I want you next to me ▪ aaron ♥

Poppy faisait parti des gens populaire à l'université, elle avait donc l'habitude d'entendre des rumeurs de couloirs à son propos, certaines étaient vraies, d'autre non. Au fond elle s'en fichait, elle assumait ses actions et prenait plaisir à entendre ce qu'on pouvait inventer. Depuis qu'elle était avec Aaron, ces histoires ne les avaient jamais atteint en tant que couple puisqu'ils se connaissaient mieux que personne et qu'ils pouvaient tout ce dire. Voilà pourquoi elle fut surprise d'entendre sa question à propos de Ricardo qui se trouvait être l'un de ses meilleurs amis. Bien sur, c'est un excellent ami. Elle ne comprenait pas pourquoi il lui posait cette question, après tout elle était persuadée qu'ils avaient totalement confiance l'un envers l'autre. Il savait qu'elle et Ric' n'étaient qu'amis... Poppy ne tarda pas à comprendre lorsqu'il lui demanda si c'était vrai qu'ils avaient couché ensemble à la rentrée. Comment l'avait-il su, elle ne lui en avait pourtant jamais parler.Non... Elle se sentit aussitôt mal de lui mentir, il ne méritait pas sa, elle l'aimait et Aaron avait droit à la vérité. Il n'avait pas à s'inquiéter de quoi que se soit....enfin oui, mais on n'était pas ensemble à l'époque...

Aaron savait très bien que Ricardo était un des meilleurs amis de Poppy depuis longtemps. C'était l'avantages d'avoir été son meilleur ami avant de sortir avec elle, il savait quasiment tout d'elle. Ça ne l'avait jamais dérangé d'ailleurs, il n'est pas vraiment jaloux, ou du moins il a vraiment confiance en elle. Il l'écouta, d'abord rassuré par sa réponse. Malheureusement ce n'était pas le fin mot de l'histoire. Elle reprit tout de suite pour se contredire et lui avouer la vérité. Ça n'arrangeait pas les appréhensions qu'il avait en abordant le sujet. Il fronça les sourcils, un peu perdu. Pourquoi elle ne lui avait jamais dit auparavant ? Et pourquoi lui avoir instantanément menti en lui répondant ? Il n'était pas bien rassuré. Il reposa son regard sur elle en lui faisant part de sa pensée « pourquoi tu me l'as jamais dit ? je veux dire, ça t'as jamais dérangé de me raconter tout ça même avant qu'on soit ensemble.. pourquoi c'est différent avec lui ?! » Ricardo était son meilleur ami et ils avaient couché ensemble, ce n'était pas rien ! Sur le coup il avait l'impression de faire un scandale pour rien mais pourtant il se sentait si concerné qu'il ne pouvait pas laisser couler.

Poppy se demandait où Aaron avait entendu cette histoire, elle et Ricardo c'était promis de garder cette histoire pour eux puisqu'ils savaient tous les deux que sa ne résultait que d'une très grande attirance physique et d'aucuns sentiments. Elle comprenait qu'il soit triste qu'elle ne lui en est pas parler, et surtout que sur le moment elle avait commencé par lui mentir, seulement la brune espérait qu'il comprenne et qu'il ne s'en fasse pas trop avec cette histoire. Depuis qu'ils étaient ensemble, Aaron était le seul qui comptait. Tout simplement parce que je commençais à avoir des sentiments pour toi, et à partir de ce moment là je n'arrivais plus à te dire ce genre de chose parce que je savais que je perdrais le peu de chance que je pouvais avoir. D'autant que c'était pas nécessairement imprévu ou par vulnérabilité, on le voulait tous les deux, c'était conscient. Elle était consciente que ce qu'elle venait de lui dire allait encore moins le rassurer seulement elle cherchait simplement à être honnête avec lui. Elle s'installa sur le bras du sofa où il était installer, lui prenant la main afin qu'il passe par dessus cette petite omission qui au fond ne remettait pas du tout en cause leur relation. Peu importe ce que j'ai pu faire, ça ne remettra jamais en cause les sentiments que j'ai pour toi Aaron. Elle tenta de lui adresser un petit sourire réconfortant mais elle voyait bien qu'il n'était pas si enchanté à l'idée de le lui rendre.

Aaron arquait un sourcil à sa réplique. « c'est censé me rassurer ? » loin de là, elle s'enfonçait. Il resta d'ailleurs un peu perturbé par sa toute dernière phrase. Elle était vraiment attiré par ce Ricardo, comme Constance l'avait été et bien d'autres filles encore. Ça suffisait à le mettre hors de lui et à le rendre plus ou moins jaloux. Il dégagea sa main et il se leva du canapé. Il ne pouvait pas faire l'impasse sur cette histoire, c'était plus fort que lui. « ça ne remet peut être pas en cause tes sentiments envers moi, mais ceux envers lui.. du moins l'idée que je me ferais de votre relation. » il était un peu sur les nerfs en ce moment alors c'était un peu comme la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Le moindre hic pouvait vraiment le désemparé. C'était d'ailleurs ce qui lui arrivait. Il poussa un soupir avant de reprendre pour avouer « j'accepte déjà le fait que tu as eu de nombreuses relations desquelles je connais d'ailleurs bien plus de détails que je le voudrais.. mais que tu couche avec ton meilleur ami, ça me dépasse. si tu l'as fait c'est qu'il t'attirait, en quoi ce serait différent aujourd'hui ? »

Poppy avait conscience qu'elle ne c'était pas aidée avec sa dernière phrase mais en même temps c'était la vérité et elle se refusait de lui mentir même si c'était pour ménager ses sentiments. Elle ne fut donc pas surprise de le voir se lever du sofa et lui lâcher la main mais le fut toutefois de ce qu'il venait de dire. Remettre en cause ses sentiments pour lui et leur relation ? Franchement c'était loin de la vérité parce que rien n'avait changé entre le avant et après cet évènement. Tu veux rire pas vrai ? Il n'est et ne restera que mon meilleur ami, rien de plus ni de moins. La jeune femme se leva à son tour pour être environ à la même hauteur qu'Aaron. Ses propos étaient de plus en plus blessants pour elle, jusqu'au point qu'elle soit elle aussi en colère. Mais au fond cette colère était liée à son propre comportement, le Dunster méritait une copine bien mieux qu'elle, même si elle n'osait pas lui avouer à voix haute.C'est pas parce qu'il m'attire que je veux ou être avec lui ou même que je l'aime.N’essaie pas de me faire croire que je suis la seule fille de ce monde que tu trouves sexy. Je veux être avec toi Aaron, et je t'aime, à mes yeux c'est amplement suffisant et je n'ai rien de plus à ajouter. Ce qui est drôle c'est qu'avec ce que tu viens de dire j'ai l'impression d'être à tes yeux une vraie salope. Si je te dis que t'as raison, sa va te faire plaisir ? Poppy le regarda une dernière fois, en colère,puis elle partit vers la cuisine jusqu'à sortir entièrement de l'appartement en claquant la porte malgré la pluie à l'extérieur. Les derniers propos de son petit-ami lui résonnait en tête et lui donnait l'effet d'un coup de poignard mais pourtant il avait raison, elle avait agit en vrai salope avant d'être avec lui, et malgré tout elle ne pouvait pas lui en vouloir d'avoir un peu cette opinion d'elle.

Aaron secoua la tête à ses paroles, l'observant alors se diriger vers la cuisine. Il se défendit simplement « j'ai pas dis ça... » il poussa un énième soupir puis en la voyant prendre ses clics et ses clacs pour sortir, il l'interrogea « mais où est-ce que tu vas.. ? poppy ! » trop tard. Elle était sortie. Aaron n'en revenait pas qu'elle le laisse ici, en plan. Ils auraient pu simplement en discuter - même s'il devait avouer que pour la première fois depuis qu'ils étaient ensemble, le ton était monté. Il se laissa tomber dans le canapé et il prit quelques secondes pour se calmer. D'ailleurs il se rendit compte qu'il n'était même pas chez lui, ce n'était pas à elle de s'en aller. Il se releva enfin, décidé à régler cette histoire. Il n'avait pas l'intention de rentrer chez lui dans cet état. Ils devaient simplement en discuter. Il mit sa veste et ses chaussures puis il sortit, capuche sur la tête. Il prit une direction un peu hasardeuse, accélérant tout de même le pas pour espérer la rattraper. Le destin était avec lui, il la vit enfin un peu plus loin. Il attrapa son bras pour la stopper « pourquoi est-ce que tu fuis si tu soutiens que j'ai tord, hein ? » bon ce n'était pas sur qu'il arrange les choses comme ça mais lorsqu'il était énervé, il ne réfléchissait même plus à ce qu'il disait, la sincérité prenait le dessus et il devenait très direct.

Poppy était partie de son propre appartement lorsqu'elle c'était rendu compte que le ton de voix avait monté. Elle se fichait de la pluie et de ne même pas porter de manteau par dessus sa robe, elle voulait juste s'éloigner de chez elle, de cette scène de ménage qui lui rappelait qu'elle ne serait jamais assez bien pour Aaron Kingstone. Elle fut d'ailleurs heureuse qu'il ne la suive pas sur le coup. ça lui permettait de se rafraichir les idées, mais très vite elle sentit un bras l'agripper et lui demander pourquoi elle se sauvait ainsi si il avait tord. La jeune femme ne put s'empêcher de répondre sur le moment en lui criant quasiment dessus. Parce que j'ai peur de toi Aaron ! Tu es toi, et moi je suis moi, je suis comme je suis. Si j'ai couché avec autant de garçon c'est parce que je ne suis pas le genre de fille qui s'intéresse aux relations de couples. Mais je suis tomber amoureuse de toi et tout mon monde c'est écrouler. À partir de la deuxième phrase, elle avait retrouvé son ton de voix normal, voir même qu'il était maintenant teinté de doute et de peine. Elle savait bien qu'Aaron savait dans quoi il s'embarquait au départ, seulement elle avait peur qu'il réalise que ce n'était pas pour lui. D'ailleurs elle avait commencé à sangloté vers la fin de ses propos.

Aaron l'arrêta pour reprendre la conversation à laquelle elle avait coupé court. Ils ne pouvaient pas en rester là, dans cette situation et se sentir mal le reste de la nuit. Il avait besoin d'être clair avec elle avant de rentrer chez lui. Il l'écouta alors défendre ses propos mais une nouvelle fois, il n'était pas d'accord. « je parlais seulement de ta relation avec ricardo et le fait que tu m'aies menti. » ça lui faisait du mal qu'elle remette en cause ses propres sentiment ainsi que ce qu'il pensait d'elle. Il la connaissait par coeur et il l'aimait comme ça, avec ses qualités et ses défauts, elle n'avait aucun droit d'en douter. D'ailleurs il lui dit savoir sa pensée « je t'aime comme tu es poppy, t'as pas le droit d'en douter ! » on aurait pu croire à une véritable déclaration mais c'était plutôt une sorte de reproche. Il lui en voulait de ne pas avoir confiance en ses sentiments. Il regrettait à présent d'avoir parler de Ricard. Une simple jalousie avait totalement dégénérée et au lieu de le rassurer, elle avait vraiment tout empiré. Bon d'accord ils étaient deux à faire les choses n'importe comment. Aaron se retrouva vite trempé à son tour mais il était tellement énervé qu'il ne ressentait aucune gène.

Poppy se rendit vite compte que ses explications n'étaient pas très clair. Enfin ce n'était pas tant une justification qu'une révélation à propos de ce qu'elle ressentait. À ses yeux, elle n'était pas à la hauteur d'une telle relation. Bah sa revient à ça, je voulais pas que tu es une opinion encore pire de moi. Surtout que ça ne change strictement rien entre nous, ni même à mon amitié avec lui, parce que ça n'est arrivé qu'une fois et ça n'arrivera plus jamais. Elle ne savait pas comment lui expliquer autrement la raison pour laquelle elle ne lui avait jamais parler de Ricardo jusqu'à aujourd'hui. Pour elle, c'était du passé et jamais plus ça ne se reproduirait tant que la brunette serait avec Aaron parce qu'elle l'aimait beaucoup trop pour lui faire du mal. Je ne doute pas de tes sentiments Aaron, je te dis simplement que c'est pas bien pour toi d'aimer une fille comme moi ! Elle ne savait pas trop comment lui exprimer ce qu'elle ressentait sans trop empirer la situation actuelle. Au fond il n'y avait rien à dire qui puisse arranger les choses, elle préféra se défaire de son emprise et partir à nouveau un peu plus loin histoire de le laisser méditer, et de faire de même de son côté.

Aaron ne voulait pas rester là à méditer. Il n'avait pas besoin de réfléchir bien longtemps pour se rendre compte qu'il l'aimait et qu'il souffrait de cette dispute. « attend poppy.. t'en va pas ! » il la rattrapa à nouveau. Elle n'avait pas le droit de le fuir ainsi comme la peste. Une fois qu'elle daigna s'arrêter, il reprit. « je te crois. si tu me dis que c'était rien, je te crois. » il insista en la regardant dans les yeux puis il reprit de nouveau pour répondre à la dernière réplique qu'elle lui avait dit avant de s'éloigner. « je veux pas que tu te sente mal à ce point. je t'aime et je n'ai jamais été aussi bien qu'avec toi. je me fiche qu'on soit si différent, ça ne nous à jamais empêcher d'être amis autrefois ! » il était sincère, elle le méritait. Il voulait mettre un terme à cette histoire. Il tenta une approche pour l'inciter à rentrer chez elle. « tu vas attraper froid dans cette tenue.. »