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sexual healing (louisas)

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{sexual healing}
crédit/ tumblr ✰ w/@Thomas Holloway

hier, avec un seul jeton, j’ai réussi à rafler un beau pactole au casino. j’ai même eu la pluie de confettis, le champomy et les félicitations du patron quoi. mais ça, tu ne le sais pas. tu ne sais pas non plus que j’ai injecté une bonne partie de ce pognon pour nous payer une nuit de rêve loin de tout. rien que toi et moi tu entends ? prépare-toi thomas, ce soir, c’est notre soir. j’ai tout épilé. j’suis une page vierge, -ou presque-. après m’être pomponnée, je suis donc venue te chercher à ta chambre en essayant de te convaincre de me faire confiance. résultat des courses, j’suis parvenue à te bander les yeux pour t’emmener au port. après avoir réussi à te faire embarquer sur un petit bateau de plaisance, nous avons pris le large. à présent, seul le bruit des vagues et notre commandant portugais brisent le silence absolu. apaisée par ce spectacle de la nature, je pose ma tête sur ton épaule en contemplant le soleil déclinant sur notre gauche. « tu flippes ? » te demandai-je en serrant ta main dans la mienne « on y est presque, tu vas bientôt recouvrer la vue.. » et quand je te débarrasserai de ce foulard, putain, j’veux voir des étoiles dans tes yeux ok ? j’ai pris le service nuit de miel, t’as intérêt à aimer. y a des bougies de partout, un lit recouvert de pétales de rose et peut-être barry white prêt à chanter dans la chaîne à hi-fi. ouais, je l’ai enfermé dedans quand il est mort, comme marvin gaye, paix à leurs âmes. et vlan. le bateau se cale sur le rivage. rodrigo et son gros ventre restent derrière les commandes. l’enfoiré, aucune aide ! descendant dans l’eau, je t'aide à me rejoindre pour aller conquérir notre paradis. aïe, tu te jettes sur moi et je manque de me dévisser une rotule, mais c'est pas grave. on va le faire, on va sexer. oui, ta vie va changer ce soir. t'emmenant devant la villa, je me place derrière toi, mes doigts prêts à dénouer le noeud à l’arrière de ta tête « t’es prêt mon chéri ? » on est quoi d'ailleurs ? en couple ? pas en couple ?
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Tu ne cesses de te répéter que tu n’es pas prêt, que tu n’y arriveras jamais seulement, là. L’effort doit venir de toi. T’es prêt, finalement, tu les depuis que l’as rencontré. C’est les hunger games dans ton slip quand tu es avec elle. Qui va gagner entre ton désir et ta putain de timidité. Mais tu veux laisser l’désir prendre toute la pace, tu l’a veux, elle. Coller sa peau toute douce contre le tiens, si velue. Mygale, t’es une grosse mygale sur deux pieds. Elle doit venir à ta chambre, venir ici, te chercher, te faire une surprise, te poser un lapin parce qu’elle a compris qu’elle préfère un autre non, t’en sas rien, de ce qu’il t’attend. T’es juste là, les cents pas, papillons dans le ventre, tourbillon dans la tête. Elle est arrivée, elle t’a embarqué, les yeux bandés. La confiance que tu lui donnes pour pas t’rendre un arbre ou tomber d’un trottoir trop mal calculé. Vos deux culs sur les bancs d’un petit bateau. Vomis, dans ta bouche. tu flippes ? Ha oui là, tu flippes de te chopper le doux surnom de vomito. Super sexy quand ferez l’amour. Oui, Vomito, OUUuuuuuiiIII. Grimace sur ton visage déjà tout déformé par son masque trop serré. Jamais. Même le pilote, il s’est marré. On y est presque, tu vas bientôt retrouver la vue.. T’es tout blanc, véritable cachet d’aspirine. C’est long, beaucoup trop long. Ho ouuui. Quelle joie que tu sors d’entre tes lèvres. T’évites de trop ouvrir la bouche, on sait jamais ce qu’il pourrait se passer, avec ton estomac tout pété. Vous descendez du bateau, pieds à terre. Comme le mal du sol. Sensation bizarre, tu retrouves des couleurs. Ton teint rosé qui va finir au rouge vif, toute la soirée. T’es prêt mon chéri ? T’aimes les surprises. Tout le monde en a peur. Peur de se retrouver dans une situation merdique ou pire même, d’être déçue et devoirs jouer les faux culs. Toi, t’aimes ça, les surprises. Parce que toi, t’es jamais déçu. Elle retire ton masque, les traces rouges sur le haut de ton gros nez. Tes yeux relevés, sur l’immensité. Tes lèvres qui s’entrent ouvrent sans se fermer. Un coup d’épaule en l’air, l’air de rien. Bah chez moi aussi c’est aussi grand. Douce ironie. Tu regardes partout, sans vraiment bien comprendre ce qui t’arrive là, maintenant. Faut te guider, toi, te déballer déjà tout frais. Mais pourquoi on est là du coup ? Tu enroules un bras autour de sa taille, un baiser sur sa joue.

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les pieds dans le sable, mes mains sur le noeud de ton foulard qui te masque la vue, je m’apprête enfin à te dévoiler la surprise que je t’ai préparé. j’vais pas faire dans le suspense bien longtemps. tadaaaaam. je dénoue tout ça et je te rends tes yeux pour contempler ce temple de la tentation. fini le noir. savoure bébé. me remercie pas, c’est normal. mais quoi ? c’est quoi cette réaction à la noix ? j’ai envie de te taper dans les couilles, mais normalement, c’est l’accessoire indispensable de la soirée tu vois. t’as pas encore compris que tout ça, c’est pour faire des cochonneries dans un cadre idyllique ? tu voulais la totale, la voilà. ça monte au cerveau ? non ? pas encore ? blottie contre toi, légèrement exaspérée par ta naïveté, je respire un bon coup avant de piquer une crise inutile « c’est pour que l’aubergine apprivoise la pêche dans un environnement dès plus romantique » déroulant tes bras de ma taille, j’attrape ta main rêche de bouseux pour te faire grimper les marches qui nous séparent de la piaule. arrivés sur le perron, je m’arrête et je te force à me regarder bien en face « écoute, c’est fini les enfantillages thomas. c’est quand que tu te comportes comme un homme ? tu le fais exprès ou quoi ? » je veux te trouver moi. je veux bâtir le mâle qui se camoufle derrière le grand gamin. j’ai mûri moi, trop mûri peut-être.. il faut que tu acceptes tes désirs et que tu les laisses émerger grand gigot. « je comprendrai que ça soit trop inopiné pour toi hein, mais j’ai plus envie de tourner autour du pot. j’aime le sexe thomas. » t'avouai-je franchement en mordillant dans ma lèvre inférieure. pardonne-moi cassie. j'suis irrécupérable. j’crois que j’serais vraiment la pire membre de ton club de chasteté. bref, est-ce que je t’ai choqué là ? tu vas pleurer ? ta bite va tomber de sa fixation ? j’suis horrible. « t’entends ? j’aime faire l’amour et j’ai envie de le faire avec toi, ici, partout, n'importe comment.. »
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C’est pour que l’aubergine apprivoise la pêche dans un environnement dès plus romantique. Ca j’pense que t’avais globalement cerné. Tu l’sais ce soir, c’est votre soirée, tu vas tout balancer enfin, ouais, façons de parler. Tu veux l’impressionner, essayer de mettre de stress de côté. Tu vas essayer de toucher toutes sortes de bois pour éviter de faire une connerie. Tout gâcher, comme tu l’fais. T’voilà, là. Avec elle, t’es des bras. Ses mains, t’entrainent avec elle. Quelques marches, escalades, tout en haut, de votre montagne. Montagne d’argent, l’Mont Paradis. Elle veut que tu l’regarde. Que tu l’écoutes, tes yeux, dans les siens. Ecoute, c’est fini les enfantillages thomas. c’est quand que tu te comportes comme un homme ? tu le fais exprès ou quoi ? Elle t’engueule. Elle a raisons, tu l’sais, ce gamin qu’a oublié d’pousser. L’dernier d’la portée à s’envoler. Un soupire, tes lèvres, humectée, rapidement. Un regard, ailleurs, trouver tes mots. Oui t’as raisons. Que ça, qui d’sort de là. T’sais même pas quoi dire. Ouais, c’est vrai. Mais t’sais pas faire, toi non. La prendre dans tes bras. L’embrasser. La faire monter aux rideaux, l’envoyer valser côté septième ciel. Y’a pas de manuel, ça tu le lis pas dans les magazines. Je comprendrai que ça soit trop inopiné pour toi hein, mais j’ai plus envie de tourner autour du pot. j’aime le sexe thomas. Tes gouffres noires qui s’insèrent, dans les siens. Ses mots qui t’touchent. Comme une claque dans ta gueule. Trace rouge sur ta joue. T’en as d’jà la tête qui tourne. Ses mots d’pèse, ses mots t’atteignent. Si elle savait, il te tarde de gouter. Cerise sur le haut du gâteau. L’sexe. Tout ce qui te manque à lui donner, pour la combler. Mais là tu fais quoi ? Tu réfléchis, tu t’es barré, dans tes pensées. T’essayes de ressasser, tout ce que tu veux lui faire. P’tetre la faire taire. Surement ce bon moment, l’embrasser, qu’elle la ferme. Qu’elle stop, te prendre pour ce gamin. Prouves lui le contraire. Fais ta Miley Cyrus. L’gars mignon qui peut devenir celui-là, l’gars viril. Sur ta boule à poil, wrecking ball dans sa vie. Impressionne là. Impressionne tout le monde. Presque, cette goutte, sueur sur ton front. T’entends ? j’aime faire l’amour et j’ai envie de le faire avec toi, ici, partout, n'importe comment.. Go, mon gars. Sa main, entre tes doigts. Ta marche rapide, déterminée à l’intérieur de la chambre. S’regard rapide, pétales de roses, bougies senteur fraise, ouais. Elle l’a fait, pour toi enfoiré, honore là, maintenant, sur ce lit trop bien fait. Tes mains qui englobent son visage, tes lèvres, emprisonnent les siennes. Prise d’otages. Descente le long de son oreille. J’ai envie d’toi aussi, depuis trop longtemps. WOW. C’est réellement tes mains qui glissent le long de son dos, ses fesses ?


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j’ai raison ? oh non. j’ai abusé. ton soupir me fout l’angoisse, c’est pire qu’une fichue araignée qui fait sa toile dans un coin de ma chambre. tu méritais pas de subir ce séisme. je suis trop impulsive, beaucoup trop. t’es novice dans le hum hum. tu es même puceau. t’as jamais trempé ta saucisse dans n’importe quel pot de sauce. ptin, on est pas à kfc louison. je dois pas te malmener, je dois faire de ce moment, un moment qui restera gravé dans ta mémoire. j’veux que tu t’en souviennes éternellement de ce qu’on va fabriquer tous les deux. quand on te demandera, "tu te souviens de ta première fois ?" je veux que tu penses instantanément à louison chamberlain, la seule et l’unique. bref, j'crois que je t'ai paumé sur l'autoroute de la baise. t’es où thomas ? je claque mes doigts à un centimètre de ta face pour te réveiller. ma petite voix nasillarde t’accable un peu plus et là, pof, tu atterris. tu m’embarques à l’intérieur. sans chercher bien longtemps, tu trouves la chambre avec cette vue sur la mer, l’océan, que sais-je, un mélange des deux. l’ambiance est muy caliente. le rouge, la couleur de la passion, de l’amour, du sang. ta bouche, elle gobe la mienne comme on goberait une huître bien fraîche avec un zeste de citron. délicieux. nos langues qui font du break dance, j’aime ça. oh mon dieu. t’as jamais été si .. excitant. ils sont loin les chinchillas qui puent. ton souffle qui s’écrase dans le creux de mon oreille, ça me file carrément la chair de poule. je grogne en frottant ma joue contre la tienne. j'suis un petit chat, enfin, une petite chatte. tes mains s’aventurent sur mes reins, je me cambre aussitôt. « t’es prêt ? du genre prêt de prêt ? sinon on se focalise uniquement sur les préliminaires aujourd'hui.. » te proposai-je en sentant tes doigts parcourir la pêche qui me sert de derrière. gosh, on est plus en 2d, planqué derrière un phone, c’est la réalité là. mon front contre le tien, j’attrape tendrement tes lèvres salées. t’as encore mangé des chips, t’es grillé. mais j’adore ce goût sur ta bouche humide. je m'y habitue. je me fais un festin avec tes restes. « tu m’impressionnes thomas holloway » dégrafant lentement les premiers boutons de ta chemise immaculée, je louche sur ta peau hâlée qui m’apparait. « je baisse ma culotte et c’est toi qui pilotes ou je pilote tout ? » franchement si on arrive vraiment à atteindre l’orgasme tous les deux, on est des big boss.
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