STORY OF MY LIFE
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Elle n’avait jamais aimé les Grandes villes. Elle préférait surtout le charme des petites communautés où on se sentait à l’aise, cohabitant avec le calme du monde. Pourtant, Isis fut mise au monde dans une de ces villes qu’elle désapprouve à présent: Caracas, capitale du Venezuela. Jeune étudiante en sciences neurologiques, sa mère aimait le stress, mais surtout la proximité culturelle mondiale qu’on retrouvait dans chacune de ses rues. Son père, lui, était émerveillé par la beauté de l’architecture. Sa mère était issue d’une famille riche anglaise et comme toute bonne anglaises, elle aimait la littérature et faire des rencontres. Toute sa famille lui reconnaissait ce don et ce charme: une beauté à l’intellect percutant. Bien que très strict sur les traditions familiales, la famille Wildingham était aussi appréciée pour être une des familles les plus militantes pour le droit des pauvres dans la société, ainsi que le respect des animaux et de toutes les autres origines. Des idéaux qui firent que la belle Asling était elle aussi très marquée par cet idéal, et depuis petite déjà, elle s’est jurée de défendre ses idées. Durant ses études supérieurs, elle déménagea au Venezuela et c’est sur cette nouvelle terre qu’elle rencontra son futur mari. Mateo avait tout de suite été charmé par l’innocence et le franc-parler de la jeune femme. Lui qui a été élevé dans une famille riche, on lui avait donné une éducation très fermé sur la vision du monde, éducation contre laquelle il n’a jamais été pour. Quand il parla pour la première fois avec la belle blonde, se fut comme une bouffée d’air frais. Une liberté d’esprit, un rire de cristal: il était tombé amoureux d’elle dès le premier instant où il avait perçut sa voix. Leur histoire commença ainsi, un amour fusionnel dans la villa familiale de celui-ci, où il vivait d’amour et d'eau fraîche.
On connaissait déjà cette famille par l’alliance qu’elle représentait mais surtout par la joie de vivre qu’elle dégageait à chaque instant. Déjà petite, Isis ressentait cette amour familial intarissable autour d'elle. Le visage de ses parents était chaque jour éclairé d’un sourire et il était bien rare les moments de crises, où des vases explosaient au sol. Car ses parents s’aimaient chaque jour un peu plus. Leur vie était chaque jour animé de bonne humeur: son père s’amusait souvent à faire voler les jouets de la petite fille à travers la maison pour qu’il puisse admirer le rire de l’enfant, un rire qui ressemblait comme par magie à celui de sa mère. Il était surement le plus heureux des hommes à cet instant précis. Malgré son travail difficile d'homme d'affaires, il était heureux de voir sa magnifique femme au soir, leur enfants dans les bras. L’argent n’était pas un problème, il n’avait à se soucier de rien, excepté le fait de rendre sa famille heureuse. Et, même aujourd’hui Isis peut en témoigner, Mateo était un excellent mari et un merveilleux père. Chaque soir, il s’asseyait à côté de son adorable petite fille, qui ressemblait chaque jour un peu plus à sa femme, et lui racontait une histoire devant ses yeux brillants. Étrangement, elle adorait que son père lui raconte l’histoire de ces hommes, ces courageux hommes qui avaient bravés tant d’épreuves pour sauver leurs patries. Et à chaque fois, la petite Isis demandait la même chose: « Dites père, est-ce qu’un jour, je vais pouvoir les rencontrer ? » et comme à chaque fois son père lui répondait qu'elle n’aurait cette chance que si elle travaille bien à l’école. Comment lui dire que tous ses héros sont à présent mort, pour rééquilibrer la balance de la vie ?
Douze ans, sa lettre pour le lycée arriva. Isis avait attendu ce moment avec impatience: c’était pour elle, le moment de commencer à faire ses preuves et de suivre sa propre voie: devenir vétérinaire pour les animaux marin. Contre toute attente, le lycée se passa merveilleusement bien. Surtout grâce à une fille: celle qui deviendrait sa meilleure amie, sa plus grande confidente. Une amitié fut aussi solide qu’un roc. Inséparable, il était rare d’en voir l’une sans l’autre. Pendant les cours, elles ne pouvaient s’empêcher de rire ensemble. Les disputes ne duraient jamais longtemps entre elles deux, bien trop proche pour s’ignorer plus de deux heures. Malgré son envie incessant de rire, Isis se révéla être une élève extrêmement talentueuse et surtout très travailleuse. Elle n’oubliait son objectif principale et était poussée par une vraie volonté de feu. Ses camarades l’appréciait beaucoup pour son caractère direct et son intelligence. Il y avait même quelques bruits de couloirs qui s’émerveillaient sur sa beauté. Mais elle n’y prêtait guère attention -enfin c'est ce qu'elle prétextait-.
Et puis en 2015, il y a eu ce drame qui a chamboulé toute la famille. Son père, son mentor, son héro est parti rejoindre les anges, trois semaines avant la rentrée universitaire. Un accident de voiture, a t'on dit. Percuté par un camion au chauffeur sous effets de l'alcool qui ne lui a laissé aucune chance. Isis l'a très mal pris et à eu du mal sortir la tête de l'eau car elle ne sortait plus ou juste pour aller en cours, ne mangeait presque plus, ne souriait plus... à part noyer son chagrin dans ses bouquins à la bibliothèque. En trois semaines, elle a déjà perdu beaucoup et quand sa sœur ou son frère lui demandait ce qu'elle fabriquait à se laisser aller comme ça, elle répondait: « Me laisser mourir ? ». Son père était tout pour elle. "Était", elle n'accepte toujours pas son départ. Il portait toujours un bracelet que sa femme lui avait offert, aujourd'hui c'est Isis qui le porte. Pourtant, elle sait qu'elle devra aller de l'avant un jour ou l'autre mais pour le moment, ses larmes coulent le long de ses joues, parfois, dans son lit, en secret.
En dernière année, elle ne se posa même pas de question sur son avenir: la médecine vétérinaire et à Harvard, s'il vous plait. A l'université, on connait surtout Isis pour être une jeune femme qui n’a pas sa langue dans sa poche: elle déteste voir des élèves être des souffres douleurs d'universitaires sans cerveau, même si il faut bien l'avouer, malgré son rang, elle se mêle toujours avec des personnes de classe moyenne comme avec des personnes de classe élevée. Bornée, Isis n’hésite pas à tenir tête devant d'autres élèves imbu d’eux même. Beaucoup d’élèves n’hésitent pas à dire qu’'elle représente à merveille la flamme des Quincy. Altruiste, espiègle, courageuse et téméraire: elle fonce tête baissée vers le danger quand un des siens a besoin d'elle. Mais bien qu’elle fut très nette sur sa vision des imbéciles hautains à l'université, il y en a qui n’ont toujours pas saisi cette idée.