Yura Nam-Kim ► Kim Hyuna

Née d'une union entre deux grandes personnes du monde de la musique actuelle, son père est producteur de musique Pop et R&B et sa mère productrice de clip vidéo pour l'empire de son mari. Ils n'ont pas toujours été au sommet de la gloire, ils ont du se construire petit à petit se faire une place dans ce monde. Ils étaient plutôt des jeunes n'ayant pas tellement de moyens, ils disposaient simplement de quoi vivre, mais ils ont su rencontrer les bonnes personnes au bon moment qui ont cru en eux et les voilà à la tête d'un empire de la musique qu'ils gèrent d'une main de fer. Ses parents sont pour elle de vrai âme sœur et le resterons toutes leurs vies même s'ils ne sont pas du même avis qu'elle. A deux ils forment la meilleure équipe qui puisse exister même s'ils se tirent dans les pattes à la moindre occasion, l'amour est éternel lorsqu'il est le vrai. Yura est née grâce à cette union, pourtant elle n'aurait pu jamais voir le jour puisque selon le médecin maman ne pouvait pas avoir d'enfant au grand désespoir de son père. Mais appelez cela comme vous voulez, un miracle peut-être, je suis née le 21 juin 1989, le jour de l'été. Une future héritière à l'empire de ses parents. Ils ont essayé plusieurs fois encore d'agrandir leur famille mais le miracle ne frappe pas deux fois, à moins que..

Un soir monsieur Nam-Kim à été averti par son service de sécurité qu'un individu avait pénétré dans son immeuble mais il ne s'agissait pas d'un simple cambrioleur puisse qu'il s'agissait d'un enfant. Il aurait pu simplement leur dire d'appeler la police et l'histoire aurait été réglée mais il avait un pressentiment, comme si, il se devait d'y aller. Le jeune garçon en question était un petit jeune qui avait envie de découvrir l'endroit où toutes ses musiques préférées étaient enregistrées, il avait réussi à s'introduire dans le hall de l'immeuble avant sa fermeture et s'était caché dans les toilettes pour attendre sagement que l'endroit ferme. Malheureusement pour lui il n'était pas allé très loin. Monsieur Nam-Kim avait passé une bonne partie de la nuit avec lui, il lui avait fait découvrir lui-même les lieux et il avait discuté pendant de longues heures. Il avait appris que ce petit garçon vivait dans la rue, qu'il n'avait plus de famille. Mon père s'était hâté de faire venir ma mère car pour lui tout était clair et tout était écrit, pour lui c'était le deuxième miracle qu'ils attendaient depuis toujours. Ils avaient tout fait pour pouvoir adopter le petit Ryu. La petite tête de Yura avait été ravie de voir ce petit garçon rentrer dans sa vie. Au début Ryu était souvent distant avec sa nouvelle famille, il avait l'habitude de se comporter mal, ayant toujours ses habitudes de vie de rue mais Yara a su l'apprivoiser n'hésitant pas à jouer au foot avec lui et tout autre jeux qui pouvait la confondre avec un garçon.


Je ne pensais plus qu’à ça. Passer les auditions des Devils Girl de Los Angeles, je devais partir et réussir ce qui était devenu mon rêve. Il y avait pourtant une ombre au tableau, mes parents, jamais ils ne me laisseraient partir aussi loin pour devenir danseuse pour un club de basket ball. Mon père avait d’autres projets pour moi, je devais faire de grandes études de médecine car pour lui je devais honorer la famille et ce n’était pas en me trémoussant devant une bande d’homme que j’allais réussir ma vie. J’y avais réfléchi pendant des semaines et des mois et j’avais finalement pris ma décision partir pour les Etats-Unis, je devais essayer même si j’échouais, je n’aurais pas à regretter de n’avoir pas essayé. Le seul qui était dans la confidence, c’était mon frère qui m’avait aidé à quitter le pays sans que mon père ne le sache. J’avais tout laissé derrière moi, ma famille, mes amies et mon petit ami de l’époque qui était parti faire son service militaire. J’avais mis les pieds sur le sol américain seule avec ma valise devant me débrouiller pour trouver un logement et un job histoire de gagner de l’argent, me doutant bien que mon père n'allait pas continuer à alimenter mon compte en banque.

J’avais réussi, cela faisait bientôt un an que je vivais mon rêve à fond, j’avais même eu l’opportunité de créer certaines chorées pour le groupe. Je tournais dans mon lit réfléchissant à certains pas de danse que j’allais pouvoir inclure dans ma nouvelle chorée. Vu que le sommeil ne venait pas j’avais pris la décision d’aller directement à l’aréna pour répéter dans la salle de danse, je savais qu’à cette heure-là j’avais peu de chance de tomber sur quelqu’un, au moins je pouvais être libre de mes mouvements sans aucun jugement. N’étant pas très à l’aise avec les ascenseurs j’avais pris l’habitude de prendre les escaliers. Montant mes marches deux par deux, j’avançais tranquillement lorsque j’entendis des voix dans provenant de l’étage en dessous. Quelqu’un venait de rentrer dans le hall de l’escalier, enfin je reconnu deux voix qui m’était familière. C’était Daniel, le directeur du club de basket et la meneuse des danseuses, Sarah. Je n’eus pas le temps de comprendre la conversation que Daniel poussa violement Sarah dans les escaliers qui resta inconsciente au bas de celle-ci. « Peut-être que Yura sera plus docile que toi, dommage. » Mon cœur s’emballa, je me collais contre le mur derrière moi, ma main sur ma bouche pour ne pas crier. Je n’osais pas bouger, je ne savais pas quoi faire. Ma seule issu la fuite.

Après cette nuit-là, je n’étais plus retourné à l’aréna, j’avais disparu de la circulation. J’avais fait rapidement mon sac avait pris le premier vol pour Boston, où je savais que ma tante habitait. Je n’avais parlé à personne de ce que j’avais vu. J’aurais dû aller à la police mais j’avais tellement peur de ce dont il était capable, étant un homme très puissant. J’avais pris la décision de ne pas rentrer pour le moment en Corée. J’avais demandé à transférer mon dossier universitaire de Séoul à l’université d’Harvard. Je n’eus pas de problème à être admise ayant un dossier exemplaire du fait de tous les cours particuliers que j’avais suivis. J’allais reprendre mes études de médecines comme mon père me l’avait demandé et reprendre une vie normale dans l’anonymat. J’avais renoué le contact avec mes parents qui ne manquait pas de me rappeler qu’ils avaient raison depuis le début et que j’aurais dû les écouter. Depuis ce jour, j’ai dû mal à faire confiance au gens, j’ai tendance à rester isolé alors que je ne suis pas du tout comme ça. J’ai peur des gens et de ce dont ils sont capables.