Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(FW) I do not see anyone but you + Minna
-16%
Le deal à ne pas rater :
Friteuse sans huile NINJA Foodi Dual Zone 7,6 L 2400W à 135€
135.01 € 159.99 €
Voir le deal


(FW) I do not see anyone but you + Minna

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Le jour fatidique frappe enfin à ta porte. Tu attends ce jour depuis tellement longtemps que t’a l’impression qu’une année entière s’est écoulée depuis ta dernière conversation avec l'intrigante Minna. Ce qui est bien, c’est que ça t’a laissé le temps de tout mettre en place et t’assurer que tout soit parfait. Tu ne fais pas les choses à moitié Cassandre. Tu es un bon vivant, tu aimes partager du temps de qualité avec tes semblables et le retour à Boston de cette magnifique blonde tombait à point avec la fashion week prévu à New-York. Elle t’a vaguement parlé de chaussure, c’est tout ce que tu as retenue de ces centres d’intérêts et tu t’es dit pourquoi pas. Tu es toi-même une personne qui aime bien paraître. Vêtu de la tête aux pieds par un couturier de renom. Tu suis la mode, le mouvement, avec ton boulot, tu n’as pas le choix. Tu es conçu pour plaire, attirer le regard des gens tant par ton physique atypique que ta personnalité haute en couleur. Tu as tout planifié, de l’achat  des billets de train jusqu’aux chambres d’hôtel, sans oublier un petit présent fort intéressant pour la ravissante demoiselle qui doit égayer ton week-end. Tu es vêtu pour l’occasion. Tu transpires la classe et l’élégance. Tu enfiles tes gants en cuire pour compléter ta tenue, boucle ta valise dans laquelle tout trouve sa place sans débordement ni faux pli. Tu laisses quelques directives à ton frère avant de quitter, ton chauffeur attendant sagement devant ta portière. Tu le salue d’un sourire radieux, un sourire que tu es incapable de perdre tant tu es heureux et à la fois fébrile. Tu espères de tout coeur que cette rencontre lui plaira et qu’elle en gardera un bon souvenir. Après avoir rangé ton bagage derrière la voiture, ton homme de main vient refermer la portière et tu lui indiques le chemin de la cabot house. Le trajet semble interminable, mais te voilà enfin devant ton destin. Te sera-t-il favorable ? Tu ne tarderas pas à le savoir. En bon gentleman que tu es, tu sors de la voiture, t’y adosse une main dans les poches de ton pantalon, l’autre qui glisse dans ta tignasse argentée pour la remettre en place… Et ton coeur rate un battement lorsque tes billes lunaires azurées se posent sur la perle qui s’avance vers toi. Rictus rempli d’assurance au coin des lèvres, tu fais un signe de la main à ton chauffeur pour qu’il s’empresse de prendre les bagages de la belle tandis que toi, tu avance vers elle, un petit boîtier à la reliure en or en main. ‘’ J’ai oublié mes lunettes de soleil. ‘’ Dis-tu tout en mettant ta main libre devant tes yeux pour imiter une visière d’ombre. ‘’ Enfin je te rencontre. ‘’ Ajoutes-tu en inclinant la tête pour la saluer convenablement avant de tendre la main dans sa direction pour te saisir de la sienne. ‘’ Si tu permets… ‘’ Tu ouvres la petite boîte qui se trouve dans la paume de ta main signée Swarovski, pour en ressortir un fin bracelet en or blanc, serti d’une fine breloque en diamant que tu viens attacher autour de son poignet. L’accessoire parfait et discret, conçu pour mettre de l’avant, la beauté de la femme et non le bijoux qu’elle porte. Avec ça, elle gardera toujours une partie de toi sur elle, comme le bijoux porte ton nom de famille. Et tu t’écartes finalement pour la laisser prendre place dans l’habitacle, passant de l’autre côté pour venir la rejoindre ensuite.

@MINNA SCHÄFER
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Depuis que j’avais parlé avec ce garçon à la fois étrangement sûr de lui et charmeur, je n’avais pas hésité à accepter son invitation. Un week end entier, en temps normal j’aurais pu me méfier, et pourtant j’avais tellement insisté pour qu’il me surprenne que je me surprenais moi-même à être excitée par ces deux jours sans savoir où j’irais.

J’avais promis de me faire belle, ce qui tombait bien c’est que c’était une de mes spécialités. En plus ça me donnait une raison pour écumer les spas et les boutiques de soins du corps, j’avais quelques bonnes adresses en Europe que j’avais pu mettre à profit pour me sentir vraiment fraiche de la tête aux pieds.

De retour à la cabot, j’avais tout juste le temps de préparer mes affaires, de quoi rester impeccable pendant tout un weekend. Ma tenue du jour, ma robe du soir, une nuisette, même deux, une qui serait plus de circonstance si je dormais seule, et une autre pour une occasion spéciale. Une tenue pour le lendemain, une tenue de secours, et une paie de chaussure pour aller avec chaque, je crois que je serai prête avec mes deux valises aussi élégantes que les tenues qu’elles contiennent.

Pour le voyage j’avais choisi une robe à la fois légère et raffinée, pas trop longue, ni trop courte, juste la coupe qu’il fallait pour faire ressortir mon nouveau bronzage mis en valeur par un rasage de près. Je me coiffais les cheveux sans les attacher, je les considérais comme un de mes plus beaux atouts et je comptais bien m’en servir.

Quand je me regardais dans la glace je tombais immédiatement amoureuse de mon reflet. J’affichais un grand sourire fière du résultat en peaufinant avec un maquillage léger au coin des yeux. Un rouge à lèvre rose assez prononcé pour qu’il ne puisse pas passer à côté que j’essuyais dans un pincement sur ce mouchoir qui terminait à la poubelle dans un clignement de paupière.

- Monsieur le charmeur, je vais te faire passer un weekend que tu n’es pas près d’oublier !

Je continuais de regarder mon reflet en basculant une mèche rebelle derrière mon oreille quand une des filles m’annonçait l’arrivée d’une grande voiture en bas. C’était certainement pour moi. Il ne restait plus qu’à enfiler mes boucles d’oreille et les escarpin assorti à ma robe nimbée de blanc. Il ne manquait que l’auréole pour faire de moi un ange.

En réquisitionnant deux bizutes pour me descendre chacune de mes valises, j’ouvrais la grande porte avec un sourire non dissimulé. Qu’est ce qu’il me réservait ? Plus j’y pensais et plus ça me travaillait. L’homme qui conduisait la voiture descendait pour les valises, je renvoyais ainsi mes deux jeunes cabots en les remerciant, leurs souhaitant quand même un bon week end.

- Tu n’as pas peur de te bruler les yeux ?

J’observais ses manières, la voiture, le chauffeur, son sourire courtois, je devais avouer que je n’avais pas souvent eu l’occasion de voir un garçon dépenser autant d’énergie pour moi. J’étais presque intimidée, mais ça je ne lui montrerai pas. Je lui laissais ma main sans vraiment savoir ce qu’il voulait en faire, intriguée par ce jeu malicieux.

Pendant un instant je pensais qu’il voulait embrasser ma main, mais je restais plus surprise encore en le voyant déballer un bracelet étincelant d’un écrin que je n’étais pas certaine de mérité. Il le posait sur mon poignet et j’oscillais du regard entre mon poignet et l’attitude satisfaite de monsieur le charmeur.

- C’est en quel honneur ?

En faisant tourner mon poignet d’une façon élégante, j’observais les éclats de ce bracelet au soleil, il ne s’était vraiment pas moquer de moi. Je minaudais un instant en dodelinant la tête avant de voir le garçon faire le tour de la voiture pour rejoindre l’autre siège. Je prenais place en prenant soin de ne pas froissé ma robe avant de me concentrer sur l’entrée de mon partenaire pour le week end de l’autre côté.

- C’est un peu audacieux pour un premier rendez-vous ? Qui t’a dit que j’aimais les diamants ?

Finalement j’avais bien fait de ne pas emporter de bracelet pour le weekend. Même si l’attention me touchait, je restais interloquée par la facilité qu’avait ce garçon pour jouer les gentlemen. Je ne connaissais pas de journaliste de la haute société, et pourtant c’était clair que mon charmeur sans reliure cachait une éducation qu’on ne trouve pas dans les livres d’une bibliothèque publique.

- Tu sais que je pourrais prendre goût à tout ça ? Tu ne devrais peut-être pas sortir le grand jeu dès le premier jour, sinon que nous restera t-il pour demain ?
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Son aura dégage quelque chose de spécial que tu ne saurais décrire. Sa démarche à la fois élégante et assurée à tôt fait de te faire perdre tout tes moyens. Tu connais l’enjeux, mais tu es prêt à te brûler les ailes si c’est pour être auprès d’elle. Ton physique chétif laisse croire que tu es un jeune homme qui manque d’assurance, mais tout ceci n’est que chimère. Tu caches ta véritable identité pour la révéler aux plus méritants. Tes années en tant qu’escorte de luxe t’on grandement aidé à forger ton caractère. Tu sais ce que tu veux, ou tu vas, ce que tu vaux, mais surtout, tu n’as pas peur de gaspiller un peu d’argent, encore moins lorsque c’est pour conquérir le coeur d’une aussi charmante demoiselle. ‘’ En mon honneur. ‘’ Dis-tu, sourire légèrement hautain au coin des lèvres. Elle n’est pas la seule à pouvoir se permettre un brin de narcissisme, tu sais jouer dans la cours des grands toi aussi. Sans plus attendre, tu lui tend le petit boîtier à la reliure en or - petite attention particulière à ce que tu sembles représenter pour elle - exposant fièrement la marque de commerce de ce bijoux hors de prix. ‘’ C’est du Swarovski, je suis un Swarovski. ‘’ Reprends-tu en jouant subtilement avec le bracelet une fois qu’il est solidement attaché à son poignet. ‘’ Comme ça, chaque fois que tu poseras tes magnifiques billes sur l’objet que je t’ai offert, tu auras doublement de raison de penser à moi ‘’ Tu lui adresses un clin d’oeil rempli d’assurance, car tu aimes et chéri l’idée qu’elle puisse penser à toi très souvent. Une fois dans l’habitacle et la ceinture bouclée, ta charmante partenaire prend parole. Ton visage s’incline légèrement vers elle, exposant ainsi ton sourire qui semble vouloir s’éterniser et ne jamais mourir. ‘’ Personne, c’est un risque que j’ai décidé de prendre… tout comme cette activité que je te réserve. Les probabilités sont de un sur deux, cinquante pourcent des chances que tu apprécies, je crois que ça vaut le risque d’essayer. ‘’ Tu fais ton possible. Tu n’es pas du genre à te forcer ou faire des choses qui ne te plaisent pas. Si elle n’aime pas ce week-end en ta compagnie, ni le programme que tu as en tête, c’est que c’était voué à l’échec depuis le début. Tu ne te prends pas la tête pour impressionner les gens, oui tu aimes en mettre plein la vue, mais ça fait partie intégrante de ta personnalité. ‘’ Il te plaît au moins ? ‘’ Demandes-tu dans la foulée avant de te perdre dans son regard au risque de ne plus jamais trouvé la sortie et être captif de cette femme à tout jamais. À sa nouvelle question, tu étouffes un rire. Tu respectes qui elle est, mais tu es loin de la prendre trop au sérieux. Si elle effraie bien des mecs avec ton tempérament de feu… toi c’est ce qui te plaît le plus et t’amuse chez elle. ‘’ Je crois que c’est à moi que tu risques de prendre goût. ‘’ Dis-tu sur le ton de la plaisanterie. Tu n’es pas prétentieux au point de croire que ça puisse être le cas… mais si ça devait se produire alors, autant dire que ce serait réciproque. ‘’ Ne t’inquiète pas pour demain. Demain appartient au futur et nous sommes dans le présent. Je suis encore loin d’avoir sorti le grand jeu, car pour moi il s’agit d’une activité comme une autre. ‘’ Avoues-tu simplement. Avec le travail que tu fais, ton salaire exorbitant, si tu as envie de faire quelque chose tu le fais. Tu ne te prive pas. Avec ou sans elle, tu y aurait probablement été à cette fashion week, mais qu’elle soit là… te rend extrêmement heureux. Tu attends tellement de cette fin de semaine avec elle. Cette rencontre inattendue sur un site douteux… Ton état d’esprit du moment qui n’est pas au plus fort vu tous les problèmes qui te tombent dessus en ce moment. Tu croyais qu’il était tout simplement impossible de te faire oublier et pourtant, elle, elle te fait oublier absolument TOUT, jusqu’à ton identité. Est-elle cette personne que tu attends depuis tellement longtemps ? Celle qui changera le cours de ta vie à tout jamais? Tu te surprends à espérer que ce soit le cas. ‘’ Alors ma petite dame. ‘’ Ta voix feutrée vient casser le silence qui s’était installé. Une de tes mains trouve la poche intérieur de ton veston duquel tu sors deux billets, dont un portant le nom de ta douce compagne. ‘’ C’est pour toi. ‘’ Dessus on peut clairement voir la destination finale de ce voyage et tu espères de tout coeur que ça lui plaira. ‘’ Impatiente de reprendre les cours ? ‘’ Demandes-tu, dans un autre ordre d'idée. Tu t’intéresses à elle, à ce qu’elle pense tout simplement. Comment elle envisage la prochaine année… autre que sa  course à la présidence des cabots. Et tu reportes ton attention vers l’avant du véhicule alors qu’il s’élance dans la ville sans secousses ni mouvements brusques.

@MINNA SCHÄFER
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

En arrivant à la voiture, je ne m’attendais pas à ce que mon partenaire pour le weekend me pare d’un bijou avant même que je n’aie eu le temps de monter dans la voiture. Il semblait plutôt fier de son cadeau, et je l’acceptais sans réfléchir. Après tout c’était mal poli de refuser un cadeau ?  Surtout quand il venait d’une attention qui finalement n’avait d’honneur que pour lui.

Je souriais en le regardant faire, son honneur, je m’attendais à un tas de réponse, mais pas celle-là. Peut-être qu’il avait plus d’un Darcy que je ne l’aurais imaginée. En évoquant la marque du bijou, le garçon continuait en me parlant de cette famille de créateur, riche de cette lignée de bijou célèbre qu’était les Swarovski.

- Tu es un Swarovski ? Tu veux dire que tout comme ce bracelet tu as été conçu d’or et serti de diamant par un joaillier ?

Est-ce qu’il était vraiment issu de cette famille si célèbre ? Je taquinais un peu mon fameux charmeur, intrigué par sa soudaine révélation, même si je décidais de ne pas en faire un cas qui changerait la façon dont je voulais le voir. Quand il me parlait de penser à lui avec ce bracelet au poignet, je le caressais du doigt en l’observant un peu plus près.

- C’est Swarovski qui a créé le fameux cristal qu’on nomme Aurore boréal ? C’est plutôt impressionnant j’avoue, je vais le porter souvent, chaque fois en pensant au charmeur qui me l’a offert.

J’avais déjà certains bijoux de valeur, mais je ne doutais pas que celui-ci ferait parti de mes nouveaux bijoux préférés. J’étais un peu intimidée cette fois, et je montais dans la voiture sans me rendre compte que je n’avais pas remercier mon voisin comme il l’aurait mérité. Je le taquinais un peu sur la nature de son cadeau, sans vouloir l’offenser.

- Je crois que toute les femmes aiment les bijoux. Même si je n’aime pas vulgariser la femme, c’est un impondérable, et c’était plutôt bien tenté monsieur Swarovski.

Il était à côté de moi, tout sourire, je crois que j’aimais bien ce sourire, et cette façon qu’il avait de me regarder. Il ne me déshabillait pas du regard comme certain garçon que j’avais connu avant, c’était un regard qui me faisait me sentir encore plus belle. Je hochais la tête avec un sourire encore plus grand que lorsqu’il m’avait offert le bijou en réponse à sa question.

- Bien sûr qu’il me plait. Je suis désolée, je ne t’ai même pas dit merci.


Je penchais alors ma tête contre lui pour venir poser délicatement mes lèvres rosées contre sa joue. Je venais déposer un baiser léger et frais contre la peau du jeune homme qui était aussi douce que celle d’un bébé. Pas de doute qu’il était du genre à prendre soin de lui. Je le remerciais tout bas dans un soupire aussi léger que le baiser.

- Merci monsieur le charmeur.

En me reculant lentement une fois que j’avais terminé de le remercier, je ne le quittais pas des yeux en reprenant ma place plus stoïquement à ces côtés. Je ne lui avouerais pas, mais il avait une façon de me couver des yeux qui me faisait fondre. Je n’étais pourtant pas le genre de fille à rêver aux comptes de fée, j’ai croisé assez de prince à Harvard pour savoir qu’ils n’avaient pas la prestance des comptes, pourtant dans cette voiture, j’avais l’impression d’être une princesse et j’adorais ça.

- Je m’appelle Minna Schäfer, Schäfer comme le ministre Allemand actuellement en place au sein du gouvernement germanique.

Est-ce que ce garçon avait fait des recherches sur moi déjà ? D’un côté je pense que ça me plairait qu’il l’ait fait, et d’un autre ça me ferait un peu peur, alors je préférais prendre le taureau par les cornes pour que les choses soient clairs entre nous avant qu’on ne commence notre weekend qui s’annonçait magique.

- Si je te dis ça, c’est pour que tu sois au courant. Et pour t’avouer que si je suis fière de ce nom que je porte, je n’aime pas qu’on me définisse par ce patronyme. Qu’importe la famille d’où l’on vient, ce weekend j’ai juste envie d’être Minna accompagnée de son beau charmeur sans reliure, ça te va ?

J’affichais un sourire malicieux en venant chatouiller le bout de son nez avec mon index quand j’appuyais sur ce surnom du charmeur sans reliure. Je n’avais pas envie de savoir s’il m’avait menti sur la qualité de sa reliure, pas pour l’instant, je voulais juste qu’on profite de ce weekend rien qu’à nous qu’il m’avait promis.

- Prendre goût à toi ? Huum, je te dirai ça quand j’aurai goûté alors !

Continuant de minauder, je lui faisais un petit clin d’œil en me pinçant la lèvre d’une façon désinvolte. Je ne sais pas avec quel genre de fille il avait l’habitude de sortir, mais s’il s’attendait à une jolie petite fille sage, peut-être qu’il serait déçu.

La voiture continuait d’avancer sans que je fasse attention un instant à notre destination, mon visage restait décontenancé par la présence de mon voisin de siège. Il avait l’air lui aussi, à la fois sur de lui, et intimidé, comme si ce que je ressentais était contagieux. Je le regardais sortir quelque chose de sa poche et les prendre en main. Il ne fallut pas longtemps à mon regard pour s’illuminer quand je me rendais compte de ce dont il s’agissait.

- Tu es sérieux ? C’est un événement ultra sélectif, même mon père n’arrive pas à me trouver des places à chaque fois que je lui demande.

Je prenais mon billet en main pour lire absolument tout ce qui était écrit en détail. La vérité c’est que je ne savais même pas à quoi m’attendre, est ce que c’était la même chose que nos fashion week en europe ? J’avais le cœur en pleine palpitation quand mon voisin me posait une question qui me permettrais de me calmer un peu.

- Impatiente ? Tu m’emmène dans le sanctuaire de la mode et tu me demande si je suis impatiente de retourner en cours ? Je crois que ma liste des priorités à changer en cinq minutes, mais les cours s’il y ont une place importante n’ont jamais été au-dessus de la liste.

Harvard c’était une façon pour moi d’accéder à ce que j’avais toujours imaginé vouloir, ça serait mon trépied vers cette carrière que je voulais entreprendre pour continuer à faire la fierté de mon père. J’y allais parce que c’était nécessaire, sans reculer, ni m’y rendre en sautillant, mais le garçon à côté de moi avait l’air de s’y intéresser sincèrement.

- J’apprécie ce que j’apprends en cours, mais je n’en rêve pas la nuit. Mais tu me poses la question comme si les vacances avaient été trop longue pour toi. L’été n’a pas été celui que tu aurais espéré ?

Je savais juste qu’il avait travaillé cet été, je me demandais même pourquoi, ou comment. Est-ce qu’il travaillait pour sa famille dans cet empire de l’or et du diamant ? Je ne préférais pas jouer les filles indiscrètes, en dépit de passer pour celle qui s’en fiche. J’avançais ma main près de celle de Cassandre, je venais caresser le dos de son gant en cuir du bout de doigt. Je faisais grimper mes doigts en pianotant lentement pour arriver juste au dessus de son gant en commençant à parcourir sa peau nue, juste pour sentir un peu la chaleur de cette peau toujours si douce.

- On t’a déjà dit que tu avais la peau douce ? Je ne sais pas en quoi est fait la reliure du livre, mais la couverture me plait.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

La surprise lisible sur son visage après que tu aies largué ta bombe ne fait qu’accentuer ton sourire qui s’étire désormais jusqu’à tes oreilles. Tu portes un nom peu commun et surtout prestigieux, mais tu n’as aucun mérite dans tout cela. Tu es tout ce qu’il y a de plus ordinaire, aussi ordinaire que l’homme qui vous conduits jusqu’à la gare de train. ‘’ J’ai la reliure, mais pas ce qui va avec. ‘’ Dis-tu en pouffant de rire en souhaitant de tout coeur qu’elle ne soit pas déçu d’apprendre qu’au fond, tu es un être totalement sans importance. ‘’ Je viens d’une famille modeste, mon père était dans la comptabilité et ma mère… restait à la maison pour s’occuper des enfants. ‘’ Tu ravales difficilement ta salive en évoquant le mot mère qui te donne froid dans le dos, toutefois, tu t’efforces de garder ce sourire radieux pendu à tes charnues. Il est trop tôt pour parler de ton enfance, de tout ce qu’on t’a fait subir et tu n’as pas envie qu’elle te voie différemment, du moins pas tout de suite. Tu veux qu’elle se fasse sa propre idée sur toi avec le temps… qu’elle se base sur son jugement et non sur les ouï dires des gens. ‘’ En toute honnêteté, je n’ai jamais entendu parlé du Cristal en question, je suis désolé pour ça… ‘’ Dis-tu en haussant simplement les épaules. Tu lui as offert ce présent uniquement pour le fameux nom identique au tien et pour lui faire plaisir, rien de plus. Tu n’es pas friand des bijoux, tu n’en porte pas sauf peut-être cette montre hors de prix qu’une de tes clientes fortunées t’a offertes il y a quelques semaines de cela. ‘’ Tout de même heureux d’entendre que tu comptes le porter souvent. Il te va à ravir ! Tu es magnifique c’est sans équivoque, c’est pourquoi j’ai choisi quelque chose de subtil afin que ta beauté ne soit pas altéré par quelque chose de ce genre. ‘’ Tu penses chaque mots que tu dit. Minna représente le summum de beauté en matière de femme et tu es le plus comblé des hommes de pouvoir partager ne serait-ce que quelques heures avec elle. En dehors d’un site de rencontre, tu ignores totalement si ses yeux auraient pu se poser sur un homme tel que toi. Le genre tête en l’air, le nez toujours fourré dans ses bouquins. Lorsqu’elle reprend paroles, tes billes azurées se posent sur elle. Tu la regarde avec cette étincelle dans les yeux. Celle d’un homme respectueux de cette beauté qui se trouve en face de lui. Tu es comme ça de nature, pas du tout enclin à prendre les gens pour un bout de viande. Ce qui t’intéresse c’est ce qu’elle cache à l’intérieur avant l’image qu’elle projette. ‘’ Je me fiche des femmes en général, c’est toi qui m’importe. ‘’ Avoues-tu le plus naturellement du monde avant de lui adresser ce fameux clin d’oeil enjôleur. Lorsqu’elle s’excuse, tu ne peux t’empêcher de venir déposer ton index ganté sur ses pulpeuses couleur pêche. ‘’ Shht ‘’ Souffles-tu avant de reprendre. ‘’ Ne t’excuse pas, ça m’a fait plaisir de te l’offrir. ‘’ En retirant ton doigt, tu sens ces mêmes lèvres venir trouver ta joue et voilà que ton coeur s’emballe. C’est un petit baiser insignifiant, mais tellement communicatif que tu ne peux empêcher ton myocarde de s’affoler. Jamais au grand jamais une femme n’a eu cet effet sur toi et le voilà totalement prit de court par la nature et l’intensité du lien qui se tisse entre vous. Tu te replaces sur ton siège, totalement conquis. Tu la regardes du coin de l’oeil, alternant entre la route et elle, sans perdre une miette des mots qui s’échappent de sa bouche comme si ta vie dépendait de chaque voyelle, chaque apostrophe. ‘’ J’ai fais quelques recherches sur le premier ministre Allemand dans le cadre de mon cours de journalisme. ‘’ C’est impressionnant de savoir que sa fille se trouve juste à tes côtés, voir très intimidant pour le coup, mais tu n’es pas le genre d’homme à changer de personnalité au contact de tel ou tel personne selon son rang, sa classe ou le montant qui dort dans son compte en banque. À ses aveux tu te contentes d'acquiescer d’un geste de la tête. ‘’ Tu es Minna, je suis Cassandre. Le reste n’a pas d’importance du moment qu’on apprécie la compagnie de l’autre, c’est tout ce qui compte réellement. Tu serais la reine d’Angleterre que je ne changerais même pas ma façon d’agir avec toi. J’vais pas te sortir le grand jeu pour autant, j’ai le mérite d’être intègre… je suis tel que je suis à prendre ou à laisser. ‘’ Ça a le mérite d’être clair, sur ce point, tu es entièrement en accord avec elle… Du moins… pour l’instant. Moins elle en sait à ton sujet et mieux se porte tes chances de pouvoir la conquérir. Goûter ? Elle parle de goûter ? Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Tu n’es pas un pervers ni un obsédé, mais un baiser ça n’a jamais tué personne non ? Sans prévenir, tu laisses ta main droite attraper son fin menton que tu inclines légèrement dans ta direction avant de te pencher à ton tour pour venir combler le vide trop insistant entre vous, jusqu’à ce que tes pulpeuses trouvent les sienne le temps d’un chaste baiser. ‘’ Voilà! Verdict ? ‘’ Dis-tu en reprenant ta place. Tu enchaînes ensuite avec les billets que tu sors de la poche, un pour elle et un pour toi. Une fois de plus, sa réaction te va direct au coeur. Tu es heureux de voir que ce que tu lui propose lui convient. Tu n’aimes tellement pas décevoir les gens… que devoir la désappointé elle, tu ne t’en serais pas remis. ‘’ C’est assez difficile à obtenir, mais dans le cadre de mon cours de journalisme je t’avais prévenu d’une interview… alors voilà pourquoi j’ai pu obtenir un billet de plus. ‘’ Ça n’a rien de glorieux, mais tu es franc. Tu la questionnes ensuite sur les cours, sur son niveau d’impatience et cette fois c’est un rire clair qui caresse ta gorge. Tu as vraiment mal choisi ta question en vrai, mais elle renchérit en te parlant de ton été. Cette fois tu adoptes une mine un peu plus sérieuse, sans toutefois perdre cet éclat spécial dans tes yeux. ‘’ Ouais, j’ai passé un bel été en compagnie de mon frère cadet, notre loft à nous, pas de coloc, la belle vie. J’ai bossé c’est certain, mais sans argent on ne va nul part non ? J’adore ce que je fais donc ce n’est pas une corvée pour moi. C’est gentil de t’en soucier. ‘’ Tu lui adresse un sourire en coin tout en restant évasif sur tes occupations. Ce n’est ni le moment ni l’endroit pour parler de cela. Pour faire suite à cet échange verbal. sa main vient se positionner sur la tienne. Un long frisson te parcourt l’échine tandis que ton regard migre vers l’endroit ou votre peau se touche. ‘’ Merci pour les compliments. ‘’ Dis-tu sincèrement avant de tirer légèrement ta main vers toi le temps de retirer ton gant. Tu ne fais JAMAIS cela… mais tu te dis que pour l’occasion… et tu meurs d’envie de pouvoir toucher sa peau avec la tienne, sans cet encombrement, même si tout ton être tremble à l’idée d’entrer en contact direct avec autre chose que ton cuire. Tes billes lunaires trouvent les siennes et doucement, d’une main tremblante, tu viens caresser sa joue du bout de ton pouce. Tes paupières se ferment, tu ravales ta salive en tentant de garder le contrôle de tes gestes, de ta peur… et c’est l’arrêt complet de la voiture qui te ramène à la réalité. Le chauffeur vous mentionnes l’arrivé et toi tu fixes ta compagne, stoïque, figé dans le temps comme si Kronos était en train de se foutre de ta gueule. ‘’ Il faut sortir. ‘’ Dis-tu simplement en quittant la douceur de sa peau pour enfermer ta main dans sa protection. Ta peau brûle… tu as envie de pouvoir la toucher encore un peu, mais tu te résignes finalement à sortir, t’étirant de tout ton long avant de venir ouvrir la portière de ta partenaire. ‘’ Pour vous madame. ‘’ Tu la laisses sortir pendant que ton homme de main charge les bagages sur un transporteur après quoi tu t’empresses de le gracier d’un généreux pourvoir et de ton plus beau sourire. ‘’ On se revoit dimanche. ‘’ Dis-tu simplement en prenant la main de Minna dans la tienne. Un autre homme a prit le relais, attendant les instructions au sujet de vos bagages. ‘’ Quai quatorze. ‘’ Dis-tu simplement à l'intention de l'homme alors qu’il vous devance pour vous laisser un brin d’intimité. ‘’ C’est la première fois que tu prends le train ? ‘’ Demandes-tu en engageant le pas vers les portes qui s’ouvrent d’elles-même sur votre passage

@MINNA SCHÄFER
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Quand j’apprenais le nom de mon fameux charmeur j’étais à la fois étonnée et un peu perplexe. Si je ne savais pas vraiment quoi en penser, je me retrouvais encore plus dépourvue en l’écoutant parler rapidement de sa famille. D’une part il mettait fièrement le nom de sa famille en avant et d’une autre il semblait se raviser en me faisant comprendre que je ne devais pas m’y fier.

- C’est le bijou qui a rendu célèbre les créations de monsieur Swarovski, mais tu n’étais encore pas né à cette époque.


En essayant de lui montrer que je connaissais au moins la légende des Swarovski, je me retrouvais une nouvelle fois prise au dépourvue. Je ne voulais pas être insistante et appuyée sur un endroit que le garçon ne semblait pas avoir envie que j’explore. Je me contentais d’affirmer que je porterais son cadeau fièrement.

- C’est toi qui l’a choisi pour moi ?

J’étudiais un peu mieux le bracelet en souriant d’une façon différente. J’adorais qu’il me dise que j’étais belle, dans sa bouche ça sonnait plus vrai encore. La plus part des garçons qui offre un bijou se contente d’écouter les conseils de la vendeuse, c’est peut-être ce qu’il avait fait, pourtant j’aimais cette façon qu’il avait de se vanter que son choix avait été étudié pour moi.

Dans cette voiture avec lui j’avais vraiment l’impression d’être spéciale. Il me faisait comprendre que les femmes ne l’intéressaient pas, et même si c’était certainement le discours de tout bon orateur, je me laissais séduire par la façon qu’il avait d’affirmer chacun de ses choix. C’est après ça que je décidais quand même de le remercier d’une façon plus méritante en imprégnant sa joue du bout de mes lèvres avec ce baiser léger.

Il m’expliquait avoir déjà étudié à certaines reprises l’histoire politique de mon pays, sans vraiment laisser paraitre ce qu’il en pensait. Il connait donc mon nom, mais me suivait sur ce chemin que j’avais pavé juste avant, dans l’idée que nous devions tracés seuls notre destination sans se familiariser de nos origines. Mais je n’avais pas pu m’empêcher d’échapper un petit rire quand il me comparait à la reine d’Angleterre.

- Dis donc ! J’espère quand même que tu agirais différemment avec la reine, parce que si tu me dis que tu ferais les mêmes yeux doux à celle qui pourrait être ma grand-mère, je descends de la voiture en marche !

En prenant un air faussement décontenancé, je lui lançais un regard plus sérieux. Je savais parfaitement de quoi il voulait parler, pourtant ça m’amusait d’essayer de le déstabiliser. Enfin jusqu’à ce que ce soit lui qui change les règles du jeu en venant réclamer un baiser plus audacieux que ce à quoi je l’avais habitué.

Avec sa main ganté il était venu positionner mon visage en face du sien, je savais exactement ce qui ce cachait derrière ces yeux malicieux, les yeux d’un garçon qui a une idée en tête. Pourtant c’était des yeux nobles avec une malice juvénile, loin d’un regard d’une perversité avancé. Je le laissais approché et me laissait enivrer par ce baiser qui finalement me parut trop court.

- Si j’étais la reine d’Angletterre, je demanderais aux horse guards de te jeter au cachot pour un tel affront.

Je continuais à le toiser avec des yeux qui devaient annoncer tout autant de malice que les siens. C’était peut-être moi qui lui avait donné l’impression qu’il pouvait se le permettre, après tout n’importe quel autre garçon en aurait profité. Je lui souriais alors en venant poser mon index droit sur ses lèvres pulpeuses.

- Heureusement pour toi, je ne suis pas la reine.

Sans lui laissé le temps de réagir, je venais pencher mes lèvres contre les siennes pour lui donner un baiser, toujours sage, mais que je faisais durer tout de même plusieurs secondes cette fois ci avant de me reculer d’un air satisfait. Lui avait l’air content de son audace, et je crois que j’aimais l’idée qu’il ne soit pas toujours ce gentlemen aux yeux si tendres.

Il venait de me faire partager notre destination en me tendant ces billets qui annonçait la couleur du weekend et j’en restais encore interloquée. J’allais vraiment participer à cette fashion week ? Ce garçon-là avait tout compris, s’en était peut-être même inquiétant. Est-ce que je devrais me laisser vulnérable face à ce charmeur qui faisait tomber une à une chacune de mes défenses ?

Si l’obtention du billet ne semblait pas lui arracher une quelconque fierté, moi je savais bien combien ce cadeau avait de la valeur. Je gratifiais Cassandre d’un nouveau sourire et la conversation continuait sur un terrain plus léger. Il essayait de s’intéresser à moi, à mes cours et ma réponse avait au moins l’effet de me faire partager son joli rire.

- Je pense que le mot superficielle a été inventé pour moi. Je n’ai pas honte de le dire, pendant que tu travaillais j’étais en train de bronzer sur un bateau de croisière, de me faire dorloter dans les spas les plus réputés d’Europe sans jamais penser un seul instant à ce qui m’attendait en revenant.

L’acceptation c’était le premier pas vers la guérison ? Je savais naturellement que mon mode de vie n’était pas celui duquel on pouvait se vanter de façon intelligible, pourtant j’assumais parfaitement de dépenser l’argent de papa de manière aussi futile et ostentatoire. Je n’avais pas l’intention de faire peur à mon tendre charmeur, mais s’il voulait connaitre la vraie Minna Schäfer je ne cacherais rien.

- Enfin, ça c’était jusqu’à ce qu’un vil charmeur s’empare de mon attention sur Tinder. J’avais du mal à ne pas penser à mon retour en ville après ça.

Mes yeux pétillaient de sincérités et c’était ce moment-là que j’avais choisi pour laisser ma main aller jusqu’à la sienne. Cassandre me semblait distrait, je n’arrivais pas à savoir si ce contact lui plaisait jusqu’à ce qu’il décide d’enlever son gant. Sa main venait rejoindre ma joue et un silence criant d’émotion s’installait entre nous.

Son regard se perdait dans le mien, je le regardais faire, le suppliant presque avec des yeux insistant de continuer. C’était si doux, charnel et intense qu’il n’y avait plus besoin de mots pour communiquer. Je préférais profiter de cet instant avec lui refusant d’être la première à briser le silence qui nous sortirait de notre torpeur.

Pourtant la voiture s’arrêtait, et il faudrait bien sortir, c’était les mots exacte du garçon. Je le regardais, le cœur serré pendant les quelques secondes qu’il lui fallait pour faire le tour du véhicule. Il m’ouvrait lui-même la porte de façon chevaleresque et je sortais du véhicule en me penchant dans une révérence des plus nobles.

- Monsieur Swaroski, je suis toute à vous.

Ma main tendue vers la sienne, je la lui offrais avec le reste de ma personne qui suivait la cadence. J’aimais bien cet instant de volupté à la fois innocent et lourd de sous-entendu. Je suivais mon partenaire à travers les allées de cette gare pour rejoindre un wagon qui nous emporterait certainement pour la capitale.

Quand il me posait cette question qui ne devait être qu’une façon polie de s’intéresser à moi, je stoppais notre avancée juste quelques secondes. J’attendais que le garçon se rende compte de l’arrêt pour venir capter mon regard plus sérieux. Je gonflais les poumons en prenant un ton un peu plus fier que jusqu’à lors.

- Je ne suis pas une princesse tu sais. Si je peux me montrer hautaine parfois, je prends le train comme tout le monde, j’ai même déjà pris le métro.

Est-ce qu’il pensait réellement que j’avais été élevé dans une famille avec des domestiques et des moyens de transports particuliers ? Je continuais alors à le toiser avec des yeux plus sérieux, pas un regard méchant, mais assez instant pour qu’il comprenne que la façon dont il me voyait moi et mon pays m’importait.

- Les ministres Allemands se déplacent par leurs propres moyens. Mon père n’a pas de Jet privé ni de privilège particulier là-dessus. Et si tu veux la vérité, j’aime bien les trains !

Regarder le paysage défilé à toute vitesse à travers la vitre ça avait quelque chose de mystique, même si aujourd’hui j’aurais peut-être quelque chose d’autre pour occuper mon attention. Mon sourire revenait doucement, et je serais un peu plus la main de ce garçon qui tenait la mienne. D’un signe de la tête vers les quais je lui montrais que j’étais repartie pour notre aventure.

- Alors ? Tu emmènes ta cendrillon dans son carrosse à grande vitesse ?
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Tu tends l’oreille davantage lorsqu’elle te dépeint un bref portrait de sa personnalité. Elle se qualifie de superficielle, mais au fond, qui ne l’est pas? Tu es le premier à dévaler dans les rues de Boston vêtu comme une carte de mode, tu n’accepterais jamais de porter un truc bon marché et ce n’est certainement pas parce que tu juges les gens qui n’ont pas les moyens, au contraire, tu es passé par la case pauvreté il y a cinq ans de cela et c’est exactement pour ça, qu’aujourd’hui tu as un travail qui garde ton compte en banque plein à craquer. Un petit rire franchies tes lippes lorsqu’elle te parle de ce fameux vil charmeur. À proprement dit, c’est de toi qu’elle parle… mais si ce genre de commentaire en offusque quelques un, toi tu trouves cela très flatteur. Tu n’es pas comme un de ces mecs arrogants qui se prennent pour le centre du monde. Tu respectes la femme et la courtise tel un gentleman. ‘’ Heureusement que j’aime mon boulot. ‘’ Souffles-tu avant de reprendre. ‘’ J’aurais très bien pu me rendre à ce summer camp moi aussi et profiter pleinement de mon été, mais j’ai fais un choix. Ça ne fait pas de toi une personne superficielle pour autant… l’argent que j’ai gagné cet été, n’est rien de plus qu’un petit coussins, tu vois ce que je veux dire? Pour continuer dans le même ordre d’idée, autant dire que je suis une personne à l’argent. ‘’ Il est tellement facile d’émettre un jugement, une étiquette sur les gens. Tu es une personne qui préfère analyser une situation plutôt que classer les gens dans des catégories. Tu avais tes raisons de rester à Boston et elle avait les siennes de partir. Profiter de ses vacances, ça n’a absolument rien d’anormal. ‘’ Si tu étais impatiente de rentrer, c’est toujours ça de gagné pour moi. ‘’ C’est à ce moment là que sa main touche la tienne. Ton regard migre vers l’endroit ou sa peau entre en contact avec ton cuir et te voilà pris d’un vertige. Tu es prisonnier de ce trouble obsessionnel compulsif depuis tellement d’année que tu as appris à vivre avec, mais lorsque des situations comme celles-ci se présentent, il y a toujours un dilemme qui s’offre à toi. C’est une guerre interminable entre ta raison et ton coeur… et à chaque fois, c’est ta raison qui l’emporte. Il t’a fallu beaucoup de bonne volonté pour retirer ta protection dans l’unique but de venir effleurer sa joue. Un contact bref, mais délicat, ce qu’il t’a fallu pour lui transmettre toute ton admiration et ta reconnaissance pour le bonheur qu’elle t’a fait en acceptant de t’accompagner. La voiture garée met un terme à cet instant magique. Comme dans tous les livres romantique à succès, il y a ce petit moment entre les personnages principaux qui vous font grincer des dents. Tu t’étais imaginé tellement de chose, un baiser passionné peut-être ou une déclaration d’amour… mais non rien. C’est légèrement frustré que tu t’empresses de faire le tour de la voiture pour la rejoindre. Une fois sortie et les bagages prit en main par un valet en service, tu l’entraines dans la station, frayant un chemin pour vous deux au travers de la population dense. Curieux, tu l’as questionné sur sur le moyen de transport, à savoir si c’était la première fois qu’elle le prenait. En sentant une petite résistance entre vos mains liées, tu t’arrêtes un instant pour revenir près d’elle. La jolie blonde commence à t’expliquer certaines choses et comme toujours, tu l’écoutes. Tu ne lui a pas posé cette question dans le but de l’offusquer, loin de là. Il faudra qu’elle comprenne que tu es ce genre de personne qui pose des questions de façons innocentes et non sans arrière pensée ou pour transmettre un jugement. ‘’ Je n’ai jamais insinué quoi que ce soit, c’était une question comme une autre. ‘’ Elle continue en te parlant du ministre qui se déplace de lui-même, tu acquiesces d’un geste de la tête dans l’unique but de ne pas la contrarier. ‘’ Tu sais si je t’ai demandé ça, c’est parce que c’est la première fois pour moi, tu vois? Je n’ai jamais pris le train avant aujourd’hui, c’est mon baptême. ‘’ Le but de ta question était, au final, de savoir si t’étais le seul à n’avoir jamais monté dans ce moyen de transport. ‘’ Comme je te l’ai dit un peu plus tôt, que tu sois toi ou une reine, pour moi ça ne fait aucune différence. Je ne changerai pas ma façon de te parler ou d’agir, tu es une personne comme les autres. Si je pose certaines questions, ce n’est pas pour insinuer que tu agis comme une prétentieuse, une princesse ou un être superficiel, si je demande, c’est uniquement parce que je m’intéresse à toi. Je ne juge pas les gens. ‘’ Tu t’expliques clairement cette fois, en espérant qu’elle comprenne le genre de personnage que tu es. Une fois au point, tu la laisse entrer la première dans le train et prendre place près de la fenêtre pour qu’elle puisse contempler la vue. Tu t'assoie à ses côté, nerveux et excité à la fois de prendre le train pour la première fois. ‘’ Ouais, j’ai cru que ça serait intéressant de prendre le cheval de fer pour se rendre à New-York ‘’ Tu étouffes un rire tout en te calant dans le banc. Il faut peu de temps avant que ta main trouve la sienne, que tes doigts s’unissent aux siens. Tu es heureux de pouvoir partager ça avec elle, vivre une première fois en sa compagnie. ‘’ Tu veux quelque chose à boire ? Je peux aller en chercher. ‘’ Demandes-tu fidèle à toi-même. Tout ce que tu souhaites, c’est lui faire passer un week-end exceptionnel.

@MINNA SCHÄFER
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Quand j’avais accepté l’invitation de ce garçon, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Est-ce qu’il allait bouleverser mon quotidien ou juste me faire passer un moment agréable ?  Ce dont j’étais certaine c’est que je ne m’ennuierais pas avec lui. Quand je découvrais notre destination je lui laissais entrevoir que j’étais charmée par les efforts qu’il faisait.

Je le laissais me conduire jusqu’à cette gare où il avait prévu de me faire monter dans un train, sans imaginer encore que ça serait la première fois pour lui. Peut-être que j’avais été insolente ou désobligeante, je ne pensais pas qu’un garçon comme lui n’avait jamais pris le train de sa vie, c’était pourtant un moyen de transport populaire ?

- Excuse-moi, c’est vrai que j’ai tendance à me braquer peut-être un peu vite parfois, mais tu te rendras compte que ça fait aussi partie de mon charme.

D’un geste léger je venais tamponner son nez avec mon index, lui offrant un sourire sincère. Je voyais bien qu’il faisait tout pour que je passe un weekend des plus incroyable, et je prendrais aussi sur moi pour que son weekend soit tout aussi réussi que le mien. En montant dans le train je le laissais me guider jusqu’à ces places qui nous étaient réservées et il continuait d’agir comme le gentleman qu’il voulait me montrer qu’il était.

- C’est une très bonne idée, merci Cassandre.

Il m’avait laissé la place près de la fenêtre, et à côté de moi j’observais le garçon d’un seul coup un peu moins sûr de lui. C’était moi ou ce train qui rendait mon voisin nerveux ? Quand je le regardais s’agiter en demandant si je voulais boire quelque chose, je laissais ma main doucement caresser sa cuisse avant de l’immobiliser sur cette dernière en dévisageant mon voisin d’une façon attendrissante.

- Je veux que tu restes ici et que tu profites du voyage. Ne t’inquiète pas, je passe une très bonne journée et on est encore même pas arrivé à destination.

La fenêtre resterait dans son coin, ce que j’avais envie de regarder pour le moment c’était lui. Il prenait tellement de temps à se préoccuper de ce qui me ferait plaisir que je voyais bien qu’il en oubliait de se pencher sur son bien être à lui. Je battais des cils de façon à lui faire voire que j’étais là, à côté et qu’il ne devait pas s’en faire pour mon confort personnel.

- Et vous monsieur Swaroski, est ce que le voyage vous convient ? Est-ce que la vue est à votre aise ?

Je voulais qu’il comprenne que tous les efforts ne devaient pas se faire que d’un seul côté, et que je pouvais très bien aussi m’assurer de l’état de son voyage. Avec un grand sourire je continuais de détailler son visage. J’adorais cette façon qu’il avait de me regarder comme si j’étais quelqu’un d’important alors qu’il est loin de me connaitre.

- Dis-moi ce qui te ferait plaisir ? Je veux que ce baptême reste dans ta mémoire.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)