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❝Tu m’as ébloui, t’étais sublime.❞Qui avait dit que la jalousie n'était présente qu'en cas de sentiments profond ? Parce que je vous jure, celui qui a dit ça, c'est un pur con, qui ne connaît rien des relations. J'en ai marre, j'ai l'impression d'être trancher en deux, je ne sais pas quoi faire. Je sais que je tiens à elle suffisamment pour ne pas la laisser s'envoler, je sais que je veux que ça ne s’arrête jamais, je sais que j'aime me réveiller chaque matin en sachant qu'elle serait là pour moi, mais je sais aussi qu'elle serait là pour moi et pour les autres aussi. Je ne le supporte pas. Je ne le supporterais jamais. Peut-être suis-je amoureux d'elle ? Un sourire traversa mes lèvres. Stupide constatation je n'aimais pas, ou plutôt je n'aimais plus, merci qui ? Merci Rio. Les yeux fixés sur le verre de scotch que je tenais dans mes mains, j'attendais patiemment la venue d'Artemis. Aujourd'hui on fête son anniversaire, enfin son non-anniversaire puisque son vrai anniversaire elle l'a passé dans les bras d'un connard, il y a des jours de cela. Vous me diriez la faute à qui ? Et bien pas à moi. Je sais que rater l'anniversaire de sa petite amie non-exclusive c'est pas vraiment banale, parce que même si elle est "non-exclusive" elle est quand même "petite amie". Mais je ne pouvais pas non plus dire à ma mère que je ne pouvais pas assister à sa plus grande fête des dix ans d'anniversaire avec mon beau-père à cause de ça, même si j'en avais pas envie d'assister à sa foutue fête, même si j'aurais voulu passer la nuit avec ma f..., avec Arté. J'eus l'impression qu'une décharge électrique venait de traverser mon corps, putain de merde, j'avais complètement oublié que désormais Artemis n'était pas seulement ma petite amie, elle était aussi ma femme. Enlever nos bagues de fiançailles avait en quelque sorte effacer ce qui c'était passer cette nuit là à Las Vegas, et pourtant nous étions liés,- pas à vie-, mais liés jusqu'à un divorce. Divorce, ce mot eut pour résultat de me faire ressentir une désagréable boule dans mon estomac. Qui a dit que je voulais divorcer ? Nous n'avions pas encore décider si nous allions divorcer ou pas, mais de toute façon je ne voulais pas le faire. Je ne m'imagines pas entrain de fonder une famille avec elle, ou bien des trucs dans le genre vieillir ensemble dans une maison de campagne et tout le gnagnagna. Mais bon j'aime bien notre relation comme elle est maintenant sans bien sûr tout ces hommes avec qui elle couche. Oui je suis égoïste c'est comme ça, j'y peux rien. Moi j'ai le droit d'aller voir autre part mais pas elle, parce qu'elle est ma mienne et ma femme aussi. Perdu dans mes pensées, mes yeux traversèrent la pièce. Durant toute ma vie, j'ai toujours fréquenté ce genre d'endroit qui vous coûtes la peau des fesses, mais je n'ai jamais fait attention à tout les gens qui y vienne. J'avais toujours pensé qu'aucune personne de classe moyenne puisse venir dans un tel endroit, et pourtant je fus surpris de voir ô combien de gens de classe moyenne y étaient en ce moment. Il y avait tout d'abord ce jeune homme roux, dans le coin de la pièce avec une magnifique brune, reconnaissable qu'il faisait partie des gens pas très riche à cause de sa montre swatch bonne occasion ainsi que ses chaussures mal ciré, il aurait sûrement dû faire des mois d'économie pour donner un rendez-vous à cette belle créature. Puis il y avait deux filles, des amies sûrement, elle se tenait comme des prédatrices en quête de proies pour la nuit des viellos de préférence pour leur soutirer le plus de dollars possibles, reconnaissables l'une à cause de sa façon de manger son poisson, et l'autre à cause de sa robe orné de strass brillant de toutes les couleurs, trop clash pour une fille de l'élite sauf si son père est un clown qui a fait fortune dans un cirque. Et puis il y avait ce .. non enfait ça ne m'importe plus, ma muse était arrivée, toujours aussi éblouissante, elle réussi à me faire baver même quand je suis en colère contre elle. Bonsoir ma princesse, joyeux anniversaire en retard, excuse moi encore une fois. Je lui déposais un léger baiser au coin des lèvres, histoire qu'elle comprenne que je lui en veut, et je lui tirais la chaise devant moi afin qu'elle s'assoit. Mais j'ai crû comprendre que tu ne t'es pas beaucoup ennuyer en mon absence. Je me rassis sur ma chaise, un sourire sur les lèvres pour dissimuler ma colère et mon mépris, elle devait croire que je m'en foutais littéralement qu'elle voit d'autres gars, ce qui n'était franchement pas vrai. Tu as faim ?, et enfin pour finir je lui tendis la carte de menus, pour faire le plus normal possible afin qu'elle ne se doute de rien.
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