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Il s'en fichait de ce que les autres pouvaient penser. Qu'ils soient là, tous les deux en train de se crier dessus dans une piscine, il s'en fichait qu'on le regarde comme s'il était un crocodile au milieu du restaurant. Mais, il y avait des choses que Wilhelm ne pouvait pas expliquer devant tout le monde. C'était trop personnel pour que des inconnus tendent l'oreille. Il ne voulait aucune pitié, il essayait simplement de faire comprendre à Nora-Blue qu'il avait une véritable excuse, même s'il savait très bien qu'il avait agi comme un con. De toute façon, ce qui était fait, était fait. Il n'allait pas pouvoir revenir sur ce qui était arrivé et Nora avait un petit ami en plus de ça, ce qui n'était pas plus mal. Même si, à cet instant, en voyant la panique sur son visage au moment où il avait tourné les talons, il comprenait qu'il se tramait encore quelque chose entre eux, aussi bien pour elle, que pour lui. L'allemand n'allait pas pouvoir s'empêcher de se montrer sympa, il l'appréciait réellement, elle était importante pour lui, peut-être même la seule personne en qui il pourrait donner son entière confiance à Harvard. Mais... Il avait toujours fait en sorte de garder des distances quand les relations devenaient trop "sérieuse" et à ce moment-là, dans le regard de Nora, il comprenait qu'il était un peu dans la merde. Ils étaient dans la merde. Il finissait par lui tendre la main, lui demandant de le suivre jusqu'à sa chambre même s'il n'avait pas précisé où. Tout, mais ailleurs qu'ici. « O-ok.. » Pour une fois qu'elle se montrait docile, ça le faisait sourire. En silence, main dans la main, ils arrivèrent rapidement jusqu'à la chambre du futur étudiant. Il la laissait entrer, refermait derrière lui et l'écoutait attentivement sans rien laisser paraitre. « J'ai froid, j'ai besoin de me changer. » Ahm. Wilh aussi était docile. Il allait aussitôt dans la salle de bain attenante pour sortir une grande serviette de bain qu'il venait ensuite enrouler autour des épaules de la brune, lui relevant les cheveux pour qu'ils tombent sur la serviette. « Tu veux un t-shirt sec ? » Lui, il se changerait bien, mais il était un peu perdu là. Le visage s'assombrissant, il allait finalement ouvrir la baie vitrée donnant sur un petit balcon ensoleillé. « Si tu ne veux pas en parler, je..  » Il fronçait les sourcils, haussant les épaules. Ils allaient parler parce qu'il était hors de question qu'il subisse une scène dans la piscine pour que ça s'arrête maintenant. « Assis-toi ici, au soleil, pour ne pas avoir froid » Sinon, elle allait choper la grève et dieu sait qu'elle pouvait être chiante dans ses moments. Puis, Wilhelm, il chérissait toujours les personnes qu'il appréciait. « J'suis désolée pour.. tout.. j'ai l'impression d'être passée pour une hystérie. » Il haussait les épaules une nouvelle fois en la regardant. « Tu n'as pas changé » qu'il disait un fin sourire amusé aux lèvres. C'était lui le fou bipolaire, elle n'avait pas besoin de se justifier. Il venait finalement s'asseoir à côté d'elle, se mettre au soleil allait lui faire du bien à lui aussi. La croisière s'était terminée à la nage et après la dispute, il était complètement claqué. « Faut croire que ton départ m'a plus affectée que j'le pensais.. parle-moi. Explique-moi. » Il le savait, il s'en était douté. Pour lui, c'était le retour qui était en train de l'affecter. « Ma mère est tombée malade... Après un an à lutter, elle est partie... » qu'il disait sans la regarder, parce que ça lui faisait toujours mal de se le dire.
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Réagir à demi-mesure n'était clairement pas dans le caractère de Nora-Blue, c'était tout ou rien, pouvant passer du tout au rien en quelques secondes. Ce n'était pas de la bipolarité, juste un caractère bien trempé qui n'épargnait personne, surtout pas ceux à qui elle tenait. Wilhelm en était le premier témoin. Spécialement aujourd'hui alors qu'elle était passé de tout, hystérique dans cette piscine, à rien, docile en le suivant calmement dans sa chambre lorsqu'elle avait la certitude qu'il n'allait pas repartir. C'était tout ce qui l'importait. Comme une enfant en pleine crise de nerfs à qui on donnait un bonbon pour se calmer, son bonbon c'était Wilhelm à cet instant. Et elle s'en voulait, elle ne disait rien mais elle savait que ce qu'elle faisait, ce qu'elle ressentait, ce n'était pas correct vis à vis de Quito. Du moins, ce qu'elle pensait ressentir. Mais merde, est-ce qu'il y pouvait quelque chose ? Est-ce qu'elle maîtrisait ses putain de pensées ? Non. Même si elle le devrait, surtout quand Wilhelm prenait soin d'elle, et obtempérait sans réfléchir une seconde quand elle quémandait sans vraiment le penser un tee-shirt. Evidemment, ça la ramenait un an plus tôt dans leur colocation quand Wilhelm était à ses petits soins lorsqu'elle était malade et exécrable, et qu'il avait tout de même été patient avec elle quand bien même il était le plus malade des deux. !il avait été également important pour elle depuis un moment en fait, et c'est maintenant qu'elle commençait à s'en rendre compte. A cause de son départ. Grâce à son départ. « Merci.. » Qu'elle chuchota, avec ce tee-shirt sec à la main et sans vérifier si elle était dans son champ de vision ou non, elle enleva son haut mouillé pour enfiler le nouveau, se retrouvant quelques secondes en sous-vêtements devant lui. Mais elle s'en foutait. Elle était dans un état assez second pour se rendre compte de quoi que ce soit de toute façon, si second qu'elle continua d'obéir docilement à Wilhelm lorsqu'il lui ordonna de s'asseoir au soleil pour ne pas attrapé froid. Putain, encore. Il prenait encore soin d'elle et elle appréciait un peu trop ça. « Toi non plus tu n'as pas changé. » Toujours autant autoritaire, même si elle ne s'en ai jamais plaint. Aucun des deux n'avaient pas changé et elle ne savait pas si c'était un bien ou un mal. Par contre, son souffle qui se coupait à la vision de l'allemand illuminé par le soleil quand il vint s'asseoir à côté d'elle, ça, elle savait ce que ça signifiait. Elle était dans la merde. Elle tourna la tête subitement devant elle, comme prise en flagrant délit, et tenta de récupérer son souffle, sa tête. Rester sur le droit chemin, se rappeler de sa présence ici : parler. Ce qu'elle entama sans attendre, demandant des explications. Et connaissant Wilhelm, elle s'attendait réellement à un détournement de la conversation ou à un long silence interminable avant la révélation, mais elle fut pleinement étonnée quand il prit presque à la suite parole. Ma mère est tombée malade... Après un an à lutter, elle est partie... Réaction vive de Nora : elle leva derechef les yeux vers lui, le choc l'habitant, la respiration retenue. « Qu-quoi ? » Est-ce qu'elle avait bien entendu ? Sa mère... ? Quoi ? Instantanément, elle s'en voulait et avait mal pour lui, ce qui se trahissait à travers ses yeux, embués, au bord des larmes. Wilhelm refusait de la regarder alors elle se rapprocha de lui, l'attrapa par les épaules pour qu'il lui fasse face. « Je suis désolée Wilh. » Qu'elle chuchota ensuite avant de le prendre dans ses bras et le serrer aussi fort que possible. Elle se sentait stupide maintenant, vraiment, à n'avoir pensé qu'à elle alors qu'il avait vécu ça. « Vraiment, vraiment désolée.. » Les larmes lui coulaient dorénavant et elle avait presque envie de se gifler parce qu'il était celui qui avait perdu sa mère et elle était celle qui pleurait comme si elle était la plus peinée. Même si en soit, elle l'était. Elle était réellement peinée à cet instant, pour lui.

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« Merci.. » Un sourire fin étira ses lèvres. Wilhelm avait toujours eu pour habitude de chérir ses proches et malgré une année de séparation, il retrouvait une certaine proximité inattendu avec son ancienne colocataire. C'était étrange. Quelque chose en lui lui disait de prendre des distances, mais il en était incapable. Il préférait largement s'occuper d'elle, comme s'il était rongé par la culpabilité. Il suffisait d'avoir assisté à la scène dans la piscine pour comprendre qu'il lui avait fait du mal. Alors, il se pliait à ses demandes tout en gardant son côté bourru et autoritaire qu'il avait toujours abordé. Une fois le t-shirt en la possession de la brune, il ne s'attendait pas à ce qu'elle se déshabille sous ses yeux. N'attendez pas de la part de Wilhelm un quelconque respect, Nora-Blue était bien trop jolie pour qu'il détourne le regard. Ça ne durait que quelques secondes, mais il ne lui fallait pas plus longtemps pour apprécier ses courbes. Il lui trouvait finalement une place au soleil pour qu'elle se réchauffe et n'attrape pas froid. Lui-même, il venait s'installer à ses côtés, laissant sa peau frissonner au contact de la chaleur. « Toi non plus tu n'as pas changé. » Il souriait une nouvelle fois. Non, il n'avait pas changé. Il était toujours le même homme. À l'exception qu'il ne lui avait pas fallu très longtemps pour parler. Cette fois, il ne prenait aucun détour, aucun réflexion. De toute façon, c'était la vie qui avait parlé et à l'heure actuelle, aucun doute n'était permis sur la fin tragique qu'avait connu sa mère. Wilhelm n'avait jamais été à l'aise avec tout ça, et il préférait largement enlever le pansement d'un coup sec. Parler et dire les choses de manière simple, sans chichi. Sa mère était morte. Elle était partie et ça lui faisait mal. Assez pour ne pas regarder Nora dans les yeux. C'était la deuxième femme qu'il perdait et Wilhelm commençait à penser que la futur Quincy avait tout intérêt de rester loin de lui. Il était maudit. « Qu-quoi ? » Toujours aussi froid et distant, Wilhelm regardait en face de lui. La jeune femme avait la même réaction que les autres et il connaissait cette réaction par cœur. Elle allait bientôt s'excuser comme si tout était de sa faute, qu'elle avait ordonné à la maladie de lui faire du mal. Ses mains se posaient sur son épaule et le mather tourna enfin la tête pour regarder tristement Nora-Blue dans les yeux. « Je suis désolée Wilh. » Quelques secondes plus tard, elle le serrait dans ses bras. Les yeux clos, il respirait son parfum à plein poumons, ça l'apaisait alors qu'elle, elle commençait à sangloter. « Vraiment, vraiment désolée.. » L'une des mains venait glisser dans le dos de la brune tandis que la seconde passait sous ses cuisses pour la tirer vers lui. Assise sur ses genoux, il la serrait dans ses bras, continuant ses caresses pour qu'elle cesse de pleurer. « Tu ne pouvais pas savoir Nora, tu n'y es pour rien... » qu'il lui chuchotait. Il ne voulait pas la voir pleurer pour ça alors qu'elle avait eu toutes les raisons de piquer sa crise. « C'est du passé maintenant... » Le décès de sa mère et même la scène dans la piscine. Et peut-être plus qu'il ne voulait l'admettre. Il n'en savait rien. En une année, avec son départ, Wilhelm devait se rendre à l'évidence que rien n'allait plus être comme avant.
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Elle qui avait cherché des explications, elle les avait eues. Aussi inattendues et brutales qu'elles soient. Est-ce qu'elle avait imaginé une seule seconde avoir ça en guise de réponse ? Clairement pas. Est-ce qu'elle se sentait dorénavant stupide et puérile ? Plutôt deux fois qu'une. Elle n'allait pas mentir, elle ne connaissait pas énormément de détails sur la famille de Wilhelm vu son éloquence à toute épreuve mais du peu dont elle avait connaissance et se souvenait, la mère de l'allemand avait une place importante dans sa vie. Et sachant qu'il pouvait compter aisément sur les doigts de la main toutes les personnes qui comptaient pour lui - elle le connaissait que trop bien - Nora était dévastée pour lui face aux nouvelles. Une empathie surdimensionnée sans doute mais c'était comme si elle était celle qui venait de faire face à une perte aussi monumentale et se gifla intérieurement, se força à cesser ces larmes qui coulaient sur ses joues et faisaient tâche face aux yeux secs de Wilhelm. Wilhelm qui devait sans aucun doute être las de ces réactions. « Je suis ridicule, désolée. » Qu'elle lâcha entre deux minables sanglots en guise de pseudo excuse, dans ses bras. Ces mêmes bras dans lesquels elle s'était jetée et réfugiée oui et dans lesquels elle se sentait étrangement à sa place. Elle n'était pas de base très tactile mais elle l'était toujours plus que lui, et des souvenirs de ses tentatives de câlins forcés juste dans le but de l'emmerder au plus au point dans le passé lui vint à l'esprit.  Beaucoup trop de souvenirs du passé refirent surface en compagnie de Wilhelm et il était sans doute inutile de le nier maintenant mais ils lui réchauffaient le cœur. Tout comme les bras du brun aujourd'hui. Et ses gestes suivants encore plus : il avait passé une de ses mains derrière son dos pour la consoler alors que l'autre s'était glissée sous sa cuisse et en moins de temps qu'il ne le faut, elle s'était retrouvée sur ses genoux. Si la position aurait été gênante en temps normal, surtout en vue de leur relation assez floue, sur le moment, Nora n'en avait que peu faire. Au contraire, elle  resserra encore plus ses bras autour de lui pour se coller davantage à lui et nicher son cou dans son épaule. Elle ignorait si c'était la position ou ses caresses pour l'apaiser qui agissaient mais ses larmes cessaient et elle se sentait encore plus absurde. Il y avait tant de questions qu'elle aimerait poser, parler avec lui mais elle avait perdu le contrôle, la main avec sa comédie dérisoire. Ou en soit, ce n'était pas plus mal, elle doutait qu'il ait réellement envie de parler de ça en détails, avec elle ou n'importe qui. Néanmoins, il y avait une chose qu'elle aimerait savoir : « C'était quand ? » Non pas pour remuer le couteau dans la plaie interminablement, mais pour être éclairée sur 'depuis combien de temps vivait-il avec ça',  depuis combien de temps il portait ce deuil dans son cœur, est-ce qu'il avait été seul pour traverser cette épreuve ? « T'es pas vraiment obligé de répondre à ça.. en fait je veux juste savoir si t'étais tout seul avec elle ? » Qu'elle précisa dans un murmure avant de se rendre compte qu'elle était toujours nichée dans son cou et se releva avec une grâce qui lui ressemblait bien - aka aucune - mais regretta vite son mouvement, constatant un peu trop tard que son visage, ses lèvres étaient beaucoup trop proche des siens. Elle devrait s'éloigner, se lever, libérer ses bras, pour ne pas avoir ces pensées indécentes dans cette situation là mais ses membres étaient encore une fois figés mais au fond, est-ce qu'elle le souhaitait réellement, bouger ?

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« Je suis ridicule, désolée. » Wilhelm en était certain, il ne voulait pas voir Nora-Blue triste à cause de ses histoires de famille. Ça lui pesait déjà ainsi comme ça et il ne voulait pas voir son joli minois déformé par sa faute. Dans ses bras, il essayait de la rassurer comme il pouvait, l'aidant au mieux à sécher ses larmes. Certainement que c'était un tout, que le vase de ses émotions était en train de déborder et que c'était la petite goutte de trop suite à la scène dans la piscine. Au moins, ils étaient seuls, dans sa chambre d’hôtel et c'est bien grâce à cette solitude que le jeune allemand se laissa aller à quelques gestes de tendresse. Rapidement, Nora se retrouva sur ses genoux, son étreinte se resserrant autour de ses épaules alors que Wilh continuait de lui prodiguer ses caresses dans son dos. Il était fier de constater qu'il avait le pouvoir de la calmer en un rien de temps et qu'au fond, la magie de leur relation ne s'était pas atténuée. « C'était quand ? » Wilh se raidissait face à la question. Il n'avait pas tellement envie d'en parler plus longtemps, mais sa question était légitime. « Ça s'est terminé au mois d'avril... » qu'il lui glissait en fuyant un peu son regard. Non, il n'était clairement pas à l'aise avec la situation. Parler de sa mère, c'était tellement intime pour lui. Elle avait été l'une des femmes les plus importantes et en ces dernières années, il avait l'impression d'avoir la poisse en les voyant disparaitre. Nora n'en avait pas fini avec son supplice, continuant en posant une nouvelle question dans un murmure. « T'es pas vraiment obligé de répondre à ça.. en fait je veux juste savoir si t'étais tout seul avec elle ? » Wilhelm, il remarquait surtout la beauté captivante de la brune, ses lèvres à quelques centimètres des siennes et cette vision lui tordait l'estomac. « Il y avait mon père, mon frère et ma sœur... Mais dans la famille, on est pas des grands bavards... » Il haussait les épaules, c'était un peu comme s'il avait été seul dans le fond et peut-être que ça n'avait pas été plus mal. Doucement ses sourcils se fronçaient avant qu'il ne racle sa gorge nerveusement. « Tu as encore froid ? » qu'il lui demandait en resserrant la serviette de bain autour d'elle. « Tu es kidnappée » qu'il continuait en retrouvant un petit sourire aux lèvres essayant de retrouver un peu de légèreté. « Tu veux prendre une douche ? » Qu'elle fasse comme chez elle, il pouvait lui prêter des vêtements.
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Il n'était évidemment pas à l'aise sur le sujet de conversation mais qui pouvait le blâmer ? Notamment lorsqu'on avait une Nora aussi assoiffée de réponses que de vampires de sang. Au moins, ses réponses, elle les avait. O combien douloureuses elles étaient, elles étaient là et elle qui n'avait jamais fait face à la perte d'un être cher, elle était dirons-nous maladroite. Le regard fuyant de Wilhelm la faisait de sentir coupable ainsi que sa révélation sur sa famille qui lui brisa légèrement le cœur également. Elle voulut ajouter quelque chose d'ailleurs sur ce dernier point mais se ravisa lorsqu'elle le sentit se tendre. « Désolée, je ne veux pas te mettre mal à l'aise, on arrête de parler de ça. » Elle lui en était reconnaissante ceci dit de partager ça avec elle, connaissant ses prouesses sociales, et ça lui rappelait soudainement quelques soirées dans leur appartement l'année dernière où ils discutaient de tout et de rien. Elle n'avait jamais su pourquoi ni comment ils avaient pu s'entendre vu leur caractère mais elle était plus qu'heureuse de le voir lui accorder sa confiance, même un an après. C'était sans doute plus qu'une histoire de confiance entre deux amis, mais qui savait ? Il y avait peut-être aussi un peu de ce truc qu'elle ressentait quand il était un tantinet trop proche d'elle, comme à l'instant T, mais encore une fois, qui savait ? Ce qu'elle savait c'est qu'elle voulait le réconforter, et était très occupée à chercher un moyen pour y arriver avant qu'un raclement de gorge la fit sortir de ses rêves et la fit légèrement sursauter. Wilhelm changea littéralement de conversation et elle ne pouvait pas lui en vouloir, même si elle ne s'était pas encore totalement remise. « N-non, j'ai plus froid, merci » Bien qu'elle savait que c'était un moyen de changer de conversation, son inquiétude constante la fit bêtement sourire. Ce sourire s'agrandit encore plus lorsqu'il asséna la kidnapper et enchaîna avec une proposition de douche. Sans hésitation, elle était parée à dire oui, à rester avec lui dans cette chambre d'hôtel toute la fin de journée sauf qu'en déviant son regard vers la salle de bain, elle tomba sur une horloge murale et fit les gros yeux. Merde.  Évidemment elle avait perdu la notion du temps avec Wilhelm. « Merde, je suis en retard ! Wilh, c'est pas que je veux pas, c'est juste que mon.. hm.. copain m'attend.. » Allez savoir pourquoi, elle n'osait pas du tout le regarder dans les yeux au mot "copain", s'écartant encore plus de lui au passage de deux pas. Comme si le mot copain était une piqûre de rappel. « Désolée.. En plus, je dois partir à la recherche de mon téléphone que tu m'as enlevée avant de me jeter dans la piscine. » Doux sourire en coin en se remémorant les événements récents; l'amertume avait comme par magie disparue en ce qui le concernait. « On se revoit bientôt, ok ? » Dit-elle, en contredisant totalement son plan d'il y a une heure de ne plus le revoir. Comme si elle en avait été capable de toute façon. Sur un autre sourire, elle refit deux pas en avant pour déposer un baiser sur sa joue, le coin de ses lèvres et recula. Et avec un dernier sourire en guise d'au revoir, elle sortit de la chambre, légère, heureuse. Heureuse, malgré tout, c'était le mot.

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