What can I say

Rhéa N. Kostas & Kale Manning Je n’appréciais pas cette idée. Je ne pouvais me convaincre qu’il avait fait un choix sûr. Il est son père, mais cet homme n’avait pas eu conscience de ma crainte. Je ne connaissais pas cet individu. Bien sûr ! Je ne pouvais dénier ses propos puisque la proposition avait été déjà lancée. Le contredire aurait provoquer une nouvelle dispute entre lui et elle. Mon identité aurait été encore rabaisser par la fausse image de l’ex copine étouffante. Celle ayant créé une dynamique plus rocambolesque. L’amertume de la situation me montait à la gorge. Il fallait que je me fasse à cette idée. Qui suis-je pour négocier son choix de surveillant ? La mère de son fils. Ce titre ne suffit peut-être pas. Cependant, je ne voulais pas me mêler à sa vie. Il avait la sienne et j’avais la mienne. Malgré cela, les images se basculent en moi. Mon imagination trop active s’imaginait son ami. Allez savoir pourquoi, mais l’image que je me fis de ce fameux Kale fut assez volage. J’imaginais un homme grand à l’apparence choquante ou séduisante digne de la fraternité winthrop. Si, il en faisait partis. Un visage fictif se forma, un nez arlequin, des cheveux retombant inspirer de ce fameux Ronaldo, une chevelure épaisse coiffée en arrière ou des cheveux boucler, des piercings dans certaines arcades. L’illusion d’un homme au corps bien défini ou tatouer m’apparut. Mes yeux se refermèrent en laissant un long soupir sortir. Merde ! Pourquoi ! Pourquoi ? Il n’aurait pu proposer à son frère ou sa sœur ? Je me mordille la lèvre du bas comme à mon habitude. Je sentis l’état de panique monter et descendre tel une montagne russe. Je serre entre les mains le volant de ma voiture alors que je regarde le dortoir se présentait à moi. ‘’Fait chier Rhéa ! Calme-toi ! Aaric n’est pas aussi con que tu crois.’’ Me dis-je à moi-même librement. J’ouvris la porte de la voiture et débarquai. C’était idiot, mais le fait de rencontrer de nouvelle personne me plaisait aucunement ou plutôt de rencontrer des connaissances d’Aaric. Je lui avais détruit la vie assez brutalement…sans aucune gêne ! Je réalisais rapidement que la distance qui me déparait du logement a été parcourue rapidement. Je toque à la porte. Je détournais le regard de cette chose me séparant de mon fils et l’inconnu en observant le stationnement entourer de noirceur. Ma voiture fut éclairée et d’éclairer par ce lampadaire. Être dans un film d’horreur, le monstre aurait apparu. J’attendis la porte ouvrir et détourna la tête. ‘’Salut…’’ dis-je étonner..


(HJ: Je suis sur mon téléphone. Je m'excuse pour les erreurs. Je corrige le tout ce soir après le travail. )

@Kale Manning

Même s'il était parti, puis revenu, Kale restait le même : quelqu'un de serviable. Aaric avait besoin de passer un peu de temps avec sa copine, qu'il connaissait très bien également, à croire qu'ils s'échangeaient les filles, du coup le sportif s'était proposé pour garder son fils pour la journée. Son meilleur amie lui prévenait que c'était sa mère qui viendrait le chercher, rien que de penser qu'il la verra, ça le déprimait. Kale ne la connaissait pas, ne l'avait clairement jamais vu et pourtant... Il ne l'appréciait pas plus que ça. Elle avait fichu la vie de son ami en l'air, lui faire un enfant dans le dos. Putain, quel genre de personne pouvait faire ça ? Avec Eros, la journée passa à une vitesse folle, que la nuit tombée, le petit bonhomme s'écroula dans les bras de Morphée. Quant à son tuteur pour la soirée, il s'était posé devant la télévision à regarder des matchs de la NBA. La sonnette du loft retentit, Kale se leva et ouvrit la porte pour découvrir une ravissante jeune femme. Bon, il s'était douté qu'il s'agissait de cette Rhéa, il comprenait aussi que Aaric n'avait vraiment pas mauvais goût concernant les femmes. J'imagine que tu es Rhéa ? Entre. Lui dit-il, en se dégageant de la porte d'entrée. Eros vient de s'endormir..

Le déclic d'une serrure apparut. Mes yeux, qui fixèrent la noirceur des lieux, se dirigeaient vers la personne se tenant  devant moi. Je ne pouvais détourner le regard. L'observant discrètement. Cet homme aux traits exotiques ne ressemblait aucunement au personnage que j'imaginais plutôt. Il avait peut-être quelques caractéristiques, mais je ne souhaite pas imaginer plus. Lorsqu'il me posa la question, plusieurs répliques me taquinent le bout de la langue, mais je me retiens. Ma bonne conscience est présente. ''Oui et toi Kale, si je me trompe.'' Dis-je en le questionnant d'une voix hésitante. Je me doutais que ma présence allât le déranger. Après tout, je me présente à lui après tout le trouble que j'ai créé. ''Merci ! Je suis désolée du dérangement. J'espère qu'il ne t'a pas créé trop de trouble ?'' lui demandais-je. Eros est un enfant de trois ans. J'ignorerais si ce Kale avait le moindre talent avec eux. Un gamin n'est pas chose facile. Ils sont souvent capricieux et demandant. J'espérais pour tout l'or du monde qu'il ne lui a pas causé de soucis. Je fis un pas dans le loft du jeune homme en souriant faiblement. La nervosité était bien présente bien que cela fait partie de moi. Je me souciais peu de l'image que je projetais. Sinon, je ressemblerais à toutes les mesdemoiselles des magazines. Je soupirais en me rassurant intérieurement lorsqu'il me prévient qu'il dormait. ''Ho ! '' dis-je simplement surprise.