do you see what i see ? (elineas)

— jour 14 au summer camp
oops. j’avais oublié que tu avais eu une vie de merde ces derniers temps. « les voies du seigneur sont impénétrables mon ami » je hausse les épaules, ne sachant pas quoi dire de plus en ce qui concerne la malchance qui t’a frappé cette année. la vie est faite de coups de pute, je peux te le certifier pour ne pas avoir été forcément gâté depuis ma naissance. « bah non, la pétanque c’est chiant, ça me laisse indifférent » ptin, t’es lourd toi. j’aime pas le saucisson, juste les fraises. laisse moi tranquille avec ça. et vas-y que tu continues de me chambrer lorsque je te confie mon fantasme pour les femmes de poigne. bah ouais, j’aime les filles qui savent ce qu’elles veulent et qui n’ont pas besoin du mâle pour prendre des décisions. « c’est pas ce que je voulais dire ! tu déformes tout abruti ! » j’ai pas envie de t’expliquer, je préfère te donner rapidement la description de cette jolie fleur. alors ? tu l’as ken elle aussi ou non ? non ?! wouah, miracle. « bah ouais, parce que chaque fois que j’aurais été sur elle, j’aurais aussi pensé à toi, trop bizarre ! » pis ça se trouve elle se mettrait elle aussi à nous comparer, non, impossible. fais chier, chaque fois que j’aurais une touche, je vais devoir te demander si tu l’as pas soulevé, c'est obligé. « ouais je l’ai.. elle me l’a écrit sur le bras avant qu’on se quitte ! je lui ai proposé qu’on se voie ici, demain.. » rien que d’y penser, j’en ai les chocottes « j’suis pas habitué à embrasser dès les premières minutes tu vois.. mais elle, il semblerait que oui.. disons que si j’étais toi, j’aurais pu me la faire sur la plage et ça, ça m’interroge » et si elle faisait ça avec le premier mec potable qu’elle croisait ? du coup, je dois pas m’emballer, ne pas me faire des rêves dans ma petite tête de gamin « on verra demain, j’irais au talent et je te raconterais.. sinon t’es avec ta gonzesse depuis combien de temps maintenant ? tu vas lui faire un enfant ? enfin, tu en es capable ? t'as les bourses fertiles ? » je suis con, tellement con que je manque de m'étouffer avec mon cocktail méga sucré.  

"Tu veux dire que tes voies sont impénétrables? Ouais, j’avais compris à force que tu répètes que t’aimes pas la queue." No stress, c’était bien ancré là-haut, et loin de moi l’idée de vouloir pénétrer tes voies. Eurk. Je lâche un petit rire à ta remarque sur la pétanque. J’te taquine, détends-toi Phin. Ça fait pas de mal de plaisanter un peu parfois. "Parle mieux." Je te donne une petite tape derrière la tête comme punition. "Y’a pas de mal à ça, pourquoi t’en fais tout un plat? Dominant/soumis, tu connais pas? Chacun sa catégorie." C’est comme quand on parle de serveur ou éboueur — y’a pas de sous-métier. Je roule des yeux et bois une grosse gorgée de mon cocktail. "Et le fait d’émettre la possibilité de penser à moi quand tu seras sur elle, t’as pas peur que ça arrive vraiment maintenant?" C’est psychologique, tu vas y penser, obligé. "Mais t’inquiète, j’suis flatté, merci." C’est kiffant de savoir qu’on peut être le fantasme de quelqu’un, moi ça me pose pas de problème. T’façon sois rassuré, j’la connais pas cette Willa à la voix de rockeuse. "Bieeeeen!" T’as proposé un rencard à une nana, j’suis grave fier de toi là. "Et alors? C’est une nana libre. Tant mieux, ça veut dire que tu t’amuseras au pieu avec elle. C’est pas parce qu’elle est libre qu’elle n’a pas de valeurs t’sais, ça n’a rien à voir. Moi j’suis comme ça, Vega ne l’est pas, mais on s’entend quand même très bien et on est fidèles." Ça revient au dominant/soumis, c’est juste un trait de personnalité, ça change rien aux possibles sentiments ou valeurs de la personne. Tu peux avoir une liste de conquêtes de 40 pages tout en étant un gars fidèle une fois en couple. Aka, moi. "Ouais fin, limite un peu le talent quand même." Quoique. Si elle a accepté de te voir, c’est qu’elle kiffe peut-être ta maladresse. Et ça devient vraiment une énigme, cette meuf. "Mais ouais, t’as intérêt à me raconter." Je te fais un petit clin d’oeil. Sois courageux, y’a pas de raison pour que ça se passe mal. Vaut mieux avoir des remords que des regrets dans la vie. Mais là, je manque de m'étouffer dans mon cocktail. "Wow wow wow wowwww! Qui a parlé de faire un gosse? Non, je vais pas la foutre en cloque, pourquoi je ferai ça?" Ça va pas la tête? Moi, padre? Not happening. "Et oui, je suis fertile du con. J’en ai déjà mis une en cloque, j’en ai eu la preuve…" RIP le bébé d’Hippolyte. Et le mien techniquement, mais bon, j’étais même pas au courant alors…

— jour 14 au summer camp
je vais te bomber la tronche toi. j’ai rien contre les gay, mais stop hein. en plus, tu n'arrêtes pas de me maltraiter. j’vais appeler sos ami battu. vas-y, cause toujours. prends moi pour une petit dominé qui aime se faire castrer. j’avais oublié à quel point tu pouvais être aussi lourd que moi, on s’est bien trouvé finalement. « nan, je serais tellement paniqué sur l’instant que je penserais qu’à mon planté de bâton t’inquiète » en réalité, j’suis sûr que ta tronche viendra s’incruster dans mon coït, mais j’arriverai probablement à la chasser avec la femelle dont je m’occuperai. d’ailleurs on se met à parler de celle qui me fait planer en ce moment et je t’avoue même mes doutes à son propos. « ouais.. si tu le dis.. t'sais, des fois c’est ceux qui en disent le moins qui en font le plus aussi.. » je dis ça je dis rien. peut-être que ta vega et moi sommes de gros mytho hein. faut pas se fier aux apparences. « bah je vais improviser, j’ai pas le choix.. on peut pas tout préparer, ça perds en authenticité après.. bref, je te dirais » fin, si c’est trop pitoyable, je crois que j’arrangerais la réalité à ma sauce pour pas que tu me vannes pendant des siècles et des siècles. bon, assez parlé de moi, à toi d’être un peu cuisiné. exagérant comme toujours, tu manques presque de t’étouffer lorsque j’énonce une grossesse pour ta vega. elle serait marrante avec un oeuf énorme dans le bide. « bah j’sais pas, je me demandais si tu y avais déjà pensé.. si tu la voyais potentiellement comme la femme de ta vie quoi ! » apparemment pas du tout. lui faire un gosse t’a flanqué une réaction qui parle d’elle-même. non mais qu’est-ce que tu me racontes ? « euh quoi ? t’es déjà père ? quelle preuve ? » te demandai-je en commandant un autre verre. vas-y. raconte tout à tonton phin’. alimente ma curiosité. t’es une catastrophe en fait. « elle le sait ta vega ? » je pense pas qu’elle sera aux anges de partager une vie entière avec une autre femme qui t’a fait un gosse. « c’est compliqué tout çaaaaa. au fait, faut que tu m’apprennes à danser après ! » parce que je me débrouille vraiment mal en la matière, je me gaufre toujours moi ou alors j’écrase les pieds de la meuf.

Je lâche un petit rire quand tu répliques ainsi. C’est drôle, de te voir te débattre contre mes attaques verbales — qui en réalité n’en sont pas, c’est juste pour te taquiner. J’aime bien t’embêter, c’est facile de le faire avec toi, tu prends toujours tout au premier degré. "Ouais, faut que ça reste spontané mais quand même, t’as prévu où t’allais l’emmener? Ce que t’allais faire avec elle?" Un minimum de préparation pour un date, Phin. Surtout pour toi qui n’en a pas tous les jours. Tu veux que ça se passe bien, oui ou non? Bah voilà.
Mais j’sais pas comment on en arrive à parler de gosses, encore moins de moi avec des gosses à ma charge. "C’est pas parce que tu veux pas d’enfants que la nana n’est pas la femme de ta vie." J’dis pas que Vega l’est, j’en sais rien, mais un individu peut juste ne pas vouloir être responsable d’un bambin qui va coûter la blinde et chialer toutes les nuits. Je secoue la tête, roulant un peu des yeux. Gosh, tu piges rien toi, abusé. "Ma première meuf, Hippolyte, elle est tombée enceinte ouais. Mais non, j’suis pas père, elle a avorté. Sans me le dire. Genre, j’savais même pas qu’elle était enceinte." Un beau couple en carton hein? "Non, j’crois pas que Vega soit au courant de cette histoire. À quoi bon? Ça change rien au présent." Tout comme savoir que j’ai été marié, que je suis divorcé. Ça change rien à la personne que je suis aujourd’hui en face de toi. "Hein? T’as cru que j’étais prof de bachata ou quoi?" T’entends la musique qui passe? C’est des trucs latinos. "Suffit de bouger tes hanches, te frotter ton bassin contre son cul et voilà. Tu la fais tourner, tu la ramènes contre toi, et hop, le tour est joué. Tiens, essaye." que je dis sans te laisser le temps de répliquer, te poussant droit sur une locale qui prend plaisir à se déhancher sur la piste. Allez, épate-moi. Pour te donner du courage — et me faire pardonner de ce coup fourbe — je dessine même un coeur dans l’air, du bout des doigts. Love you.

— jour 14 au summer camp
j’ai aucune idée de ce que les filles aiment comme rencard. le cinéma portugais, c’est mort. le restaurant ? je pourrais rien tenter avec une table au milieu. me reste que la promenade bidon moi. « j’ai une idée de base. j’ai repéré une jolie falaise, on pourrait aller mater un coucher de soleil et le reste, bah on verra bien.. » on verra s’il y a tripotage ou si ça reste un simple moment de confessions. rien que d’y penser, j’ai l’estomac qui se noue. bref, de fil en aiguille, on parle de toi, de ta meuf et de lui faire un gosse. tu te braques et ça m’interroge. « ouais ouais.. si c’est un choix mutuel, je te l’accorde » mais si l’un des membres du couple veut un enfant et que l’autre non ? là c’est mort d’avance j’pense. han, choqué. ce que tu me révèles par la suite me glace le sang. ton ex avec un nom barbare a tué votre progéniture, sans te le dire ? la biatch. « mais euh.. avec du recul, t’aurais pu le vouloir ce gosse ? » faut que je boive un coup. je transpire dans cette arène à la con. trop de gens qui respirent et qui me bouffent l’oxygène. je me tape alors un autre verre en assimilant cette histoire, c’est dingue. « ouais t’as raison, du moment que ton ex ne revient pas à la charge pour foutre la merde.. » elle est morte cette hippolyte ou quoi ? je hausse les épaules, je descends mon verre dans mon oesophage irrité et je change complètement de sujet. fini le moment retour vers le passé. faut que tu m’apprennes à danser « bachata ? t’vois je connais même pas ce truc, alors ouais, je crois que tu pourrais être prof » je fronce mes limaces poilues qui me servent de sourcils et finalement, tu me donnes quelques conseils à la volée que je tente d’intégrer. il suffit de se laisser porter par le rythme et improviser ? aïe ! putain. tu m’envoies m’encastrer contre une fille qui n’a rien demandé. je reste comme un con devant elle pendant que tu te fous de ma gueule à l’arrière. t’es un bâtard. elle a trop de formes cette meuf. maladroitement, je l’invite à danser, je pose mes mains sur ses hanches et je me remue contre elle en me déboitant le bassin. l’horreur. je dois ressembler à rien. remontant mes mains sur ses épaules, je t’envoie un fuck et une petite insulte qui ne passe pas inaperçue aux oreilles de la brune que j’ai contre moi. cette dernière m’envoie son genou dans les couilles et je me plie en deux avant de finir par terre. je roule comme neymar au sol alors que la nana est déjà loin. je te déteste elliot. « me faut une greffe de bite maintenant !!! » hurlai-je, les mains sur mon service trois pièces.

"Ouais, c’est bien ça!" que je réponds, surpris sur le coup. Genre, vraiment, c’est une bonne idée, j’suis fier de toi Phin. "T’as trouvé ça tout seul ou t’as fait une recherche Google?" J’suis curieux quand même. Est-ce que tu mérites entièrement mes félicitations ou pas? Je mentionne l’histoire Hippolyte et je secoue négativement la tête. "Non, j’en voulais pas, c’est pas la question. Je lui aurais dit d’avorter aussi. Mais on aurait au moins du en parler ensemble quoi." C’est pour le principe tu vois? Le respect, la confiance, l’honnêteté. M’bref, c’était du passé maintenant cette histoire. "Elle reviendra pas, elle est casée et maman à l’autre bout du monde j’crois. Et c’est tant mieux pour elle." J’ai pas de rancoeur, pas envers elle. Elle a fait sa vie, j’ai fait la mienne. Notre histoire remonte quatre ans en arrière, c’est bien loin derrière moi. Je te pousse vers une nana après mes quelques conseils — si on peut appeler ça des conseils lol — de danse et te laisse te débrouiller. T’as l’air ridicule, faut bien l’avouer, mais au moins tu fais l’effort. C’est déjà ça, ça montre que t’es volontaire. P’têtre que la danse, c’est juste pas pour toi hein… À tel point que la nana en question te fout son genoux dans l’entrejambe et… aïe, j’me mords l’intérieur de la joue, j’ai mal pour toi. Tu fais une roulade et je roule des yeux. "Tu connais le drama toi non?" Je te tire par le bras pour te remettre debout. "J’sais que t’en rêves mais j’te filerai pas la mienne, elle m’est trop précieuse." C’est comme si Harry Potter te filait sa baguette magique. C’est pas possible.

HJ : c'est grave court i'm sorry je suis crevée

— jour 14 au summer camp
han, j’ai les encouragements du grand maxwell. bon, alors ça sera promenade romantique. « hein ? dans ma tête mec, pfff » comment j’aurais pu trouver ça sur google. y a rien sur google, j’ai déjà cherché hum. bref, franchement, j’aurais jamais pu imaginer que tu avais vécu ce genre d’histoire. t’es aussi maudit que moi. oh mais what ? c’est une meuf qui se fait engrosser en permanence ton ex. j’espère qu’elle abandonnera pas son gosse. bref, tu sembles être passé à autre chose depuis un moment. ça me fait soulage que cette histoire ne t’affecte plus. t’as beau me secouer comme un pommier, je t’apprécie bien. ça me ferait chier que tu sois triste quoi. pourtant tu viens de me foutre dans la merde. tu m’as envoyé contre une nana et ça s’est terminé en castration. je roule sur le sol en me protégeant les parties en miettes. j’en rajoute des caisses jusqu’à ce que tu me relèves comme un petit pantin de deux grammes « non, elle m’a démonté ! j’ai les boules dans la gorge frérot ! » plié en deux, je m’écarte de la piste de danse pour m’adosser à un mur « je veux pas de ta teub contaminée ! » répliquai-je en grimaçant encore de douleur. « d'ailleurs, faudrait aussi que tu m’expliques comment on fait du han han ! » je plaisante, je l’ai déjà fait hein. ça remonte à longtemps, mais j’imagine que c’est comme le vélo, ça s’oublie pas.. « je vais me griller le joint qui me reste, tu viens ? » à part si tu veux rester ici tout seul et draguer de la méchante portugaise. moi je me casse. je traverse la foule, je me pointe devant le club en dévisageant les videurs. je sors mon pétard et je l’allume au bout de mes lèvres. aaaah, ça va me faire du bien un peu d’herbe, parce que c’est vraiment de l’herbe, du gazon séché. alors, effet placebo ou pas ?

hj : tkt, on clôture bientôt si tu veux

C’est bien, franchement, c’était une bonne idée de date. Moi j’en avais plein si t’avais besoin, fallait pas hésiter. L’avantage c’est qu’avec le nombre de dates que j’avais eu, je m’y connaissais maintenant, je savais ce que les filles aimaient ou pas. Toi pas trop apparemment parce qu’une meuf te met ko en deux-deux. J’te relève du sol — un peu de dignité, merde. "C’est toi qui est censé les démonter, t’as pas de fierté?" Roooh, sois un mec un peu, arrête de te plaindre. "Ma teub va très bien et est très belle. J’te la montre pas, tu serais jaloux." Tss, aucun respect pour ses ainés ici, abusé. Je fronce les sourcils et te regarde bizarrement à ta question? "T’es sérieux?" Genre, t’es puceau en fait? Ou t’es juste con? Compte pas sur moi pour t’expliquer comment on baise, regarde un porno mec, ça sera plus simple. Demande à ta Willa de te donner des cours. Tu m’invites à sortir pour se faire un joint et… j’suis clean. J’devrais dire non. Mais je dis oui. Parce que j’ai aucune volonté, aucune conviction. Alors je te suis dehors, te pousse d’une main dans le dos quand tu fais un combat de regards avec les vigiles qui s’en calent de toi. T’es un gamin, tu m’épuises. Tu l’allumes, tires une taffe et me le file. À mon tour, j’inspire et… je me mets à tousser. J’m’étouffe limite. "C’est quoi de ta merde???" que je m’indigne. T’as acheté où ton shit putain? Il est dégueu! C’est le pire joint que je me suis jamais tapé je crois. Eurk.

— jour 14 au summer camp
je suis persuadé que ta queue est magnifique. une oeuvre d’art t’sais. bien biseautée et tout. mais je la veux dans aucun de mes orifices, elle va bien chez ta vega, c’est tout. « mais noooon ! » enfin, j’serais pas contre quelques tips sur comment faire crier de plaisir une nana, mais je pense que je me débrouille plutôt bien. disons que mes proies ne sont pas difficiles pour atteindre le septième ciel, la plupart du temps, elles sont aussi pas douées que moi. bref. j’en peux plus de cette ambiance polluée. j’ai envie de me vider la tête, histoire de moins paniquer quand je pense à mon rencard avec willa. du coup, je me faufile à l’extérieur très rapidement, suivi par toi et tes petits gestes d’affection brutaux. après un ridicule duel de cow-boy avec les deux videurs, je sors mon joint que je cale entre mes lèvres et je l’allume. mhhh, la bonne herbe portugaise cueillie ce matin. un délice. pourquoi t’aimes pas toi ? j’comprends, c’est trop fort « mais on dirait que le petit elliot est une petite nature ! » que je t’embête en tapant à mon tour dans ton dos fait de marbre. « je l’ai fait moi-même » t’avouai-je fièrement avec ma tête de gros demeuré, les yeux plissés, un sourire de tocard « j’ai pris du gazon sec et j’ai roulé tout ça ! j’espère qu’aucun chat ou chien a pissé dessus quoi » j’ai pas de tunes aussi, je fais avec les moyens du bord moi. malheureusement, je crois que je t’ai suffisamment gonflé pour la soirée. c’est la fin non ? tu veux rentrer pécho ta gonzesse ? tu veux me tabasser ? me regarde pas comme ça. « euh.. je vais pas tarder, y a mon dessin-animé préféré bientôt »

Je secoue la tête comme pour me débarrasser de cette vision de toi qui peine à baiser. Ouais, ça me donne des hauts-le-coeur, j’ai presque de la peine. Mais c’est chelou, j’vais pas te faire un cours, t’as qu'à mater des pornos pour apprendre. "Ça s’apprend avec l’expérience." Capiche? Faut que tu le fasses pour t’améliorer. Encore et encore. Jusqu’à ce qu'elles montent au septième ciel, qu’elles hurlent et te supplient d’arrêter parce qu’elles savent pas si elles sont capables d’encaisser autant de plaisir en une seule fois vu que ça leur est jamais arrivé. Faut que ce soit ton goal ça. Mais tu t’arrêtes pas hein? Tu continues jusqu’à ce qu’elles perdent pied. Et voilà, le tour est joué. Bon, moi j’vais m’arrêter de parler de ça, parce que j’suis en manque de sexe et j’risque de bander si j’y pense trop. À la place, je prends une taffe de ton pseudo-joint qui a un goût vraiment dégueu et qui me donne envie de vomir mes tripes. Tu l’as fait toi-même, ok, mais avec quoi? Du quoi? Ouais, j’ai à nouveau un haut-le-coeur qui monte. "Rappelle-moi de te filer de la bonne herbe Phin." Genre… vraiment. Limite c’est plus safe pour toi de fumer du vrai cannabis que du gazon où tu sais pas ce qui a été mis. Pesticides et toutes ses conneries t’sais? Et j’ai peut-être l'air agacé mais… ouais, c’est ma relation en zigzag avec Vega, la découverte de mon nouveau frangin disparu et j’sais pas, j’suis plus sensible le soir, ça me tracasse, j’ai peut-être pas assez la tête à faire la fête. Alors je l’hoche à tes mots. "J’vais rentrer auprès de Vega aussi. On se revoit bientôt hein? Je veux savoir pour ta Willa." Vraiment. T’es mon pote, j’ai envie que tu sois heureux. Si cette fille est la clé, tant mieux pour toi. Une dernière tape sur l’épaule. "Prends soin de toi." = arrête de fumer de la merde. Et je m’éloigne vers l’hôtel qui n’est qu’à quelques pas non loin de là.

HJ : j'ai cloturé mais on pourra s'en refaire un nouveau, je me suis éclatée Elliot est retourné à Boston là mais au pire ajoute moi sur Skype on pourra en discuter amandinehumez13 kdo