KASIA NIKITA MONROE ► naya rivera

C'est le 4 février 1990 à Détroit, que ma mère m'a mise au monde, sous X. Quelques jours plus tard, je fus adoptée par la famille Monroe, résidant à Manhattan, et ils m'ont prénommé Kasia. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de droit en majeur, psychologie en mineur depuis quatre ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Quincy ou les Lowell.

Dans l'année de mes 16 ans, j'ai subi trois opérations de chirurgie esthétique : poitrine, nez et lèvres. j'assume & ne le regrette pas. cela m'a aidé a accepter le reflet du miroir ▲ J'ai un profond sens de la justice, ainsi, je rêve d'intégrer la police, malgré le peu d'entrain de mes parents ▲ Mes changements physiques, mon attitude désinvolte avec les garçons (& filles d'ailleurs) et mon absence totale de pudeur me valent une réputation de "fille facile" ; ce que je ne suis absolument pas, mais bon, je me fous bien de ce que les autres peuvent penser de ma personne ▲ Je m'appelle "Nikita" pour certains. c'est le prénom choisit par ma mère biologique & il m'arrive de me faire appeler comme ça, plutôt que "Kasia" ▲ Je suis émotive et excessive. Mes émotions me dominent totalement, que ce soit la joie, la tristesse ou la colère. Je réponds souvent par la violence, et mon corps en est marqué de diverses traces ▲ Je suis stérile après une bagarre qui m'a valu un séjour à l’hôpital. les gens sont capables du meilleur, mais plus souvent du pire ▲ Je ne suis jamais sortit avec un garçon, dans le sens relation amoureuse. Ça veut pas dire pour autant que je suis vierge, loin de là, mais je n'ai jamais été attirée par l'idée d'être en couple, qu'un homme m'appartienne, toussa.▲ J'ai du mal avec la technologie, je n'ai pas de compte sur les réseaux sociaux, et n'ai qu'un vieux téléphone ▲ Accro aux sports, il n'est pas rare de me voir courir sur le campus à toute heure, je pratique aussi les sports de combats depuis quelques années, et l'équitation à un bon niveau ▲ Je m'exprime aussi à travers le chant et la danse, les lattes de mon lit en font régulièrement les frais.

▲ Complexer d'un nez tordu et irrégulier, commander au chirurgien un nez parfait, enlever le pansement et se retrouver avec une sorte de patate informe au beau milieu du visage. VDM . (bon heureusement, ça s'est dégonflé par la suite)

Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?

Hésiter pour sortir ? Ca se voit que tu ne me connais pas encore bien, toi. J'ai l'alcool heureux, ce qui présage toujours de très bonnes soirées. Par contre t'approche pas de moi avec un joint ou je te l'éteins sur le front. Je suis la fille qui danse en soutif sur une table, qui rit trop fort et qui finit dans les bras du premier type qui se présente. Mais qui lui casse le dit-bras s'il croit qu'il va l'avoir dans son pieu. Je peux avoir l'air d'une nympho, mais l'air seulement.

Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?

Je serais surement l'un des premiers noms sur la liste. Me sentir utile, aider mon prochain, participer à améliorer la situation des autres.. c'est ma vocation. Même si je ne pense pas qu'il y ai besoin de partir loin pour faire tout ça. Il suffit d'ouvrir un peu les yeux sur le monde, en bas de chez toi.

Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?

Sans aucun doute. Bon, bien que je pense que le sport est un art et je suis plus gracile avec mon cheval que n'importe quelle danseuse, j'y présenterais plutôt un numéro de chant. Comme quoi, il y a encore chez moi des choses naturellement sublimes. Je n'ai jamais eu trop l'occasion de développer ce "talent", mais pourquoi pas. Sinon, une petite démonstration de Capoeira, ça fait toujours son petit effet.

Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! Voudrais-tu lui ressembler ou tu t'associes déjà à elle ?

Lui ressembler, j'ai déjà fais le nécessaire pour. Et je ne suis pas si méchante que ça. Bref, elle est un peu comme moi, ou moi comme elle, en un peu mieux, quand même.

Les Winthrops font une enchère tous les ans. Serais-tu du genre à acheter un homme afin qu'il soit à ton service ?

Faut bien que l'argent des parents servent à quelque-chose ! Je ne suis pas du genre à m'acheter des fringues de marques, ou une belle voiture, alors autant l'utiliser utilement.. Je sais pas encore ce que j'en ferais, mais je suppose que c'est pas le plus difficile à trouver.

Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?

Qu'on est en hiver, et que les lunettes de soleil par ce temps c'est ridicule ? Je plaisante, je tape pas sur les riches, c'est trop facile. Surtout que j'en suis une aussi. Je ne me sens juste pas vraiment de ce monde. J'ai pas besoin de beaux vêtements pour me sentir désirable, ni acheter le menu le plus cher de la carte pour être rassasiée. J'ai des gouts simples. Ouais je sais, ça fait paysanne.

Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?

Non. [...] Je dois vraiment me justifier ?

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle GLEEK! et j'ai vingt-quatre ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à moi-même, forcément . J'y suis bien alors j'ai décidé de me (ré)inscrire. Question intégration, je m'en sors bien. J'utilise Naya Rivera comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr. Je fais environ entre 350 et 600 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé
Mot de la fin ? ▲

0-16 ans - Cette petite Kasia, Charlotte et Dray l'attendaient depuis longtemps. Ils avaient tout, étaient tout, pouvaient tout, sauf donner la vie. Oh, non pas qu'ils soient stériles l'un et l'autre, plutôt que dame Monroe n'avait guère envie de troquer la perfection de son corps contre un enfant. Ils furent appelé un matin par l'agence d'adoption, cette dernière les prévenant qu'un bébé leur était destiné. Une petite américaine, surement avec des origines hispaniques vu son teint, abandonnée par sa mère et sans père reconnu. Nikita. Elle fut rapidement renommée en « Kasia », prénom chérie par les deux parents. Kasia ne manqua jamais de rien, ni d'argent, ni d'amour. De l'attention peut-être, mais les époux Monroe faisaient de leur mieux, et jamais la petite fille ne leur en tint rigueur. Seulement, elle ne se sentit jamais intégrée dans leur univers. Les premières années d'avantage, mais lorsqu'elle fut en âge d'appréhender le quotidien avec des yeux plus avertis que ceux d'un enfant, se manifesta en elle un sentiment de rejet. Disons juste qu'elle ne se sentait pas à l'aise avec l'univers luxueux de sa famille, se trouvant inutile, repoussante et ne pouvant prétendre à intégrer un monde si parfait. Plus les années passèrent, plus la distance entre eux prenait des airs de fossés. Les deux parents essayèrent de combler ce trou en la changeant plusieurs fois d'école, pour finir par délaisser les établissements privés, pour des publics. La demoiselle semblait en malêtre constant, jamais à sa place. Elle se faisait très peu d'amis, et provoquait les foudres à force de s'isoler et rejeter chaque tentative de rapprochement. A l'adolescence, les choses empirèrent. On était loin de vos paradis dorés, des uniformes et du respect des autres. Charlotte voulu changer Kasia d'école, encore, voyant bien que les choses se dégradaient irrémédiablement, mais la jeune fille refusa en bloc. Désemparés, et ne sachant que faire d'autre, ils se plièrent de nouveau à sa volonté. Renfermée, se terrant dans une attitude passive, elle subissait la vie, les humiliations et la solitude. Si les autres ne voulaient pas d'elle, ils devaient surement avoir raison. 
Un jour elle toucha le fond, et ce fut la meilleure chose qui lui arriva dans la vie. Ajoutez la bêtise d'adolescents, une paire de ciseau qui se joint aux poings, et vous aurez une Kasia en direction de l'hôpital, un trou dans le ventre, qui hurle à n'en plus pouvoir. Ce n'était pas de la tristesse, ce sentiment qui lui était si familier, qui l'enveloppait depuis tant d'années, c'était tout nouveau. C'était chaud, réconfortant. La colère. De la rage qui dégouline de ses pores.

Il était temps de se réveiller. Et la première étape allait être de modifier quelques détails physiques. 



16 ans - La goutte d'eau salée perle sur la joue, et finit sa chute sur l'index de la brune venue la récupérer au hasard du chemin. Le dernier bandage vient d'être ôté. Kasia n'a jamais été très belle. Enfin, si, elle l'est, elle a des pommettes saillantes, un teint parfait et une silhouette élancée. Mais elle ne le voit pas vraiment. Je crois qu'elle a toujours cru qu'on la mettait de côté pour ça. Car elle n'était pas pareil que ses parents, même un parfait opposé, comme si son corps était plus sale, moins digne d'être revêtue de vêtements classieux. C'était faux, bien sur, mais elle ne l'a jamais comprit. Il a fallut qu'elle transforme quelques parties de son corps, ceux qui lui faisaient saigner les veines et pleurer les yeux pour qu'elle s’aperçoive de sa beauté. Se détester encourage les autres à faire de même. C'est comme s'auto-désigner volontaire à la chaise électrique, toquer à la porte des loups déguisée en brebis. En soit c'était surement elle le problème, additionnée à la connerie humaine. Elle a accepté de se taire, de baisser les yeux et eux ne s'en sont pas privés. Dommage qu'il y ai fallut ouvrir sa peau pour qu'elle gagne en confiance, qu'elle apprenne à s'aimer et à se protéger. Maintenant qu'elle était belle, ils n'auraient plus le droit de l'ignorer ou de la blesser.



18 ans - Vous dites que la couleur est acceptée ? Que les choses ont évolué ? Pour la belle aux cheveux aussi foncés que ceux de ses patriarches sont blonds, idem pour les prunelles, passant du noir aux bleus, pas vraiment. Allez, dites-lui que les choses ont changé, alors qu'une insulte raciste fuse à oreilles. Que son sang tout aussi rouge que le leur ne fait qu'un tour, et qu'elle se rue sur l'idiot, toutes griffes dehors. Il a mal choisit sa cible. Kasia refuse désormais d'en être une, de cible. Elle est le bourreau, non la victime. Du moins c'est ce qu'elle souhaite, ce pour quoi elle enchaîne les heures d'entrainement. Par la force des choses elle a apprit à éviter les coups, et à les rendre. .Ce n'est pas toujours la couleur le problème. Parfois c'est le fait d'être une fille, parfois c'est ses formes, parfois c'est son besoin de plaire, qui se transforme en « pute » dans la bouche des ignorants. Il y a toujours un problème, il suffit de bien chercher. Oh, le bougre domine, mais c'est presque beau comme elle se défend, sublime furie, ignore la douleur et refuse de céder la moindre parcelle d'intolérance. Pas sur qu'elle gagne cette fois, mais peu importe, les bleus s'additionnent et font moins mal, on s'habitue à tout parait-il. Ça la perdra. Un jour ça finira mal. Mais elle le sait, et vous ne l'entendrez jamais souhaiter enfant, mari, chien et la belle maison avec la clôture blanche. T'facon les enfants c'est mort. Puis elle a pas la fibre. Puis qui voudrait d'une fille qui fait de chaque instant un combat ? Même moi, j'en voudrais pas. 
Néanmoins la métamorphose est sidérante. Son corps s'est affiné, modelé par le sport, et on est loin du petit moineau recroquevillé sur elle-même d'il y a deux ans. La demoiselle est plus sûre d'elle, peut-être trop. Ses bourreaux d'autrefois ont payé le prix d'une vengeance salée, les humiliations ont été retourné, puis, lorsqu'elle estima qu'il était temps, elle pardonna. Mais comment voulez-vous les plaindre ? Cette Kasia là, c'est eux qui l'ont créé.
Oui, c'est celle-ci qu'on retrouve à Harvard, brûlante tant elle en a été brûlée. Légère & décomplexée. Harvard, ce n'est pas tellement son rêve, plutôt celui de ses parents. En postulant ici, elle paye sa dette. Ils lui ont donné un avenir, elle leur fournit la fierté.