Toc toc toc, mais qui se cache sous cette soutane ? Ft Louison

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{Toc toc toc, mais qui se cache sous cette soutane ?}
crédit/ tumblr ✰ w/@"wyatt"

en relisant notre conversation, j’éclate de rire toutes les dix secondes. j’ignore d’où tu sors réellement, mais t’es un sacré numéro ‘wyatt’. sérieux, j’parie que ce n’est même pas ton vrai prénom. bref, depuis que la nuit ait passé, je n'ose même pas confirmer notre rendez-vous à l’église. à l’église ouais ! je suis sûre que je vais y aller pour rien et que tout ce petit jeu entre nous n’était que du bluff. tu devais juste te faire chier hier soir et t’es tombé sur moi, une excellente cliente. ça coûte quoi d’aller visiter la maison du seigneur de toute façon ? au pire je constate que tu m’as posé un lapin et je repars gentiment, ma moule intacte entre mes cuisses. bref, après une bonne douche où j’ai épilé ce qu’il fallait épiler, j’enfile une robe en jean et j’emporte une cape rouge sous le bras. bah ouais, le chaperon rouge qui suce un prêtre, c’est un bon délire j’dis. je descends ensuite jusqu’à ce lieu de culte chelou, j’entre à l’intérieur et sursaute lorsque la porte qui pèse une tonne se referme lourdement derrière moi. bordel, j’ai l’impression d’être épiée par le tout-puissant. la décoration est vraiment zarbi ici. des petits jésus crucifiés de partout, des vierges marie toutes tristes au quatre coins de la pièce. y a pas un chat. ils sont où les hommes de foi hein ? ils se tripotent la nouille en coulisse ? et en plus de ça, il fait aussi froid qu’à la morgue. je me couvre alors de ma cape et je me dirige vers les sortes de cabines d’essayage en face de moi. c’est là que les gens viennent se confesser c’est ça ? curieuse de visiter cette sorte de mythe, je pénètre à l’intérieur de l’une d’elle et je m’assois sur le banc. mon capuchon sur la tête, j’observe le travail de la cloison en bois qui me sépare de l’autre confessionnal. mais tout à coup, j’entends quelqu’un se faufiler dans l’isoloir adjacent au mien. oh putain non. tu prends soudainement la parole, sauf qu’à cet instant, j’ignore que c’est toi. je pense juste que j’ai un prêtre soucieux de son travail prêt à m’écouter. m’adossant à la paroi, je fais un signe approximatif de croix, disons que ça ressemble plus à un signe de gang « sérieux il pardonne tout ? bah alors pardonnez moi mon père parce que j’ai péché » j’ai appris ça dans tous les films que j’ai vu, comme si c’était THE phrase à prononcer avant de libérer le mal « je croule sous les pensées impures monsieur.. » monsieur ? louison, tu causes pas à ton prof de droit là. c’est comme dans une cuisine, y a des règles, le big cuisto' tu l’appelles chef bah ici, le mec avec le col blanc, c’est mon père. « hier encore, j’ai eu envie d’un homme avec qui j’ai dialogué en ligne et je me suis hum vous voyez ce que je veux dire.. »  

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{Toc toc toc, mais qui se cache sous cette soutane ?}
crédit/ tumblr ✰ w/@wyatt miller

dans quoi je me suis encore fourrée ? à la base je suis venue ici pour qu’on me fourre moi. je le savais, la curiosité est un vilain défaut. maintenant j’suis coincée en mode chaperon rouge en chaleur dans un isoloir religieux et j'ai un prêtre qui me cause. super ma vie. foutue pour foutue, j’énonce alors un de mes derniers péchés afin de voir les limites de ces cols blancs. tu te fous de ma gueule ou quoi ? t'as trop bu de ta piquette en cachette toi. « j’ai déjà un père, merci quand même.. » secouant ma bouille rouge écarlate, aussi rouge que ma cape, je soupire à cette phrase pré-construite que tu me sors. ok, bah, allons-y. voyons voir si tu es prêt à encaisser mes imperfections. bon sang, wyatt de tinder, t’es un homme mort si je te retrouve. regarde dans quel pétrin je suis ! bref, qui que tu sois petit curé, t’es un vrai coquin. je sais que tu as compris où je voulais en venir, t’es juste en manque de détails pour avoir le soldat au garde à vous. « mais dieu est censé tout savoir de tout le monde.. je le trouve pervers ! » rétorquais-je en fronçant mes sourcils tout en cherchant à discerner ta tronche dans l'obscurité. ta voix elle semble jeune, t’es pas un vieux crouton qui n’a plus qu’une simple couronne de cheveux toi. « eh bien, hier soir, j’ai parlé avec un charmant jeune homme. enfin jeune.. il doit avoir dix ans d’écart avec moi, ça commence à craindre tu.. vous ne trouvez pas ? » tripotant mes mèches blondes, je continue à t’expliquer où j’en suis arrivée « j’étais fâchée contre mon petit ami et j’ai trouvé que c’était juste ce dont j’avais besoin pour oublier. mon petit-ami et moi c'est compliqué. on sort ensemble tout en couchant avec qui on veut. bref, au fur et à mesure des échanges, j’ai senti que ça m’excitait. vous savez, cette sensation bizarre tout en bas là.. alors j’ai fini par m’allonger sur mon lit et je me suis caressée jusqu’à jouir sous mes propres doigts.. dieu comprend maintenant ? il va me punir ? » t'as dû déjà repeindre ton slip hein ? allez, viens me virer de ma cabine qu'on en finisse. péché ou pas péché, je resterais comme je suis. désolée de te faire perdre ton temps père dark vador là.

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crédit/ tumblr ✰ w/@"wyatt"

qu’est-ce que tu me racontes mec ? j’ai l’impression de parler à un moine tibétain là. l’âge ça compte. quand j’en aurais cinquante, il en aura soixante. plus on se rapproche du trou, plus la différence se fait ressentir, j’en suis persuadée. mais je ne me démonte pas, je continue de bousiller mon portrait de pseudo chrétienne. je te livre plus explicitement comment j’ai occupé ma soirée d’hier et là, tu me demandes de le refaire en live pour que tu piges mieux ! tu m’as pris pour un jambon ou quoi ? « dieu pense que vous devriez plutôt mettre vos doigts à la place des miens » c’est trop cru ? collant tout à coup ma bouille contre la cloison nous séparant, j’aperçois ta gueule à moitié morte de rire à travers les petits trous dans le bois « bâtard ! » m’exclamais-je un peu trop fort en sortant de cette cage pour tirer le rideau de ta cabine « ça te fait rire ? t’es vraiment aussi con que moi ma parole ! c’était quoi ton plan ? sors de là immédiatement père de mes couilles » sors de là que je puisse mieux te reluquer ouais. ok, t’es carrément bien foutu et ton regard tout humide à cause de ton fou rire, il est à tomber. mais c'est pas une raison pour te pardonner.. quoique.. j’ai vraiment besoin d’évacuer pas mal de frustration, donc si je pouvais correspondre à tes critères pour passer à l’acte, ça m’arrangerait moi.

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crédit/ tumblr ✰ w/@"wyatt"

il est terminé ton petit jeu. sortant du confessionnal, je te débusque de ta planque pour mieux t’examiner à la lumière des vitraux et des .. cierges. mon capuchon est tombé de ma tête. je te dévisage en tapant nerveusement la mesure d’un de mes pieds. t’es bien bâti pour un trentenaire, je toucherais bien. « si le vrai prêtre te ressemble, pourquoi pas » mes prunelles découvrent l’étendue de ton charme et je crois que j’me suis fait capter en flagrant délit de matage « absolument pas déçue, t’es bandant abruti. tu vas me sauter ou pas alors ? » c’est bien le lieu pour prononcer une phrase pareille n'est-ce pas ? déboutonnant ma cape, je la laisse tomber sur le sol afin de t’offrir une vue sur ma silhouette moulée dans ma petite robe. quoi ? tu veux qu’on fasse plus ample connaissance avant ? tu me trouves si intéressante que tu as finalement un peu de respect pour moi ? bas figure toi que je n’ai aucun respect pour moi. complètement affamée, je te saute dessus et te repousse en arrière pour nous enfermer dans la cabine. te forçant ensuite à t’asseoir, je me place à califourchon sur toi. ma bouche glisse sur ton cou pour rejoindre ton oreille. ma langue soulève à peine ton lobe. je m’excite toute seule putain. je tire ensuite sur tes cheveux afin de faire basculer ton menton vers moi « j’ai oublié de mentionner, j’fais pas dans la dentelle. tinder ou pas tinder » bordel, j’ai envie de rire avec toi, alors que j’suis sérieuse. mes doigts se détachent par la suite de ta chevelure pour serrer brièvement tes joues de poupon en chocolat blanc. « à dada ! » je me met subitement à sautiller sur toi tout en faisant remuer un lasso fictif, normal. mais outch, mon minou brûle à cause de ton jean, mais surtout à cause de l’absence de culotte..

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crédit/ tumblr ✰ w/@wyatt miller

j’ai carrément pété une durite. j’ai pas traîné ma carcasse d’anorexique jusqu’ici pour qu’on se regarde dans le blanc des yeux. je veux mon tour de manège moi. j’vois pas pourquoi je freinerais mes pulsions. tu corresponds au spécimen de tinder, alors c’est parti mon kiki. enfin, c’est parti TON kiki. si t’es pas un enfant de coeur et un romantique, ça me convient parfaitement mon chou. te sautant dessus comme une évadée de prison en manque de sexe, je te ramène dans ton isoloir. tes fesses s’écroulent sur le banc pète-cul. je t’escalade, je te chevauche et je commence à te bouffer. miam. première fois que je vais me taper un trentenaire de ma vie. je me tortille dans tous les sens sur toi. je joue à la cavalière, à moitié morte de rire. merde, je sens que les frottements de ton jean embrasent mon minou sans sa petite culotte. alerte bobo. tes mains se faufilent ensuite sous ma robe et rencontrent mon postérieur à nu. ça m’avait manqué ça, juste ça, qu’on me tripote quoi « affirmatif mon colonel » j’sais même pas s’il existe des colonels dans l’armée, on s’en cogne. ta bouche écrabouille soudainement la mienne avec fougue. je crame de partout. mon souffle se saccade. je te dévore. je passe mes mains sous ton tee-shirt pour caresser cette peau tendue recouvrant tous ces muscles en béton. « t’es bien gaulé, j’attends de voir le reste » mon sourcil gauche s’élève comme pour te défier. mes doigts glissent en bas de ton ventre, sous ton nombril et soulèvent la taille de ton pantalon « tu vas me prendre ici ? » te demandais-je en croquant dans ma lèvre inférieure, trop excitée à l’idée de baiser dans un endroit pareil où le sexe est juste banni quoi. « t’as besoin de me voir entièrement nue pour bander ? » bah j’sais pas, peut-être qu’à ton âge il faut plus de stimulation pour que tout se dresse hein. je déconne, je sens déjà ta bosse toquer à ma porte. mais euh, j’espère que t’as apporté la capote, j’ai rien sur moi et j’supporterais pas de faire demi-tour maintenant que je t’ai sous la main.