(ff) amitié attractive (simen)

Nichée dans un Uber, tu recoiffais des mèches rebelles de ta chevelure, alors que tu étais en route pour rejoindre un ami, chez lui. Simon. Tu n’avais tellement eu l’occasion de le voir cet été. D’ailleurs cela faisait un moment que vous n’aviez pas passé du temps ensemble. Il faut dire que ce dernier avait quitté l’Europe plus tôt que le reste des étudiants. Mais le calendrier universitaire reprenait gentiment en ce début de mois de septembre, et bientôt chacun retrouverait sa petite routine, et tu n'avais pas tellement eu de nouvelles de lui depuis relativement longtemps. Alors même si tu ne le crierais pas sur tous les toits, tu étais ravie de saisir cette occasion de passer un peu de temps avec lui. Remerciant le chauffeur, tu quittais la voiture en posant déjà au fait que tu allais devoir investir dans une voiture sous peu, et cette simple pensée occupait ton esprit jusqu’à ce que tu arrives sur le pas de la porte de cet ami. Après tout, dire que tu rendais visite à celui qui ne cessait d’être un crush pour toi, ce serait mal venu. Surtout quand on sait que tu ne cesses de te persuader que ce n’est que passager. D'ailleurs toquant à sa portes tu attendais sagement, biscuits aromatisés en main, persuadée que cette histoire de crush te serait passée après autant de temps sans le voir. Douce désillusion.

@Simon E. Durand

Métro, boulot, dodo. Ta vie ressemblait à ça en ce moment. Enfin sauf le métro, non toi tu ne prenais jamais le métro. C'est dingue tu n'avais même pas eu le temps d'aller voir ta femme chez sa mère hier. C'est certain qu'aujourd'hui tu allais prendre le temps de bouger. A croire que tu n'aurais jamais dû prendre ces quelques jours de vacances parce que matin tu avais du boulot par-dessus la tête. Bref.. ta gouvernante venait de te servir un bon petit plat. Heureusement qu'elle était là. Bordel c'était tellement bon. Elle savait tout faire. Après avoir dévoré ton plat tu devais encore aller régler deux trois trucs par rapport au boulot. En pleine conversation téléphonique avec un directeur d'une grande société, la femme de ménage t'informait que tu avais de la visite. Une charmante brune aux cheveux longs avec un sourire à tomber par terre. Oh non tu savais déjà qui c'était. Ellen. Tu terminais ta conversation téléphonique. Tu n'avais pas vu Ellen de tout l'été en même temps fallait admettre que tu l'évitais un peu beaucoup. Tu craquais complètement pour elle alors c'était compliqué. Pourtant elle était ton amie de base mais il y a toujours eu ce petit tuc en plus avec elle. Tu débarques dans l'entrée. Bordel elle est toujours aussi belle. Tu souris l'air de rien. « Ellen ? » Tu te rapproches d'elle un peu plus. « Je suis content de te voir. » Il y avait ce petit gêne entre eux qu'il n'y avait pas avant. « Tu.. tu veux boire quelque chose ? » Tu avais du mal à la regarder dans les yeux. C'était rare qu'une personne ait ce pouvoir sur toi.

Bon sang ! Tu n'étais pas le genre de demoiselle à se sentir gênée, en rendant visite à un ami ! Pas le moins du monde. Pourtant une gouvernante t'ouvrait la porte, apparemment incapable de t'introduire - ce que tu trouvait normal et logique - mais lui, ne tardait pas à arriver. Jusque là tout allait bien mais quand il eut prononcé ton prénom, tu as eu comme cette petite réflexion : que faisais-tu ?! « Oui, moi aussi ! Je suis contente de te voir. Je.. ça faisait longtemps alors je me suis dit que je gagnerais peut-être à venir prendre des nouvelles. » Disais-tu alors qu'il s'était rapproché et qu'à aucun moment tu n'avais pensé naturel de le prendre dans tes bras, ni de lui faire une bise. Il semblait surpris de te voir, et si habituellement tu n'aurais pas hésité à une petite accolade amicale, là, tu n'avais pas fait le pas, bizarrement. « Oui avec plaisir, j'ai apporté ces petits biscuits coco ou citron selon tes préférences. Avec un café, ça matche plutôt bien. Mais si tu as du thé pour moi, je m'y refuserais pas. » Très bizarre hein. C'était comme si tu lui conseillais le café avec tes biscuits mais que quelque part toi, tu préférais toujours le thé qui était davantage dans tes habitudes. Puis quand on se disait qu'il te regardait à peine au moment de ton petit exposé, c'était bien plus weird comme moment. « Je te dérange peut-être ? J'aurais dû appeler avant.. » Grimaçais-tu gentiment. Mince depuis quand tu pouvais te sentir aussi perplexe face à un mec qui était un ami, en prime ! Au beau milieu de tout ça, tu finiras certainement par te rendre compte qu'être seuls tous les deux, c'était pas courant pour vous. Elle était peut-être là, l'explication.

Ellen était là. Dans ton entrée. Merde. Tu n'étais pas du tout préparé à ça. Mais qu'est-ce qu'elle faisait ici ? Bien sûr tu étais ravi de la voir, tu l'adorais tellement cette nana. D'un autre côté tu avais tout fait pour l'éviter un peu cet été alors bon. Est-ce que vous aviez rendez-vous ? Non impossible puis tu t'en serais souvenu. De toute manière tu ne lui as pas parlé pendant des semaines alors comment est-ce que vous auriez pu avoir rendez-vous ? Tu étais habillé d'une chemise blanche et d'un pantalon à pince. Oui lorsque tu travaillais tu étais toujours habillé ainsi parce qu'il arrivait parfois que tu assistes à des réunions par webcam alors bon il fallait être bien sapé. Lorsqu'elle te dit que ça faisait longtemps que vous ne vous étiez pas vu tu souriais mais de façon gêné. « oh.. euh.. oui c'est vrai tu as raison ça faisait un petit moment.. je vois pas le temps passer à vrai dire.. » Super l'excuse. Très crédible. Finalement elle te parlait de ses petits biscuits qu'elle avait apportés mais tu ne l'écoutais pas ou du moins très peu. Tu lui répondais machinalement. « Coco, j'adore ! » Tu t'arrêtais quelques instants avant de dire : « Bien sûr il doit y avoir du thé quelque part dans la cuisine.. je vais demander à Maria.. » Avant de te rendre dans ta cuisine tu l'écoutais te demander si elle te dérangeait. Oh non. Elle avait la sensation de déranger. Il fallait vraiment que tu changes de comportement. « Non pas du tout ne t'inquiète pas.. c'est juste que j'ai beaucoup de travail du coup ça me perturbe.. mais c'est super que tu sois là je vais pouvoir faire une pause. » Tu lui fais alors un grand sourire en lui faisant signe d'avancer jusqu'au salon. « Je reviens. » Tu la quittes pour rejoindre la cuisine. Tu demandes un café et un thé à Maria tout en prenant une grande inspiration. Puis tu la retrouves dans le salon à nouveau avec une tasse de thé et une tasse de café. « Bon alors dis-moi qu'est-ce que tu as fait de ton été ? Tu es allée au summercamp ? » Tu avais déjà l'air beaucoup plus détendu.

@ellen l. cortes

Tu n'étais pas le genre susceptible, et encore moins parano. Il fallait qu'on le dise ! Pour autant, il est vrai que si Simon disait ne pas avoir le temps, tu avais aussi ce sentiment de l'obliger à libérer un peu de temps pour toi. C'était tout ce que tu détestais. Alors tu essayais de t'en tenir au fait qu'il était content de te voir et qu'il adorait la coco. Un peu comme toi d'ailleurs ! C'était ce que tu préférais. Au moins ça t'assurait de ne pas en abuser puisque tu les partagerais nécessairement avec lui. Super... merci. Avais-tu laissé glisser alors qu'il rejoignait Maria. Seule dans ce salon très plaisant, tu t'appliquais à faire taire cette petit voix dans ta tête. En te concentrant assez, tu arrivais en général à faire taire tous ces petites réflexions souvent stériles. Après tout, tu étais là maintenant, t'en aller subitement ne ferait que rendre les choses que bizarres qu'elles ne le sont déjà. Puis finalement le voilà qui revenait. Tu le remerciais pour cette tasse à thé et répondais. Oui, j'y suis allée. J'ai seulement fait l'impasse sur le road trip pour avoir plus de temps libre. C'était un très bon été. Tu en étais sacrément satisfaite. Puis tu t'étais baigné sans compter, tu avais saisi l'occasion de faire de la plongée comme tu aimais tant. Tu t'étais ressourcée dans les eaux européennes Un régal. Et toi alors, cet été ? Il me semble d'ailleurs t'avoir aperçu... brièvement. As-tu dit souriante, finalement presque dans le doute de l'avoir vraiment croisé. Peut-être te trompais-tu ? En attendant tu buvais une gorgée de ce thé encore trop chaud, mais c'est comme ça que tu l'aimais.

@simon e. durand

Tu rejoignais Maria dans la cuisine pour lui demander de préparer un thé et un café. Tu étais si mal à l'aise avec Ellen, pourtant avant ça ne te dérangeait pas de te retrouver dans la même pièce qu'elle. Il est vrai que pourtant vous n'aviez jamais passé une journée que tous les deux. Puis ce petit truc que tu avais pour elle c'était carrément amplifier, à croire que de ne pas l'avoir vu pendant des mois avait provoqué une sorte de manque. Il fallait absolument que tu te détendes. Tu prenais une grande inspiration, tu devais redevenir le Simon qu'elle avait toujours connu, celui qui fait des blagues et qui est sans gêne. « Oui ça avait l'air sympa.. » Tu t'installais sur le canapé avec Ellen. Tu pris une gorgée de ton café. Elle t'avait aperçu au summer camp. Aoutch. Effectivement tu es allé au summer camp seulement pour quelques jours afin de voir ta meilleure amie. Tu avais eu dans l'idée d'aller faire un petit coucou à Ellen mais tu avais vite changé d'avis après. « Oh.. euh.. oui j'y suis allé quatre jours.. j'avais besoin de voir ma meilleure amie.. » Tu attrapais un des petits gâteaux à la coco. « J'aurai dû t'envoyer un message je n'y ai pas pensé.. » Elle allait vraiment finir par croire que tu t'en foutais de sa vie. C'était vraiment pas la bonne excuse. Décidemment tu enchaînais les conneries. Tu venais à 'l'instant de renverser ton café sur le pantalon de Ellen. « Oh putain le con.. je suis désolé.. » tu attrapais une petite serviette pour l'aider à essuyer l'énorme tache. « Je fais que des conneries.. » dis-tu en soupirant sans vraiment réaliser que tu venais de dire ça. Tu appelais alors Maria qui débarquait avec du détachant et un tas de serviettes.« Tu.. tu veux peut-être aller te changer ? Maria devrait avoir quelque chose à te donner.. » dis-tu en regardant ta gouvernante.

@ellen l. cortes

Un rire amusé s’extirpa de ton être lorsqu’il finissait par te dire qu’il aurait du t’envoyer un message mais qu’il n’y avait pas pensé. Te retenir d’en rire aurait été une mission impossible. Qu’on se le dise, il ne te devait rien du tout. Il n’avait pas pensé à t’envoyer un message, c’était complètement normal, mais qu’il précise la chose ainsi t’amusait parce que finalement c’était presque maladroit. Faut pas dire ce genre de choses. Amusée, tu finissais par grimacer. C’était là un conseil d’amie. Bien entendu, tu n’étais nullement vexé, mais dans certaines circonstances, ça pourrait être vexant n’est-ce pas ? En attendant distraite par cette petite maladresse, tu n’avais pas vu venir ce qui était la grande maladresse. Cela dit, tu ne tardais nullement à en ressentir les effets. Ah punaise, c’est chaud ! Ça brule ! Disais-tu en relevant rapidement alors même qu’il tentait d’essuyer cette tâche, qui restait le dernier de tes soucis. Debout tu saisissais le tissu de ton pantalon de tes doigts pour tenter de le décoller de ta peau. Une chance que tu portes ce genre de pantalon léger, d'été, très fluide. Tu le bois bouillant ton café ! Disais-tu en te tortillant sur place alors que la gouvernante rougissait de la bêtise de son employeur, ce qui restait très amusant à souhait. Retirant tes escarpins à talons, tu finissais par dire. Je… je vais suivre Maria. Disais-tu en regardant la gouvernante que tu suivais sur la pointe des pieds. Tu devinais déjà la rougeur à ta cuisse. Tu priais pour qu’elle puisse te trouver quelque chose de portable, qui soit plus ou moins à ta taille, même si déjà tu avais retiré ton pantalon ! Mais finalement tu revenais avec un tee-shirt qui devait appartenir à Simon. Maria m’a gentiment proposé de s’occuper de la tâche avant qu’elle ne s’incruste. Elle est géniale, ta gouvernante. Tu lui rendais une visite surprise, tu piquais un de ses tee-shirts, et c'est en tenue cosi que tu t'installais jambes presque nues, sans trop de malaise. Non ce qui te gênait c'était cette impression de déranger, surtout que maintenant tu resterais jusqu'à ce que ton pantalon soit propre et sec. Pour une visite improvisée ça faisait beaucoup. Je me ferai toute petite, je sais que tu as du boulot. Quoique je pourrais rentrer comme ça aussi. Au besoin, oui, tu pourrais sans trop de souci.

@Simon E. Durand

Quel boulet tu avais été de lui dire un truc pareil. Tu ne réfléchissais pas du tout avant de parler. Tu étais complètement perturbé. Ouais c'est elle qui te perturbait faut croire. Tu rougissais à sa réflexion, elle n'avait vraiment pas tort après tout. Tu te sentais mal maintenant d'avoir dit un truc pareil. Tu tentais alors de te justifier. « Je.. je ne voulais pas dire ça.. bon bref..  » C'est à ce moment précis que tu venais de renverser ton café bouillant sur les jambes d'Ellen. Décidément niveau maladresse aujourd'hui tu faisais fort. Quel con putain. Tu paniquais et tu tentais alors de lui retirer cette tâche. Elle avait l'air d'avoir mal. Tu te mordais la lèvre sans savoir à quoi faire à part appeler ta gouvernante en renfort. Elle avait l'air encore plus gênée que toi. Tu espérais que Maria trouve une solution pour toi et qu'elle trouve quelque chose à donner à Ellen. « Euh.. oui oui va s'y.. » La demoiselle et ta gouvernante disparaissaient. Tu te retrouvais seul dans le salon. Tu soupirais. Le café avait coulé sur le tapis aussi, bon c'était pas aussi grave que les jambes de Ellen mais bon. C'est là qu'Ellen revenait avec un t-shirt à toi sur le dos. Il était assez long pour qu'il lui arrive au-dessus des genoux. Oh mon dieu. Tu étais à deux doigts de renverser quelque chose à nouveau. « Oui.. elle fait du bon travail.. » Elle s'installait près de toi et sans trop réfléchir tu disais : « Il te va très bien.. mieux qu'à moi.. » Tu souriais finalement en rougissant un peu. Elle était très sexy comme ça. « Je suis vraiment désolé.. pour le café.. » Tu l'écoutais alors te dire qu'elle allait se faire toute petite. La pauvre elle semblait gênée à l'idée de te déranger. « Non mais Ellen tu crois peut-être que je vais retourner au travail alors que tu es là ? C'est hors de question. Ca fait trop longtemps que l'on ne s'est pas vu je veux profiter de toi.. » dis-tu en la regardant des les yeux. Tu avais terriblement envie de passer du temps avec elle. « Si t'as envie de me lancer ton thé dans la tronche je comprendrais. » dis-tu avant de te mettre à rire. Cette histoire aura au moins eu le mérite de te décoincer un peu et de redevenir le Simon blagueur de d'habitude. « Elle t'a donné de la crème pour la brûlure ? » tu observais le rond rouge de sa brûlure sur sa cuisse.


@ellen l. cortes

Tu n'avais pas eu le temps de le rassurer. Pourtant s'il n'avait pas eu la maladresse de renverser son café sur toi, tu aurais prit le temps de lui que tu n'étais pas vexée par sa réplique. Malheureusement tu n'en as pas eu le temps. Tu avais eu la décence de ne pas retirer ton pantalon en chemin, alors que tu suivais Maria, et pourtant tu avais eu un sacré besoin de d'en séparer puis d'apposer du froid à ta jambe. Mais encore une fois Maria était géniale, elle avait su rattrapé le coup, gênée par ce qui venait de ses passer comme si elle en avait été l'auteure. Simon semblait reconnaître ses qualités alors que tu revenais prêt de lui. Tu trouves ?! Je ne t'ai jamais vu dedans, j'aurais tort de me prononcer.  Cela dit il sent bon. Précisais-tu le sourire  Le parfum masculin, tu adorais ça, mais tu ne le précisais pas. Il pouvait sentir la lessive après tout. Mais ce n'était pas ce toi tu sentais. Non tu décelais ce qui devait être le parfum de Simon, et ça t'était agréable, il fallait le reconnaître. D'un signe désapprobateur de la tête, tu semblais lui dire qu'il n'avait pas de raison de s'excuser. Tu avais un peu souffert du liquide brûlant, mais ça restait des choses qui arrivaient n'est-ce pas ?! Tu as rit amusée alors qu'il te suggérait de lui renverser ton thé dessus. Disons qu'on est quittes, je préfère ! Tu l'empêchais de travailler et il t'avait renversé son café dessus. Balle au centre. Souriante et lissant le nez, tu réalisais que finalement rien de ce petit crush ne t'avait pas quitté. C'est toujours quand le voyait que tu finissais par lui trouver un véritable charme, il faut son regard était tout juste irrésistible. Oui, elle m'en a donné mais ça me lance encore. Ça ira mieux quand j'y penserai plus. Ça te brûlait un peu encore, mais la crème avait été appliquée suffisamment tôt alors tu osais te dire que ça te passerait en pensant à autre chose. Bon, alors dis moi comment est-ce que tu veux profiter de cet après-midi, après tout ce temps ? C'était imprévu, et surtout il fallait reconnaître que ça avait mal tourné mais tu ne doutais pas du fait que vous sauriez passé un bon moment malgré ta tenue.

@simon e. durand