BIXIE I. STRAUSS ► felicity jones

C'est le treize juillet mille neuf cent quatre-vingt-dix à SLC, Utah, que les membres de la famille Strauss m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Bixie Iris. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuelle, quoique très proche du bord lesbien et j'en suis fiere. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de politique depuis quatre ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Dunsters ou les Eliots.



Depuis quelques temps, ma misandrie s'accentue : je déteste de plus en plus les hommes, ils me répugnent. Vous pouvez me traiter de féministe, de lesbienne ou de ce que vous voulez, les hommes ne sont que des singes ▲ Winthrop est la fraternité qui me sort le plus par les yeux, ne m'imaginez pas aller à une seule de leur soirée ▲ Je crois que je fais de la politique pour prouver au monde que les femmes sont toutes aussi (voire bien plus) puissantes et influentes que les hommes, pourquoi seraient-ils les seuls à gouverner encore à notre époque ? ▲ J'ai de bonnes notes, mais c'est principalement parce que je travaille pour les avoir. On n'a rien sans rien, c'est ce que je ne m'empêche de me répéter ▲ On dit souvent de moi que je suis cynique, peut-être même méprisante ; si je parlais avec des gens ayant un QI satisfaisant, peut-être qu'on ne dirait pas de telles choses sur moi ▲ Je suis une fille de la montagne, alors vous comprendrez pourquoi je m'ennuie un peu sans mes skis à Harvard ▲ Le fait que je n'aime pas parler aux imbéciles ne veut pas dire que je suis quelqu'un d'introverti, je refuse simplement de me donner en spectacle à présent. Mais je ne dis jamais non à une bonne fête (évidemment, les rassemblements organisés par les mâles Winthrops sont exclus) ▲ J'aime passer du temps derrière mon ordinateur, écrire tout et n'importe quoi, travailler, faire des montages hilarants des abrutis du campus, geeker et tout ça ▲ Sinon, vous m'apercevrez souvent les cheveux en pétard (la brunette mal coiffée), en train de courir d'un bout à l'autre du campus ; à croire que je suis toujours en retard ▲ Je reconnais que je peux paraître un peu spéciale, mais de là à ne toujours pas avoir trouvé de copine (ou de copain adéquat), je commence à me poser des questions sur moi-même ...



▲ J'ai pas toujours été aussi réfléchie que maintenant, vous savez. Il y a eu des fois où je n'ai pas pu passer à côté de ces grosses merdes qui vous pourrissent la vie pendant un bon bout de temps. Je peux vous en citer une belle, si ça vous chante ; pas dit que ça me glorifie des masses, m'enfin. C'était à une soirée du campus, il y a quelques années de ça, je devais être en deuxième année. Pour ne pas y aller par quatre chemins : j'étais torchée, chiffon, carpette. Complètement ivres, on avait eu la bonne idée de jouer. Et puis, sans me rappeler comment, je me suis retrouvée nue devant un bon nombre de Winthrop (en vérité, c'étaient des Matthers, mais Bixie a tout de suite associé ces hommes aux Winthrop) qui, évidemment, ne se sont pas gênés pour me prendre en photo et faire circuler ça dans tout Harvard. Alors oui, fuck my life.

Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?

Si je n'ai pas trop de devoirs en cours, si je n'ai pas un test le lendemain, si je sais qu'il y aura plus de filles que de Winthrop, si des amis y vont, alors oui. Je vous ai déjà dit qu'une bonne fête, ça ne se refusait pas. À quoi ça servirait d'être venue jusqu'à Harvard si je ne profite même pas de ma vie d'étudiante ? Oui bon, le cv forcément ...

Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?

J'ai toujours admiré les Quincy pour leur grandeur d'âme. Une grandeur que je n'aurais sûrement jamais, même avec tous les efforts du monde. Je peux les trouver très grandiose, i n'empêche que je pense que je resterai à Harvard pendant leur voyage, même si je leur souhaite tout le bonheur possible. Ils sont bien trop coeur sur la main, si vous voulez mon avis : ils risqueraient de se faire manger par les zouaves rouges.

Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?

Sinon, rayez la mention inutile. Honnêtement, vous croyez vraiment que - dans le cas où j'aurais un talent quelconque - j'irais me pointer à une audition chez les Lowells ? Ils sont bien gentils mais ça n'arrivera jamais, oh non, jamais.

Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille ... Parfaite, quoi ! Voudrais-tu lui ressembler ou tu t'associes déjà à elle ?

Ouais mais les Barbies, c'est pas vraiment ma came. Je préfère les filles avec du caractère, avec une personnalité : les poupées Cabots sont pas vraiment le modèle auquel j'aimerais ressembler, ni même que j'aimerais me taper. Bon, il y en a certaines sur qui je ne cracherai pas, mais ça me regarde.

Les Winthrops font une enchère tous les ans. Serais-tu du genre à acheter un homme afin qu'il soit à ton service ?

L O L. Jamais. Ils m'ecoeurent avec leurs manières de 'gentlemen', qu'on les égorge vifs ! Je préférerai encore me taper un bison en rut ou une gazelle radioactive. Non, mais je rêve ...

Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?

Que ses parents ont de l'argent. Que c'est un idiot. Qu'il ferait mieux de gaspiller son argent dans des choses utiles ou dans de la bouffe. Qu'il fait ce qu'il veut, après tout, c'est sa vie et pas la mienne.

Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?

Si j'avais été à fond dans la littérature anglais de l'époque Victorienne, sûrement. Ça ne me dérange pas de me passer des vidéos de think tanks pendant des heures dans ma chambre, alors une série de conférence de trois heures ne me ferait pas peur.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle yp et j'ai dix-sept ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à Bazzart. J'ai eu un coup de coeur pour ILH, c'est beau, c'est frais et je n'avais jamais tenté l'expérience alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je ne peux pas vous dire, ça dépend des forums ... mais je pense que je vais me plaire, et j'espère qu'on fera tout pleins d'enfants . J'utilise Felicity Jones comme avatar (parce que c'est trop une bombe et qu'elle était libre), d'ailleurs les images ont été faites par ohchristmastroys@tumblr. Je fais environ huit cent mots par RP (mais ça varie en fonction du temps, de la période, de l'inspiration, etc.) et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ OMG, excusez la tenue, je sors de la douche. à qui comprendra.

Je suis originaire de l'Utah, Salt Lake City ça vous parle ? Ouais, bien sûr que j'étais aux Jeux Olympiques, qu'est-ce que vous croyez ? Bon, je n'y ai pas participé (vous comprenez, agenda surchargé ..), mais j'étais sur toutes les pistes. La montagne, c'est ma passion. Alors imaginez-moi ce dépaysement à Harvard !

Je suis issue d'une grande famille, les Strauss. Deux grandes soeurs, quatre cousines, trois tantes ... Je vous laisse vous faire une idée des repas en famille. J'ai toujours été élevée dans un cadre féminin, les hommes (à savoir mon père ou mes oncles) n'étaient jamais ceux qui avaient le dernier mot. Ils étaient respectés, mais bien plus charriés encore. Les femmes dominent, c'est ce que je peux en retenir. Avant d'arriver à l'université, j'avais toujours été dans des écoles de filles ; le contact avec les garçons a toujours été très limité, en somme. Mais ne vous faites pas d'idées : les femmes Strauss ne sont pas de jolies poupées qui passent leur temps à parler cosmétique. Oh, ça non. Parfois, on se demanderait bien qui est l'homme entre ma mère et mon père. Le sport, l'art, la politique, les sciences : c'est simple, on touche à tous les domaines, et on est assez ouverts d'esprit pour accepter les préférences de chacune. Pour ma part, c'est la politique et le sport qui m'ont toujours paru le plus passionnant et le plus accessible (il faut dire qu'on a toutes un gène 'flemme' assez conséquent dans la famille, alors vous pouvez vous gratter si vous croyez qu'on se ruera sur ce qui nous parait le plus compliqué). Puis, il faut dire que j'ai de la chance. Je viens d'un milieu assez aisé, c'est pourquoi on a toujours eu accès aux études dans la famille : une soeur au MIT et l'autre à Stanford. Sachant que ma mère vient de Yale, je peux vous dire qu'Harvard a été pour moi une évidence.

C'est comme ça que je me suis retrouvée dans le nord-est ... quittant ainsi ma montagne. Ma première année n'a pas été la pire, ce sont celles qui ont suivi qui ont été les plus dures. La réelle confrontation aux hommes, ces confréries et sororités : c'était très nouveau. J'avais une sorte de carapace qui s'est accentuée en deuxième année, comme un bouclier pour ces gens qui ne me comprennent pas : pourtant, je ne suis pas difficile à vivre, croyez-moi. À présent, j'ai un but. Un but ultime qui révolutionnera le monde moderne. Devenir présidente des Etats-Unis, représenter ces femmes trop longtemps martyrisées par ces hommes. Oui bon, je commencerait par sénateur, forcément. Les singes n'ont qu'à bien se tenir.