feat. Chloe Moretz
- DATE DE NAISSANCE :
0/01/96 - LIEU DE NAISSANCE : Vaduz
- AGE :
21 ans - NATIONALITE : Liechtenstein
- ORIENTATION SEXUELLE : hetero
- STATUT AMOUREUX : célibataire
- STATUT SOCIAL : aisé
- ETUDES MAJEURES : philosophie
- ETUDES MINEURES : art dramatique
- OCCUPATION/JOB ETUDIANT : passionnée de théâtre, a fait partie d'une troupe professionnelle durant un an
- BOURSIER/NON BOURSIER : non
(Avant d'intégrer la faculté, Cassie était dans un pensionnat religieux très encadré et strict.).
Cassie a été Cabot lors de sa première année. À l'époque c'était le choix évident, ses soeurs étant toutes les deux chez les roses. Mais cette fois ? Tout sauf la Cabot...
Son premier choix serait la Eliot House. C'est une confrérie qui regroupe pas mal de ses amis et qu'elle s'était déjà tâté de rejoindre la dernière fois. C'est à cause du VP de l'époque, un certain Cole Wildingham à la réputation un peu trop sulfureuse, que Cassie avait renoncé. Aujourd'hui la réputation de la confrérie a retrouvé ses lettres de noblesse et Cassie se retrouve dans certaines de leur valeur comme l'exigence, le perfectionnisme, l'ambition et la détermination.
En deuxième choix, elle hésite avec la dunster. Là bas, elle y retrouverait également des amis et elle serait assurée de ne pas avoir de tirs au flan dans les pattes...
ImpatientePassionnéeJalouseAmbitieuseColériqueCurieuse
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainé si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)
je souhaite participer au Summer Camp en tant que vacancier (plus d'info sur le Summer Camp)
Je recense mon avatar ▲
si personnage inventé:
[/b]
- Code:
[size=10][url=http://www.i-love-harvard.com/u8506]☆[/url] ☆ <span class="pris">CHLOE GRACE MORETZ </span> ◊ “ Cassie Von Liechtenstein ”[/size]
please tell us more
And Now ???
J’avais coupé avec Harvard. Les ponts. Le lien. Le cordon. Qu’importe l’image. Qu’importe l’expression. De toute façon vous avez saisi l’idée. La vérité c’était que j’avais été tellement occupée, avec la troupe, entre répétitions, représentations et les trajets qu’on effectuait pour se rendre de ville en ville, dans des opéras plus prestigieux et somptueux les uns que les autres, m’émerveillant toujours un peu plus, stressant avant chaque lever de rideaux, apprenant et me perfectionnant toujours plus, tellement occupée, donc, que mon année à la fac et mes préoccupations d’étudiantes m’avaient semblé bien lointaines.
La comédie. L’art dramatique. Le théâtre. Cette confrontation en direct avec le public. L’adrénaline qui montait avant de jouer. C’était ça. La vie. La vie que je voulais. Que j’avais toujours voulu. Comme si ces années à faire semblant d’être une parfaite petite princesse, à sourire quand j’avais envie de bouder, à rire quand j’avais envie de pleurer, à acquiescer quand j’avais envie de tout envoyer valser, comme si tout ça m’avait façonnée, m’avait formée, m’avait entrainée à ce métier bien spécifique et si particulier : actrice.
Seulement voilà, quand on s’appelle Von Liechtenstein, on ne fait pas ce que l’on veut. Ils avaient surement peur, mes parents, que je finisse actrice de série B, ou dans une de ces espèces d’émissions grotesques de télé réalité. Ils ne s’étaient même pas donnés la peine de venir me voir sur scène. C’était un nouveau caprice, une nouvelle lubie, ça allait me passer, disaient-ils. Ca suffit Cassie, une année c’était bien. Maintenant, tu retournes à Harvard. L’avenir était déjà tout tracé, l’histoire déjà écrite. Et ce n’était pas en tant que vedette d’une tragédie grecque que j’étais censée briller. Bye bye Eschyle, Sophocle ou encore Euripide. Je pouvais ranger mon costume d’Iphigénie et renfiler celui de Cassandra Von Liechtenstein, la petite fille sage, visiblement le rôle de ma vie…
Je raccrochai le téléphone, après que mes parents m’aient ordonné de quitter la troupe et de reprendre les cours dès septembre, un cursus classique. Allons Cassie, suis un peu l’exemple de tes sœurs… Ha oui, parlons en de mes sœurs. Ils savent qu’Aria a eu une liaison avec un supposé drogué, chose qui lui a valu son renvoi de la prestigieuse confrérie élitiste. de l’Eliot House ? Et Cece ? Ils savent quelle fêtarde elle était ? Non, bien sûr, ils ne voient que par son parcours brillant, son élection à la tête de la cabot ou encore son mariage réussi avec un garçon de la noblesse anglaise… Mais inutile d’aller leur raconter l’envers du décor. Inutile d’argumenter. Et comme toujours j’avais fini par acquiescer, par concéder, répondant que oui, en effet, j’allais retourner à Cambridge et terminer mes études, et puis tiens, j’allais participer dès juillet au SC organisé par la faculté histoire de retrouver tout le monde et puis surtout de pouvoir commencer à réviser pour la rentrée, bien sûr. Petite fille modèle. Je vous l’avais dit, le rôle de ma vie. Vous me remettez l’oscar dès à présent ou on attend ?
Donc, j’avais accepté, c’est avec une certaine boule au ventre que j’appréhendais ce come back. Je vous l’ai dit, j’avais « coupé les ponts »… Alors comment allaient réagir mes anciens amis ? Les amitiés que j’avais tissées là bas, que j’avais laissées en suspend durant cette année sabbatique, allaient-elles y avoir survécu ? Et puis, qu’étaient-ils devenus tous ? N’allaient-ils pas m’en vouloir du peu de nouvelles ?
Mes doigts voyagèrent sur l’écran de mon smartphone. Première étape, avant de me manifester auprès d’eux : me mettre à jour sur leur vie. Merci les réseaux sociaux…
Et le premier sera Pluton Westerberg. Je fis défiler les photos sur mon téléphone, et un sourire niais se dessina sur mon visage en lisant la déclaration écrite pour une fille, sa petite amie surement, une certaine Louison Chamberlain. « Elle est jolie, il a bon goût. » soufflai-je avec un petit air attendri en repensant à la vie amoureuse désastreuse de mon ami avant mon départ… Je ne cherchais pas d’excuses aux infidélités qu’il collectionnait à l’époque mais il m’avait toujours donné l’impression d’être un peu paumé sentimentalement parlant. C’était super si il avait réussi à trouver la bo… Je stoppai ma réflexion en cours de route, fronçant les sourcils en découvrant quelques posts plus loin, une image de sa main liée à celle d’une demoiselle, mais qui n’était pas la fameuse Louison. « Pluton… » soupirai-je, mi amusée, mi exaspérée, mais au final presque soulagée de constater ✹ qu’il n’avait pas changé tant que ça. Néanmoins, le nom de la jeune femme sur ce nouveau cliché me fit tiquer Camila Wildingham. Bon ok, c’est le même nom de famille que l’ancien VP Eliot, cet ami des De Belgique, celui qui avait fait tant parler de lui avec ce scandale d’harcèlement sur bizut, mais ce n’était pas que ça… Et en parcourant son profil à elle, je compris rapidement pourquoi ça me parlait tant. « C’est donc elle… » soufflai-je en vérifiant sur le instagram d’Abelard Z. de Belgique-S. qu’il s’agissait bien de sa fiancée. « Enfin c’était… devrais-je dire. » Oui parce qu’en retournant ensuite sur le compte de la brune, je tombais rapidement sur un cliché d’elle qui annonçait son union avec… une fille ! Une certaine Cléolya Strauss. « Oh, voilà qui a du plaire à la monarchie belge… » laissai-je échapper avec un petit sourire moqueur. Oui, parce que même si j’adorais les De Belgique Schueller, leur fâcheuse envie de marier leurs fils aux premières gourdasses venues, pourvu que leurs familles aient l’argent et les titres qui fassent ‘bien’, ça m’agaçait au plus haut point. Je l’avais encore en travers de la gorge, les fiançailles arrangées de MON Hadès avec cette anglaise il y a quelques années de cela… C’est d’ailleurs sur son compte instagram à lui A. Hades de Belgique-S. que j’appris qu’il y avait ENCORE eu du mariage dans l’air. Air renfrogné, je fis défiler photos et déclarations mielleuses du belge pour l’une de ses amies, Charlie je sais pas quoi, plus qu’amie visiblement, rageant intérieurement, ne retrouvant qu’un semblant de calme en lisant l’ultime message dans lequel Hadès déclarait la fin de sa relation avec la demoiselle. « Amen. » Petit sourire satisfait. Qui n’avait même pas lieu d’être d’ailleurs. Hadès et moi, ça faisait désormais un moment que c’était terminé, je ne devrais même pas accorder d’importance à ses relations. « Non mais c’est mon ami, je veux le meilleur pour lui. Et le meilleur ce n’était clairement pas cette fille. » prononçai-je à voix haute, comme pour m’auto-convaincre. Allez, ferme donc sa story Cassie, tu es ridicule. C’est donc sur le compte d’autres anciens amis que je poursuivis ma petite mise à jour. Côme D. Rothschild, le charmant interne qui s’était occupé de Cece lors de sa fausse couche. Dommage il y avait très peu d’infos sur sa story… Bambi C. Corleonesi mon ancienne roomie chérie qui… « Oh… Bah ça alors ! » J’écarquillais les yeux en la découvrant qui vantait la mather house, et en apprenant qu’elle en avait même été la VP durant l'année… L'es cabot avait bien changé. Virage serré. Je grimaçais malgré moi : après tout, on m’avait toujours répété de me méfier des verts sur le campus. La surprise passée, c’est sur la story des cousines Underwood que je manquais de nouveau de m’étouffer. Liz Penelope Underwood avait visiblement pris du ventre… (HJ : oui parce qu'on va dire que sur les photos récentes ça doit se voir qu'elle est enceinte de jumelles hein ) « Oh mon dieu Liz, tu aurais vraiment du rejoindre notre petit club de virginité et de chasteté en fait… » J’avais toujours tenté de la convaincre, parce que la pauvre elle collectionnait les connards… Sauf que le club de virginité ne serait plus d’actualité fallait croire. Oui en effet, en arrivant sur le profil de Suzy Arianna Underwood, je compris qu’elle souffrait de la même invasion intra utérine que sa cousine. La bouche entrouverte de surprise, ne m’attendant absolument pas à découvrir mon ancienne copine vierge et avec qui nous avions lié un ‘pacte de virginité’, carrément enceinte, j’en étais toute déboussolée. « Il va falloir qu’on m’explique… »
J’avais manqué beaucoup d’épisodes dans la vie de tous et chacun, visiblement, et si ils ne me pardonnaient pas mon absence, tous ? Et si le fossé creusé était devenu infranchissable ?
Bien sûr, il y avait un autre compte sur lequel je mourrais d’envie d’aller, mais je m’étais retenue jusqu’à présent… Nate McLaren. Je redoutais ce que j’allais découvrir, mais je me lançais finalement avec un petit sourire aux lèvres à l’idée de revoir la bouille de mon ex, le coeur tambourinant. Le sourire ne s’éternisa pas sur mes lèvres. Une photo d’un loft, et le commentaire parlant d’un ‘futur chez nous’ dans lequel il citait une fille, ça eut le don de faire disparaître mon allégresse. « Peut être que c’est juste une coloc… » Il avait le don pour mal les choisir. Et moi pour ne voir que ce que je voulais, éclipsant ainsi le cœur que le winthrop avait glissé à l’attention de la fameuse demoiselle, une certaine Arizona Harper-Duval. Mais en continuant de parcourir la story du garçon, plus de doute possible sur cette fille. Elle n’était pas juste sa coloc. Ce n’était pas comme si on s’était promis quelque chose, lui et moi, ce n’était pas comme si on avait projeté de se retrouver un jour après ma tournée. Nate et moi c’était fini. J’avais rompu en m’en allant. C’était peut être illusoire d’espérer qu’il ne passe pas à autre chose et qu’il me garderait une petite place dans son cœur. Je filais sur le compte de la brune. Une cruche surement. Je grimaçais en lisant les post destinés à Nate et en me renseignant sur elle, j’appris même qu’elle avait été la nouvelle présidente cabot. « Ha ouais, en plus elle se croit mieux que ma sœur en plus celle là ? Pour qui elle se prend ? C’est décidé, je re signerais jamais chez les roses. » pestai-je en balançant finalement mon téléphone avec agacement.
Je me levai du lit sur lequel je m’étais installée pour ma petite mise à jour sociale, je vins me placer devant le miroir, passai mes mains fraiches sur mes joues rosies, inspirant, soufflant, retrouvant mon calme. Les traits de mon visage se lissèrent pour devenir impassibles. Je saisis mes cheveux, les domptant rapidement dans un chignon strict. Et c’est un sourire satisfait que j’adressais à mon reflet, à cette image de parfaite petite fille sage que me renvoyait la glace.
Je suis de retour, cette année sera parfaite, et personne ne pourra se mettre en travers de mon chemin.
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