(FF) Too much anger - Antélia

❝Too much anger❞
ANTONIO & AMELIA

Si je pouvais rentrer chez moi je le ferais sans hésiter mais là je suis sous la surveillance d’Amélia et c’est clairement impossible de faire quoi que ce soit, elle est pire qu’un chien de garde mais je tente tout de même ma chance pour partir car merde je ne veux pas rester là, c’est insupportable de se retrouver dans ce genre de situation, cloué à un lit, je serais clairement mieux entre quatre planches six pieds sous terre de toute évidence. Une fois encore elle m’engueule et je la regarde tout en fronçant les sourcils avant d’écrire de nouveau sur ce papier « Probablement que je serais mieux à cet endroit plutôt qu’ici ! » C’était intense, plein de rage mais je le pensais au fond. Malheureusement maintenant je ne pouvais qu’attendre que les choses se passent et ça m’agaçait fortement d’attendre comme ça les bras croisés. Quand elle me propose de me reposer je ne sais pas si c’est une bonne idée vu le temps que j’ai déjà passé dans le coma mais au cas ou je lui demande ce qu’elle comptait faire car au fond ça me dérange qu’elle reste là à rien faire pendant que je dormais. Lorsqu’elle me signale qu’elle allait rester, j’hochais la tête alors avant de poursuivre en écrivant « Dans ce cas je vais pas dormir, je vais pas te laisser seule et puis tu serais capable de me mettre les menottes pendant que je m’assoupi » Je rigole un peu essayant de gérer mon rire pour qu’il ne dure pas trop longtemps afin de ne pas avoir mal même en rigolant. Je regarde l’écran noir dans l’angle de la chambre puis la jeune femme « On a qu’à regarder la télévision ? Tu ne penses pas ? » C’est vrai autant que l’on se divertisse quand même plutôt que de rester là à se regarder dans le blanc des yeux.
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Too much anger

@Antonio Munoz & Amélia

« La maladie frappe là où on ne l'attend pas. »

Lui faire entendre raison était mission impossible alors Amélia capitula. Il était en colère et ça se comprenait parfaitement. Alors elle leva les mains en signe d’abandon. Elle aurait voulu lui rappeler que s’il mourait, il ne pourrait plus lui donner un de ses reins si elle en avait besoin. Mais non, c’était une mauvaise idée alors elle se tut. Et puis, elle n’était même pas sûre d’accepter son rein alors autant ne rien dire. En tout cas, une chose était certaine : elle avait besoin de lui et bien vivant. Donc pour commencer, il allait se calmer et rester tranquille. Elle lui proposa de se reposer et elle comptait bien rester auprès de lui, s’il le souhaitait. Car elle pouvait toujours partir s’il le lui demandait. Quand il lui parla de menottes, elle ne put s’empêcher de rire. Son premier rire depuis son annonce de diagnostic. Jamais elle n’aurait pensé le faire dans une situation pareille.

« Tu n’as pas besoin de dormir pour que je te passe les menottes et tu le sais. »

Elle lui fit signe de ne pas rire trop fort, craignant qu’il fasse un faux mouvement ou que la sonde d’intubation n’aime pas du tout ça. C’est que toutes ces machines étaient impressionnantes. A sa proposition de regarder la télévision, elle hocha la tête et se leva pour aller chercher la télécommande qui se trouvait sur une table. Elle la tendit à Antonio, un petit sourire aux lèvres.

« A toi de choisir mais ne prends pas trop vite goût à ma gentillesse. »

Amélia se rendait compte, petit à petit, qu’elle redevenait gentiment l’Amélia d’avant. Était-ce une façade ? Peut-être bien, mais c’était totalement inconscient. Elle se devait d’être forte, pour lui, et même s’il avait de la force et du courage pour eux deux, elle voulait lui montrer qu’elle était là. Au moins, elle oubliait momentanément ses propres problèmes, contente de ne pas parler de son état de santé. Surtout que son régime n’était pas une grande réussite, pour le moment. En plus, elle l’avait un peu laissé tomber non pas en mangeant n’importe quoi mais en mangeant très peu. Au début, la faim s’était montrée cruelle et insidieuse mais comprenant qu’Amélia l’étouffait, elle s’était faite moins présente. Qui sait, peut-être que ses résultats sanguins s’amélioreraient comme ça. Elle finit par s’asseoir au bord de son lit, évitant tous les fils reliés à Antonio.

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❝Too much anger❞
ANTONIO & AMELIA

Me battre avec Amélia, j’en avais marre ces derniers temps alors du coup je capitule ou du moins je m’adoucis un peu pour pas que les choses dégénèrent car de toutes évidences elle ne lâchera rien et dans l’état actuel des choses elle est clairement en position de force par rapport à moi. Seulement elle veut que je dorme et je ne suis pas très fatigué, d’autant plus que je ne vais pas la laisser en plan comme ça alors je lui indique je vais rester éveiller avec elle afin de ne pas me retrouver avec un bras menotté à mon lit et cela la fait rire et je dois bien avouer que ça me fait du bien de l’entendre rire surtout après tout ce qu’il s’est passé pour elle ces derniers temps. Je la regarde souriant du mieux que je peux avec tous ces tuyaux sans pour autant me faire mal et j’hoche la tête de plus belle lorsqu’elle me répond car ce n’est pas faux en plus ce qu’elle dit. Je ne peux rester stoïque alors je souris de plus belle, plissant mes yeux à force de rire mais elle ne voulait pas que je rigole trop fort alors je lève les yeux au ciel tout en soufflant et haussant les épaules avant de saisir mon stylo et mon blocknote « T’en fais pas pour moi miss inquiète. Tu as suffisamment à faire avec toi » Ce n’était pas méchant mais plutôt bienveillant de ma part en fait car effectivement elle avait eu un gros choc récemment la pauvre. Par la suite je lui propose que l’on regarde la télévision et elle accepte, allant notamment chercher la télécommande « J’aime plutôt bien ça je dois l’avouer » Je souris à cette dernière avant de changer les chaines à la recherche d’un bon programme, ce qui n’est pas donné. Je me déplace lui faisant de la place dans mon lit car à vrai dire j’aimerai bien la sentir proche de moi. Je lui fais signe de la tête de venir avant d’écrire sur ma feuille « Retire ton balai de ton cul et viens me rejoindre »
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@Antonio Munoz & Amélia

« La maladie frappe là où on ne l'attend pas. »

Amélia avait été très inquiète pour Antonio. Le voir lutter pour respirer lui avait foutu la trouille et elle avait bien cru qu’il allait y passer. Heureusement, les médecins avaient été efficaces et professionnels. La preuve, Antonio était avec elle et communiquait à l’aide de ce bloc-notes. Petit à petit, elle se détendit et se dit que les prochains examens qu’il devait passer n’étaient qu’une formalité. Il était pratiquement tiré d’affaire puisqu’il était conscient, n’est-ce pas ? Elle n’était pas médecin mais elle pressentait qu’il était en bonne voie de guérison, même si son pneumothorax était récent. Ne voulant pas se disputer avec lui, elle capitula. De toute façon, il se calmerait tout seul alors autant ne pas mettre le feu aux poudres. Lorsqu’il lui écrit qu’elle ne devait pas s’en faire pour lui car elle avait assez avec ses problèmes de santé, elle leva les yeux au plafond. Il n’avait pas tout tort mais ça ne l’empêcherait pas d’être inquiète pour lui. Elle alla chercher la télécommande et la lui tendit dans un élan de bonté. En temps normal, elle était plutôt du genre à s’imposer pour choisir le programme télévisé mais aujourd’hui, elle ferait une exception. Antonio avait de la chance d’être alité car elle ne serait pas tous les jours aussi généreuse. Elle lui sourit et s’assit sur le lit, n’osant pas s’approcher plus près de lui de peur d’arracher un des nombreux fils présents. Elle regardait défiler les chaînes et se retint de soupirer. Elle aurait mieux fait de garder la télécommande ! Puis Antonio saisit à nouveau son calepin et y inscrivit quelque chose qui lui aurait valu un coup s’il n’avait pas été aussi mal en point.

« Mon cul, il t’emmerde ! »

Elle lui prit le bloc-notes des mains et le déposa plus loin avant de lui sourire. Elle s’installa alors précautionneusement à ses côtés et fit passer tous ces fils au-dessus d’elle pour éviter qu’elle ne les arrache. Elle fit attention à ne pas lui faire mal et elle déposa sa tête près de la sienne.

« Tu es tellement beau… »

Comme elle ne voulait pas qu’il la contredise, elle garda le bloc-notes loin de sa portée. Pas très fair-play mais tant pis. Elle lui adressa un sourire malicieux avant de déposer un baiser sur son front. Peu importe qu’un tuyau lui sorte de la bouche car pour elle, il restait le même : le plus beau et généreux des hommes.

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ANTONIO & AMELIA

En temps normal je me serais pris la tête avec Amélia mais là je ne pouvais clairement pas et j’en avais pas envie, j’avais essayé mais c’est inutile de toute évidence alors autant m’apaiser, il n’y a rien d’autres à faire. Malgré sa bienveillance, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter pour elle et de lui demander de ne pas trop se faire du sang d’encre pour moi car c’est rien mais aussi car elle a eu pas mal de soucis ces derniers temps. Elle ne me contredit pas car elle sait au fond que j’ai raison et lorsque je lui propose de regarder la télé elle accepte et va même jusqu’à me chercher la télécommande ce qui est adorable en soit. Je profite de sa gentillesse, à vrai dire c’est agréable et puis j’aime la voir se justifier, c’est drôle et je pourrais la taquiner ensuite. Elle n’ose pas trop m’approcher par peur de décrocher quelque chose et j’écris sur mon bloc note un petit message tendant à la provoquer et je réussi ce qui me fait sourire alors que j’hausse les sourcils. J’aurais bien écris que son cul m’appartient mais elle me prend mon calepin et je ne peux plus communiquer malheureusement. Amélia prend alors place à côté de moi et je lui souris avant qu’elle ne me complimente sur ma beauté. Autant en temps normal je ne l’aurais pas contredis mais là je ne peux pas la laisser dire des conneries pareilles alors je pose ma main sur sa bouche alors que je lui fais signe avec mon doigt de se taire si c’est pour dire des conneries comme ça. Elle m’embrasse par la suite le front et alors que je n’arrive pas à trouver un programme me plaisant ou retenant mon attention, je lui tends la télécommande pour lui faire comprendre que je lui laisse les commandes de la petite boite noire.
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« La maladie frappe là où on ne l'attend pas. »

Le voilà réduit au silence, le bloc-notes éloigné de ses mains. Ce n’était pas très gentil de sa part mais elle voulait profiter de cette accalmie au moins quelques minutes. Précautionneusement installée à côté de lui, elle se tenait sur le côté pour pouvoir l’observer. Malgré son état actuel, elle le trouvait toujours aussi beau et elle ne se gêna pas pour lui en faire part. Comme il ne pouvait plus communiquer par écrit, il le fit de manière non-verbal en posant son doigt sur ses lèvres. Ce simple contact la fit frissonner, éveillant quelques sensations enfouies en elle depuis quelques temps déjà. Ses lèvres se déposèrent sur son front, avec tendresse, avant qu’il ne lui tende la télécommande. Visiblement, il ne trouvait pas son bonheur. Elle la saisit et zappa, à la recherche d’une chaîne particulière. Elle hésita un instant entre une émission de téléréalité débile ou une série policière. Bon, allez, la série. Elle reposa la télécommande avant de reporter son attention sur le jeune homme alité. Elle prit une petite inspiration avant de prendre la parole.

« Je voulais que tu saches que… Mon régime, il ne fonctionne pas très bien, pour le moment… Les médecins veulent encore attendre avant de prendre une décision. »

Elle hésita un instant avant de lui rendre son bloc-notes. Mais avant qu’il écrive quoi que ce soit, elle posa sa main sur la sienne.

« Si ton état le permet, tu serais d’accord de m’accompagner à mon prochain rendez-vous ? »

Elle avait besoin de quelqu’un à ses côtés pour affronter une énième consultation. Et elle avait besoin d’une personne en particulier : Antonio. Après tout, il était le seul à bien la connaître et il saurait la réconforter si elle en avait besoin.

« Si tu ne le veux pas, ce n’est pas grave. »

Elle était sincère quand elle lui disait ça. Elle relâcha sa main pour le laisser répondre.

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ANTONIO & AMELIA

Ne plus pouvoir parler à cause d’un tube présent dans notre bouche c’est vraiment pas agréable et absolument pas pratique, pour le coup j’en faisais les frais. D’autant plus que la jeune m’avait volé mon seul moyen de communiquer qui était ce bloc note, mais bon je devais simplement prendre mon mal en patience et je finirais par me venger de ça qu’elle ne s’en fasse pas. Avec ma mémoire d’éléphant je ne risque pas d’oublier. Après qu’elle m’ait rejoint sur le lit, elle me complimente et je l’empêche de dire plus de bêtise que ça en posant ma main sur sa bouche àfin de lui faire comprendre qu’elle dit énormément de conneries, puis je lui donne la télécommande ne sachant pas quoi mettre et très vite elle zappe pour nous mettre une série policière. Un léger blanc s’installe entre nous puis elle prend son souffle et se lance dans des confidences à propos de son problème et du régime qu’elle a dû suivre. Bien entendu ça me faisait chier pour elle et j’aimerai au fond pouvoir y faire quelque chose mais pour le moment j’étais tout simplement impuissant et je n’aimais pas ça du tout, ce n’est pas dans mes habitudes de ne rien maitriser. Je l’écoute alors attentivement et quand elle me demande pour l’accompagner à son prochain rendez vous, pour moi la réponse est claire mais j’attends tout de même qu’elle finisse et qu’elle me rende mon bloc note bien qu’elle raconte vraiment n’importe quoi. Comment pourrait elle penser que je ne veux pas être son pilier ? Je prends alors le calepin ainsi que le stylo et je me mets à gratter dessus « Bien entendu que je veux t’accompagner, rétabli ou non » L’idée ne va pas lui plaire c’est sûr mais j’y tiens réellement. « Pour toujours et à jamais tu te souviens » C’était la promesse que l’on s’était fait plus jeune afin que l’on soit toujours là l’un pour l’autre et contrairement à ce qu’elle pourrait penser je n’ai pas oublié.
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« La maladie frappe là où on ne l'attend pas. »

Amélia pensait que ce n’était pas le bon moment pour aborder le sujet épineux de sa maladie et parler d’elle. Mais puisqu’ils n’avaient rien d’autre à faire qu’attendre ces maudits examens pour que les médecins enlèvent enfin ce tuyau de sa gorge, autant lui donner des nouvelles de son état de santé. Sans oublier que le lieu s’y prêtait bien. Alors elle lui avoua que tout ne se passait pas très bien et elle lui demanda s’il pouvait l’accompagner à son prochain rendez-vous. Si elle voulait une réponse, il fallait qu’elle lui rende son bloc-notes et c’est ce qu’elle fit rapidement. Elle lui laissa le temps d’écrire et lut sa réponse. Son cœur se mit à battre la chamade quand elle lut sa dernière phrase. « Pour toujours et à jamais ». Jamais elle n’avait oublié leur promesse et elle ne pensait pas qu’il s’en souvenait. Après tout, il était parti sans rien lui dire… Mais ce sujet avait été abordé trop de fois et puis, le plus important était qu’ils se soient retrouvés. Elle lui sourit et hocha la tête, rassurée.

« Je m’en souviens… »

Et ça, personne ne pouvait le leur enlever. Une promesse faite il y a des années de cela, qui aurait pu être oubliée mais qui ne l’avait jamais été. Si ce fichu tuyau ne lui sortait pas de sa bouche, elle l’aurait déjà embrassé. A la place, elle déposa un baiser sur sa joue avant de reposer sa tête sur son oreiller, qui était assez grand pour deux.

« T’es mal barré, je ne vais pas te lâcher de sitôt. »

Ils auraient beau se disputer, elle sentait que tout irait bien. Et puis avec tout ce qui lui était tombé sur la tête ces derniers temps, elle commençait à relativiser pour les choses qui, au final, ne valaient pas la peine qu’elle se prenne la tête.

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ANTONIO & AMELIA

Malgré mon départ de Séville je n’avais jamais oublié Amélia ni même notre promesse et c’est ce que je lui fais comprendre lorsqu’elle me parle de son régime qui se passe mal et des tests qu’elle doit passer incessamment sous peu. Bien entendu que je ne la lâcherai pas et encore moins dans ces moments là ou elle a clairement besoin de moi car même en fauteuil roulant, au bord de la mort j’irais la soutenir même si cela lui déplairait fortement. En lisant donc mon message je vois son visage s’illuminer d’un radieux sourire et je suis satisfait de la voir ainsi car malgré nos disputes elle n’en reste pas moins ma première fois et j’en passe. Très vite elle me signale s’en souvenir tout en m’embrassant sur la joue et j’en profite pour caresser son visage et ses cheveux dans le même temps comme pour la rassurer. D’ailleurs elle me signale qu’elle ne va pas me lâcher et j’hausse les épaules pour lui faire comprendre que ça ne me dérangeait clairement pas à vrai dire. J’aimerai passer ma main autour d’elle mais si je le fais, je vais la déranger alors au lieu de ça, je me contente de lui prendre la main et de la serrer tout en regardant la télé avant de m’endormir de la sorte tandis qu’elle garde la tête posé sur mon épaule. Je suis clairement apaisé et bien à présent et au final Amélia n’y est pas pour rien.
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@Antonio Munoz & Amélia

« La maladie frappe là où on ne l'attend pas. »

Amélia était touchée qu’Antonio se souvienne de leur promesse. Elle ne s’y attendait pas et, émue, elle lui sourit et lui répondit qu’elle s’en souvenait parfaitement. Ces quelques petits mots la rassurèrent et elle comprit que leur amitié, leur lien si spécial, n’était pas prêt de se briser. Même s’ils se disputaient, le plus souvent pour des broutilles, ils n’en restaient pas moins extrêmement proches. Elle ignorait pourquoi mais elle s’apaisa rapidement et posa sa tête contre son épaule. Ses caresses, ses baisers et ses gestes tendres achevèrent de la rassurer et c’est le regard posé sur l’écran de télévision, les yeux dans les vagues, qu’elle s’endormit. Normalement, elle ne devrait pas se trouver sur ce lit, surtout pas avec tous ces tuyaux mais elle s’en fichait éperdument. Quelques heures s’écoulèrent et personne ne les dérangea jusqu’à ce qu’un médecin et une infirmière n’arrivent pour faire ces fameux tests. Ils furent obligés de réveiller Amélia et cette dernière sursauta en s’apercevant qu’elle s’était assoupie. Elle se redressa et descendit du lit pour laisser la place au personnel soignant, toujours en prenant garde de ne rien arracher. Elle fit un petit signe rassurant à Antonio et décida de sortir de la chambre le temps des examens.

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