Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJuste promets moi, que tu penses à moi à chaque fois que tu regardes le ciel et que tu vois une étoile. - Page 2
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Juste promets moi, que tu penses à moi à chaque fois que tu regardes le ciel et que tu vois une étoile.

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Je m'en foutais à cet instant, incapable de penser raisonnablement. Voir ce gus sur ses pas, la silhouette de ce gars dans la suite de la sienne, ça m'empêchait de réfléchir et c'est sur un ton autoritaire que je le rattrapais, lui assénant l'ordre de s'en aller avant de rejoindre la blonde. Elle avait été suffisamment claire et incisive dans ses précédentes paroles, pourtant me voilà quand même à ses côtés. M'imposant à elle à nouveau. Lui dictant même sa conduite et critiquant son inconscience à se balader seul. Comme si on se connaissait depuis toujours. Comme si j'étais son meilleur ami, son mari, son protecteur… J'en oubliais presque que ce soir, je n'étais qu'un chien galeux. Je ne la vis donc pas venir, cette main qui s'abattit pourtant d'une manière sonore contre ma joue. La surprise brilla dans mon regard. C'est Daniel qu'elle venait de gifler, alors le vrai moi devrait jubiler… Pourquoi cette frustration alors ? Elle reculait, son regard humide près à déborder. Impossible d'obéir. "Non… Jamais. " Voilà que le refus se verbalisait en s'échappant de mes lèvres. Et physiquement également : mes pieds me poussèrent en avant, un pas vers elle, puis deux, jusqu'à ce que son dos cogne contre un mur et qu'elle ne puisse plus reculer. Là dans cette ruelle sombre. C'était moi. Et si ça avait été un autre ? Tu comprends le danger désormais Hippo ? "C'est vraiment n'importe quoi de te balader seule…" répétai-je, plus sérieusement encore. Mes mains attrapèrent les siennes, mes doigts venant emprisonner ses poignets, les bloquant dans son dos alors que mon corps s'approchait un peu plus du sien, que mon souffle venait caresser sa peau. Je sentais le peu de contrôle qu'il me restait encore s'envoler complètement… L'effet Hippolyte… Et ma bouche vint de nouveau s'écraser contre la sienne, sans attendre d'autorisation cette fois. Baiser possessif, incapable de me dominer à cet instant. Comme si une gifle pouvait m'arrêter…

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