Parlons sérieusement.

Rhéa N. Kostas & Aaric Bushnell Je n’avais aucune envie de le revoir. Je ne voulais plonger mes yeux aux creux de ses iris ténébreux, mais je le devais. Je lui dois bien cela. Je n’étais pourtant partie que quelques jours non quelques semaines et tout avait changé. Cette fois-ci, ce n’était pas si mal. Je pouvais délaisser cette pulsion malsaine qui ne cessait de me submerger lorsque sa voix me parvient aux oreilles. Il était certes un ex-copain digne de la pire caricature de gigolo et de l’Appolon que les femmes et hommes qui se respectent désirent, mais pour moi, il ne devait être que le père de mon fils. Rien d’autre ! À quoi bon, j’étais surprise qu’il soit en relation, mais cette nouvelle me passa pardessus la tête. Je ne voulais pas être la veuve noire tissant sa toile entre eux ! Puis, je devais m’habituer à cette nouvelle vie. Une vie ébranler soit digne des romans d’Anna Todd ou de Victoria Aveyard. Après tout, je ne suis pas leurs personnages, je suis le mien.

Je respirais tout en observant la pièce qui m’entourait. Nous avons enfin notre petit chez soi. J’allais pouvoir lui donner la vie qu’il mérite. Il allait pouvoir grandir dans un logement respectable digne d’une bonne famille. Cependant, je devais prendre le dessus et passer à une étape suivante. Étant mère célibataire, je devais maintenant affronter mes petits démons !

Je lui avais proposé de venir visiter l’appartement, mais cette raison n’était qu’un argument. J’avais proposé à Aaric de venir signer les papiers officiels l’indiquant comme père de Eros. Sans oublier le contrat qui officialise la garde partager. Je lui cachais toutefois quelques chsoes. Le seul secret qu’il apprendra ce soir est que si je meurs, Aaric obtient la garde officielle de Eros et que mon père ne peut rien dire. Je sentis alors une petite voix m’interpeler. Je m’accroupis et le salua de mon sourire chaleureux.


@Aaric Bushnell