Cléolyaaz ≈ Make me feel alive

» ☆ Make me feel alive ≈ Je voulais que tu te lâches que tu fasses tout ce dont tu avais envie. C’était le cadre idéal, encore plus beau que les photos sur les cartes postales et ici, on semblait être seul au monde. J’aimais cette sensation de liberté et ça faisais un moment que je ne m’étais pas senti autant en sécurité que maintenant. Personne ne pouvait me faire de mal... Personne ne pouvait m’atteindre et je me sentais sereine pour le moment. J’oubliais tous mes malheurs, j’oubliais Hadès et la complexité de notre relation et j’adorais ça. Tu criais, extériorisant tout ce qu’il se passait à l’intérieur de toi avec cet acte. Moi, je m’installais par terre, profitant de la vue. « Non, je profite juste du moment, c’est apaisant d’être installée là. » Je me sentais toute petite et pour le coup, j’adorais ça. Loin des rumeurs qui couraient à propos de moi, Cléolya la grande femme d’affaire qui mêlait ses études et sa place dans l’entreprise familiale. J’étais intransigeante et j’avais aucun répit, alors là je m’accordais juste une pause. Tu me tendais les mains, alors que je venais délicatement poser les miennes dans les tiennes pour me relever. T’étais tellement mignon, attentionné, que j’étais contente de faire ta connaissance dans cet environnement. « T’essayes de me faire rougir ? » Je n’étais pas aussi belle que la vue qu’on avait face à nous. « Mais oui, je passe un très bon moment, rien ne me préoccupe là. » Étonnamment d’ailleurs. « Tu veux faire quelque chose en particulier ? »

J'étais pas sûr de faire tout correctement, peut-être que mon enthousiasme et ma positivité avait été un peu précipitée sur le coup. P'têt' que j'aurais mieux fait de continuer de faire ta connaissance sans vraiment faire le con trop spontané et dire « oh oui soyons libres » sans, à la place, juste écouter ton histoire. Mais c'était comme ça que je fonctionnais, je préférais amplement te voir te mettre à l'aise, avec un sourire qui même s'il pouvait être forcé par moments, semblait tout aussi authentique à mes yeux. Mes yeux qui avaient été comme envoûtés par cette confiance en toi, que tu avais pourtant réussie à garder malgré cette vulnérabilité présentée quelques minutes plus tôt. T'entendres dire que tu te sens tout aussi que je le suis m'extasies et me mets dans tous mes états, comme heureux de te voir aussi contentes que moi, presque surpris. « J'fais de mon mieux, t'es un peu rose sur la joue là, non? » Je déconne en vrai, j'vois rien sur ton visage mais c'est bien de se détendre comme ça. Mes mains sont toujours dans les tiennes, ou l'inverse je savais plus trop, mes yeux se concentraient sur la vie derrière nous, puis je laissais mes yeux se reposer sur la douce vue qui me prenaient devant, celle de tes yeux bleus lumineux dans le couché de soleil, qui permettait à une fine couche de noirceur de venir s'installer sur le ciel andorran ce soir. Voulais-je quelque chose en particulier? « J'ai jamais vraiment su ce que je voulais dans la vie, tu me mets un peu la pression là, j'te mens pas. » J'esquisse un léger sourire en coin, me mords la lèvre par nervosité, montrant un peu de vulnérabilité pour la première fois depuis nos conversations plus tôt dans la journée. Je laisse mes yeux se baigner dans ton regard quelques secondes, mon souffle s'accélérant. Je ne sais pas quoi pas faire, je suis tout nerveux, tu as carte blanche.