SAMUEL CAVENDISH ► maluma

Premier de la petite famille Cavendish, tu es né à l’hiver 1993. Tandis que ton père était un grand journaliste, ta mère avait dû mettre sa carrière de côté à ta naissance. Elle était mannequin après tout et elle a choisi de rester à la maison avec toi par la suite. Tu étais bien, tu avais ta mère que pour toi, tandis que ton père était plutôt absent pour son travail. Tout changea lorsque tes parents eurent un autre enfant, une petite fille. Elle devint le centre d’attention de ta mère et alors, tu t’identifias davantage à ton père.

Tu t’intéressais au monde, à la politique. Enfin, comme un enfant peut le faire bien sûr. Tu avais du caractère, tu étais social, tu étais ouvert d’esprit. Tu étais le genre à être président de classe quoi, aimer prendre des décisions et ne pas donner sa place, au contraire. Tu aimais un peu tout, faisais un peu tout également. Tu étais curieux et avec le temps, chercha à en apprendre plutôt sur tes origines, mexicaines du côté de ton père et grecques du côté de ta mère. Nos parents avaient beaucoup d’argent alors on voyagea un peu et on avait toujours tout ce qu’on voulait. La belle vie quoi. Comme ta sœur avait un peu le même caractère que toi, vous ne vous entendiez pas trop. Vos étiez deux petits boss et malheureusement, ils ne pouvaient pas coopérer. Bref vous étiez mieux loin l’un de l’autre avec votre groupe d’amis.

Tu étais heureux, mais tu ne profitais pas au maximum de la vie, tu le regrettes aujourd’hui d’avoir fait semblant de s’intéresser à certaines choses pour attirer l’attention de ton père, de ne pas avoir assez montré à ta mère qui tu étais réellement. Tout cela tu l’as réalisé suite à la mort de ta mère, ou son meurtre plutôt. Cet événement est arrivé il y a trois ans, alors que tu étais déjà à Boston, loin de ta famille. Un appel en pleurs de ta sœur pour t’annoncer qu’on l’avait pris en otage pour recevoir de l’argent, mais que ça c’était mal fini. Une autre chose que tu regrettes : ne pas avoir été là à son départ, ne pas avoir pu lui dire au revoir. Tu avais tellement une belle vie à Harvard, même si c’était surtout le fait que tu rendes ton père fier d’étudier dans le même domaine que lui qui t’avait encouragé à faire ce pas. Sa mort te donna un très grand choc et te permit de remettre en question ton présent et ton futur.

Suite à cela, bien des choses changèrent dans ta vie. Ta sœur vint te trouver à Boston, à Harvard même. Votre relation changea également, vous êtes à présent bien plus proches qu’avant et tu te donnes la mission de la protéger constamment. Tu as même changé de domaine, abandonnant l’idée de plaire à ton père, tu te lanças plutôt en design de mode et en multimédia, un monde qui t’intéressait grandement, mais dont tu n’avais jamais osé te lancer. Tu as accepté et parlas à ton entourage proche de ta bisexualité, sauf à ton père bien sûr, dont tu sais que la réaction sera négative. Tu évites les problèmes disons.

Tu pris conscience que la vie pouvait être courte, alors il fallait profiter davantage au quotidien et c’est ce que tu fis, te fichant de ce qu’on pouvait penser de toi. Tu ne te prends pas au sérieux, tu dis ce que tu penses, tu fais ce qui te passionne, tu fais des conneries et surtout, tu ne regrettes rien!