Invité
est en ligne
Invité
Natalya & Honoré• J’suis allongé à regarder le plafond comme un con qui aurait pu regarder une belle scène ou un film, mais non, moi c’est le plafond. Je bouge pas, rien, j’suis juste couché, les bras le long de mon corps, les pieds allant dans la même direction, et je réfléchis. Je réfléchis à mon avenir, je réfléchis à ma vie, à tout ce passé que j’ai laissé derrière moi. A ma mère décédé, à mon père qui me frappait, à cette vie si mauvaise que j’avais en France, et, je m’amuse à la comparé à celle d’aujourd’hui, à cette vie que j’ai créé à plusieurs milliers de kilomètre de mon lieu de naissance, et putain, cette vie, je l’aime. J’ai toujours voulu vivre cette vie, j’ai toujours voulu vivre le grand rêve américain, et, même si ma mère n’est plus là, même si je ne peux pas aller la voir étant donné qu’elle est enterré en France, je pense tous les jours à elle, je pense tous les jours à cette phrase que je lui ai dit avant qu’elle ne parte, qu’un jour je serais un grand médecin, et, qu’un jour, je soignerais toutes les personnes malade du cancer, qu’un jour, on aura plus besoin de leur annoncer la mauvaise nouvelle, de leur dire qu’ils ont plus que cinquante pour cent de chance. J’aimerais juste qu’avoir un cancer soit comme avoir une vilaine grippe, quelques semaines au chaud à prendre soin de soi et tout finira par passer, par disparaitre aussi rapidement qu’elle a pu apparaitre. Tout ça n’est peut-être que de l’utopie, peut-être que tout ça c’est juste un rêve qui ne se réalisera jamais. Je ne sais pas, j’en sais rien du tout, alors, comme pour continuer de rêver, je m’imaginer en train de penser à un futur comme ça, et, j’aimais ça, j’aimais cette image qui en ressortait. Bref, on ne va pas s’étendre sur mes pensées, et j’vais bouger de mon lit. Ne croyez pas que je ne sois pas prêt et que je viens juste de me réveiller, loin de là, j’suis déjà douché et habillé depuis une bonne heure, faut juste que j’arrive à bouger mon cul de ce lit et que j’arrête de fixer ce putain de plafond. J’ai une pizza à aller acheter moi bordel… Quoi que… J’ai juste besoin de composer un numéro, ça se livre les pizzas ! Alors, attrapé par un élan de motivation, j’agrippa mon téléphone et je composa le numéro d’une pizzeria. C’est une vingtaine de minutes plus tard qu’elle me fit livrer. Midi. Parfait, l’heure parfaite, Natalya n’allait pas tarder à arriver. Posant la pizza sur la table basse devant la télé, je sorti deux assiettes ainsi que deux verres et alla me poser devant la télé. •code by biscotte
(Invité)