I'll be there for you, these five words I swear to you (Stella)

Alors que Stella te demande si tu as déjà fait la manche, tu réalises que justement, vous n’aviez pas eu cette discussion où vous deviez vous raconter absolument tout. Elle ne savait donc pas pour tes parents, pour leur pauvreté, pour leur absence, pour leur manque de capacité. Elle ne savait pas que tu te sentais mal chez toi, que tu détestais cet endroit, tellement que tu préférais être dans la rue. « Oui, quand j’étais plus jeune. » Tu ne sais pas trop comment elle va réagir, c’est tellement à l’opposé de son mode. Sauf que tu ne t’arrêtes pas là-dessus et viens la prendre pour l’amener sur ton lit. Tu ris en restant au-dessus d’elle, la regardant. « Aille! J’ai dit le contraire justement! » Elle était loin de l’être, mais elle avait des formes parfaites. « Triple? J’aime bien l’image que tu as de moi! » Elle exagérait, tout comme toi, alors tu ne le prenais aucunement mal. « Vraiment? C’est pour ça que tu ne cessais de me dire encore, oh encore Florian. » Un sourire fier s’affiche sur tes lèvres suite à ses paroles.

Sa révélation te fait tout oublier. Même Rafael, ce petit con. Tu réalises qu'en fait, tu ne connais pas grand chose de Florian. Le fait qu'il ait déjà la manche pour survivre te calme directement. Tu ne réponds rien, tu te sens conne en fait. Toi et tes sacs que tu ne comptes même plus. Toi et tes innombrables caprices. Tu préfères ne rien dire plutôt que de dire une connerie. " Désolé ... " que tu murmures d'une voix à peine audible. Ce n'est pas ton genre de t'excuser pourtant. Vous changez rapidement de sujet pour une note plus joyeuse. Il remet tes grosses fesses sur le tapis. Tu es partagée entre l'envie de t'énerver et de rigoler. Tu lui colles une petite tape sur le crâne et tu étouffes un rire. " Le triple au moins, déjà que tu me vois grosse, je te laisse imaginer le délire. " Tu déformes tout mais tu as juste envie de rire et de te détendre un peu. Florian vient sur toi et tu le laisses faire. Tu le veux au plus près possible de toi. " Oh oui Florian, encore, plus fort, oui vas-y. " Tu en rajoutes énormément, tu roules des yeux et tu te mords la lèvre en te tortillant sous lui. Tu te moques et ça te fait rire. " Regarde-moi ce sourire fier que tu as sur les lèvres, t'abuses. De toute façon ce soir tu ne peux pas me toucher, on ne doit pas faire de bruit et t'es tellement doué pour me faire jouir que je ne sais pas si je pourrais rester discrète ... " Tu le provoques.

Ce n’est pas très glorieux, mais tu assumes de plus en plus ton passé. Tu ne veux toutefois pas que ça représente qui tu es aujourd’hui, alors lorsque tu entends un petit désolé provenant de la bouche de Stella, tu secoues de la tête. Elle n’a rien fait de mal. « C’est rien, j’ai survécu. » Tu ris un peu en haussant tes épaules. Il y avait bien pire que cela dans le monde selon toi. Aujourd’hui, même si tu ne roulais pas sur l’or, tu étais tout de même à Harvard, tu avais un appartement dans la ville de Boston et tu arrivais à tout payer le nécessaire. Tu avais tout pour être heureux. Surtout quand la belle brunette était à tes côtés. Ou sous toi dans l’instant pour être exacte. Tes yeux se lèvent au ciel à son commentaire. « Moi qui croyais que tu aimais mes muscles… » Cela faisait que tu étais plus lourd, mais tu préférais avoir des muscles sculptés plutôt qu’être plat quand même. Tes yeux s’écarquillent en l’entendant ainsi et tu te rapproches d’elle, murmurant. « Tu veux bien te taire?? » Déjà elle parlait fort, mais surtout, elle allait te rendre fou. « Hum je sais pas trop comment le prendre… un défi pour… mal te faire jouir? » Tu la regardes, un sourcil haussé. On ne t’a jamais demandé ça en tout cas.

Tu souris bêtement et à ton tour, tu lèves les yeux au ciel. " Si je les aime, ils hantent mes rêves les plus érotiques si tu veux tout savoir. " Tu joues avec Florian. En un claquement de doigt, il a réussi à te faire oublier ton frère jumeau et les atrocités qu'il t'a raconté ce soir. Tu te tortilles sous lui, tu passes même tes jambes autour de son bassin. C'est juste pour que tu sois plus à l'aise ainsi. Il te demande de te taire. " Non. " Tu le provoques encore un peu plus. Il ne peut pas te résister, il l'a dit lui-même. Tu rigoles faiblement à ce qu'il te répond. " Mal me faire jouir ? Non c'est impossible. Le défi est que tu me résistes. " Tu prends sa main brûlante que tu passes sous ton pull. Tu la poses sur ton seins et tu le fixes, droit dans les yeux. " Que tu ne cèdes pas à la tentation. " Tu cambres ton dos pour et enroule encore un peu plus son bassin de tes jambes. Tu l'emprisonnes, il ne peut plus s'enfuir.

Elle cherche à te rendre fou et tu le sais. Malheureusement pour toi, tu as bien de la difficulté à te retenir quand tu es près d’elle. Tu lui as dit que vous ne pouviez rien faire ce soir comme vous étiez à son appartement et que Léo était là. Sauf qu’elle semblait en avoir tout aussi envie que toi et tu disais que tous les parents devaient bien faire cela alors que leurs enfants étaient à la maison après tout. « Ah oui? Dis-moi tout… » Qu’elle te détaille ses rêves érotiques n’est sûrement pas une bonne idée, mais tu es curieux. Tu murmures pour ta part pour essayer de l’encourager à faire de même. « C’est tout aussi impossible, Stella. » Tu soupirs doucement alors qu’elle vient chercher ta main. Tu te laisses guider, fixant toujours son regard. « T’es pas capable d’être silencieuse? Je peux te couvrir la bouche. » Comme on voit dans les films, mais généralement c’est plutôt pour couvrir les cris de blessés et non de quelqu’un qui jouit.

Tu humectes tes lèvres pulpeuses et rigole silencieusement. Tu as envie de parler, de t’exclamer, de gémir pour l'exciter mais tu ne peux pas parce que Leo est pas loin. Tu ne veux pas que la première impression que le petit ait de toi, soit celle d'une gueularde sans gène. " Cela ne se raconte pas un rêve érotique mon cher Florian, cela se vit. La seule chose que je peux te dire c'est que tu étais sexy avec ce costume de pompier. " Tu joues avec lui. Tu te mords la lèvre inférieure. Tu commences à avoir très chaud. Tu prends sa main et tu la glisses sous ton pull. Tu sens ses doigts bouger sur ton seins. Il va craquer, ce n'est plus qu'une question de secondes. " Je suis capable d'être silencieuse, on peut toujours essayer. " Tu déposes un baiser sur le bout de son nez et tu le regardes. " Tu veux me couvrir la bouche genre comme dans le film 50 nuances de Grey ? Nan je saurais me tenir, au pire je mordrais ton épaule. " Tes mains caressent son dos. Tu le fixes dans les yeux. " Au fait, tu voulais me dire quoi tout à l'heure ? " Tu remontes les draps sur vous, tu veux t'enfermer dans ta bulle avec lui. C'est lui et personne d'autre. Tu es tellement bien dans ses bras.

Tu sais que Stella fait exprès pour te provoquer, mais elle a un pouvoir sur toi. Ça t’énerve dans un sens car tu aimes avoir du contrôle sur tout ce que tu fais. Mais avec elle, tu as tout simplement envie de te laisser aller et profiter. Qu’est-ce qui vous en empêche? Le fait que ton petit frère soit tout près. Jamais tu n’as fait cela et tu es nerveux. Tu ne veux pas affronter ses questions. Pourtant, tu la questionnes sur son rêve et une moue apparait sur tes lèvres à sa réponse. « T’es du genre à fantasmer sur les costumes? » Dans le fond, vous aviez beaucoup à apprendre encore l’un de l’autre, alors tu posais la question. Tout cela alors que ta main est sur son sein et tes lèvres proches des siennes. « Vraiment? Parce que si t’es pas capable… j’arrête en plein au milieu. » Et cela, ça serait vraiment de la torture de ne pas pouvoir se rendre à la jouissance. « Bien sûr, tu préfères me faire mal. C’était le mec qui était violent là-dedans, non? » Tu ris doucement alors qu’elle vous couvre du drap. « Tout à l’heure…? » Tu fixes son regard, haussant un sourcil. Tu pris quelques secondes avant de replacer cette situation. Heureusement qu’il faisait noir sinon elle t’aurait vu rougir. Tu ne savais pas comment lui dire, ce n’était pas n’importe quoi et surtout, tu ne savais pas comment elle allait réagir. « Je voulais dire que… tu es celle que j’aime, alors tu n’as pas à t’en faire des autres. » L’important dans la phrase, c’était le je t’aime un peu masqué, mais tout aussi ressenti.

Il y a dix minutes tu pleurais et voilà que maintenant, tu parles de ton rêve érotique avec Florian sur toi. Tu passes souvent d'un extrême à un autre Stella. Tu dois avoir quelques problèmes de comportement. Tu te mordilles la lèvre inférieure et roule des yeux. " Pas forcément mais tu étais sexy dans le costume, le haut ouvert avec ton torse musclé et transpirant. " Tu pouffes doucement de rire. La proximité que tu as avec Florian te donne trop chaud. Tu viens même lui faire croire être capable de rester discrète. Tu le veux en toi, tu n'as pas envie de laisser passer une si belle occasion. " Bonne idée, si on est trop bruyants, on arrête. " Tu essaies de le tenter par tous les moyens, tu bouges même doucement ton bassin pour le faire craquer. " Oui dans le film c'est le mec qui est violent. " Tu n'en parles pas trop, toi ce que tu veux savoir c'est ce que Florian avait à te dire en arrivant. Tu lui poses la question rapidement, tu veux savoir. Il semble hésité. Tu hoches la tête de bas en haut. Oui, tout à l'heure. Tu es patiente et le regardes se noyer dans tes yeux. Il cherche ses mots, cela se voit. Tu affiches un délicat sourire quand il prend la parole. C'est exactement ce que tu voulais entendre. Tes mains remontent le long de son dos et se posent de part et d'autre de sa nuque. Tu le fixes intensément. Il est trop beau ton Florian. " C'est une façon déguisé de me redemander l'exclusivité ? " Tu hausses les sourcils. " Je suis prête à te donner mon exclusivité Florian, je suis prête à te donner tout ce que tu as envie mais il y a une condition et tu le sais ... Si tu as mon exclusivité, je veux avoir la tienne. " Tes yeux ne le lâche plus. Tu es à un moment important de votre relation et tu ne veux pas tout gâcher. Tu t'occuperas après de son je t'aime masqué.

C’est ainsi que tu avais imaginé ta soirée avec elle, pleine de complicité. Tu n’aimais pas vos prises de tête ni la voir triste d’ailleurs alors tu étais bien heureux de voir que tu étais capable de lui changer les idées et lui remonter le moral et si cela devait impliquer quelques baisers échangés et des mains perdues, tu allais le faire avec grand plaisir. « Tu me surprends toujours, Alvès. » Tu as un sourire aux lèvres, tu es en effet surpris de cette révélation, mais intrigué aussi. Enfin, cela laisse présager du bon pour la suite. De toute façon, elle te cherche déjà physiquement. Tu la sens bouger sous toi et tu te laisses enfin aller alors qu’elle approuve ton idée. Tu ne sais pas si elle est réellement capable, mais ça vaut la peine d’essayer. « Je vais y aller doucement… » Et tu sais que c’est le contraire qui lui plait, mais tu dois bien jouer toi aussi. Mais tu aurais bien commencé si elle ne t’avait pas posé cette question. Tu n’y pensais plus et tu ne savais même pas si tu étais prêt. Mais tu ne pouvais plus reculer alors tu te lanças. Tu vois toutefois un sourire apparaitre sur ses lèvres et cela te rassure. « Je sais, j’ai été con la dernière fois… » Tu avais eu peur et pourtant, tu n’avais alors que Stella en tête. Tu aurais donc dû lui promettre, mais tu n’avais pas réussi. Mais cela faisait si longtemps que tu faisais ce que tu avais envie quand tu en avais envie que tu n’avais su comment gérer cela. Sauf que tu savais aujourd’hui que tu te fichais bien des autres et que c’est elle que t’as envie, tout le temps. « Je suis prêt. » Ça ne donnait plus rien de se cacher, de se protéger. Il était trop tard, tu étais amoureux. « Mais si jamais t’as envie d’un autre un jour, j’aimerais savoir avant. » Vous n’étiez pas ensemble. Tu ne savais pas si vous étiez rendus la dans votre relation. Mais cela pouvait arriver qu’elle ait envie d’un autre homme dans un futur proche ou qui sait, et si ça arrivait, tu préférais savoir au moins.

" Toi y aller doucement ? " Tu rigoles faiblement et te mords la lèvre inférieure. Tu le fixes intensément du regard. " C'est impossible Florian mais ok, tu y vas doucement et moi je me tais. Ça risque d'être intense et passionné. " Une nouvelle version de vos ébats. Pourquoi pas, tu es curieuse de ressentir le plaisir qu'il peut te procurer. Le Winthrop c'est un gros nounours musclé, tu sais qu'il est capable de beaucoup de tendresse. Tu veux flirter avec ce mec là, avec celui qui te regarde avec des yeux d'amour. Mais ce moment de complicité te ramène à votre conversation d'avant ton arrivée. Tu veux savoir ce qu'il avait à te dire parce que tu es une curieuse et que tu as toujours besoin d'être rassurée. Tu vas être stressée jusqu'à ce qu'il te dise le fond de sa pensée. Il fait référence à son exclusivité et tu joues franc jeu avec lui. Tu lui avoues que tu veux bien lui donner ton exclusivité s'il fait de même en retour. Contre toute attente, il t'avoue être prêt pour l'exclusivité. Ta bouche s’entrouvre, tu ne t'attendais pas à ça. " T'es prêt, cela veut dire que tu veux me donner ton exclusivité ? " Tu veux être certaine de bien avoir compris. Tu as peur d'avoir entendu seulement ce que tu voulais entendre. Mais Florian te confirme ses dires en parlant d'un éventuel plan cul que tu pourrais avoir. Tu lui souris faiblement, il est trop mignon. " Je t'arrête tout de suite Florian, si on se donne l'exclusivité, je n'irai pas voir ailleurs. Je ne suis pas une fille infidèle, je n'ai été en couple que deux fois mais j'ai toujours été fidèle et j'ai respecté l'autre. " Toi tu as été respectueuse, pas tes ex mais c'est une autre histoire. " Tu es certain que c'est ce que tu veux ? Je n'aime pas les infidélités donc si on se donne l'exclusivité, il faut que tu sois sur de toi ... J'ai un caractère assez difficile et quand on rompt une telle promesse, je ne pardonne pas. " Tu veux mettre les choses au clair avec lui tout de suite. A la moindre faute, tu mettras fin à votre relation. Tu ne supportes pas l'infidélité, tu en as déjà fait les frais deux fois, tu veux que la troisième fois soit la bonne.