(Blake) ► Just a little bit of your heart

Tu avais toujours eut un sens des priorités aussi merdique ? Ou était le problème que j'ai engagé quelqu'un pour le retrouver ? Tu ne s'imaginais quand-même pas que j'allais de moi-même fouiller tout le répertoire des étudiants. Et de toute manière, si j'avais fait le job toute seule, je n'aurais pas trouver la moitié des informations que je voulais, comme ton adresse. "Tu voulais que je fasse quoi ? Que je t'attende à la sortie d'un cours ? Que j'écume les casernes de la ville en espérant que tu sois toujours pompier ? Évidemment que j'allais engager quelqu'un pour te retrouver." Je pique ma crise toute seule au milieu de ton salon. Depuis que tu as dis que tu fréquente quelqu'un, je ne suis plus capable de réfléchir correctement. Pourquoi je le prend aussi mal ? Je ne suis pas censée avoir tournée la page depuis un moment ? Ah ben non en fait. Tourner la page Blake est beaucoup plus dur que prévu. Je t'accuse de tout parce que c'est plus facile. Sérieusement, je doit te regarder refaire ta vie sans moi sans être affectée ? C'est la première rupture comme ça que je vis et j'avoue que j'ai du mal, beaucoup de mal. Sûrement parce que tu avance et moi pas. "Dépendante affectivement ? C'est la pire connerie que tu puisse sortir. Je voulais juste que tu sois là, avec moi de temps à autre. T'étais soit à ta formation soit avec tes potes. Je devais faire quoi moi ? me tourner les pousses et te regarder vivre alors que j'étais juste là. Ça, c'est sans moi. Et ne remet pas sur le tapis cette histoire. Je n'étais pas dans mon état normal quand c'est arrivé. J'étais juste perdue et j'ai ..." et j'ai couché avec un mec au hasard pour oublier à quel point notre couple puait la merde par moment, pour oublier mes parents qui me mettaient la pression pour que je te quitte. J'avais juste besoin de me vider la tête et de ne penser à rien. Et au lieu de boire, j'ai fait une connerie. Je sais et j'assume. Ou du moins j'essaye. Mais ce n'est pas facile si tu t'acharnes à remettre cette erreur sur le tapis. Alors que tu continue à parler, je me laisse tomber sur le sol. Je me met à vraiment pleurer. Je n'ai même plus envie de me battre contre toi. Ça ne sert à rien. Entre deux sanglots, j'essaye de faire une phrase correcte. "Un, c'est lady, pas princesse. Deux, non, je pensais juste que tu ne tournerai pas la page aussi vite. Trois, je pense ce que je veux d'elle." Tu sort avec, j'ai donc le droit de la traiter de tous les noms dans ma tête, ce n'est même pas négociable. "Quatre, je vais y aller. Je pense que ça ne sert à rien que je reste. Juste laisse moi me remettre de cette nouvelle." En gros, laisse moi pleurer et me calmer pour que je puisse sortir de chez toi sans avoir une tête à faire peur.