j'attends des des explications. ft. Devon

J'appuya sur le téléphone rouge et verouilla mon portable avant de le mettre dans ma poche. Je pris rapidement un morceau de papier sur le bureau de ma chambre et inscrivis un petit mot à l'attention de Charlie, pour ne pas qu'elle s'inquiète de ne pas me voir ce soir. J'vais voir Devon, j'sais pas quand j'rentre, bisous. J'attrapa une veste dans mon placard et allai directement à la chambre de celle qui avait été une de mes amies les plus proches. Comment est-ce qu'on avait pu en arriver à ce point, sérieusement ? Et le pire, c'est que c'était entièrement de ma faute uh. Again. Faut croire que j'fais foirer toutes mes amitiés et que c'est un talent inné chez moi. Lorsque j'arriva enfin devant la porte de la chambre, je frappa contre avec énergie. Pas de réponse. Je me repeta à deux occasions tout en l'appelant. Devon, ouvres. Soit pas une gamine, grandis un peu. Je finis par arrêter pendant quelques secondes avant de coller mon oreille contre sa porte, pour essayer de voir si elle était vraiment là. Rien. Rien du tout. Je fronça les sourcils, mon coeur s'accélera petit à petit. Finalement, j'approcha ma main de la clanche avant de l'enfoncer et de pousser un peu la porte. Ouvert ? Vraiment ? J'le sentais vraiment pas ce coup là.. J'entra petit à petit dans la chambre de mon amie et je la vis alors allongé par terre, inconsciente. Mes yeux s'écarquillèrent et je porta ma main devant ma bouche, choquée. Je courus me mettre à genoux à côté du corps de Devon et mis son oreille à quelques centimètres de sa bouche pour essayer de voir si elle respirait encore. Je lui mis ensuite quelques claques pour tenter de la reveiller à la manière sauvage. Aucune réaction. Des bouteilles jonchaient le sol tout autour de moi, toutes vides ou presque. Je ferma les yeux quelques instants et me calma. Elle était en train de me faire un coma étylique, putain. Je pris mon téléphone et composa le numéro des urgences. Allo ? Ici Briony SIlver, j'appelle pour une urgence, une amie...

[...]

Assise dans la chambre de l'hôpital, à côté du lit que Devon occupait, j'essayais tant bien que mal de lutter contre le sommeil. Mes paupières étaient lourdes. Ca faisait plus de cinq heures que j'avais quitté ma chambre et j'avais bien évidemment pas de sous sur moi pour aller me payer un café huhu. Mais j'voulais tenir. Pour la voir se réveiller. L'appel du sommeil fut finalement plus fort que ma volonté et je m'assoupis pendant.. plusieurs heures. Un court instant de répit, sans rêve, sans saveur. Juste pour me donner un peu de peps. A mon réveil, Devon n'était pas encore réveillée. Quelques infirmières passèrent, sans me parler -et ça me convenait très bien. J'en profita pour envoyer quelques sms et jouer à des jeux. Faut bien faire passer le temps.