apeshit (wolfgang)

@WOLFGANG R. KALEOSTAR || apeshit ※※※ ce soir, tu n'avais pas la tête à sortir. pour une fois. tu n'étais pas non plus fatiguée, mais tu n'avais pas envie de rester chez toi, à regarder netflix en t'enfilant un pack de glace häagen dazs. bien au contraire. le summer camp arrivait à grands pas, et il était temps que tu te bouges enfin. comme chaque été, tu te retrouvais comme une conne, sans avoir respecter ce que tu t'étais dit. mais un jour, tu réussirais à avoir un corps de rêve afin de pouvoir de la péter comme une star sur instagram. mais tu n'avais pas à te plaindre. tu gardais tout de même ta minceur habituelle. tu enfilas un short nike, des baskets et une brassière de sport. une casquette sur ta chevelure coiffée en queue de cheval, de la musique à fond dans les oreilles, tu étais clairement parée à faire un footing nocturne. tu partis tranquillement, à ton rythme. parfois, il t'arrivait d'un seul coup de partir comme ça, histoire de courir sans te poser la moindre question, simplement pour te vider l'esprit. cet esprit qui parfois te donnait un terrible mal de crâne. boston était particulièrement calme ce soir. il n'y avait pas un chat. il faisait chaud, presque trente degrés, et le ciel était menaçant. clairement, il allait pleuvoir des cordes dans très peu de temps. tu grimaças, mais tu continuas ta route. tu décidas de ne pas suivre le remblai de carson beach. tu préféras couper par la plage, bien que courir dans le sable ne t'enchantait pas vraiment. les pieds pratiquement dans l'eau, tu commenças à sentir des gouttes tomber lentement, puis de plus en plus fort. un éclair zébra le ciel. et d'un coup, tu te retrouvas au sol. du sable dans la bouche, tu insultas la terre entière. tu ressentais une horrible douleur à la cheville gauche, et tu remarquas que tu avais marché dans un trou, sûrement creusé par un gamin. seule, sous la pluie tonitruante, tu te voyais mal ramper chez toi comme une débile. mais tu ne savais pas quoi faire d'autre. à quelques mètres de toi, un jeune homme courait lui aussi. tu l'appelas, mais il ne semblait pas t'entendre. tu saisis un caillou et lui envoyas, lui touchant l'épaule. « viens m'aider, s'il te plaît ! » t'exclamas-tu, désespérée.

@Leïla S. Carter || apeshit ※※※ il fait une chaleur de malade, moi j'en peux juste plus. j'ai pas la clim chez moi, juste deux ventilateurs à la con et franchement ça m'aide pas du tout. en ville limite c'est pire que tout, la pollution accroit le problème et c'est étouffant. j'ai beau essayer de dormir... déjà qu'en temps normal c'est pas ça alors là j'vous raconte même pas. j'suis en sueur, je tourne en rond, bref... il faut que je sorte. j'enfile donc un short et mes écouteurs direction l'extérieur. je prends ma voiture pour rouler vers le port histoire de m'y garer. un peu d'échauffement et c'est parti! je cour un bon moment, fait le tour du port et du quartier avant de revenir vers la plage. le temps décide de se gâter mais pour le coup ça m'arrange, un peu de pluie ça va m'faire du bien. et ça ne manque pas puisque quelques minutes plus tard ça se met à tomber et pas qu'un peu. bon... un poil too much peut-être finalement, ça en rend la course un peu chiante et j'décide de remonter la plage pour retourner vers le port et rentrer. il fait sombre mais les éclairs à l'horizon dans l'océan j'trouve ça sublime. je me perds un peu dans mes pensées pour le coup, cour toujours mais je ralenti un peu jusqu'à ce que je sente un truc me taper l'épaule. j'me retourne sec en fronçant les sourcils, stoppant ma course quand je vois cette fille par terre à quelques pas « viens m'aider, s'il te plaît ! », je retire un de mes écouteurs puis le deuxième et viens vers elle "ça ne va pas..? tu t'es..." et là je reconnais "Leïla..? comment t'as fait ton compte?" que je dis en m'accroupissant pour lui donner la main afin de l'aider à se redresser.

@WOLFGANG R. KALEOSTAR || apeshit ※※※   clairement, tu n'avais pas de chance. pour une fois que tu avais eu envie de faire de sport, voilà qu'il se mettait à pleuvoir des trombes d'eau, et que les éclairs s'enchaînaient les uns après les autres. l'orage, tu n'avais jamais apprécié ça. petite, tu courais te réfugier dans les draps de ta sœur, esmeralda, qui était l'unique personne qui réussissait à calmer ton angoisse. mais là, seule sous ce temps effrayant, tu ne savais pas comment tu allais faire. ta cheville te faisait clairement un mal de chien, et il était impossible pour toi de remettre debout et de continuer ta course comme si de rien n'était. ton unique chance de te sortir de ce cauchemar serait que quelqu'un passe près de toi. mais par ce temps, il n'y avait que toi pour avoir comme idée de courir sur la plage afin de prendre un putain de raccourcis. très rapidement, tu te retrouvas trempée de la tête aux pieds. vu l'état de tes vêtements, tu avais clairement l'impression de t'être jetée à l'eau. lorsque tu remarquas que quelqu'un était entrain de courir sur la plage, se dirigeant dans ta direction, tu compris que c'était le seul moyen que tu avais pour te tirer d'ici. tu l'appelas. le plus fort possible. mais le tonnerre couvrait l'intégralité de tes hurlements. alors tu saisis la première chose qui te passa sous la main, et tenta de le viser. bingo. la pierre heurta son épaule. et par chance, l'homme stoppa sa course effrénée. il s'avança vers toi, et commença à te parler. directement, tu reconnus sa voix. il s'agissait de wolfgang. bordel, vu dans quel état tu étais dans l'immédiat, tu aurais préféré tomber sur quelqu'un que tu ne connaissais pas. « putain, c'est toi ! le monde est beaucoup trop petit, » souris-tu malgré tout. tu essayas de te relever tant bien que mal avant de renoncer, chose que tu ne faisais pourtant jamais. « j'ai coupé par la plage pour rentrer plus rapidement, mais j'ai marché dans un putain de trou, » pestas-tu, grimaçant sous la douleur. à tes côtés, wolfgang s'accroupit, et te tendis une main. tu la saisis, et te redressas sur ton unique pied valide. un éclair zébra le ciel, illuminant toute la plage d'une traite, puis, un grondement sourd te fit sursauter. « appelle une ambulance, j'ai pas envie que tu choppes une pneumonie à cause de moi, » lui dis-tu avec sincérité. tu n'avais pas envie qu'il chope la crève à cause de ta malchance.

@Leïla S. Carter || apeshit ※※※ combien il y avait de chance qu'on se croise de cette façon..? à cette heure et ici surtout? m'ouais pas des masses on est d'accord. puis la voir elle affalée la tronche dans le sable encore moins mais visiblement elle s'est fait mal donc j'peux pas la laisser comme ça, surtout sous ce temps de folie. à son tour elle me reconnait quand je m'approche et me sourit malgré la situation « putain, c'est toi ! le monde est beaucoup trop petit, », je souris en coin à mon tour pour m'accroupir "à qui le dis-tu." ouais je confirme le monde est beaucoup plus petit que j'le pensais. elle tente de se relever mais non « j'ai coupé par la plage pour rentrer plus rapidement, mais j'ai marché dans un putain de trou, », je regarde sa cheville, grimace légèrement avant de dire "je vois. attends j'vais t'aider." lui prenant la main et la taille pour l'aider à se mettre sur une jambe avant qu'un énorme éclair n'illumine toute la plage et que le ciel gronde fort au dessus de nos têtes. elle sursaute et moi je lève les yeux au ciel d'un "il est pas passé loin celui là." clairement on ne devrait pas rester là ça devient dangereux « appelle une ambulance, j'ai pas envie que tu choppes une pneumonie à cause de moi, », je la regarde de nouveau, fronçant les sourcils d'un "rêves, j'vais pas te laisser là sous la flotte, je t'emmène." ni une ni deux je passe ma main sous ses cuisses et l'autre dans son dos pour la soulever et la porter d'un pas rapide vers ma voiture qui se trouve sur le parking du port non loin d'ici "c'est pas comme ci t'étais lourde, une vraie plume et ça me permet de finir mon entrainement." que j'ajoute d'un sourire en la regardant.

@WOLFGANG R. KALEOSTAR || apeshit ※※※   t'étais comme coincée, enchaînée au sol. tu te sentais faible, incapable de te sortir de ce pétrin. et putain, qu'est-ce que tu détestais cette sensation. clairement, tu commençais à perdre espoir. dans ta tête, t'avais déjà baissé les bras bien que ça ne te ressemblait pas. tu te voyais déjà passer ta nuit sous la pluie estivale, à prier pour que la foudre ne t'atteigne pas. mais heureusement pour toi, par tu ne sais quel miracle, wolfgang passait par là. s'il te ne t'avait pas remarqué malgré tes nombreux signes de sos, tu aurais clairement passé ta nuit ici. tu essayais de te relever, mais tu n'y arrivais pas. la rage te serait la gorge. tu détestais devoir être aidée. t'avais l'habitude d'essayer de te tirer de tes emmerdes toute seule. mais depuis toute petite, tu n'avais jamais réussis, et ce soir non plus. alors tu mis ta fierté de côté et laissas wolfgang t'aider à te mettre sur pieds. il te prit la main ainsi que la taille, et t'aida à te mettre debout. lorsqu'un éclair zébra le ciel et que le tonnerre gronda sourdement, tu sursautas. tu paniquais. totalement. « putain mec, j'suis vraiment désolée, » déclaras-tu d'une petite voix. wolfgang ferait mieux de filer se mettre à l'abri par un temps pareil plutôt que de se tremper d'avantage en t'aidant tant bien que mal. en une fraction de seconde, il te porta telle une véritable princesse, et il ne semblait pas à peiner à te porter. « ouais, on peut dire que c'est l'unique point positif pour toi ce soir, » souris-tu tout de même suite à sa dernière déclaration. tu grimaças à nouveau sous la douleur de ta cheville. la pluie tombait encore plus, rendant l'horizon totalement flou. c'est sain et sauf que vous arriviez sur le parking, puis à la voiture de wolfgang. tu mis pieds à terre, injuriant la terre entière lorsque tu posas ton pied blessé au sol. tu t'agrippas directement à la voiture. « j'ai jamais eu aussi mal de vie bordel, » grinças-tu, les dents serrées.