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Can I have this dance ?
Take my hand, take a breath, pull me close and take one step. Keep your eyes locked to mine and let the music be your guide.
Mon père ne m’avait toujours pas répondu. Encore un long mail lu mais sans aucune réponse. Mon cœur se déchirait de plus en plus, à chaque mail envoyé, une partie de moi partait avec et ne revenait jamais. Je ne comprenais pas sa réaction et cela me tuait, rien ne pouvait me consoler si ce n’est la danse. Je ne pouvais même pas hurler mon désarroi, mon cœur me faisait mal et je ne pouvais pas le dire. La seule façon que j’avais de m’exprimer c’était la danse. Cet art représentait tout pour moi, absolument tout. Je pris ma tête entre mes mains et ma vue se brouilla, ma gorge me faisait mal, elle était serrée. Ma bouche forma un horrible rictus sur mon visage. Deux perles salées ne mirent pas longtemps à rouler sur mes joues avant de finir leur chute sur le parquet de la scène.
L’amphithéâtre était mon refuge, mon point de repère dans ce monde incompréhensible. La scène était vide, juste un spot allumé, au centre de la scène. Les sièges n’avaient, pour se couvrir, que le tissu rouge dont ils étaient parés. Je reniflai bruyamment et regarda la salle vide. L’espoir qu’un jour mon père me pardonne était parti depuis bien longtemps mais je ne voulais pas me résoudre à l’oublier. Je finis par me levé. Mes mains dans les poches, j’avançais lentement vers le cercle de lumière. Les yeux rivés sur le parquet noir, je regardais mes converses bleues défiler devant mes yeux. Elles avançaient seules, comme si mon esprit était ailleurs, comme si mon âme était partie. Je n’étais qu’un vulgaire pantin dans cette vie. Ma tristesse était si grande que je me devais de l’exprimer.
Je sortis mon Ipod de ma poche et l’alluma sur une musique douce. Je fermai les yeux et inspira profondément. Les notes me transperçaient, j’écouter la basse, la batterie. Le rythme entrait lentement en moi, je m’approprier la musique note par note. Ma main commença à battre la mesure sur ma cuisse suivit de mon pieds. Ma tête se balançait d’avant en arrière. Si j’avais pu j’aurais fredonné la musique pour mieux la ressentir. Au lieu de ça, je me la chantais au fond de moi. Mes bras ainsi que mes jambes se mirent en mouvement. Mon cœur battait au rythme de la batterie. A chaque impulsion il envoyait mes sentiments à travers mon corps. Je ne ressentais plus rien, mon esprit était vide. Seule la musique résonnait au fond de moi. La mélodie si pure m’inspirait. Mon désespoir se lisait à travers mes gestes fluides. La danse durait. La musique était en moi, j’étais la musique.
L’amphithéâtre était mon refuge, mon point de repère dans ce monde incompréhensible. La scène était vide, juste un spot allumé, au centre de la scène. Les sièges n’avaient, pour se couvrir, que le tissu rouge dont ils étaient parés. Je reniflai bruyamment et regarda la salle vide. L’espoir qu’un jour mon père me pardonne était parti depuis bien longtemps mais je ne voulais pas me résoudre à l’oublier. Je finis par me levé. Mes mains dans les poches, j’avançais lentement vers le cercle de lumière. Les yeux rivés sur le parquet noir, je regardais mes converses bleues défiler devant mes yeux. Elles avançaient seules, comme si mon esprit était ailleurs, comme si mon âme était partie. Je n’étais qu’un vulgaire pantin dans cette vie. Ma tristesse était si grande que je me devais de l’exprimer.
Je sortis mon Ipod de ma poche et l’alluma sur une musique douce. Je fermai les yeux et inspira profondément. Les notes me transperçaient, j’écouter la basse, la batterie. Le rythme entrait lentement en moi, je m’approprier la musique note par note. Ma main commença à battre la mesure sur ma cuisse suivit de mon pieds. Ma tête se balançait d’avant en arrière. Si j’avais pu j’aurais fredonné la musique pour mieux la ressentir. Au lieu de ça, je me la chantais au fond de moi. Mes bras ainsi que mes jambes se mirent en mouvement. Mon cœur battait au rythme de la batterie. A chaque impulsion il envoyait mes sentiments à travers mon corps. Je ne ressentais plus rien, mon esprit était vide. Seule la musique résonnait au fond de moi. La mélodie si pure m’inspirait. Mon désespoir se lisait à travers mes gestes fluides. La danse durait. La musique était en moi, j’étais la musique.
(c) AMIANTE
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