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Lorsque tu apprends de la bouche de quelqu’un d’autre une nouvelle catastrophique qui aurait pu faire du tort à toute la famille, ce n’est pas supposé te plaire. Surtout, s’il y a peu, tu as perdu ton père. C’est exactement ce qui est en train de se passer pour moi. Il y a à peine dix minutes, je viens d’apprendre que tu as fait une overdose, lorsque j’étais encore au summer camp. Ce dernier est terminé depuis quelques jours, désormais et j’ai presque perdu un nouveau membre de ma famille… Non, je refuse. J’ai mis longtemps avant de te considérer comme étant mon cousin. J’ai pris du temps à accepter que tu étais un enfant Rothschild et que tu n’en voulais pas à l’argent de notre famille ou encore à sa popularité et là, tu joues au con en jouant avec ta vie ? Ça ne passe pas au conseil, Silas. Alors, dès que j’ai su pour la nouvelle, j’ai tout de suis embarqué dans ma voiture, sans même demander à George, mon chauffeur de me conduire, jusqu’à chez-toi. J’aurais pu t’appeler, mais je pense que ce que j’ai à te dire n’avait pas fait l’effet voulu. Ce que j’ai à te dire, en plus de te sermonner, ne se dit pas par téléphone ou pire, par texto. Je préférais et de loin te voir en chaire et en os. Alors, dès que je suis arrivé, je n’ai pas vraiment pris de temps avant de débarquer de mon véhicule et venir cogner comme un forcené contre ta porte. « Ouvre-moi la porte espèce d’enfoiré ou j'la défonce.. J’sais que t’es là. Alors déconne pas! » Oui, une très belle entrée en matière pour des cousins qui ne se sont pas vus depuis quelques mois déjà. Et compte toi chanceux de ne pas être encore à l'hôpital, sans doute que je t'aurais fait honte.
Copyright Clochette
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