Let's going on ! (Novella)

Enfin une petite pause pour pouvoir se prélasser au soleil. Le road-trip est très intéressant, mais j’avais hâte de pouvoir avoir quelques minutes à moi. Alors, dès que j’ai pu me libérer, je me suis automatiquement dirigé vers la plage. Si j’étais chanceux, peut-être que quelques femmes allaient se faire bronzer sans le haut de leur bikini. Lunette de soleil sur le nez, short de bain rouge et débardeur noir je suis fin prêt. En arrivant à la plage, je t’ai tout de suite remarqué au loin, ta chevelure blond cendré attira mon regard. Tu étais là, debout certainement sur le point de t’étendre pour te faire bronzer, mais avant que tu ne puisses faire quoi que ce soit, je me suis mis à courir vers toi et je t’ai attrapé dans mes bras. Ma serviette de bain sur le sol, tout aurait pu s’arrêter là, mais j’ai préféré continuer mon chemin pour t’amener avec moi dans l’eau, toujours en courant. Sauf que dans ma course, j’ai perdu pied et nous sommes, tous les deux, tombés dans l’eau. « J’espère que t’es pas trop attachée à ta coiffure, parce que tu commences à ressembler à un caniche. » Me moquai-je gentiment de toi, t’offrant un clin d’œil.

@Novella Francescov

L'été, la chaleur, la plage, la mer à perte de vue, le soleil éblouissant et rayonnant... En somme, des vacances bien mérités qui démarraient en trombe. Tout juste arrivée à Brighton il y a deux jours, j'avais déjà envie de me prélasser au soleil. Je voulais profiter de ces une semaine que nous avions à passer ici avant de prendre la route pour Albufeira et quitter nos amis qui allaient partir pour un road trip. J'avais quand même hâte de voir quelle équipe allait gagner, même si je n'avais pas choisi d'y participer. Anyway, sur l'étendue de sable blanc, la belle l'orchidée que j'étais -bah quoi ?- marchait tranquillement au bord de la mer, à la recherche d'une bonne place. Une fois trouvée à l'ombre sous un parasol, je m'arrête et installe tous mes affaires. J'étale quand même ma serviette au soleil pour pouvoir me dorer la pilule. Une légère brise secouait la courte robe blanche qui dissimulait mon maillot de bain noir et blanc. Mon grand chapeau, de la même couleur, me protégeait des rayons UV et mes lunettes de soleil rondes faisaient de même. Je me redresse et retire ma robe et mes lunettes me tournant ensuite vers la mer. J'hésitais encore entre me baigner d'abord, ou faire bronzette un peu, lorsque soudainement, je me sens attirée dans les bras d'un corps masculin. Je remonte un peu mon chapeau à l'aide de mon index histoire de voir qui avait osé me voler un câlin. Davi, toi. Mon sourire illumine mon visage malgré moi jusqu'à ce que tu m'attires vers la mer. « Attends ! » que je soufflais en gigotant pour me libérer, mais rien à faire. Je perds mon chapeau qui s'écrase au sol et nous deux par la suite. Fin moi, je me retrouvais au-dessus du toi. « Et toi t'es même pas capable d'aligner un pied devant l'autre correctement. Et arrête, je l'aime bien ma tête avec mes boucles anglaises. T'es jaloux ! » que je lâche provocante en te tirant la langue. « Quoi ? J'te manquais déjà ? » demandai-je en haussant les sourcils et en me redressant à califourchon sur toi, plongeant mon regard dans le tien.

Comme si j'allais t'écouter et me plier à tes exigences lorsque tu me demandes d'attendre. Non, je ne suis pas comme cela et tu devrais le savoir désormais. Je fais ce que je veux, où je veux et lorsque je le veux. Or, aujourd'hui, j'aurais peut-être dû t'écouter et te laisser doucement rejoindre la terre ferme. Comme ça, nous ne nous serions pas étalé sur le sol comme deux imbéciles. Et malgré tout, je rigole à gorge déployée, même si j'ai un de ces mals de fesses. Ma droite me fais souffrir, puisque c'est elle, qui a tout pris le choc. Sauf que la position dans laquelle nous nous trouvons, j'avoue que me fais penser à autre chose. Il faut dire que c'est assez intéressant, en somme. « Jaloux? Certainement. » dis-je à la blague. « Tu n'trouves pas que je serais encore plus beau gosse avec une chevelure d'ange blond . » Un petit haussement de sourcils, avant de recommencer à rire de bon coeur. Il faut croire que ta présence aujourd'hui me rend heureux, ou peut-être euphorique? C'est selon. « Si tu me manquais . Tu n'sais même pas à quel point. J'ai versé un torrent de larmes cette nuit tellement j'avais envie de voir tes belles petites fesses rebondir. » Alors que tu te dressais sur moi, restant tout de même à califourchon sur mon corps, nos regards se plongent l'un dans l'autre, alors que mes mains se faufilent sous le rebord de ton bas de maillot de bain pour venir se positionner délicatement sur tes fesses. Elles sont fermes et c'est agréable au toucher. Très agréable, même. « Tu peux t'relever maintenant. Tu m'écrases. » Évidemment, la position de mes mains sur ton corps prouvait que je désirais tout autre chose. « Sinon... J'suis certain que les poissons ont envie d'une petite visite. » Qui n'a jamais fantasmé sur l'idée d'avoir un risque de se faire surprendre en pleine action? La mer était l'endroit idéal, après tout. Il y a des gens qui se baignent à quelques mètres, à peine, de nous.

Si tu serais beau avec une touffe blonde sur la tête ? « Mh, laisse-moi réfléchir... » que je balance en me redressant à califourchon et en faisant semblant de t'analyser. De t'imaginer avec des cheveux blonds. À vrai dire, non. Ce sera horrible. J'arrivais pas à te voir en mode blond. « Si tu deviens blond, ce sera la fin de ton règne de beau gosse ! Je te préfère brun. » à mes yeux, tu seras toujours Davi le brun. Davi le canon. Et même si blond et canon rime bien ensemble, ce sera beurk quand même. Ceci étant dit, t'avais l'air d'apprécier ma position sur ton corps, où plutôt, contre ton bassin. Tu glissais tes doigts sous mon maillot pour aller titiller mes jolies petites fesses bien rebondies. Mon rire se mélangea au tien lorsque tu versais tes petites remarques dignes de toi. « Monsieur n'a pas eu de quoi passer une belle nuit à ce que je vois ? Et pourtant, je n'ai même pas reçu de petit message prouvant que mon joli cul te manquait hier soir. Vous les hommes. » heureusement que je n'étais plus novice dans ce domaine. Que je savais parfaitement comment les hommes marchaient. Eux et leur diabolisme enivrant. Davi, je te kiffais parce qu'entre nous, il n'y avait pas de promesses, pas de prise de tête, juste du sexe et de la bonne entente. Nous étions sur la même longueur d'onde. Tu me demandais de me lever et pourtant, tes doigts qui tenaient fermement mes fesses, te décrédibilisaient. T'as clairement envie de me prendre sur cette plage et devant des regards possiblement spectateurs. Je le vois dans tes yeux, dans ton sourire, dans ton regard. Mais moi, Vella, je venais de décider que tu allais galérer un peu avant de faire la petite visite. Je voulais te faire languir. Alors, je glissais mes doigts dans les tiennes et je retirais tes mains pour les plaquer au-dessus de ta tête, sur le sable. Penchant mon corps vers le tien, j'approche mon visage du tien pour caresser à peine nos lèvres. « C'est plus rapide si t'enlèves tes mains de mon cul. Puis, tu ne te plaignais pas quand je t'écrasais les autres fois, quand le lit grinçait et que tes râles recouvraient toute la pièce... » Je faisais références à nos parties de baises torrides et je lâchais tes mains en me levant enfin. « Je n'ai pas très envie que des yeux pervers bandent sur mes petites fesses rebondies, je préfère me baigner là. » d'un revers de main, je dégage mes cheveux de mon épaule et je me glisse dans l'eau. « Elle est trop bonne ! Viens ! » hurlai-je en te faisant un signe de main. J'avais repéré un coin vers les rochers, mais pour le moment, je voulais te titiller d'abord.

Tu ne t’y connais en rien. Même avec aucun cheveu sur le crâne, je serais d’une beauté exceptionnelle… Bon, j’avoue que je ne pense pas, que ma crinière j’y tiens beaucoup trop et que le blond n’est certainement pas dans ma palette de jeune brésilien branché, mais tout de même, mettre fin à mon règne de beau gosse, tu ne dois pas exagérer. Malgré tout, je riais toujours autant et ça faisait du bien. Surtout, que je n’avais pas réellement eu le temps de rire ces derniers jours. « Eh bien, non, vois-tu, j’étais trop occupé avec ma main droite ! Mais j’pensais à toi, j’te jure ! » Je t’ai montré toutes mes dents dans un sourire exagéré avant que tout ne commence à basculer et que tu me prennes au dépourvu… Quoi ? Tu préfères vraiment te baigner que t’amuser avec ma queue ? L’expression de mon visage voulait tout dire… J’aurais pu choisir la fille que je désirais et j’ai préféré venir poser mes pattes sur toi, parce que je sais que tu es une valeur sûr. On sait déjà dit que si l’un ou l’autre ressentait le besoin d’une bonne partie de jambes en l’air, peu importe le moment l’autre allait répondre présent, sauf lors des cas exceptionnel. Et toi… toi tu veux te baigner ? Très bien ! Lorsque tu me dis que l’eau était bonne, à venir te trouver, je restais étalé là sur le sable chaud à regarder le ciel bleu, sans même bouger. Dans quoi je me suis embarqué ? Au bout de quelques secondes, je me suis enfin relevé pour m’avancer vers toi, à pas de tortue, je le reconnais. Je ne pouvais que penser que tu me narguais, que tu allais me faire l’honneur d’enlever le haut de ton maillot ou au moins, me fais savoir que tu n’as plus le bas, pour plus de discrétion. Je suis donc venu te retrouver, en plongeant sous l’eau. C’était un moyen de me rafraîchir les idées au cas où tu voulais réellement que te baigner en toute tranquillité, sans rien de plus. Ma tête est revenue à la surface que lorsque j’ai senti ton corps, sous l’eau. Après m’être remonté, je t’ai agrippé pour te coller à moi. Mes lèvres sont allées effleurer la base de ton cou pour y remonter jusqu’au lobe de ton oreille. « T’es vraiment certaine de ne vouloir que te baigner? » Mes dents s’agrippèrent tout doucement à ton lobe avant de le relâcher et de dire : « Ces sensations que j’ai envie de te donner… j’peux pas le faire seul. » De toute façon, je ne pouvais pas t’obliger à quoi que ce soit et je ne te forcerai jamais à rien. J’ai trop de respect pour ça.

La vision que tu venais de me donner était super...intéressante ? « J'sais pas si j'dois me sentir flattée que tu penses à moi pour te masturber ou avoir... Peur. » que je soufflais en riant. Quoi que c'était peut-être flatteur parce que je te connaissais assez pour savoir que tu n'avais rien d'un obsédé, d'un psychopathe ou d'un détraqué sexuel. Non sérieux, que tu penses à moi plutôt qu'à aller sur youporn, m'excitait un petit peu. C'était la preuve que j'assurais comme une reine. J'aurais pu te récompenser en jouant avec ta queue là tout de suite, mais je voulais d'abord te faire languir. Que tu viennes à moi et que tu me le demandes. Que tu me supplies presque. Je voulais vraiment voir cette envie de moi brûler dans tes yeux et vous savez quoi ? Mon plan avait l'air de fonctionner.  Tu me rejoignais dans l'eau et automatiquement plaquais ton corps contre le mien. Tu déposais tes lèvres dans mon cou et mordais mon lobe d'oreille. Me montrant et me disant à quel point  tu avais envie de moi. Je frissonnais à ton contact. Tu réussissais parfaitement à réveiller mes envies. À alarmer mes sens. À me donner une décharge au niveau de mon bas ventre. Mon index s'écrase alors contre ton torse afin de te repousser vivement. « Suis-moi ! » Je plonge sous l'eau et je me mets à nager vers ces rochers. Ça ira plus vite à la nage parce que de là où nous étions allongés il y a quelques minutes, on voyait les rochers super loin, on les voyait à peine en fait et j'avais pas envie de me taper une longue marche pour y arriver. Après une longue minute de brasse, nous arrivons enfin à cet endroit à l'écart, ici, nous serons bien cachés. Nous pourrons nous lâcher et nos cris n'alarmeront personne. En espérant évidemment que d'autres personnes n'auront pas eu la même idée que nous. Sortant donc de l'eau, je me laissais tomber entre les rochers pour reprendre mon souffle. « Où est-ce qu'on en était déjà ? » demandai-je entre deux souffles coupés en jouant les innocentes.

J’ai pas eu le temps de jouer avec mon corps depuis des lustres. Mais, ça ne te faisais pas de tort de croire que je me suis touché en pensant à toi ça mets déjà arrivé, je n’ai aucune honte à le dire. Surtout, qu’avec le corps que tu as, tu ferais bander n’importe qui. Alors, je ne fis que te sourire pour finalement te suivre jusque dans l’eau où je n’allais certainement pas abandonner si facilement. J’avais une chose en tête et crois-moi que j’allais réussir. De toute façon, je sais que tu ne pourrais pas résister longtemps, désormais que tu as déjà goûté à la marchandise, recommencer est sans doute dans tes plans, encore et encore. J’ai tout de suite compris que j’avais réussi ma lancée lorsque tu as eu un frisson, lorsque je t’ai mordillé le lobe d’oreille. Je t’ai suivi avec un très grand plaisir, le sourire plaqué sur le visage, même lorsque je me suis mis à nager pour aller je ne sais où. Cela m’importait peu, tant que tu étais à l’aise. Mon corps s’est plaqué contre le tien, entre les rochers dès que nous fument arrivé à destination, ma main remontant le long de ta cuisine, plongée dans l’eau, venant s’arrêter, une fois de plus, sur une de tes fesses. « J’sais pas trop, mais j’men fiche! Y’a que toi qui m’intéresses là ! » Ça fait beaucoup trop longtemps que je n’ai pas baiser. Hors de question que je rate ce truc, aujourd’hui. Sans vouloir être méprisant, je ne suis pas avec toi pour faire joli, ni jouer au Scrabble. Certes, j’aime ta compagnie et je te trouve géniale comme fille, mais baiser est notre activité, ce que nous faisons à chaque fois que nous nous voyons, ou presque. Autant continuer sur notre lancée.