Ellya ≈ I might be getting what I deserve

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{ I might be getting
what I deserve }
crédit/ tumblr ✰ w/Elliot Maxwell

Je me sentais impuissante face à la vie... Et probablement que le soleil finirait à nouveau par briller, mais je me sentais plus capable de rien, comme vidé de toute envie, de tout bon sens. J'étais comme ça maintenant, je me contentais de mettre un pas devant l'autre sans penser à l'avenir, me concentrant uniquement sur la route qu'était joncher d'obstacle. Je voyais bien que mes mots pouvaient te peiner d'une certaine manière, déjà parce que je n'avais pas su être là pour toi quand t'étais au plus mal, en partie par ma faute. Mais sûrement aussi parce que tu ne retrouvais pas la Cléo que t'aimais tant, il fut un temps. Pourtant quand tu resserrais ma main, je sentais l'espoir dans ce geste, comme si j'pouvais plus tomber et.. Bordel pourquoi t'étais là Elliot ? « Je donne déjà aux œuvres caritative, j'arrive pas à garder une relation alors.. Ouais mon avenir professionnel ça va juste être le moteur de ma vie. » Il fallait être réaliste et puis qui supporterais une fille qui passe une bonne partie de ses nuits sur des dossiers et qui en plus des cours va à des rendez-vous d'affaire ? Pas grand monde. « Peut-être.. » Ouais, je n'avais pas d'autre réponse à te donner, parce que c'était bien la première fois que je me sentais aussi misérable. Tu me rappelais que tu serais là, que tu ne me laisserais pas tomber et tu ne pouvais pas savoir l'effet que tes mots avaient sur moi. Je tournais les yeux vers toi, te regardant avec tendresse comme réponse à ton soutien, parce que dans le fond t'avais pas besoin de me le dire pour que je le sache. T'étais là à me tenir la main, à me sécher mes larmes, à tenter de me réconforter et ça valait tellement plus que les mots Elliot. « Tu as peut-être raison.. Surement. » Ouais, j'avais vécu de drôle de chose depuis le début de ma vie, mais ça est-ce que j'en étais capable ? L'avenir proche nous le dirait bien vite de toute façon. Et t'avais pas l'air d'apprécier le fond de ma pensée, te montrant d'un seul coup bien plus autoritaire. « Ok.. » Ok j'le dirais plus, mais ça ne m'empêchera pas de le pensé non plus. Aussitôt, tu tentais de remonter l'estime que j'avais de moi-même en te montrant aussi sincère que doux et rassurant. Ca me touchait venant de toi, vraiment, parce que je t'avais fait beaucoup de mal et que par contre je ne méritais vraiment pas de t'avoir près de moi comme ça. « Tu crois que ta copine t'en voudras pas trop si je viens me... Blottir dans tes bras ? » Juste quelques secondes.. Que je retrouve le pilier que t'étais pour moi avant.

"C’est pas que t’arrives pas à garder de relations. C’est que… t’as cette personne qui a trop d’emprise sur toi pour que tu laisses une réelle chance aux autres." Cette personne, tu sais très bien qui c’est. Le problème, c’est que tu sais pas lui dire non. Et… c’est pesant pour tes potentiels partenaires. Pour moi, ça l’était. Toujours l’impression d’être relayé au second plan. Et… j’te blâme pas. D’un côté j’comprends. Moi par exemple, je choisirais toujours Meghan. Peu importe le choix en face. J’sais qu’elle ne me demanderait jamais de choisir, elle me soutient toujours, elle est toujours de mon côté. Mais j’sais pas, imaginons un sale remake de film d’horreur ou je dois choisir qui reste en vie, bah… oui, j’choisirais Meghan. Et Hadès, c’était ta Meghan. T’as beau dire que tu m’avais choisi, ça se ressentait pas. Et tu sais que moi, les mots, ça compte pas. C’est les gestes qui prouvent les choses. La preuve, j’essayais de te réconforter avec mes mots mais j’préférais sécher tes larmes, caresser ta joue, serrer ta main dans la mienne. J’étais quelqu’un de physique, de tactile, et j’trouve que ça accentuait la chose. Tu ne surenchérissais pas sur ton mal-être. Peut-être que tu t’étais assez confiée? Assez pour aujourd’hui du moins? J’étais déjà très fier de toi, de la force dont tu faisais preuve. Fallait se confier, j’en savais quelque chose. C’était plus sain que de tout garder pour soi. J’esquisse un petit sourire à tes mots. "J’pense qu’elle m’en veut déjà d’être là… Donc on est pas à ça près." Je me décale pour mieux me positionner et viens t’ouvrir mes bras pour que tu te cales dedans. "Le joint ne fait pas encore effet?" Parfois la première fois les gens sont pas réceptifs. "Ou alors tu triches et tu crapotes depuis tout à l’heure?" que je dis, amusé, histoire d’alléger un peu l’atmosphère.

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crédit/ tumblr ✰ w/Elliot Maxwell

« Hadès.. Ouais, enfin ouais... » Mais je trouvais ça déstabilisant de parler de lui avec toi étant donné que c'était en grande partie à cause de lui qu'on avait fini par rompre. Enfin, par ma faute, parce que je n'avais pas eu la force nécessaire pour le remettre à sa place et.. Ouais, c'était peut-être une erreur, mais je ne pouvais pas revenir en arrière. Tu ne pouvais pas te douter que s'était lui qui m'avait sauvé et que même si au début ça avait renforcé notre relation, j'avais maintenant réalisé que c'était voué à l'échec. J'avais mis du temps, je le savais, mais c'était mieux tard que jamais. Bref, je me sentais tellement vulnérable que je quémandais une étreinte de ta part, à l'unique condition que ta copine ne m'en veuille pas pour ça, mais d'un côté ce n'était que partie remise.. C'était elle qui t'avait arraché à moi. C'était elle qui m'avait brisé le cœur à te voler le tien et ouais, j'avais eu du mal à m'en remettre de cette rupture qu'au fond de moi, je savais qu'une part de moi t'appartiendrait toujours. Tu avouais qu'elle t'en voulait déjà d'être là et est-ce que je me sentais coupable ? Pas le moins du monde. J'avais suffisamment souffert pour me rendre compte que je devais un peu penser à moi et à ce qui me faisait du bien et en l'occurrence à ce moment précis, c'était toi. Tu te plaçais un peu plus près de moi pour m'ouvrir tes bras, alors que je venais avec délicatesse me blottir dedans. T'avais toujours cette même odeur et l'espace d'un instant, je ne pensais plus à rien. Je profitais de cette proximité retrouvée, de tes bras chaleureux pour me laisser aller et j'commençais à sentir que j'étais.. Différente ? Moi en plus détendue, plus ouverte, comme ci j'étais prête à combattre le monde à la force de mes bras. « Si. Mais.. J'vais pas partir en guerre si ? » Probablement, que tu ne comprendrais pas, parce que même moi, je n'étais pas sûre de comprendre ce qu'il se passait actuellement dans ma tête. « J'crois que j'ai envie de danser.. » Que je soufflais en me reculant légèrement. « Oh non ! Mieux encore. Manger. Elles sont ou mes saucisses ? » Que je soufflais en regardant tout autour de moi.

Ouais, j’avais pas besoin de prononcer son prénom pour que tu saches de qui je parle. J’voulais même pas que ce nom franchisse mes lèvres, j’le bannissais à mort. C’était peut-être un comportement idiot et puéril mais j’m’en fous, ce gars, il me sidère. J’préfère juste ne pas relever et t’ouvrir mes bras à ta demande. Est-ce que Vega serait jalouse? Probablement. Elle était déjà pas contente que je te vois. Mais j’faisais rien de mal. J’étais pas ici dans une optique de te reconquérir ou de la tromper, j’sais pas ce qu’elle pouvait s’imaginer. Tu ne m’aimais plus, je ne t’aimais plus. Notre histoire était derrière nous. C’était le passé. Aussi triste que cela soit. Peut-être qu’on avait juste eu un mauvais timing. Ou peut-être qu’on était pas compatibles toi et moi. J’en sais rien à vrai dire. Peut-être un peu des deux. Mais j’préfère changer de sujet, parler du joint. C’est ta première fois hein? Comme quoi, on est les rois pour se donner des premières fois. "Partir en guerre où? Contre qui?" que je demandais en fronçant un peu les sourcils, mes bras se refermant autour de toi pour t’y blottir, t’y caler confortablement pour que tu puisses te sentir en sécurité, te détendre. "Arrête, t’as pas le droit, tu sais que je sais pas danser." Ça serait injuste que de me forcer à faire un truc pour me foutre la honte et te moquer de moi après. "Mais tu peux aller danser et je te regarde." Dites-moi que ça sonnait pas trop creepy? Parce que c’était pas mon but hein, promis. "Ouais, manger, c’est bien ça, c’est une bonne idée." Et je commençais à rire légèrement parce que… ça se voyait que le joint faisait un peu son effet. Tu passais du coq à l’âne, on dirait que les mots sortaient tout seuls de ta bouche, comparé à d’habitude où tu es contrôlée, réfléchie et ne laisses rien au hasard. Tu t’extirpes de mes bras et je pointe du doigt un sachet sur le sable. "Là. Elles sont là tes saucisses. Tu vas les faire cuire dans le feu?" dis-je en souriant, amusé de la situation. Moi, ça ne montait pas encore, donc je reprenais une longue taffe de la roulée qui trainait entre mes doigts.

Je me doutais bien que tu ne serais pas à l'aise à l'idée de parler d'Hadès, pourtant, c'était toi qui avais mis le sujet sur le tapis. T'étais loin de te douter tout ce qu'il se passait dans ma tête actuellement, je réalisais petit à petit la réalité de ma relation avec lui : Une perte de temps, malgré l'amour omniprésent de mon côté. Probablement, que c'était un peu tard, mais j'avais du mal à prendre mes distances, parce qu'il savait s'y prendre pour m'emprisonner dans cette cage dorée qu'était notre relation pleine d'illusion. Je pouvais pas lui en vouloir et pourtant le temps m'éloignait au fur et à mesure que le temps avançait. Je regrettais quand même de ne pas m'être battu pour toi, car j'en étais certaine, le lien qui nous unissait toi et moi, il n'était pas anodin. Tu me demandais si la weed commençait à faire effet, et même si je ne pensais pas, mes paroles me prouvait bien le contraire. Plus légère, moins triste et peut-être un peu plus optimiste, je parlais de guerre. « Bah.. Contre mes démons. » Tu voulais que je parle de quoi d'autre ? C'étais obvious non ? M'bref, je profitais de l'étreinte que tu m'offrais malgré l'avis négatif de ta nouvelle copine qui n'appréciais pas nos retrouvailles. Comme un déclic le sourire aux lèvres, je voulais juste danser, avec toi, comme ci plus rien autour de nous ne comptait. Je rigolais à ta remarque avant d'avoir une mine boudeuse et chasser le naturel, il revenait au galop. « Que si tu me regardes vraiment » Nouveau flash lumineux : BOUFFE aka saucisse. Ouais, c'était une bonne idée ça. Mieux que me déhancher sur le rythme d'une musique imaginaire face à mon ex. Je me décollais de toi, cherchant le saint Graal partout autour de moi, avant de t'entendre m'aider. « Ouf ! J'ai cru que je les avais perdus en chemin. » Peu probable étant donné que j'étais encore vierge de toute substance illicite dans mon organisme. « Oui, regarde. » Que je soufflais en ouvrant le sachet, attrapant le premier bout de bois qui traînait non loin de moi et de planter deux saucisses sur ce dernier. Je le tenais de sorte à ce qu'elles cuisent sans trop cramé avant de te regarder un grand sourire aux lèvres. « Alors, t'en dis quoi ? Championne ou pas ? » Ouais, tu pouvais l'dire que j'assurais, j'en étais consciente aussi. LOL.

J’préférais faire taire le sujet Hadès et me concentrer sur ta perte progressive de rationnalité. Oui, la drogue faisait son petit effet sur toi faut croire. Et… ça m’amusait un peu, j’avoue. C’était bien de te voir un peu plus détendue. Un peu plus spontanée. Si y’avait un truc que je pouvais te reprocher, c’était d’être trop carrée, trop sophistiquée. Toujours dans le contrôle : de ta tenue vestimentaire, de tes mots, de tes gestes. De tes sentiments même. De tout, en fait. Là, t’avais l’air plus relâchée. "Tu sais qu’un soldat ne fait pas la guerre tout seul? Heureusement que je suis là pour aller au front avec toi." J’esquissais un petit sourire sincère parce que même si on parlait en métaphores, c’était la vérité, j’étais là, avec toi, prêt à me battre à tes côtés et pour toi, pour que tu retrouves ta bonne humeur d’antan, que tu redeviennes la Cléo que j’avais connu au début, celle que j’avais décidé d’emmener en Australie, à la rencontre de mon enfance, de mes rêves. Et quand tu proposes de danser, moi j’propose de te regarder. Et ta réponse… elle est ambiguë. J’sais que c’est la drogue mais… "C’est pas ce que je fais? Ça veut dire quoi, te regarder vraiment?" Ok, j’profite un peu de la situation pour titiller ton esprit. Mais tu parles pas d’habitude. Tu communiques pas, tu ne développes pas tes sentiments alors quand tu le fais… je saute sur l’occasion. Tu passes du coq à l’âne, voulant manger et tu entreprends de faire cuire des saucisses. Hm, j’ai peur que tu te foutes la main dans le feu, alors je surveille d’un oeil attentif. Tu les sors, me les plantes devant la face avec un air non peu fière. "Championne? Ouais, on va dire ça… Championne du cramage du saucisses." Je ris doucement, regardant ta saucisse noire de brûlé. Alors je repique deux saucisses et les mets à cuire — pas à brûler — pour les sortir après et te tendre le pic. "Tiens, mange, t’avais faim." Honneur aux dames. "Tu te sens un peu mieux?" que je demande par curiosité, et pour vérifier que tout va bien dans ta tête.

Je planais. Ouais clairement, c'était tellement pas habituelle pour moi d'être dans cet état que j'avais l'impression de découvrir une nouvelle facette de ma personnalité. J'étais complètement deshinnibée, sans suivre de fil conducteur, ayant un debit de parole bien plus important. Prête pour partir en guerre contre mes démons, me battant pour survivre face à tout ce que je venais de vivre, je souriais en t'entendant me dire que tu allais être là pour moi, prêt à sortir les armes pour moi, à côté de moi. « Merci Elliot.. » Que je soufflais avant de passé du coq à l'âne. J'avais envie de danser, d'extérioriser un peu tout ce que j'avais gardé pour moi en me défoulant comme ça, sauf que toi t'étais pas chaud. Toi, tu préférais me regarder et taquine, légèrement séductrice, j'étais d'accord, à l'unique condition que tu me regardes vraiment. Sauf que même si c'était la drogue qui parlait pour moi, c'était sincère, c'était moi en plus ouverte. « Que j'vois les papillons dans tes yeux... Comme avant. » Voir que j'étais toujours belle à tes yeux, que j'étais réellement ton premier amour. Finalement je préférais dans un premier temps manger, et quand j'essayais de faire cuire les saucisses sur un bout de bois et que je te demandais si j'étais une championne, je rigolais à ta remarque. Bon, elles étaient cramées en effet.. « Tss... » Que je disais faussement boudeuse. Tu faisais comme moi, en mieux avant de me tendre une saucisse juste doré comme il faut. « Merci. » Et je croquais à pleine bouche pour la dévorer en un temps record. « Oui là ça va. Et toi ? » Ouais, j'étais au top de ma forme, je ne savais pas si c'était toi ou la weed, ou bien le mélange des deux, mais j'appréciais le moment. « Tu veux faire quoi maintenant ? » Ouais, je n'avais pas l'intention de te laisser partir maintenant.

Bah ouais, s’il fallait que j’me batte pour toi, à tes côtés, pour que tu t’en sortes, pour que tu retrouves ces étoiles qui faisaient briller tes yeux quand je t’ai connue, j’suis prêt à sortir les armes. "D’ailleurs, j’sais utiliser une arme grâce à toi, j’pense que je suis calé." Référence à notre premier date. "En plus, j’ai tiré après ça, et faut dire que j’étais pas trop mauvais. Pourtant, j’avais bu trois shots de tequila d’affilé." Ptetre que l’alcool n’avait pas encore fait son effet à ce moment là. Et tu vois, moi aussi, le joint me déliait la langue, j’devenais plus bavard. Sauf que toi, tu veux danser, mais pas n’importe comment. Tu veux que je te regarde… comme avant. Mes yeux se posent sur toi, te scrutent. Tu peux pas dire des trucs comme ça Cléo. J’suis censé penser quoi moi? J’peux pas te regarder comme avant. On n’a plus la même relation qu’on avait avant. Tu m’as fait fuir, tu te souviens? J’en ai fini par te tromper. J’ai embrassé une autre alors que je t’aimais d’amour, que je t’aimais à me foutre en l’air. L’amour, c’est pas censé faire aussi mal. Encore moins le premier. Mais heureusement, ton esprit passait vite à autre chose. Manger. Après un test de cuisson raté de ta part, je me chargeais donc du barbecue et te tendais une saucisse parfaitement cuite. Tu l’avalais en dix secondes top chrono sous mes yeux amusés. Et j’vérifiais que t’allais bien. "Ça va aussi." Bizarrement, on passe un bon moment, tu trouves pas? Mais ouais, bizarrement, parce que ça reste bizarre. De te revoir, de passer du temps comme ça avec toi après tout ce qu’on a vécu. Ou ce qu’on a pas vécu. "Tu voulais pas danser? Vas-y, je te regarde. Promis." Amuse-toi un peu. Détends-toi, relâche la pression. On est là pour ne plus penser au mal qui nous entoure et simplement profiter de l’instant présent.

« C'était une belle rencontre non ? » En dehors de tout ce qu'il c'était passé entre nous, on avait vécu un beau moment au stand de tir. En tout cas je ne gardais que les bons moments maintenant, parce qu'ils valaient tellement plus que tout le mal qu'on avait pu se faire. Quand tu m'avouais avoir à nouveau tiré avec une arme à feu, je tournais la tête vers toi, légèrement jalouse. « Mmh. Avec qui ? » C'était mon truc les armes à feu, c'était qu'avec moi que tu pouvais faire ça. Alors ouais je prenais pas tellement la nouvelle de bon cœur, même si jamais savoir que t'avais suffisamment aimé pour recommencer. J'attrapais la bouteille pour boire deux/trois gorgées et grimacer à cause du nectar puissant qu'était cet alcool, mais c'est que ça donnait soif le joint. Je proposais danser, te demandant de me regarder, sauf que tu posais tes yeux sur moi, pensif sans me répondre. Okay.. Fail. Heureusement que j'avais faim et que j'passais vite à autre chose avec mon cerveau qui fusait et qui pourtant me semblait être au ralenti. Je brûlais la première fournée de saucisse, avant que tu ne prennes les choses en main me permettant de manger comme une gloutonne. Tu me demandais si j'allais bien, avant que je ne te retourne la question. C'était cool en fait, même si au début j'avais une certaine appréhension à te revoir. Tu mettais à nouveau la danse sur le tapis alors que je te regardais. « Tu te moques pas hein ? Promet le. » et j'attrapais mon téléphone, pour lancer deezer. Je me redressais, m'éloignant un peu du feu avant de commencer à bouger doucement au rythme de la musique. Je me déhanchais, bougeant mes mains, fermant les yeux, pour na pas voir que t'étais surement en train de te foutre de moi. Au bout d'un instant, je finissais par réouvrir les yeux avant d'me laisser tomber sur le sable. « Qu'est-ce que c'est épuisant... »

"Très belle rencontre. Inattendue. Originale. Mémorable." Je t’adresse un sourire sincère. Vraiment, c’était le rendez-vous le plus inattendu de tous les rendez-vous que j’ai pu avoir. Une meuf qui m’emmène au stand de tir en clamant que c’est sa passion, Non, du jamais vu. Et c’est sûrement ça qui a piqué ma curiosité. Et j’crois qu’on était les seuls cons à se caler un date le premier jour de la nouvelle année aussi. "Elle s’appelle Andy." Pourquoi ça t’importe? T’es jalouse? Mais en vrai, j’l’avais pas revue depuis cette soirée, j’lui avais même pas reparlé. Ni en face à face, ni par sms. Mais en fait, j’vois pas pourquoi j’essayais de me trouver des excuses dans ma tête, de me justifier. J’te devais plus rien. Alors pourquoi j’étais là? Pourquoi j’t’avais renvoyé un message? Ouais, le défi du coeur brisé. Mais j’aurais pu tout simplement l’envoyer à quelqu’un d’autre. Refuser de le faire. J’sais pas, y’avait ce truc qui me liait inlassablement à toi. Le premier amour quoi. "Mais non je me moquerai pas, promis." Pourquoi je me moquerais de te voir danser, relâcher la pression, t’amuser? Et c’est ce que tu fais. Tu mets de la musique et tu te déhanches sous mes yeux. J’essaye de ne pas trop regarder, parce que j’suis avec Vega, parce que t’es mon ex, parce que c’est malsain. Alors je zieute sans zieuter. Et tu termines en te laissant tomber par terre, sauf que je te rattrape pour adoucir ta chute. T’as pas tes meilleures perceptions, j’voudrais pas que tu te fasses mal. "Tu te sens fatiguée? Lente?" Ouais, bienvenue dans le monde de la weed. "T’as vu, je me suis pas moqué. Par contre… faut que tu m’enlèves Deezer tout de suite. Team Spotify." que je plaisante pour alléger l’atmosphère.