you and I, we'll never die (louzy)

Tout ce temps loin de toi, m'a bien fait réfléchir... J'veux plus qu'on s'éloigne. On est peut-être pas des meilleures amies digne d'un award au bal d'Harvard, peut-être que notre amitié n'est pas digne d'autant de reconnaissance mais pour moi, elle est importante. Ça fait un an maintenant qu'on ne se lâche plus, qu'on vit nos pires et nos meilleurs moments ensemble. J'sais pas... même si on passe quelques périodes à se bouder, pour moi ça ne compte pas. J'sais qu'on va passer à travers. J'voulais quelque chose pour te rappeler ma présence en tout temps et naturellement, quelque chose pour que je puisse me rappeler de la tienne aussi. Des bracelets "bff" rose bonbon, c'est mignon quand t'as 13 ans mais 25 ans, c't'une autre histoire... Par contre, l'idée me plaisait. Elle semble te plaire aussi d'ailleurs, je souris comme une conne, un peu étourdie par tout cet alcool que j'ai ingurgité au bar. Oui mais je voulais pas que tu manges mon cadeau ! Sinon j'aurais été seule à le porter... Je ris et te regarde galérer à mettre le bracelet, avant de me décider à t'aider. J'suis saoule aussi hein, donc bon, faut pas s'attendre à des miracles de ma part aussi. J'éclate de rire à ton idée de remerciement. Je m'apprêtais à te dire ce que ta deuxième surprise était, que t'as rouvert la bouche encore une fois pour me demander ce que c'était, d'ailleurs. Je pouffe de rire en sentant tes lèvres sur mon ventre et déballe finalement : Eh bien, justement... Je saisie tes mains pour que tu arrêtes les chatouilles, puis franchit le pas qui nous sépare pour sceller nos lèvres dans un deuxième tendre baiser. Mes mains se posent sur tes joues... non-seulement pour ajouter un peu de douceur, mais aussi parce que les yeux fermés comme ça, je me sens un peu étourdie et dans ma tête, t'arrête pas de bouger ! L'une de mes mains glissent dans tes cheveux, pour les balayer à l'arrière de ton oreille.

un an. c’est bientôt notre anniversaire. j’ai même plus la date précise de notre rencontre. j’crois qu’on était aussi éméché que ce soir. ce bracelet, c’est le symbole de cette amitié qu’on a aussi bien malmené que chéri. c’est toutes nos aventures et nos embrouilles. c’est ce lien si fort qui je l’espère survivra encore de longues années. je me sens merdique de ne rien avoir en retour. tu m’aides à mettre le bracelet et tu me dis qu’une seconde surprise va suivre. pourquoi tu me gâtes alors que j’ai rien fait de spectaculaire ? je peux te remercier qu’avec les moyens du bord. j’ai rien en retour moi. maintenant j’suis impatiente. j’veux connaître la seconde surprise. pour que tu la dévoiles plus vite, je remue mes doigts sur ton ventre, mais tu me freines. tu te rapproches de moi et je percute que bien après la signification du « eh bien justement ». tu veux que je te hum hum. j’suis engourdie de partout, mais dès que tes lèvres s’écrasent sur les miennes, je sens parfaitement mon sang qui circule dans mes veines. wouah. t’embrasses bien. c’est mieux que le rosé au bord de la méditerranée. c’est mieux qu’une crêpe au nutella. mieux que certains gars que j’ai pu pécho. j’ai terriblement chaud. mes joues et les pointes de mes oreilles sont calcinées. ta main qui passe dans mes cheveux, ça m’augmente le cardio. attrapant ta taille, je te guide dos au lit pour te pousser sur ce dernier. tu t’écroules et je te regarde avec un désir monstre. j’titube un peu et je glousse en retrouvant péniblement mon équilibre. « ooooh toi tu ris paaaas, sinon tu vas prendre cher, rrrr » ivre, ouais, j’suis ivre. je retire ensuite ma robe et je reste coincée quelques secondes au niveau de ma tête. cette conne passe pas. j’ai une grosse tronche putain. finalement, j’arrive à bout de ce bout de tissu et je me glisse contre toi, dans ma lingerie qui me colle à la peau. mon dos creusé, ma poitrine se frottant à la tienne, je tamponne de ma bouche ton cou tout tendre. dans ma culotte, c’est le feu. ta peau sous mes lèvres, j’arrive enfin au lobe d’une de tes oreilles. je le mordille et le lape de ma langue en empoignant fermement un de tes seins « j’aurais dû te déshabiller avant, on va galérer maintenant.. » on est vraiment entrain de se tripoter, genre toi et moi ?

Qu'est-ce qu'il me prend, tout d'un coup ? Je ne pensais jamais embrasser une fille un jour, encore moins en avoir envie... Et le fait que ce soit toi, pour moi, c'est un choix logique. Bien sûr que j'ai envie que ce soit toi, qui d'autre ? T'es celle avec qui je suis le plus proche, ma meilleure amie, mon bébé à moi. Ça risque de changer quelque chose à notre amitié et je ne sais pas si c'est une bonne ou mauvaise chose... je suis trop bourrée pour réfléchir et de toute façon, il est déjà trop tard. Mes lèvres sont sur les tiennes et je t'embrasse comme je ne l'ai pas fait depuis trop longtemps. Tes mains m'agrippent par la taille et tu nous guides jusqu'au lit où tu me laisses tomber. T'as perdu l'équilibre un peu et bien qu'un sourire s'affiche sur mes lèvres, je ne ris pas. Rire pourquoi ? En le disant, j'ai ris. Mais j'n'ai pas ris pour me moquer de toi, mais rien que parce que j'suis dans un état euphorique. Tu grimpes sur moi comme si mon corps t'appartenait, alors que tu t'es préalablement (difficilement) débarrassée de ta robe. J'm'en fou en fait. T'es peut-être pas entrain de me faire un striptease ultra sexy mais à mes yeux de meuf plus que bourrée, t'es la femme la plus chaude du monde, là. Je me mord la lèvre inférieure, la tête étourdie par le désir inexplicable que j'ai pour toi. Je sens ta peau chaude contre la mienne et tes seins moelleux contre la mienne. J'me sens étrange, comme tout à l'heure. Tes lèvres explorent ma nuque et je ferme les yeux, expirant tout l'air de mes poumons. J'me rends pas compte de ce qu'on fait, là... encore moins de ce qu'on s'apprêtait à faire. J'suis complètement hors de ce monde, mais étrangement, j'ai quand même conscience d'être avec toi. C'est comme dans un rêve en fait... je sais que c'est toi, je sais ce qu'on fait, je comprends pas pourquoi exactement mais j'contrôle pas mes envies. L'une de tes mains empoigne un de mes seins, pendant que tu m'avoues que t'aurais dû me déshabiller avant, parce que ç'aurait été plus simple. Je me mord la lippe avant de te repousser, pour que tu t'allonges à côté de moi. Ça s'arrange. Je monte sur toi en relevant ma robe jusqu'à mes hanches, puis une fois installée, je retire complètement ma robe. Gênée par la cicatrice immonde de la césarienne, je tente d'abord de la cacher avec mon bras. ... Et maintenant ? Je rigole comme une pauvre vierge, qui ne sait pas encore comment le sexe fonctionne. C'est un peu le cas, sachant que je n'ai jamais touché le corps d'une autre femme.

c’est moi où je commence à avoir sévèrement envie de toi ? je pensais que ma première fois arriverait avec soledad. avec une nana pour qui j’en pinçais et pour qui l’attraction avait été direct dès notre rencontre quoi. mais non, c’est peut-être avec toi que je vais découvrir le sexe cent pour-cent féminin. c’est dingue. heureusement, j’suis tellement ivre que tout s’enchaîne sans que je puisse réfléchir. mes pulsions prennent l’ascendant sur ma conscience. je retire ma robe sous tes yeux en manquant de me casser la tronche. je me débarrasse ensuite de mes talons pour te grimper dessus. tout est doux. tout sent délicieusement bon. des effluves de ton parfum m’envoûtent encore plus. je suis déconnectée. je me laisse transporter par le désir. je découvre ton petit cou de mes lèvres soyeuses. ma main empoigne ton sein qui tient difficilement dans ma paume, je t’avais dit qu’ils étaient plus gros qu’avant. ou alors ma paluche a rétréci ? tout à coup, je me sens frustrée à l’idée de ne pas avoir entièrement accès à ton corps. tu me fais alors rouler sur le côté pour me chevaucher de haut. ta robe remonte sur ton corps, je pose mes mains sur tes cuisses en traversant légèrement de mes doigts l’élastique de ta culotte qui entoure ton bassin. je remarque ta cicatrice que tu n’avais pas depuis que je te connais. te planque pas ! c’est ta blessure de guerre, une jolie guerre.. « maintenant on se laisse aller » je crois que c’est à moi de nous foutre sur la bonne voie. me redressant avec mes abdos, je plaque mes mains dans ton dos et j’embrasse le rebondi de tes seins visibles. mes doigts s’attaquent ensuite à l’attache de ton soutif, je lutte et je parviens à le détacher. hallelujah. tes bretelles dégringolent sur tes avant-bras. je le vire une bonne fois pour toute et je contemple tes seins que j’ai déjà eu l’occasion de mater. bordel, faut que j’y aille au talent. t’embarquant contre moi, je te jette dos sur le matelas et je me rue instantanément sur tes seins. je les embrasse à tour de rôle et je me focalise sur le droit, sûrement parce que j’suis gauchère j’sais pas. arrête moi si c’est trop pour toi hein, mais l'incendie s'est déjà déclaré en moi. je roule une pelle monstre à ton nichon. je perds tout contrôle. je coince ton téton entre mes dents de devant. je tire un peu et je laisse vagabonder une de mes mains entre nos corps qui s’effleurent. oh, ta culotte ! elle est encore là celle-ci. par dessus ce bout de tissu, je caresse ton intimité, je frotte plus fort, pour que ça chauffe au point que tu me supplies de l’enlever..