you're toxic (hakeem)

Je venais de prendre mon pied encore et encore avec Hakeem. J'comprenais pas pourquoi je m'acharnais à coucher avec lui alors qu'on avait rien en commun. C'tait malsain entre nous depuis le premier jour et pourtant, j'aimais coucher avec lui. C'était uniquement pour le cul mais j'arrivais pas à expliquer ce truc qui nous unissait. On atteignait le septième ciel dans un dernier soupir et il se retirait pour se laisser tomber à côté de moi sur mon matelas. Je prenais le drap que je tirais vers moi pour couvrir mon corps nu, tandis que lui il prenait son téléphone en s'installant confortablement. J'faisais pas vraiment attention à ce qu'il était en train de faire, il devait probablement répondre aux sms qu'il avait reçus pendant qu'on baisait. Sauf qu'il souriait devant son écran, tandis que ses doigts s'agitaient frénétiquement sur l'écran. Je prenais son poignet de sorte à pivoter son téléphone vers moi et je fronçais les sourcils en voyant le contenu. Le mec était en train d'écrire à une meuf sur tinder, ou plutôt poursuivait une discussion qui datait d'avant mon retour du summer camp lmao. « T'es qu'un putain de crasseux! Te gênes pas, va la baiser. » j'attrapais ses fringues que je lui balançais en plein dans la gueule en pétant littéralement un câble. 

Avec Agathe c’est magique. Y’a pas de mot pour décrire ce qui ce passe entre vous, ni l’intensité des moments que vous passez à baiser. Elle est une des rares personnes qui peut se vanter d’avoir visité ton lit plus d’une fois, car t’es le genre de mec qui prend et qui jette ensuite. T’es encore sur ton putain de nuage lorsque tu retombes lourdement contre les oreillers. C’était la baise du siècle, vous avez pas fait mieux, non jamais. T’as le sourire collé aux lèvres tandis que madame joue la prude en relevant le drap sur son corps encore bouillant de vos ébats. Pour ta part tu t’installes confortablement. Ton premier réflexe est de prendre ton téléphone, t’es un mec occupé avec ton club, le trafic de drogue, les putes, sans parler de ta carrière qui est à son paroxysme. Tu skip les messages parce que t’a pas vraiment envie d’lire les emmerdes de tout le monde alors que tu viens d’te soulager comme jamais tu l’as fait avant aujourd'hui. La meilleure option qui s’offre à toi, Tinder of course. Tu reprends une ancienne conversation avec une meuf que tu t’amuses à repousser, parce que ouais, t’aime qu’on te court après. Tu rigoles, absorbé par ta conversation quand la main d’Agathe se pose sur ton poignet. Tu n’émets aucune résistance, tu n’as rien à cacher non plus. Tout le monde sait comment tu es. Lorsqu’elle réalise ce que t’es en train de faire, tu te prends son venin directement dans les tympans, suivi de près par tes fringues. Bordel. T’es hilare, c’est plus fort que toi. T’es tout bonnement en train de lui rire au visage parce que sa réaction démesurée t’amuse au plus au point. Tu dégages tes vêtements pour les retourner au sol et tu d’un geste brusque, tu viens attraper ses poignets que tu serres fermement d’une main. ‘’ Dommage que je sois chez toi, je t’aurais volontiers jeté à la porte. ‘’ Et tu te remets à rire avant de l’allonger sur le lit, t’empressant de venir l’écraser de ta carcasse encore luisante de sueur. ‘’ C’est prévu que je la baise… il me reste exactement deux heures avant que ça se produise, ce qui me laisse amplement le temps d’te baiser une autre fois. ‘’ Tu lui jettes un petit regard pervers avant de rire à nouveau. ‘’ Tu trembles encore, tu t’es pas remise de ton dernier orgasme et j’suis en mesure de pouvoir t’en fournir un autre sur le champ. ‘’ Dis-tu avant de venir écraser tes lèvres sur les siennes. Tu sais qu’elle va riposter, mais c’est ce que tu adores chez elle.

@Agathe A. de Belgique-S

Ça en valait la peine de partir pendant deux mois en road trip, nos retrouvailles étaient parfaites, c'était incomparable aux autres fois. J'avais le coeur qui battait la chamade, mon corps complètement en sueur après nos ébats. Je relevais le drap sur mon corps, dos appuyé contre un oreiller et j'essayais de reprendre mon souffle. Je regardais pas ce que Hakeem était en train de faire, même que je m'en foutais à vrai dire. J'avais les yeux posés sur lui, comme si j'étais en admiration. Sa gueule m'avait manquée, j'le trouvais beau putain. C'tait con à dire mais ouais, ce mec avait un charme que j'pouvais pas expliquer. Alors que je le regardais, il avait le sourire collé aux lèvres et limite, il était en train de rigoler devant l'écran de son téléphone. Du coup, j'attrapais son poignet pour pouvoir voir le truc qui le faisait marrer et en lisant la conversation, je commençais à bouillir à l'intérieur de moi. Non mais il se foutait de ma gueule c'était pas possible autrement. En trois secondes, je pétais un câble. Je gueulais sur lui en l'insultant de crasseux, alors que je prenais ses fringues que je balançais dans sa gueule. Le pire truc qu'il pouvait faire c'était de me rire au visage, il le savait pertinemment que ça me saoulait et que ça ne faisait que me pousser à bout. Sans prévenir, il attrapait mes poignets avec sa main en les serrant fermement. Je serrais la mâchoire à ses mots. « Moi j'vais me faire un plaisir de te foutre dehors trouduc. » je me débattais pour me défaire de son emprise en lui jetant des regards noirs alors que lui il se remettait à rire. Ferme ta gueule Hakeem. Il m'allongeait de force sur le lit pour foutre tout son poids sur moi, m'empêchant ainsi de bouger. « J'ai pas deux heures à te consacrer, triste un peu. Va sauter ta gonzesse, j'en ai rien à chier de ta gueule. T'avais qu'à passer la soirée avec elle si c'était prévu sale bauyard.  » le mot de la fin c'était une insulte en belge, si y'avait une chose qu'il détestait c'était quand j'employais des mots qu'il comprenait pas. Il me disait un truc mais je n'avais pas le temps de répondre que ses lèvres se plaquaient contre les miennes. J'me débattais comme une furie à ce moment-là, réussissant à dégager une de mes mains pour le repousser en tournant mon visage sur le côté pour mettre fin au baiser.  « Et moi je suis en mesure de te foutre ma main sur ta putain de gueule. » j'avais trop souvent marqué sa joue avec ma main, j'avais pris l'abonnement pour le frapper.  

Les insultes fusent de toute part, comme quoi la demoiselle est contrariée. Il fallait s’y attendre venant de toi non? Incapable de tenir en place plus d’une heure avant que le manque d’action et de chair se fasse sentir au plus profond de tes entrailles. Tu as besoin des femmes pour vivre et tu es incapable de te contenter d’une seule, Agathe est bien placée pour le comprendre non? Elle doit baiser autant que toi dès que tu as le dos tourné, n’est-ce pas le principal sujet de vos disputes? Cela t’amuse, parce qu’en ce moment, c’est toi qui se fou de sa gueule, c’est toi qui a un autre plan cul de prévu à peine deux heures après avoir passé un moment inoubliable avec cette petite furie. ‘’ Oh t’en a rien à chier de ma gueule? C’est pour ça que tu me joue une comédie musicale au grand complet? ‘’ Tu ris à nouveau. T’es pas con, tu vois clair dans son jeu. Cette jalousie palpable qui menace d’exploser entre vous à tout moment. Après l’avoir embrassé, tu fais abstraction de ses insultes dans une autre langue. Tu ne les comprends pas… c’qui veut clairement dire que t’a pas besoin de t’en soucier. ‘’ Merci pour ces compliments, si t’a envie de taper, vas-y. ‘’ Tu joues le petit agneau soumis en tendant la joue dans sa direction, en appuyant tes dires par quelques caresses sur ta peau couleur moka. ‘’ Écoute, une pute contre une autre, ou est la différence? ‘’ Tu glisses hors du lit pour commencer à enfiler tes vêtements, ce sourire narquois toujours coller à tes lèvres. ‘’ Une de perdu, dix de retrouvées, c’est bien ça non? J’suis persuadé qu’elle baise mieux que toi… tu sais, si tu faisais l’affaire, j’aurais pas besoin d’aller me vider les couilles deux heures seulement après t’avoir fourré ! ‘’ Voilà qui est dit. Tu sautes dans ton pantalon que tu attaches d’un simple coup de poignet avant d’enfiler ton t-shirt. ‘’ On s’voit demain? Même heure même poste? ‘’ Tu lui adresses un petit clin d’oeil… elle sait clairement ou tu veux en venir. Une autre baise improvisé dans les couloirs de l’université rien de moins. En espérant qu’elle se soit calmé d’ici là.