until we meet again (liandy)

Demain c'est le jour J. Tout le monde part en vacances, moi y comprit. La différence entre les autres et moi, c'est que je ne vais pas au Road Trip en Europe, je vais à Paris chez moi et je reviens à Boston. J'suis consciente qu'en restant à la maison, j'vais possiblement perdre contact avec des gens et en rencontrer d'autre, mais bon. J'me demande comment les gens font pour se payer un voyage aussi énorme à chaque année et se permettre de lâcher leurs boulots à tout moment... Leur patron n'ont rien à dire ? Enfin bref. De toute façon, la chirurgie j'ai ça dans le sang et je préfère rester ici à travailler que suer avec un sac sur le dos quelque part à l'autre bout du monde. Au moins, ici je sauve des vies. Bref, tu m'as invité à te rejoindre pour partager tes cocktails, alors je n'ai pas su refuser l'offre. J'arrive au bar vêtu d'une robe de bon goût, pas trop révélatrice. Je ne voudrais pas que tu penses que j'suis là rien que pour que tu puisses admirer la vue. Je te trouve rapidement, étant donné que tu es toujours assied au bar, un verre devant toi. On dirait que tu as succombé aux charmes de la sangria rouge, sans moi. Je m'installe sur le tabouret à tes côtés, en réclamant un verre de la même chose que toi au barman, pour commencer.

C’était le dernier jour avant le début du Summer camps. Liam n’allait pas voir son Drink adorait pendant un moment, vacances oblige, alors il était venu ici pour lui faire ses aurevoirs. C’est que mine de il y tenait à cet endroit. C’était devenu son chez lui en quelque sorte, son repaire. Il s’y sentait bien. Pas étonnant que ce soit ici qu’il se trouve alors que Louison lui avait dit par sms en avoir marre de lui, en avoir mal de ses sms et tout ça. Lui aussi commençait clairement à en avoir marre. Quand Louison avait rompu avec Pluton il avait ressentit une joie intense, qu’il n’avait pas tout de suite compris et il avait l’impression que tout aller s’arranger entre lui et sa meilleure amie. Mais maintenant il y avait Thomas et il avait l’impression de retomber dans la même torture qu’avec Pluton… Alors il avait enchainé les verres, il en était déjà à trois cocktail quand il commença à sms Andy dans l’espoir de se changer les idées. Ses noires idées… Il n’avait pas vraiment le moral mais cette fois pas de Louison pour lui sortir la tête de l’eau, alors l’alcool avait été son meilleur allié et malgré sa parole de l’attendre, il avait continué à boire en attendant Andy. Tant et si bien que lorsqu’elle entra il lui lança un «  Hey salut… salut… salut… Comment tu t’appelle déjà ?! » Demanda-t-il en plissant les yeux, ayant du mal à se concentré. Elle sembla vouloir place à côté de lui mais il voulu se relever pour lui faire la bise et résultat… il tomba du tabouret. Liam éclata de rire.  

Comment je m'appelle ? Attend, tu n'es pas déjà bourré quand même ? Je compte les verres, tu en étais encore à quatre... J'avoue que selon le seuil de tolérance, ce n'est pas étonnant que tu sois déjà saoul. Après tout, tu m'as bien dit que tu buvais des cocktail et cocktail = alcool forte. La vodka, c'est mignon comme ça mais tout le monde sait que ça tue ! Louison. Répondis-je, dans l'unique but de m'amuser. Parce que tu ne m'as rien dit par sms, je n'ai aucune idée de ce qu'il se passe avec elle, encore moins que tu aies bu tous ces verres pour enterrer la déprime. Si je savais, je ne m'en amuserais pas autant et je ne sourirais pas autant pendant que je m'assois à tes côtés. Tu tombes de ton tabouret et te met à rire, alors je me relève à nouveau pour t'aider à te relever. Bon, toi, t'arrêtes les cocktails et j'vais te faire un café. Je lève les yeux et cherche la machine du regard. J'le trouve pas... tant pis, je chercherai tout à l'heure. Viens, on va s'asseoir plutôt à une table. Les bancs sont plus stable. Je te traine par le bras jusqu'à une table avec banquettes... Au moins, ici, tu ne pourras pas te péter la gueule (à moins que t'ai vraiment aucun talents, bien sûr.)

Liam était en train de rire mais il se stoppa en entendant le mot «  Louison ».  Il n’arrivait plus à sortir le prénom «  Andy » mais il savait bien qu’elle n’était pas Louison. Non, Andy ne serait jamais Louison. Même si les deux filles avaient le même nom.  «  Elle me déteste. Louison me déteste. » Liam était saoul, complètement saoul et si c’était un garçon jovial, qui plaisantait en temps normal, saoul il était… plutôt du genre à déprimer et à ce confier. D’autant plus qu’il n’avait déjà pas le moral alors l’alcool n’avait rien arrangé. Bon, toi, t'arrêtes les cocktails. Viens, on va s'asseoir plutôt à une table. Les bancs sont plus stables. «  Pourquoi ? J’suis bien assis là ! » En vérité il n’était pas «  assis » mais vautré par terre. Ça ne semblait pourtant pas le dérangé. Il avait eu son père au téléphone ce matin, le cancer lui donner du fil à retordre et Liam ne l’avait jamais entendu aussi triste. Comme toujours il avait essayé de faire croire qu’il se ficher bien de ce qui pouvait lui arrivé mais ce n’était pas la vérité… Comme toujours quand ça n’allait pas il s’était tourné vers Louison parce qu’elle comptait pour lui mais de toute façon pas de la même façon qu’il comptait pour elle.   «  Elle n’est pas amoureuse de moi et elle ne le sera jamais n’est-ce pas ? » demanda-t-il en regardant Andy avec une mine de chien battu alors qu'elle essayait de l'attiré mais lui ne voulait pas bouger. Il voulait rester là. Visiblement, il avait besoin de réconfort. Liam et Andy étaient seuls dans le Drink. Fort heureusement d'ailleurs.

Louison te déteste. Alors mon petit jeu ne fonctionne pas ET en plus, il te déprime ? Je soupire violemment, je ne suis pas le genre de fille qui apprécie qu'on se confie à elle... surtout que là, y'a moyen que j'ai le cul entre deux chaises. Mon collègue de radio et ma cousine. Tu restes parterre et refuse que je te traine jusqu'à une banquette. Non, aller lève-toi sale loque humaine ! Je te tire, te traine jusqu'à la table avec mes petits bras tout faible. Sans me répondre, tu continues de déprimer en m'annonçant que Louison n'était pas amoureuse de toi... Je m'humecte les lèvres et comprend enfin ce qu'il se passe : La meilleure amie elle "craint" parce qu'encore une fois, elle a dû repousser ses sentiments. Je te lâche et soupire à nouveau, mais cette fois, parce que j'ai fais un peu trop d'efforts physiquement à essayer de te relever ou te tirer jusqu'à la banquette. Au final, je viens m'accroupir face à toi, parterre. Non, elle n'est pas amoureuse de toi. Mais qu'elle ne le sera jamais ? Ça, j'peux pas te dire. J'pas réellement Dieu hein... et je vois pas l'avenir. Mais je ne l'ajouterai pas, parce que mon but n'est pas de te faire de faux espoirs. Ok, un dernier verre. J'suis médecin moi, pas mixologue... Mais bon, je me lève quand même pour aller derrière le bar. J'fais ce qu'il y a de plus simple : deux vodka-canneberge. Au moins, grâce à moi t'aura pas d'infection urinaire hein ! De rien, ça fait plaisir. Je reviens vers toi et m'assied en face, en te donnant ton verre et en sirotant le mien. Bon, j't'écoute. J'ouvre grand les oreilles... en espérant que tu te mettes pas à chialer comme une meuf.

C’est Arizona qu’il aurait dût contacter, elle aurait sûrement su quoi faire, comment le prendre, comment agir avec lui. Après tout, elle était là le weekend où il avait appris le cancer de son père. Elle avait su être pour lui comme personne d’autre. Il était arrivé à la consolé de la mort de Sloan, lui qui ne savait pas remonter le moral et elle avait su ne pas froissé son égo et lui donner l’occasion de décompresser. Mais ce n’était pas Arizona, sa meilleure amie depuis ses derniers temps, qui était là à l’écouté déblatéré sur Louison, c’était Andy et il s’en mordrait surement les doigts par la suite… Elle l’insulta de sale loque humaine et il se mit à rire alors qu’elle essayait de le trainer. Il était poids plume alors elle n’allait pas arriver à grand-chose. Il finit enfin par se résoudre à s’assoir à côté de lui. « Non, elle n'est pas amoureuse de toi. » Liam n’allait pas se mettre à pleurer, il était saoul mais il ne fallait pas non plus poussé. Il ferma toutefois les yeux pour digérer l’info. Dans un sens, l’entendre de vive voix lui faisait du bien. Andy finit par lui servit à boire. Liam tapota sa tête avec sa main. «  T’es vraiment une gentille fille Andy. Un vrai bisounours. » Tu parle ! Andy n’était pas vraiment le genre de fille à faire des câlins et à parler à cœur ouvert, loin de là. Elle était plutôt du genre froide et renfermé, mais l’alcool n’aider pas Liam à être réaliste. « Bon, j't'écoute. »  De nouveau il se mit à rire parce qu’il trouvait drôle d’être au point de se confier à une fille qui lui plaisait sur une autre fille qui lui plaisait. «  Tu veux vraiment que j’te parle de Louison ? Moi qui croyait te plaire un minimum. Comme quoi j’ai faux sur tout. »  Il bu un gorgé de sa vodka. «  J'croyais que je le détestais mais en fait pas du tout. » Le ? Mais qui était donc ce " le " ?

Louison n'est pas amoureuse de toi et ça, depuis le début je te le dis. Certes, j'ai pas toujours été sympa quand je te taquinais avec tout ça, mais quand même... C'est pas la première fois que je te l'annonce. Étrangement, c'est la première fois que je me sens entendue. Je t'apporte à boire et m'assois face à toi. Tu me tapotes la tête comme un chien et me dit que j'suis un vrai bisounours. Je me met à rire : moi, bisounours ? T'as vraiment trop bu ! Mais je n'ajoute rien et me contente de te demander ce 'qu'il se passe. T'as l'air du mec qui ne demande qu'à parler, qu'à ouvrir son cœur, parce qu'il saigne là. Tu te met à rire à ton tour et me demande si je tiens vraiment à ce que tu m'en parles, parce que tu croyais me plaire un minimum. Je m'apprêtais à te répondre quand tu as ajouté que tu croyais "le" détester mais non. Alors... oui tu me plais, c'est justement pour ça que j'te donne l'occasion de pouvoir m'en parler. Même si ça concerne ma cousine... que je savais déjà que tu avais des sentiments pour elle. Avouai-je, avant de continuer mon discours. Tu parles de qui ? Qui tu croyais détester ? Je prend une gorgée de mon verre.

« Alors... oui tu me plais, c'est justement pour ça que j'te donne l'occasion de pouvoir m'en parler. » Liam eut un sourire, celle-là il n’y attendait pas. Il lui plaisait alors il pouvait lui plaisait d’une autre fille ? Elle était… super chouette ! «  T’es chouette » dit-il toujours aussi saoul. Liam avait toujours pensé que le lien qui l’unissait avec Louison était unique, qu’eux seuls étaient capable de ce comprendre. Amis pendant des années, leur relation avait basculé après le Spring Break et Liam s’était raccroché aux sentiments qu’il avait pour la Mather car ça lui permettait dans un sens de s’occuper, de ne pas penser à un autre évènement survenu dans sa vie au même moment et qui en soit avait plus d’importance : Le cancer de son père ! Ou tout simplement la relation avec sonp ère… Tout avait débuté vraiment à partir de là… Liam n’aurait pas bloqué Louison sur son tel s’il n’y avait pas été question de la venue de son père à Boston et d’une dispute entre les deux meilleurs amis. Sans ces deux évènements, Louison ne serait pas venu à l’appartement de Liam et il n’aurait pas été à deux doigts de lui faire l’amour sans qu’elle ne soit dans le même trip… Son père, c’était peut-être bien ça le problème… Pas Louison. Aussi après avoir évoquer la Mather, Liam dériva de sujet… « Tu parles de qui ? Qui tu croyais détester ? » «  Mon père. Il va mourir... » dit-il avant de pousser un soupir.

J'suis chouette ? Je vois pas en quoi, mais ça fait plaisir à entendre j'suppose. Je sais que t'es amoureux de Louison, depuis longtemps même. Alors peu importe ce que tu as à me dire à son propos, je m'y suis déjà préparé - en fait, je n'ai pas à me préparer, puisque je n'ai aucun sentiments pour toi. Au mieux, tu m'intéresses, mais j'suis pas encore vendu, tu vois ? Je te demande qui tu détestes et faiblement, tu me réponds que ton père va mourir... Je ne suis pas sure de faire le lien, mais j'essaie de répondre au mieux : Ça craint. Oui bah... tu connais mes réactions face à la mort, déjà. Tu ne t'attends surement pas à un miracle quand même ? Je me pince les lèvres après avoir bu une gorgée. Et tu le détestes pour ça ? Te demandai-je, en essayant de te faire parler.