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i've got all these sexy thoughts flying around in my head
crédit/tumblr → w/@dorian schmitt
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asia, elle fait l’effet d’une tornade. même moi ça m’a complètement dévastée à vrai dire. et j’crois que j’ai besoin d’un truc relaxant. peu importe quoi mais j’ai besoin de faire le vide pendant quelques heures, décompresser pour revenir gonflé à bloc. sauf que je connais pas boston et j’ai l’impression de tourner en rond. jusqu’à arriver au mandarin oriental. mh. aucune idée du résultat mais à défaut de mieux, je passe la porte. forcément, j’passe par l’accueil, demande des infos, sort ma carte de crédit pour régler la note par avance et pars dans les vestiaires récupérer le peignoir. ouais, crever de chaud au sauna, c’est carrément un truc pouvant me détendre. j’ai l’impression.. de me ressourcer ? on va dire que c’est ça. quoi qu’il en soit, je suis prête et j’emprunte le chemin en toute tranquillité. ouais, toute tranquillité si mon regard ne s’était pas arrêté sur une silhouette que je réussissais à identifier. dorian. mec rencontrer dans un bar mon premier soir à boston. le genre plutôt sympa, pas désagréable à regarder et.. ouais, on avait passé une bonne soirée. j’crois qu’en fait, ça m’avait permit de me sentir mieux, de me dire que ça pourrait bien se passer. sauf que depuis, il était.. froid ? distant ? à croire que c’était une caractéristique des bostoniens ça. et ouais, c’était frustrant. j’bloquais là pendant cinq minutes puis voyait une employée sortir de la pièce où il venait d’entrer. faisant craquer mes doigts, je prenais la direction de la blonde la soudoyant de quelques billets pour avoir des informations. un massage hein ? quelques billets de plus et j’étais donc la masseuse attitrée. j’poussais la porte refermant doucement derrière moi, le découvrant déjà installé sur la table, une serviette recouvrant ses fesses. y avait beaucoup plus dérangeant comme tableau. sauf que.. j’étais censée faire un massage du coup ? j’avais clairement pas la tête de l’emploi. j’regardais autour de moi à la recherche de l’inspiration divine, finissant par opter pour une bouteille d’huile. produit que je versais généreusement dans le creux de main avant d’avancer vers lui. bon bah.. go, j’pouvais pas être si nulle que ça de toute façon. déposant le produit sur sa peau, j’étalais comme je pouvais la substance un peu partout, commençant doucement à pincer son épiderme sans trop savoir quelle ligne suivre. j’avais pas fait d’études pour ça. j’massais pas les gens en fait. et j’crois que sans trop le vouloir, le « massage » s’tranformais en légère caresse. mes doigts qui parcouraient juste son dos de haut en bas en toute tranquillité. yas girl, c’est le talent ça.
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