[Honoré] All days, I will starting love more than you think.

• « Ce serait une erreur. Tu ... Tu te lasserais vite de moi. Même si c'est clair que coucher avec toi est un pur moment de bonheur, j'ai peur de toi... de la possibilité qu'on parle de "nous", toi et moi. » Une erreur ? C’est bien ce que j’ai entendu ? Depuis quand elle peut prévoir le futur ? J’sais pas, personnellement, je pense qu’il faut se laisser aller, laisser ces envies prendre le dessus, laisser son cœur aller de l’avant, histoire de ne pas être déçu, de se demander dans vingt ans si l’on aurait pas dû accoster ces filles qui nous a tant marqué dans la rue, si l’on aurait pas dû demander en mariage une autre, si l’on aurait pas dû faire si plutôt que ça. Peut-être que c’est prendre des risques, peut-être que c’est simplement de l’inconscience, un moyen de plus d’être déçu de soit même, déçu de n’avoir pas arriver à garder cette fille, j’en sais rien, j’sais pas vraiment ce que c’est, mais, je réagis comme ça, j’ai envie d’aller plus loin avec une personne, je fonce, je cherche pas à peser le pour et le contre, je cherche pas à me demander combien de temps ça va durer, je fais juste en sorte d’être un petit copain fidèle et aimant, ce que cherche la plupart des filles non ? Ne me dîtes pas qu’elle cherche juste un gars qui assure au pieu et qui n’en ai rien à foutre de sa gueule à côté de ça, je ne vous croirais pas. Après ces phrases, elle déposa un doux baisé sur mes lèvres… Je comprends plus là, mais vraiment plus… « Tu peux pas dire que c’est une erreur si on a pas essayé… » C’est tout ce que j’avais trouvé à dire… Et, sans comprendre ce qui était en train de se passer, elle me posa plusieurs questions à la suite… « En plus, tu vas me faire du mal... quand tu partiras avec une autre. Et puis, il n'y a pas que ça... Je sais pas exactement ce qu'il y a entre ... Ana et toi ... Mais je sais qu'elle t'apprécie à un point tel que ... Je ne peux pas accepter, encore moins si elle souffre. » Allez bam, prend toi ça dans les dents… Elle se leva assez rapidement et commença à se rhabiller, j’allais pas la laisser partir, c’est mort, j’avais pas envie de la voir partir en fait. Alors, me redressant, je pris la parole pour répondre à ces questions. « Entre Ana et moi, j’vais pas te mentir, mais ouais, il y a quelque chose… Peut-être pas ce que tu penses, mais, pour moi, elle est importante, j’peux pas la laisser se marier à un connard par force, j’trouve ça complètement débile et ça me fait mal pour elle tu sais… Après, si je te dis que j’ai envie d’aller plus loin avec toi, c’est que j’en ai réellement envie bordel ! C’est pas pour aller coucher avec une autre fille une heure après… » Me levant du lit, je vis qu’elle cherchais son soutien-gorge… Bon, j’avais une chance de la retenir. Alors, attrapant son soutien-gorge qui était face à mes pieds, je me dirigea vers elle avant de la prendre dans mes bras, j’avais pas envie qu’elle parte alors j’allais la retenir autant que je pouvais. J’approcha mes lèvres de son oreille pour murmurer une phrase. « C’est ce que j’ai dans les mains ce que tu cherches ? » J’avais une chance sur deux pour qu’elle le prenne, termine de se rhabiller et se casse… •

• En parlant un instant sérieusement avec vous, je ne vais pas vous mentir. Je n’ai jamais été le genre de gars serviable, qui est sympa avec tout le monde, qui sourit niaisement à longueur de journée, qui ne se prend pas la tête ou qui est ouvert à n’importe quel sujet de conversation. Au contraire, j’suis plutôt quelqu’un de distant, de froid, de souvent mal gratté, de plutôt agressif, et j’en passe pour ne pas vous effrayez. Je sais très bien que j’ai tendance à foutre tout ça sur le dos de mon passé. A dire que c’est à cause de lui que je suis comme ça, que ça m’a changé complètement ma façon de voir les choses. Bon okay j’suis d’accord avec ça, je ne suis plus le même depuis. Avant, j’étais le connard qui prenait tout le monde de haut car il avait pris la grosse tête, j’étais le gars que tout le monde voulait approcher mais que seulement certaines personnes y arrivaient. J’étais très sélectif niveau ami, ou du moins, niveau relation, car je peux vous dire qu’au jour d’aujourd’hui, plus aucun ami, comme je les appelais à l’époque, n’est resté en contact avec moi. En même temps, quand on quitte un pays, on a peu de chance de voir les personnes vous suivre, pour moi, ça avait été le cas, personne ne m’avait suivi… J’avais retrouvé des personnes exceptionnelles ici, une nouvelle vie c’était présenté à moi, une chance de tout recommencer à zéro, et, je l’avais saisi, je m’étais accroché à cette chance et j’avais modélisé ma vie comme je le désirais, j’avais fait en sorte qu’elle prenne les tournures que j’avais décidé pour elle, sauf que, comme je n’ai pas la science infuse et que je ne peux pas décider de tout, je devais me battre pour montrer à une personne que je tenais réellement à elle. Cette personne, c’est Diamond… Elle, c’est bizarre, un coup elle va m’embrasser, un coup elle va me repousser, c’est chaud, j’ai envie d’aller plus loin, mais j’sais pas sur quel pied danser en fait, un jour ça va, un jour j’vais me dire que j’vais pouvoir me lancer, et le jour d’après j’vais fermer ma bouche, ne rien dire, sauf qu’aujourd’hui, j’en avais marre, aujourd’hui, je venais de lui faire savoir que je voulais aller plus loin, sauf qu’elle, elle ne voyait pas la chose comme moi je la voyais, elle avait envie, je le savais, mais elle se forçait à ne pas céder, à me repousser comme si je n’étais qu’un objet sexuelle, comme si je ne lui servait juste que pour ça, du sexe et rien de plus… Mon cul ouais, j’y crois pas à ça, quand tu couches avec une personne, c’est que déjà t’es attiré physiquement par elle, et puis, quand tu fais ça souvent, y’a obligatoirement un moment ou les sentiments vont prendre le dessus, et là, on faisait face à ça… « J'ai trop peur, Honoré. Je ne peux plus te mentir ... J'ai... j'ai des sentiments pour toi... des sentiments amoureux... cependant... je... j'ai peur de m'engager avec toi. Je serais capable de tout pour toi si je m'ouvrais à toi, je t'aimerais jusqu'à la fin de ma vie. Je pourrais faire abstraction de cette peur. Mais je ne veux pas d'avoir de regrets à perdre une très proche amie si je gâche un possible amour entre elle et toi. Je sais qu'il y a Aleksei, qu'elle y est fiancé... mais le plus important, c'est la personne qu'on aime. Tu fonces, tu fonces. Mais ... j'ai pas envie que tu fonces dans ses bras un jour ou l'autre... je veux te garder pour moi, être encore plus égoïste que je le suis. » J’viens de lui dire que j’suis prêt à m’engager sérieusement mais elle me croit pas, elle continue de me dire qu’elle a peur ? Mais merde… J’sais très bien que je considère Ana comme plus qu’une amie, mais, si je suis avec Diamond, j’irais pas couché avec, c’est logique pour moi… Elle était là, complètement ré-habiller face à moi, tandis que j’étais encore nu, je n’avais pas pris la peine de me rhabiller, et, lorsqu’elle posa ces deux mains sur mon torse, je la tira contre moi, j’allais vraiment lui faire comprendre que j’voulais pas qu’elle parte. La prenant une fois de plus dans mes bras, je pris la parole. « Je suis en train de te dire que j’veux aller plus loin avec toi, c’est pas pour aller voir ailleurs, c’est pas pour coucher avec une autre fille ! Si on se met ensemble il ne se passera rien entre moi et Ana, et, j’pense qu’elle comprendra tu sais… Alors maintenant arrête de me dire que tu as peur, j’suis là pour te montrer que j’peux faire partir cette peur… Tu crois vraiment que si je ne tenais pas à toi je serais là, à poil, et que j’essayerais de te retenir ? » Espérons que cette fois ci, ça suffira pour lui faire comprendre… •

• J’ai mal au crane, j’ai trop réfléchi je crois, réfléchis à une façon de la retenir, réfléchis à ce que je pourrais lui dire pour la faire rester. Je savais très bien quoi lui dire, mais, ma fierté était toujours présente et elle ne pouvait pas partir de sitôt, elle ne pouvait pas s’envoler un instant pour me laisser tout avouer à Diamond, lui dire que j’avais des sentiments pour elle, non , elle restait en moi me laissant une façon de trouver un autre moyen de la retenir, et, je me laissa aller, je lui fis savoir que pour le moment c’était elle et pas une autre, qu’elle n’avait pas de soucis à se faire, et que même si je n’avais pas la réputation du gars le plus fidèle d’Harvard, lorsque j’étais avec une personne qui me plaisait vraiment, j’étais plus sérieux et je ne pensais pas à aller voir ailleurs. Je voulais la rassurer, lui montrer que je n’étais pas ce gars que l’on peut croire, ce connard blindé qui se fout de tout… « Donnes moi du temps, Honoré. Juste un peu... j'ai besoin... de temps. Elle comprendra, mais peut-être qu'elle m'en voudra de la faire souffrir ? J'ai peur... Je ne veux pas perdre une amie, en plus d'en avoir peu, Ana est vraiment très importante pour moi, c'est une amie à ne pas perdre. » J’haussais les épaules la laissant m’embrasser tendrement. Bien sûr que j’allais lui laisser du temps si elle en avait besoin, je n’allais pas lui dire que non tout compte fait j’ai plus envie, qu’elle se rhabille et qu’elle rentre chez elle, faut pas rêver non plus, j’suis pas d’accord avec ça, j’allais lui laisser le temps qu’il lui faudrait, car il fallait pas se mentir, je tenais à elle. Sans avoir le temps de lui répondre, elle décolla ces lèvres des miennes, stoppant cette danse que nos langues menaient, elle reprit la parole. « Tu es à moi, Honoré. Quoi que les personnes ressentent, tu m'appartiens. » La regardant en souriant, je caressais doucement la joue de la belle, étant plutôt content de cette phrase qu’elle venait de me dire. Déposant un doux baisé sur ces lèvres, je répondis. « Oui… Sauf que c’est pareil pour toi ! » La regardant tendrement, je la laissa me pousser sur le lit tout en reprenant nos doux baisés. Bon, sa proposition de me glisser entre ces cuisses allait peut-être être acceptée cette fois ci. « Je peux... rester ? » Elle était sérieuse ou pas en fait ? Car depuis tout à l’heure je fais tout pour la retenir et là, elle me demande si elle peut rester, comme si ça allait me déranger alors que depuis plusieurs dizaines de minutes je la retiens, c’est pas pour lui demander de ce casser maintenant quoi… Laissant mes mains se glisser sous son t-shirt, je lui retira délicatement pour caresser doucement son corps, elle, elle était habillée, et moi, j’étais déjà complètement nue, c’était pas équitable… Alors, retirant mes lèvres des siennes, je détacha doucement les boutons de son pantalon pour répondre à sa question. « J’ai même pas besoin de répondre à cette question, tu connais déjà la réponse… » Alors, ne lui laissant le temps de répliquer, je retrouva rapidement le chemin de ces lèvres pour lui offrir un autre baisé langoureux… •