Wasted times - Colonio

❝Wasted times❞
ANTONIO & COLOMBE

Toutes ces histoires avec Savannah et Amélia ça me perturbe, je ne suis pas prêt à tout ça, je ne m’y attendais pas du tout et encore moins maintenant en fait et même si c’est flatteur il n’empêche que je me retrouve face à un choix, je suis totalement pris en tenaille, mais je préfère ne pas trop y penser et fuir mes problèmes en rencontrant de nouvelles personnes, m’amusant comme souvent et justement après avoir discuté avec Colombe, nous avons décidé de nous rejoindre à la plage d’Albufeira ce soir afin de discuter, de passer du temps ensemble quoi car c’est vrai qu’avec cette brouille chacun est parti de son côté sans prendre de nouvelle de l’autre forcément, et peut être même de faire un bain de minuit si l’on est motivé. Je me prépare de manière assez décontracté car même le soir il fait relativement chaud et lourd. Une fois prêt, je pars en direction de la plage mettant de côté toutes ces histoires une fois encore. Lorsque j’arrive à la plage je remarque la jeune femme qui attend sur un banc et je souris largement en m’approchant d’elle, déposant un baiser sur ses joues « Tu m’attends depuis longtemps ? » C’est vrai que je suis long par moment mais pourtant cette fois il ne me semblait pas l’être alors je préfère demander « Sinon ça va toi ? » Je la regarde avec ce même sourire sur le visage « A ce que je vois t’as bien prise des couleurs » C’est sûr qu’avec le soleil qu’il y a ici c’est relativement facile de bronzer contrairement à Boston. Alors que je lève la tête je vois un marchand de glace italienne de l’autre côté de la route et ça me donne faim « Tu te laisserais tenter par une glace ? »

© LOYALS.

❝Wasted times❞
ANTONIO & COLOMBE

C’est vrai que ça m’avait fait bizarre de ne plus voir Colombe pendant un moment mais bon étant fier comme tout je n’ai rien dit et j’ai poursuivi ma vie comme si de rien était mais ça fait du bien de la retrouver maintenant que la hache de guerre est enterrée. En arrivant d’ailleurs je remarque qu’elle a toujours ses béquilles et je dois bien avouer que ça me fait mal au cœur en fait de la voir ainsi pauvrette. Malgré tout je m’approche d’elle, lui faisant la bise et espérant ne pas l’avoir fait trop attendre tout de même, me trouvant ravi d’apprendre que ce n’était pas le cas avant que je ne la questionne sur son état et sur les couleurs qu’elle a pris avec le soleil portugais. Je me regarde lorsqu’elle me renvoie la balle et je souris « Oui mais moi c’est normal je suis espagnol. Pour une française je suis impressionné » Je lui fais un clin d’œil pour la taquiner avant de reprendre la parole « Oui parfaitement bien et toi ? C’est autre chose que Boston hein » Bon j’avais eu des histoires mais je n’allais pas lui en parler et puis comme je suis du genre cachotier, tout cela allait rester entre Amélia, Savannah et moi. Après ça ne m’avait pas non plus empêché de profiter de mes vacances donc en soit je ne lui mentais absolument pas. En levant la tête cependant je remarque un vendeur de glace et ça me donne plus que faim alors je lui propose de manger un morceau et dans un premier temps elle fait mine de réfléchir, parlant de prendre du poids ce qui était une grosse connerie car elle était très bien comme ça et elle le savait alors je me contente simplement de lever les yeux au ciel tout en soupirant avant qu’elle ne rigole en me signalant qu’elle acceptait si je lui offrais « C’est comme si c’était fait » Je lui fais un clin d’œil moi aussi alors qu’elle se redresse avec ses béquilles. Je marche à son rythme et je dois bien avouer que ça me fait de la peine de la voir dans cet état « Heureusement qu’on va se poser sur la plage et que c’est à côté sinon je t’aurais réservé un fauteuil ou une poussette pour adulte » Je rigole me moquant un peu d’elle sur le moment même si sur le fond je suis sérieux, je n’aime pas la voir dans cet état. « D’ailleurs je te raccompagne à ton hôtel ce soir que tu le veuilles ou non, je te borderai même pour m’assurer que tout ira bien » Je souris tendrement à la brunette alors que l’on s’approche du marchand de glace « Quel gout pour ta glace ? »

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ANTONIO & COLOMBE

Le bronzage c’est clair que ça rajoute un certain charme, c’est bien plus beau qu’une peau toute blanche qui vire immédiatement au rouge sang une fois au soleil, et d’ailleurs je trouve que Colombe pour une française elle est pas mal bronzée et cette dernière m’apprends qu’elle a des origines brésiliennes « Je comprends mieux maintenant d’où tu tiens ce coup de hanche » Je rigole lui montrant que je n’ai pas spécialement oublié nos parties de jambes en l’air passé. D’ailleurs on parle un peu du Summer Camp et de ce que l’on fait depuis qu’on est ici au Portugal et ce qui revient c’est clairement le bronzage, la plage et tout ce qui va avec, chose que l’on a pas à Boston malheureusement. « Profite t’as bien raison » Pour ma part c’est vrai que c’est plutôt l’inverse en fait je n’avais pas de problème en partant et maintenant j’en ai plusieurs mais je vis avec et je fais comme si de rien était en profitant moi aussi cependant de mes vacances car je ne vais pas laisser tout ça ruiner mon séjour ici. J’ai une petite faim en regardant le marchand de glace et j’invite la jeune française bien entendu qui accepte ma proposition et alors que l’on traverse la route, je la charrie sur son état même si en réalité ça me fait chier de la voir ainsi sauf que je sais qu’elle préfère que je fasse comme si de rien était « T’as bien raison, c’est plus sûr pour toi parce qu’à ce rythme tu vas avoir des biceps énormes » Je rigole alors qu’elle vient me donner un coup de béquille dans le tibia et je fais semblant de crier de douleur sans pour autant me rouler par terre même si je pourrais car on est bien au pays de Cristiano Ronaldo donc ça ne sera pas mal vu de me rouler par terre pour trois fois rien. Après avoir bien ri je reprends mon sérieux pour lui signaler que je l’accompagnerai jusqu’à sa chambre, allant même jusque la border et sa réponse me fait rire alors que je la regarde choqué « Ah ouais en fait moi je suis ton bouche trou c’est ça » Je fais mine d’être vexé avant que l’on arrive devant le marchand et lorsqu’elle me donne les saveurs qu’elle désire, je réfléchi un instant avant de me retourner vers elle « T’iras demander à un beau portugais de te les payer puisque c’est » Bien entendu je rigole et sans plus tarder je commande ses deux glaces et du coup je me laisse moi aussi tenter par tout ça, optant cependant pour une glace à la vanille grand classique et une autre à la cerise. Je ne manque pas de payer les glaces, remerciant le marchand avant de me retourner vers Colombe avec toutes les glaces en main « Allez on bouge ses fesses en direction de la plage madamoiselle » Je la regarde avec un petit sourire en coin alors que je lui fais un clin d’œil pour la charrier, marchant donc vers cette dernière. Une fois sur la plage, nous marchons encore histoire de se retrouver face à la mer et pas trop loin de cette dernière et l’on prends place alors que je lui donne ses deux glaces, goutant par la suite aux miennes tout en regardant devant moi « On est pas bien là » C’est vrai que ça m’avait manqué de plus pouvoir aller sur la plage le soir comme je le faisais en Espagne lorsque ça n’allait pas chez moi. Je plisse les yeux en regardant l’horizon alors que toutes ses idées se percutent dans ma tête puis je regarde la française « Tu veux gouter mes glaces ? »

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ANTONIO & COLOMBE

En apprenant qu’elle était brésilienne de par sa mère, je ne peux m’empêcher de la charrier à propos de son coup de hanche et bien entendu on finit par en rire tous les deux car ce n’est un secret pour personne que l’on s’attire ou peut être attirait je ne sais plus trop en fait vu comment ça s’est fini la dernière fois, mais en tout cas on en rigole car c’est mieux ainsi, puis on discute un peu de nos activités qui ne sont pour le coup pas violente autant pour l’un que pour l’autre avant que l’on aille pour de bon commander ces glaces. Je ne manque pas de me moquer d’elle tout en restant mesuré car ça me fait chier pour elle qu’elle soit dans cet état et d’ailleurs elle me met un coup dans le tibia cette garce. Cependant en bon gentleman je lui propose de la raccompagner et même si elle accepte elle semble préférer finir avec un portugais si jamais elle en trouve un « Je ne ferais pas pareil, j’ai une franco brésilienne, pourquoi je m’en priverai pour une portugaise ? » J’hoche la tête avant de lui faire un clin d’œil «En plus autant les hommes que les femmes ils sont poilus ici » Bon c’est cliché bien entendu mais c’était manière de rire. Alors que je commande d’ailleurs je ne manque pas de lui dire qu’elle aille trouver son apollon pour qu’il lui paye ses glaces et elle me tire la langue tout en rigolant. Très vite les glaces sont prêtes et je paye avant de partir vers la plage ou l’on a prévu de s’installer. Elle me remercie et je lui souris en guise de réponse alors que l’on trouve un coin plutôt calme et agréable pour s’installer. Je ne manque pas de lui donner ses glaces alors que l’on reprend nos discussions « C’est clair que ça serait le pied, mais je payerai cher pour vivre dans un pays exotique et avoir le soleil tous les jours » C’est sûr que quand comme moi on passe de Séville à Boston, le choc est relativement violent sur ce point. J’en profite pour gouter mes glaces avant de lui proposer de gouter et bien entendu gourmande comme elle est, elle ne manque pas d’accepter très vite « Oui » Je prends sa glace avant de déguster la première puis la seconde et bordel que c’était bon. « Je mangerais des glaces tous les jours si ça ne tenait qu’à moi » Je rigole avant de la regarder et de lui tendre ses glaces « Bon elles sont plutôt bonnes tes glaces c’est vrai mais je préfère les miennes » Je lui souris largement, profitant du moment pour la taquiner « Fais attention à pas te faire une moustache de glace, ça serait dommage que je doive lécher tout ça »

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ANTONIO & COLOMBE

Bien entendu, je n’allais pas la laisser rentrer toute seule à l’hôtel dans cet état là mais si réellement elle veut finir sa soirée avec un portugais alors je ne vais pas l’en empêcher et m’éclipser, bien que de mon côté je n’en ferais pas autant malgré tout ce que l’on peut penser et je ne manque pas de le lui dire d’ailleurs sans pour autant chercher à l’en dissuader de faire ce qu’elle a envie même si je m’amuse à rigoler de cette réputation qu’on les portugais mais c’est qu’une simple bonne guerre, rien de plus « C’est le moment de vérifier ça ce soir alors » Je lui fais un clin d’œil tout en hochant la tête avant que l’on se dirige vers la plage pour y prendre place pas trop proche de la mer mais pas trop loin non plus car sinon ça n’a aucun intérêt puis l’on s’assied tout en discutant de nos envies et de ce que ce paysage nous fait penser « C’est sûr que les choses ont moins de saveurs ensuite mais t’es libre de faire ce que tu veux quand tu veux. Je pense qu’il faudrait avoir autant de vacances que de jour de boulot, genre six mois, six mois. Après même si je venais à vivre ici je préfère partir en vacances dans un endroit similaire mais avec une autre culture comme Cuba que dans une grande ville comme New York, c’est certain » Je n’aime pas les grandes villes comme ça c’est clair, à vrai dire il n’y a que Los Angeles qui m’attire comme ville car il y a la plage pas trop loin et que c’est pour moi le vrai rêve américain et non la grande pomme. Par la suite on échange nos glaces et je ne manque pas de lui signaler qu’elles sont bonnes mais que je préfères les miennes, ce à quoi elle me répond la même chose forcément et qui me vaut un sourire alors que l’on récupère nos glaces respectives, avant que je ne la taquine à ma façon « Je me sens outré d’être comparé à un pervers, mon cœur se brise » Bien sûr j’en fais des caisses et j’explose de rire avant que je ne reprenne mon sérieux tout en mangeant ma glace correctement pour éviter d’en mettre partout « Tu penses pouvoir te baigner ? T’en fais pas je vais pas te lâcher dans l’eau même si l’idée peut être tentante » C’est vrai qu’elle ne peut pas poser le pied sur le sol alors forcément je suis censé être ses jambes et ses bras.

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