Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityNo stress, I'am just pregnant | Joffroy
-19%
Le deal à ne pas rater :
PC portable MSI Gaming Pulse 16” -Ultra7 155H -16Go/512 Go
1299 € 1599 €
Voir le deal


No stress, I'am just pregnant | Joffroy

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
No stress, I'am just pregnant | Joffroy Tumblr_lz4uvr4wOz1qevrgco1_500

Un petit appel et tout était prévu, Liana retrouverait son cousin le soir même chez lui. Ce cousin, elle l'avait retrouvé ici car auparavant elle n'aurait jamais pu le croisé à cause d'histoire de famille, maudites histoires de famille encore une fois, comme avec Blue-Ivy mais pas du même côté de la famille, comme quoi il y a des problèmes de partout. Et puis surtout, elle n'allait pas dire à sa meilleure amie, Rio, petite amie de Joffroy qu'ils allaient passer la soirée ensemble car à chaque fois qu'elle lui disait elle s'arrangeait pour lui faire un petit speech pour qu'elle ne passe pas la soirée seule avec uniquement lui et qu'elle s’incruste dans la soirée. En bref une histoire que Liana ne comprenait pas, enfin elle ne comprenait pas surtout le comportement de sa meilleure amie mais elle ne pouvait rien y faire, elle était peut être jalouse du temps qu'ils passent ensemble après tout c'était tout à fait possible. Le soir venu, la jolie blonde s'était rapidement préparée en faisant en sorte de ne pas mettre de vêtement trop près du corps pour ne pas que son cousin voit qu'elle était enceinte. Elle n'avait pas de ventre mais certaines personnes avaient réussit à le voir alors son cousin pourrait aussi le faire. Cependant elle ne voulait pas lui dire, pas tout de suite, pas avant d'être sur de garder cet enfant car cela serait trop dur pour elle d'annoncer après qu'en fait il n'y aurait pas de bébé. Une fois prête elle s'était gentiment dirigé vers chez Joffroy qui l'avait accueillit chaleureusement. Ils s'étaient assis, elle avait pris un jus de fruit et la soirée avait commencé autour du petit bar de son appartement. Tout s'était bien passé, les deux cousins ayant du temps à rattraper n'ayant pas partagé la même enfance, avaient de nombreux sujets de discussion à aborder. Tout allait bien jusqu'à ce que Liana prise de vertige s’effondre de son tabouret. Elle était tombée dans les pommes purement et simplement oui mais ne reprenant pas connaissance de suite, son cousin avait pris peur. Il l'avait alors appelé les pompiers qui l'avaient conduite à l'hôpital. Elle était sortie du brouillard dans la chambre d'hôpital avec Joffroy à son chevet qui avait l'air inquiet comme si elle était prête à mourir. Ouvrant les yeux elle prit sa main sur le bord du lit tout en souriant et lui dit d'une voix tout à fait normal comme si rien ne s'était passé. « Hey !!! Qu'est ce que tu fais encore là toi ? Et moi qu'est ce que je fais ici ? Tu n'aurais pas du m'emmener ici je vais bien c'était juste un petit évanouissement ! J'en ai souvent en ce moment ce n'est rien de grave. » Elle n'avait pas réalisé qu'en lui disant qu'elle en avait pas mal en ce moment, il allait s'inquiéter encore plus car il ne savait pas qu'elle était enceinte mais elle espérait qu'il ne pose pas trop de question. « Rooh et puis tu dois être fatiguée !!! Rentres chez toi au moins si moi je ne peux pas sortir d'ici, tu as cours demain !!! » Liana ne voulait pas qu'il s'inquiète pour elle mais elle ne voulait pas non plus qu'il loupe des cours et qu'il soit perdu après à cause d'elle. Elle souhaitait vraiment sortir d'ici car elle savait qu'elle n'avait rien de grave et elle voulait aussi que son cousin ne reste pas ici, à son chevet dans des heures comme les familles des grands malades le font. La jeune femme soupira se demandant combien de temps ils allaient bien pouvoir la garder mais elle fut couper dans sa réflexion par un médecin qui entrait dans la pièce. Et bien mademoiselle rien de grave ce petit étourdissement, juste un malaise dû à votre gross... « Oui non rien de grave je le sais ne vous inquiétez pas ! Je vais pouvoir sortir ce soir ? » Elle lui avait coupé la parole tout simplement car elle ne voulait pas qu'il dise le mot qui lui serait fatal. Elle ne savait pas si Joffroy avait compris quel mot il allait dire avant qu'elle ne le coupe mais elle espérait que non. Enfin, le jeune homme se manifestait déjà à côté d'elle pour intervenir dans la conversation.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité




Ce soir, j'avais rendez vous avec Liana, ma chère et tendre cousine. Je ne savais pas quoi penser d'elle. Devais-je lui faire confiance ou alors surtout pas, je n'en savais rien. Après tout, sa famille m'avait sagement laissé me faire battre pendant près de dix ans, ils n'avaient pas bougé un seul petit doigt de toute mon enfance et ils avaient voulu me trainer dans la boue parce que j'avais reçu l'héritage de mes grands parents. C'était grâce à eux que je pouvais me payer un tel appartement et je leur devais beaucoup, pour ne pas dire tout. Si je n'étais pas mort à l'heure actuelle, c'était grâce à eux mais eux étaient morts, ce qui compliquait bien les choses. Je sortais de la salle de bain une serviette autour de la taille et regardait le portrait qu'il y avait en face de moi : une famille unie à mon baptème. Je ne connaissais pas la moitié des personnes sur la photo puisqu'ils m'avaient tous abandonnés à la seconde où ma mère était morte d'un cancer foudroyant. Un jour elle allait bien, le lendemain elle était morte. J'attrapai la photo et la jeta contre le mur à ma droite. Le cadre était brisé et j'en fichais comme de l'an quarante, je n'allais pas ramasser puisque toute cette sois disant famille était morte pour moi et ce pour un bon bout de temps. Il n'y avait que la jeune blonde des Cabot qui faisait une différence à l'image plus que noircie que j'avais de ma famille. Enfilant un caleçon puis un jeans et un haut blanc, je passa mon après midi à regarder toute sorte de série et émission plus niaise les unes que les autres. La télévision nous servait littéralement des conneries à longueur de journée et le pire était ces espèces de talkshow où ces soit disant artistes, acteurs ou je ne sais quoi, parlaient de leur vie et se mettaient à nus. Une façon comme une autre d'exister et moi, j'en avais bien une autre. Soulevant légèrement le coussin du canapé, j'attrapais un petit sachet rempli de poudre blanche. En temps normal, je consommais essentiellement avec Rio et cela se finissait en partie de jambe en l'air sauf lorsqu'elle me contredisait et voulait avoir raison. Notre relation n'était pas seine mais elle ne me gênait pas, loin de là pour tout dire. Je porta mon doigt à ma bouche – histoire de l'humidifier – et le plongea dans le petit sachet de poudre blanche que j'avais dans la main. Il fut un temps où une petite dose me faisait un bien fou mais maintenant, il m'en fallait plus, bien plus pour être totalement dans un autre monde. L'envie de se défoncer était grande, énorme pour ne pas tout dire, mais je ne pouvais pas faire cela à Liana qui semblait avoir un minimum d'estime en moi.

Après quelques verres, je commençais doucement à planer, ma tête tournait légèrement et un sourire naquit sur mon visage. J'aimais être dans cet état. Personne ne se souciait de moi, personne ne me cassait les bonbons parce que je n'étais pas l'homme idéal pour cette pauvre Rio. Lorsque la jeune blonde arriva, tout avait disparu ; je supportais trop bien l'alcool et la bouteille de vodka, qui était ma meilleure amie soit dit en passant, ne me suffisait plus, il fallait que je passe au calibre au dessus mais ce n'était pas pour ce soir puisque je ne me voyais pas finir la tête à l'envers devant le seul membre de ma famille qui ne m'en voulait pas à mort d'avoir hérité d'une petite fortune. Je pensais à tout cela lorsque la jeune femme tourna de l'oeil et se retrouva par terre sous mes yeux. Je ne pouvais pas conduire parce que si jamais on me choppait dans cet état, j'étais parti pour aller faire un petit séjour en prison. 911 emergency. Ils étaient là en cinq minutes et nous partions pour l'hôpital. Cela faisait dix minutes que nous étions arrivés lorsque la belle blonde se réveilla et cela me rassura quelque peu. Je lui fis un léger sourire et dis « Souvent faire des malaises ce n'est pas rien Liana, me prends pas pour un con, je le sais sûrement mieux que toi sur ce coup.. » S'évanouir était une chose, le faire plusieurs fois par semaine en était une autre. « C'est fou ce que les cours m'importent Liana.. Ne cherche pas à me renvoyer chez moi, tu n'y arriveras pas. J'aime pas les hôpitaux mais tout de même » En même temps, qui aimait ce genre d'endroit ? Je ne voulais pas qu'elle s'inquiète pour moi, son état semblait plus grave que le mien pour le moment et cela ne me plaisait guère. Lorsque le médecin arriva, je l'écoutai quelque peu mais le début de mot qu'il venait de prononcer me fit un sacré effet. Elle était enceinte, j'allais être tonton. Oh mon dieu quelle horreur. Mes yeux étaient ronds comme des billes et le médecin me regarda en disant « Félicitations monsieur » Et voilà qu'il croyait que j'étais le père. « Non mais.. C'est pas le mien, ça va pas la tête ! Elle vous a posé une question vieille croute, répondais lui » Je commençais doucement à me faire un peu plus méchant et il lui indiqua qu'elle pourrait sortir ce soir mais qu'elle ne devait pas rester seule pour la soirée. Il quitta la chambre et je me tourna vers la jeune blonde qui était ma cousine. « Et tu comptais me le dire quand ? C'est qui le père ? J'espère qu'il va t'aider avec tout ça parce que sinon il va avoir à faire à moi ! » Je n'étais pas du genre à accepter mes responsabilités mais le crétin qui avait mis ma cousine en cloque avait intérêt à l'assumer sinon il aurait de gros problèmes. Je ne lui avais même pas dit félicitations puisque pour moi, avoir un bébé était plus une ignominie qu'une chance, surtout à notre âge. Il fallait être fou et inconscient.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
No stress, I'am just pregnant | Joffroy Tumblr_lzrhxyTrFT1qheaxoo1_500

Liana n’avait rien dit à son cousin pour sa grossesse pour qu’il ne s’inquiète pas et surtout pour qu’il n’aille pas éclater la gueule du père de l’enfant qui avait trompé la jeune femme. Au final, elle ne lui avait rien dit pour ne pas qu’il fasse de bruit autour de cette histoire car elle ne voulait pas que cela se sache mais il allait l’apprendre tôt ou tard. Elle lui dirait, oui elle lui lui dirait lorsqu’elle serait prête ou pas… La jeune femme devait manger avec son cousin ce soir, enfin si elle en avait le temps ce qui ne fut pas le cas puisqu’elle fut rapidement prise d’un malaise vagal. Ce n’était pas la faute de Joffroy, pas du tout, ni de ce qu’il lui avait servi à boire ou manger, non loin de là, elle en prenait juste de temps à autre comme cela et elle savait que ce n’était pas grave tant qu’elle ne tombait pas sur quelque chose bien sûr car ça, ça pouvait ne pas lui être pardonnable. Elle était tombée dans les pommes chez son cousin et elle s’était réveillée à l’hôpital. Elle n’y avait pas cru au début mais venant de son cousin c’était peu étonnant, le jeune homme avait beau être un homme et être un peu bête parfois, il s’occupait bien de sa cousine qu’il avait appris à apprécier malgré les histoires de famille et la jeune blonde l’appréciait vraiment puisqu’elle n’avait que lui ici. Bref elle était maintenant à l’hôpital et elle espérait une chose : que les médecins ne lui aient rien dit sur son état pour qu’il ne s’inquiète pas et surtout qu’il l’écoute lorsqu’elle lui disait que tout allait bien et qu’il pouvait rentrer chez lui. Mais même si il n’avait pas l’air au courant de ce qu’il se passait dans son ventre le jeune homme ne voulait pas bouger. Il resterait auprès d’elle qu’elle le veuille ou non. Un médecin débarqua dans la chambre et même si Liana tenta de le couper le plus rapidement possible lorsqu’elle comprit ce qu’il allait dire, elle ne put pas et Joffroy comprit ce qu’il y avait à comprendre. Le jeune homme demanda alors au docteur de répondre à la question de sa cousine qui était de savoir si elle pourrait sortir ce soir ou pas. Après lui avoir dit oui le docteur était sorti remercier par un petit sourire de la future maman. Elle ferma les yeux un instant pour prier légèrement pour que Joffroy ne la tue pas et il ne le fit pas ! Non il se décida plutôt à lui faire subir un interrogatoire. Première question : quand comptait elle lui dire ? « J’allais te le dire Joff je te promets mais je ne sais même pas si je vais garder ce bébé ou pas, il n’était pas voulu, alors je ne voulais pas que tu t’attaches à cette petite chose même pas encore là si jamais je mets fin à ma grossesse parce qu’il en est encore tant… » Elle ne savait pas si elle gardait ou pas son enfant et elle devrait bientôt prendre une décision définitif mais la jeune femme ne parvenait pas à se décider pour son plus grand désarroi. Deuxième question : qui est le père ? « Le père c’est mon ex petit ami, celui avec qui je suis restée quatre ans avant de débarquer ici… Mais stop je parle avant que tu ne dises quoi que ce soit ! » Elle allait maintenant répondre à la troisième question en élargissant un peu le sujet car elle savait que des tonnes de questions viendraient en plus de celles qu’il avait déjà posé. « Le père de mon enfant m’a trompé… C’est pour ça que je suis venue ici, j’ai voulu partir le plus loin possible de lui ! Il ne sait pas pour l’enfant c’est pour ça que je ne sais pas si je vais le garder ou pas ! Et si je le garde et qu’il l’apprend, je ne pense pas vouloir de lui dans ma vie même si je l’aime toujours. Je suis peut être folle, nulle, ou tout ce que tu veux, mais je suis surtout une chose : COMPLETEMENT PAUMEE !!! » Liana avait pris le soin de dire plus fort les deux derniers mots et surtout de bien les articuler. Elle était complètement perdue elle devait bien l’avouer et l’avouer à son cousin lui permettrait peut être de se faire aider, de se faire soutenir, de savoir un peu plus où elle en était.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité



Je n'arrivai pas à en croire mes yeux, ni mes oreilles à vrai dire. Elle était enceinte, Liana était enceinte, quelqu'un lui avait mis un polichinelle dans le tiroir et elle allait être mère. Je n'étais que son cousin et pourtant des tas de questions passaient par ma tête. Comment avait-elle pu tomber enceinte à son âge. Bon, je savais comment cela marchait mais tout de même, je n'arrivais pas à comprendre comment on pouvait tomber en cloque à notre âge, en 2012. Il y avait tellement de protection et tout ce qui allait avec. Les ovaires de Rio devaient être ravagées par la cocaïne, l'alcool et toutes sortes de substances et cela ne me gênait guère. J'avais mal pour elle, je ressentais comme de la pitié et c'était vraiment rare chez moi. Je ne me souciais de personne à part de moi même et me voir réagir comme cela devait la surprendre et pas qu'un peu ! Enfin, elle venait de me surprendre et elle me devait des explications. Je n'avais plus qu'à espérer que le père de l'enfant soit au courant et soit la pour elle sinon le pauvre risquait de passer un sale quart d'heure. J'étais violent, ce n'était un mystère pour personne et je ne changerais surement pas maintenant. J'étais comme cela et personne, oh non absolument personne ne pourrait me changer. Je l'écoutais parler et lorsqu'elle me parla de m'attacher à ce bébé, j'arquai un sourcil. Pour qui me prenait elle ? Pour l'ange du coin ou bien ? Je tenais à elle puisque c'était la seule de la famille qui ne me dénigrait pas plus que tout mais de là à être prêt à être tonton... Et puis, il fallait avouer que, même si l'idée pouvait sembler plaisante puisqu'un homme avec un bébé c'est toujours une source de discussion avec de belles femmes, un truc qui crie, pleure et chouine à longueur de journée, non merci. Et puis, c'était son bébé, pas le mien, ça il n'y avait pas de doute là dessus. « M'attacher à ce petit guizmo dans ton ventre, non sans façon vraiment. Je vais pas te dire quoi faire parce que c'est ton enfant mais bon, si tu hésites c'est peut être pour une raison non ? T'en veux toi de ce... bébé ? » Les mots m'écorchaient presque la bouche rien qu'à l'idée qu'un être de quelques centimètres pouvaient sortir de son ventre dans huit mois. Rien que d'y penser, j'avais la tête qui tournait et à cette allure, c'était moi qui allait faire un malaise ! Quand je voyais ma réaction, je voyais déjà la tête du père, tournant de l'oeil à la nouvelle. Après tout, c'était une énorme responsabilité et je n'étais pas prêt à l'encaisser si jamais cela m'arrivait. D'ailleurs, je me demandais qui était l'abruti qui a pu penser à coucher sans se protéger. Il fallait vraiment être con et même si cette responsabilité pesait sur les deux, un homme devrait toujours en avoir sur lui. J'en avais toujours sur moi et je n'avais jamais eu aucun problème et dieu merci. J'étais chanceux sur ce coup, bien plus qu'elle mais là, j'avais vraiment envie d'aller refaire le portrait à celui qui n'avait pas pris ses précautions avec la jeune blonde. Bon, peut être qu'il était encore en Angleterre puisqu'elle avait vécu là bas jusqu'au mois dernier. J'étais prêt à faire le voyage et le ramener par la peau du cul pour qu'il vienne accepter son nouveau rôle de père. À sa place, j'aurai fuis à l'autre bout de la planète mais bon, s'il ne savait pas, il ne pouvait pas fuir. « Pauvre gosse, père infidèle, il en a de la chance. Il est tombé dans une famille où la plus part des pères sont des couillons » Elle m'avait dit de ne rien dire mais c'était trop pour moi. Le père de ce petit truc qui s'accrochait à l'utérus de ma cousine était un con. Mon père avait été un con et vu l'estime que j'avais pour tout le reste de ma famille, ce n'était pas très glorieux. Seul mon grand père avait été un homme merveilleux et je n'hésitais pas à le dire, encore et encore. J'écoutais ce que Liana avait à me dire et une chose ou deux se dessinait dans ma tête : casser la gueule de ce mec, lui dire d'avorter. Élever un enfant seule n'était vraiment pas la chose à faire, il fallait être complètement fou mais bon, c'était elle qui choisirait. Elle était perdue, moi aussi donc nous étions deux. Je pris sa main et dis « Je ne dirais rien pour le moment mais j'en pense pas moins tu vois.il t'a trompé, il est censé devenir père, il a vraiment aucun point positif. Tu sais quoi ? Je ne pense pas que tu sois folle, enfin parce que tu ne veux plus de cette ordure dans ta vie. Après c'est sûre que garder un bébé à cette âge ça relève de la pure folie et je pèse mes mots ! T'es jeune, tu pourras avoir plein d'enfant après Liana, va pas gâcher ta vie maintenant... Et si tu gardes le... fin voilà, tu vas devoir renoncer à la danse parce que ça ne sera pas bon pour lui, ou elle. T'es prête pour ça ? » Une conscience apparaissait, tous à vos abris ! Je commençais presque à m'étonner mais j'avais toujours été protecteur avec Liana, même si le courant avait été plus que mauvais à notre rencontre. Je me leva et dis « Il pourrait m'aider à charmer des jeunes femmes ou mes profs pour avoir des délais pour mes cours... » J'avais toujours une idée malsaine derrière la tête et j'étais sûre que cela ferait sourire la belle blonde. « En tout cas, quoi que tu fasses, je serais là pour t'épauler même si je vais être clair, ne me demande jamais de changer une couche en lendemain de soirée » Je lui souris et déposa un baiser sur son front. Si quelqu'un passait par là, ils pourraient presque croire que j'étais entrain de draguer ma cousine. Yeurk.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
No stress, I'am just pregnant | Joffroy Tumblr_m04hxoWnv71r379tro1_500

Joffroy n’avait plus su quoi dire lorsqu’il avait appris la grossesse de sa cousine tout simplement car il avait été choqué. Liana était une jeune femme de bonne famille et les jeunes femmes de bonne famille se protègent, elle le faisait mais la vie en avait décidé autrement et elle se retrouvait maintenant enceinte alors qu’elle prenait la pilule. Bref, elle était tombée enceinte, c’était un accident et elle se retrouvait maintenant à expliquer à son cousin pourquoi elle ne lui avait pas dit avant mais aussi comment cela avait pu arriver et ce qu’elle allait faire avec cet enfant. Elle fut soulagée sur un point, il n’allait pas s’attacher à cet enfant, du moins pas avant de l’avoir vu elle en était sur donc si elle voulait avorter, elle pouvait encore le faire sans qu’il lui en veuille. Est-ce que cela l’étonnait ? Pas du tout, Joffroy était quelqu’un d’assez dur et froid avec elle parfois, il savait se détacher des situations sentimentales de manière exemplaire, Liana ne comprenait pas comment il pouvait le faire mais c’était bien le cas. Enfin la jeune blonde ne connaissait pas tout de son cousin, même si tout le monde sur le campus savait, ou presque, qu’il était violent, elle, elle ne voulait pas y croire même si elle savait qu’il prenait de la drogue et que cela pouvait lui faire faire n’importe quoi. « Joff… Si j’hésite aujourd’hui c’est parce que ce bébé je le veux mais je le veux avec mon ex petit ami, je veux qu’il soit là je veux qu’on forme une famille, je veux ce bébé parce que je l’aime déjà plus que tout. Je ne te demande pas de pleurer à tant de sentiment mais bien de comprendre bref je le veux mais d’un autre côté je ne le veux pas tout simplement car je ne suis plus avec mon ex petit ami autrement il ne serait pas mon ex, et je ne lui ai encore rien dit et je ne sais pas si il veut ou pas de ce bébé ! Enfin il y a aussi le fait que je ne sais pas si je vais réussir à lui pardonner ! Bref ça m’énerve cette situation qui n’est pas celle que j’aimerais mais je veux ce bébé ! Euh tant que j’y pense, pas un mot à la famille mes parents ne sont pas encore au courant et même si ils m’ont eu très tôt je te laisse imaginer les bonds qu’ils vont faire en l’apprenant, mais bon je n’ai pas grand-chose à craindre vu que tu n’as pas beaucoup ou pas du tout de relation avec la famille !» Liana préférait prévenir que guérir même si Joffroy se foutait surement comme de l’an quarante que sa cousine soit enceinte et donc qu’il n’allait pas aller l’annoncer à la famille alors qu’elle, elle ne l’avait pas encore fait. Le jeune homme fit ensuite une réflexion sur les pères dans la famille qui n’étaient pas les meilleurs existants sur terre et bizarrement la blondinette eu un pincement au cœur et elle ne put s’empêcher de défendre Aaron. « Ne dis pas cela ! Aaron n’a rien à voir avec la famille et mon père a toujours été quelqu’un de très bien ! Je comprends ta situation mais il ne faut pas généraliser les choses ! Et puis il a juste embrassé cette fille, si ça se trouve il ne voulait même pas elle l’a peut être pris par surprise et voilà je ne lui ai pas demandé et je me suis peut être emportée ! Enfin je ne sais pas, je ne sais plus rien en ce moment, je suis la pire des paumées.» Liana la paumée n’avait pas fini de l’être avec toutes les questions que son cousin allait lui faire se poser juste maintenant. Etait elle prête à renoncer à la danse pour avoir un enfant si jeune ? C’était une bonne question, une question à laquelle elle ne savait pas répondre. « Il m’a trompé oui et c’est sa faute mais tu ne peux pas l’incriminer car il n’est pas là en ce moment, il ne sait pas pour le bébé autrement je n’ai aucun doute qu’il aurait pris le premier avion pour venir… Bref on ne débat plus sur ce sujet parce qu’on va tourner en rond… Pour la danse… Je … Je ne sais pas… Mais voilà, je n’ai pas non plus seize ans, je n’ai pas eu ce bébé avec un gars d’un soir… Ça mérite réflexion… Et puis on ne sait jamais ce qui peut se passer avec les avortements, si je deviens stérile je m’en voudrais toute ma vie… Je ne sais pas si je suis prête à prendre le risque de ne jamais avoir d’enfant alors oui je pense que je suis prête à mettre la danse entre parenthèses pendant une période de ma vie.» Rien n’était définitif et c’était cela qu’elle se disait pour parler ainsi, elle était jeune comme il l’avait précisé, même si elle avait un enfant maintenant, elle pourrait toujours continuer sa carrière après, une grossesse n’allait pas mettre une fin directe à sa carrière et puis si elle n’avait plus la danse de haut niveau, elle avait toujours ses études de stylisme qu’elle adorait alors elle ne perdait pas tout ! « Non non non tu n’embarqueras pas ma fille ou mon fils dans tes plans tordus, même pas en rêve mon cher cousin !!! Et ne t’inquiètes pas tu n’auras pas à changer de couche même si je suis à l’article de la mort je m’arrangerais pour trouver quelqu’un d’autre ! Enfin, en tout cas merci d’être là ! Ça ne va pas être facile je pense si je garde le bébé le jour où ça va commencer à se savoir sur le campus… » Les moqueries et tout le tralala elle savait qu’elle allait y avoir le droit et franchement elle préférerait l’éviter mais elle n’avait pas vraiment le choix.



(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité



Je ne savais pas ce qui était le plus choquant : Liana enceinte ou bien le fait qu'elle ne sache pas quoi faire de l'enfant. Ces deux phrases tournaient dans ma tête et j'étais presque persuadé que la pire chose qui puisse lui arriver soit qu'elle garde l'enfant et qu'elle se trouve seule pour l'élever. Bien entendu, j'allais l'aider comme je le pouvais mais entendre une enfant brailler ou bien changer des couches n'était pas une chose que je souhaitais faire. Je n'avais pas de progéniture, c'était bien pour cela et surement pas pour autre chose. Je n'avais pas l'ombre d'un sentiment pour la vie humaine ni pour les enfants et vu la figure paternelle que j'avais eu toute mon enfance, je ne saurais même pas comment agir avec un marmot. C'était trop me demander, beaucoup trop. L'entendre répéter quarante fois dans la même phrase qu'elle voulait de cet enfant me donner envie de vomir mais je devais me retenir. Il fallait que je fasse bonne figure et c'était elle qui était censée avoir des nausées, pas moi. Je ne comprenais pas pourquoi elle voulait un enfant si jeune, pourquoi elle voulait gâcher sa vie et ses études en danse parce qu'elle devait le savoir, se pousser à bout n'était pas quelque chose de souhaitable pour avoir un enfant. Je l'écoutais parler et le fait qu'elle n'ait rien dit à son ex était tout à fait compréhensible mais elle devait le faire et rapidement. Parce que si elle ne voulait du bébé qu'avec son ex petit ami, elle devait mettre les choses au point avant qu'il ne soit trop tard pour extraire et embryon de son utérus. En tout cas, bon courage à celui qui était son petit ami lorsqu'il apprendrait la nouvelle. J'avais envie de lui casser la figure sur le champ mais en même temps, je lui souhaitais tout le courage du monde pour ce qui concernait l'éducation de leur enfant. Bye tonton Joff et ses responsabilités s'il y avait une vraie figure paternelle. Il y avait du bon en tout même si cette réflexion n'était que passagère. « La dernière fois que tes parents m'ont contacté, c'était pour me dire qu'ils m'assignaient en justice pour que l'argent de nos grands parents soient divisés entre tous leurs petits enfants alors ne t'inquiète pas, je ne vais pas les contacter pour leur dire que leur fille est en cloque... Tu sais pour le bébé, t'en fais ce que tu veux mais tu ferais mieux de te dépêcher pour prévenir le père parce que si tu veux que du gosse avec le père, t'as une loi qui te court après pour l'avortement. Je ne te serai pas d'une grande aide pour tout ce qui est du pardon parce que je ne pardonne jamais mais bon, si tu l'aimes, tu devrais y arriver... enfin, je crois » Ce n'était pas dit parce que j'avais bien du mal à pardonner Rio lorsqu'elle me trompait alors que je faisais exactement la même chose de mon côté. Mon côté macho était bien trop présent, il n'y avait pas à dire mais c'était ainsi. Les hommes que j'avais connu dans la famille n'avaient jamais été des modèles à mes yeux et je ne l'avais pas gardé pour moi, absolument pas. Liana commençait à défendre cet Aaron ainsi que son père et cela me faisait doucement sourire. Elle l'aimait bien trop l'homme qui l'avait mis en cloque pour pouvoir ne jamais lui pardonner mais ça, elle ne le savait pas encore. « Eh bien, je ne généralise pas, je dis juste que de mon point de vue, tes parents veulent me trainer en justice et que ton ex petit ami t'as brisé le cœur. Partant de là, de mon point de vu, ils ne font pas exceptions à la règle, aussi simple que cela. Tu pourras les défendre aussi fortement que tu le veux, je n'écouterais pas un mot de tous tes arguments Liana. Peut être qu'il s'est fait prendre par surprise, j'en sais rien mais j'ai trop rarement vu un homme se faire prendre par surprise et ne pas repousser. Quand t'as pas envie, la personne a pas le temps de t'approcher que c'est fini. Je dis ça, je ne dis rien » Ce n'était que mon simple point de vue après tout. Cet Aaron avait quelque chose à se reprocher et je me demandais comment elle faisait pour tenter de lui trouver des arguments qui ''allègeraient sa peine''. Il l'avait trompé point barre. Plus j'écoutais Liana plus je me demandais comment l'homme avec qui elle avait eu un enfant avait pu lui laver le cerveau. Je savais qu'elle était une passionnée de danse et l'entendre dire qu'elle était prête à abandonner sa passion pour avoir un marmot me dépassait. Bon, elle pouvait très bien être stérile mais après ? L'adoption existait et me spécialisant, dans ce style de domaine, je serai le premier pour lui trouver l'enfant parfait, si je n'étais pas mort d'ici là, bien entendu. Je la regardais, arquant un sourcil et dis « Tu fais ce que tu veux, c'est ta vie, le choix t'appartient et je n'ai pas mon mot à dire sur la finalité des choses. » Et c'était peu dire. Bien entendu, si j'étais le père d'un quelconque enfant, la mère aurait le choix entre deux possibilités : élever son enfant seul ou bien se faire avorter. J'espérais juste pour elle qu'Aaron serait plus concilient et à l'écoute que je ne l'étais. Quand j'avais une idée en tête, je ne l'avais pas autre part. Buté comme jamais en quelque sorte. Si elle ne voulait pas me laisser embarquer mon neveu dans mes plans de drague, ça n'allait pas le faire mais alors pas du tout. Il fallait bien qu'il me serve à quelque chose non ? « Nooon, Liana ! Tu pourrais au moins me laisser cette opportunité de promener un enfant dans un parc pour une heure de temps à autre ! Comme ça, pendant cette heure, tu pourras en mettre un deuxième en route ! Enfin, ou pas... Et puis, pour ce qui se dira sur le campus, tu t'en fiches. Si les gens n'ont rien d'autre à critiquer que ta grossesse et bien, ainsi soit il. Il faut juste ne pas y faire attention et surtout pas râler si les gens que tu as attaqué au préalable t'attaque en retour parce que je me doute qu'avec ton caractère, tu ne gènes pas râler ou je ne sais quoi sur quelques habitants de la ville » Certes je ne connaissais pas bien la jeune femme mais bien assez pour savoir qu'elle pouvait être une peste sur pied, elle était de ma famille après tout.. ;
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
No stress, I'am just pregnant | Joffroy Tumblr_m0q7hiNVgC1r7f8pj

Parler d’un bébé avec Joffroy faisait rire Liana car le jeune home n’avait pas eu de figure paternelle et pourtant c’était la position qu’il prenait en en parlant là un peu avec la jeune femme même si elle ne voulait pas qu’il prenne la place du père à la place de Aaron. Bref, le jeune mather avait l’air plus paniqué qu’elle au final et ça, ça la détendait, finalement il existait des gens encore plus paumés qu’elle face à sa situation et cela lui permettait de dédramatisait un peu la situation. Le jeune homme eut ensuite quelques paroles censées, des paroles qui raisonnèrent dans la tête de la demoiselle, elle n’avait pas à se faire de soucis, ce n’était pas lui qui allait dire à ses parents qu’elle était enceinte alors qu’elle-même ne l’avait pas encore fait mais après il n’avait pas tort. Si elle voulait du bébé que si elle avait aussi Aaron elle devait se dépêcher, si elle voulait du bébé dans tous les cas, la question ne se posait pas et si elle ne voulait pas du bébé dans tous les cas c’était aussi simple. Bref, elle devait réfléchir, elle n’avait pas le choix, il fallait qu’elle se décide et vite. Mais pour le moment elle n’avait pas le temps de réfléchir puisque Joffroy lui montrait bien que son petit ami était un con, parce que oui il fallait bien le dire, en clair il lui disait cela, mais elle, elle n’était pas aussi tranchée que lui. Elle soupira légèrement, son cousin ne changerait pas, son cousin ne laissait pas la place au doute, il ne laissait pas de seconde chance aux gens alors qu’elle, elle le faisait, c’était la différence entre les cousins qui s’entendaient pourtant bien, ce qui était plutôt surprenant quand on y pensait. « Pour mes parents, oui je n’y avais pas pensé, enfin ça me soulage de ne pas avoir à m’en faire pour ça parce que ça m’inquiète quand même, mais il faut bien que je me décide à leur dire même si je pense qu’ils réagiront plutôt bien !» Liana rigola en pensant à une chose et ne put s’empêcher de le faire remarquer à Joffroy ! « Au final mes parents avaient peut être raison pour qu’on partage hein parce qu’en ayant bientôt un bébé à assumer je vais avoir besoin de sous ! Alors donne-moi en un peu vilain !» La demoiselle rigolait, elle le charriait, vraiment elle ne pensait pas un mot de ce qu’elle disait et elle tentait même de dédramatiser la situation qui n’était peut-être pas dramatique mais qui n’était pas non plus super heureuse. « Pour le bébé, je ne sais pas je dois te dire mais je pense qu’il va falloir te dire à l’idée que tu vas te faire appeler Tonton Joff hein parce que je ne suis pas pour l’avortement… Enfin j’ai un peu de temps devant moi tout de même et ne t’inquiètes pas le père sera vite au courant et même si il est assez con pour se laisser embrasser et me tromper il n’est pas assez con pour ne pas vouloir assumer son enfant. Sur ce point-là je le connais et je ne doute pas de lui… Après c’est à moi de voir si je veux de lui dans ma vie, si je n’en veux pas il vaut mieux que je ne lui dise pas… Enfin j’ai le temps de magouiller un peu et de faire mon choix d’ici là !» Liana ne savait pas quoi faire, si elle disait à Aaron qu’il l’avait mis ensemble, elle savait qu’il voudrait s’investir mais si elle ne voulait pas le voir dans sa vie c’était assez embêtant. « Non mais j’y crois pas tu me dis d’avorter ou tu me le conseilles fortement et à côté tu veux embarquer déjà ton neveu, qui n’est pas sûr d’être un garçon d’abord parce que moi je voudrais une fille plutôt, dans tes plans dragues ! T’es trop le cul entre deux chaises comme toi hein tu m’aides pas !» Il ne l’aidait pas et pour affronter les gens et leur critique il n’avait pas de recette miracle malheureusement pour elle. « J’attaque personne si on ne m’attaque pas tu sauras mon cher cousin mais bon je démarre vite, surtout avec les hormones! Enfin j’aurais bien le temps de voir comment je vais gérer ça… D’en parler avec toi ça me détend, ça me fait rire, je ne vois plus les choses de la même manière ! Attention je ne dis pas que la grossesse si jeune est la chose la plus magnifique qu’il me soit arrivé mais ça n’a pas l’air d’être la moins belle non plus ! Et puis ce n’est pas comme si j’étais tombée enceinte du premier vendu alors que j’ai couché avec lui en soirée alors que j’étais complètement bourrée si tu vois ce que je veux dire ! D’ailleurs en parlant de ça si tu n’étais pas avec Rio j’aurais ta solution : mettre une fille d’une soirée en cloque et prendre ton gosse que quand tu en as besoin pour draguer ! »






(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
No stress, I'am just pregnant | Joffroy Tumblr_m0p4p7SqkD1r6t3k7o4_r1_500



Plus elle parlait de grossesse et plus j'avais envie de m'effondrer et de pleurer toutes les larmes de mon corps. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle pouvait me dire tout ce qu'elle voulait, me prouver par A + B que son enfant sera heureux, je n'y croyais pas, pas une seule seconde. Enfin, j'arrivais à percevoir un futur plus ou moins heureux pour l'être qui sortira de son utérus mais c'était de la folie de penser ainsi à notre âge. Elle était têtue, moi aussi, et je savais très bien que nous nous lancions sur un chemin pentu en discutant grossesse, couche culotte et responsabilité d'Aaron mais c'était elle qui avait lancé le sujet. Et dire qu'en temps normal, j'aurai du être entrain de manger des pâtes au saumon ou de boire de la vodka. La vie était vraiment trop injuste avec moi, j'en étais de plus en plus sûre. Bon, j'exagérais un peu – beaucoup – mais je le vivais bien. Et voilà qu'elle mettait le sujet de l'argent sur le tapis. Je me fichais de l'argent comme de ma première couche, je ne vivais pas au dessus de mes moyens mais il ne fallait pas me prendre pour un con non plus. Léger sourire aux lèvres, je lui dis « Tes parents n'ont pas assez d'argent pour élever une armée de Buckley par hasard ? Enfin, je suis sûre que vu que tu aimes faire par toi même, tu n'auras pas besoin de tes parents, ni de ton cousin, comme c'est magnifique ! » Bon, si elle était dans la merde jusqu'au coup, je voudrais bien l'aider mais sinon, il ne fallait pas trop compter sur moi. Je n'étais vraiment pas un homme fait pour aider ou pour m'engager et je savais pertinemment que la blondinette qui me servait de cousine adorée le savait. Je serai là pour elle et son/ses enfant mais moins elle m'en demanderait, mieux je me porterais. Bon, j'avais beau faire ce que je voulais, dire que l'avortement était une chose envisageable, elle ne semblait pas l'entendre de cette oreille. Tête de mule. J'espérais juste qu'elle ferait le bon choix pour elle avant de penser à l'extraterrestre qui grandissait dans son ventre. Bien évidemment, ce n'était plus qu'un être équivalent à un grain de sable mais bon, j'avais toujours du mal à me dire qu'avant trois mois, c'était réellement un enfant. J'avais cette fâcheuse habitude de tout remettre à l'état primitif histoire de dépénaliser pas mal de comportement. « Pas de tonton Joff pour moi. Joff à la limite mais Tonton... Putain on croirait que j'ai pris trente ans dans la gueule en trente secondes, c'est pas très agréable. Fais ce que tu veux avec ton utérus et le ou les guizmos qui s'y accroche mais tu sais, les mères célibataires ça existe de nos jours ! Mais tu n'attireras plus vraiment d'hommes comme ça... » Je lui fis une petite moue triste. C'était dommage de ralentir sa vie sexuelle pour si peu. Oui, parler de sentiments avec moi c'était comme parler de soleil en hiver. Lui faisant un large sourire, je dis « Je te conseille absolument rien du tout ! Je dis juste que si j'étais une femme et à ta place, j'abandonnerai pas mon mode de vie pour rien au monde. Y a le temps pour avoir des morveux qui chient, chouinent et vomissent. Bon après, je suis pas l'exemple de l'homme parfait hein, faut pas trop m'en demander mais tu fais ce que tu veux. C'est toi qui va ressembler à une pastèque, pas moi » J'avais toujours les mots qu'il fallait – ou pas. J'avais volontairement dis que je ne voulais pas abandonner mon mode de vie actuel parce que c'était le cas, mais aussi parce que même si elle se disait prête à abandonner la danse pour avoir un enfant, je n'en étais pas trois fois sûre. Bien entendu, ce ne serait qu'une pause mais elle risquait d'avoir beaucoup plus de mal à s'y faire avec le temps, de reprendre le rythme et tout ce qui allait avec. De plus, une grossesse laissait des marques sur le corps... enfin, le choix lui revenait à elle et à ce guignol qui lui avait mis un polichinelle dans le tiroir. Je l'écoutais et elle était d'accord sur le fait qu'il y avait mieux pour tomber enceinte, enfin plus tard et c'était déjà une chose. Attrapant le verre à côté de son lit, je bus une gorgée dedans et recracha tout à mes pieds en l'entendant parler de moi ayant un enfant. Je toussais comme par possible, forcément j'avais avalé de travers avec ses conneries. Tentant de respirer à nouveau, je lança « Plutôt mourir que d'avoir un gosse. T'es pas bien Liana ou quoi ! Ça voudrait dire responsabilité, pension alimentaire et tout ce qui va avec. Je te rappelle que je compte être avocat spécialiste dans les adoptions et gardes d'enfants mineurs. Le premier qui ne devrait jamais avoir un enfant c'est bien moi. Tu ne seras jamais tante ou alors dans dix ans quoi. Buerk, j'en ai des frissons » Je secouais doucement la tête avant de poser le verre sur la table. Moi, un enfant, jamais. Passant ma main droite dans mes cheveux, je regarda l'heure, puis ma cousine. Les ''visites'' finissaient dans une bonne heure et je ne pouvais pas l'abandonner maintenant. Je haïssais les hôpitaux, ils me rappelaient la mort de ma mère lorsque j'étais encore un enfant mais aussi le nombre incalculable de fois où j'avais du voir un médecin à cause de mes bleus et tout ce qui allait avec. Fermant les yeux quelques secondes, je les rouvris pour regarder la jeune blonde qui me dévisageait quelque peu. Dans un rire nerveux, je lança « Imagine tu en as deux d'un coup, ou trois... Là ça serait vraiment pas de chance hein.. » Un qui braille, le deuxième qui se met à pleurer en canon, la belle vie à l'état pure. Elle aurait sûrement besoin d'un remontant ou deux mais je n'étais pas trois fois sûre que ce que j'avais l'habitude de dealer dans le passé serait une bonne chose. Avant qu'elle puisse répondre, je dis « En tout cas, bon courage hein... Je change pas les couches, je nourris pas, je fais pas les rots ni le bain. À la limite, les habiller je veux bien et les promener bien entendu ! » Un laaaarge sourire se dessina sur mon visage et je faisais bouger mes sourcils, ce qui me donnait une horrible tête de con mais bon, on devait bien faire avec.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)