don't stop (liz)

L’aube commençait à se lever, la ville commençait peu à peu à se réveiller. Certains commençaient déjà à s’activer dans les rues de la ville. Le jeune homme se leva à son tour, il était assez matinal. Pour une fois il ne c’était pas trop couché tard la veille, il avait révisé toute l’après-midi et jusqu’en fin de soirée. Il était rentré épuisé. Comme chaque mardi il se prépara afin de sortir faire son jogging. Il ne manquait jamais son jogging matinal ça lui permettait de se vider la tête après une semaine chargée. Il avait toujours un milliard de choses en tête et ce simple petit moment lui permettait de simplement décompresser. Ses gardes du corps étaient déjà prêts. Certaines fois ceci pouvait sembler lassant mais il n’avait pas le choix c’était le prix à payer. Il commença à courir en direction du parc de la ville, il avait besoin d’un endroit calme, le brouhaha de la ville ce n’était pas trop sont fort.

Aujourd’hui, j’étais venu au jardin public de Boston pour une petite course. J’adorais l’ambiance et le panorama alors c’était rapidement devenu un de mes endroits favoris pour courir en grandissant. Comme la période automnale approchait rapidement, je m’étais d’ailleurs dit qu’il était temps que j’y aille avant de me les geler complètement dehors. Vêtue d’un short et d’une camisole bien simple, les cheveux en queue de cheval, ça faisait déjà quelques minutes que je joggais lorsqu’un jeune homme passa devant moi, courant lui aussi. Je n’y portai d’abord pas vraiment attention jusqu’à ce que je remarque son derrière parfaitement sculpté. Oh, damn. Je me mordillai la lèvre et continuai de le fixer sans grande gêne puisqu’il ne pouvait pas me voir jusqu’à ce que… PAF Je ne compris pas tout de suite ce qui venait d’arriver, la tête qui tourne et ma vision obscurcit. Un.. arbre? Oh merde, je me suis prise un arbre. J’eu envie de rire, mais ça m’avait sonné bien plus que je ne le croyais. Je fis un pas de côté, puis un autre et sentis mes pieds glisser sous moi. Non, non, non! PLOUCH c’est pas mon jour, mais alors là, vraiment pas. Complètement trempé puisque tombé dans l’eau, je regarde autour en espérant que personne ne m’a vu. J’ai honte et l’eau est sacrément froide. Je jure pour moi-même en tentant de me sortir de là, consciente que je viens probablement de ruiner mes chaussures de course en les inondant ainsi. Je donne un coup dans l’eau avec mes deux mains, lâchant un petit cri de rage lorsque j’entends un son étrange à ma gauche. Je tourne lentement la tête et me retrouve nez à nez avec une maman cygne. « AAAAAAH! » Que je lâche finalement bien malgré moi en courant –c’est un grand mot hein- dans la direction opposé sans grand progrès j’en ai peur, toujours dans l’eau puisqu’incapable d’en sortir. « QUELQU’UN À L’AIDE! » merde, merde, merde!

Le grand air lui faisait du bien, c’était son petit moment à lui, sans personne. La tranquillité, il en avait grand besoin. Ce n’était pas simple vu son rang d’avoir un moment à soi alors il les chérissait comme il pouvait. Certaines fois il aurait souhaité que tout s’arrête, avoir constamment de l’attention autour de lui ne l’enchantait pas plus que ça mais il n’avait pas d’autre choix. C’était ainsi il ne pouvait faire autrement. Il se devait d’être toujours irréprochable même si ça le pesait parfois. Ces petits moments le faisaient se sentir plus « humain », il n’était plus le jeune prince Windsor, il était juste William. Il était difficile de ne pas se perdre dans son monde mais il avait toujours su garder la tête froide jusque-là. Aujourd’hui était un de ces jours, le jeune homme courait dans le parc comme à son habitude lorsqu’il entendit quelqu’un demandé de l’aide. Il enleva ses écouteurs et se retourna pour voir que la personne en question était une jeune femme. Elle était dans l’eau, elle était sans doute tomber. William fit demi-tour afin d’aider la jeune femme. Il se pencha près du bord et lui tendit la main. Attrapez ma main ! Quelques mètres plus loin un cygne les observait, ça ne présageait sans doute rien de bon.

Je panique, j’devrais probablement prendre le temps de respirer et d’analyser la situation, mais de me retrouver mouillé de la tête aux pieds avec mes fringues sur le dos et un cygne au cul, c’est pas exactement comme ça que je m’imaginais ma petite course paisible dans le parc laissez-moi vous le dire. Du coup, je ne remarque pas tout de suite que tu as fait demi-tour pour venir me donner un coup de main. La honte quoi! J’me suis pris un arbre pour ton derrière sexy, mais lorsque je vois que de face t’es carrément beau à m’en damner, j’avale de travers et arrête bien vite de gueuler comme une folle furieuse. « Attrapez ma main ! » Je tends la mienne qui est toute mouillée et tente de m’accrocher pour sortir d’ici, mais mes chaussures sont collées au fond et je glisse plutôt vers l’arrière, t’entrainant avec moi dans ma chute. Un énorme SPLOUCH se fait entendre et je me redresse tant bien que mal en toussotant. « Eh merde… j’suis désolé… » Vas-y Liz, noie donc ton sauveur tandis que t’y es!

La jeune femme avait pu attraper sa main seulement en la tenant elle avait entrainé le jeune homme dans l’eau. William était trempé à son tour de la tête aux pieds. Il n’avait pas spécialement espéré ça pour un jogging matinal. Il n’appréciait pas spécialement cette sensation, toutes ses affaires étaient trempées et lui collaient à la peau. Ses écouteurs étaient sans doute fichu, heureusement son téléphone n’avait rien. Il se tourna vers la jeune femme qui était aussi trempée que lui. Ce n’est pas grave. Il enleva l’eau qui coulait sur son visage. William regardait par quel endroit ils pouvaient sortir de là. Un peu plus loin il lui semblait que ça serait bon. Ils seraient loin du cygne déjà qui les regardait d’un mauvais œil. Venez on pourra sans doute sortir de là par là-bas. Il pointait du doigt l’endroit à la jeune femme avant de prendre sa main dans la sienne pour l’entrainer à sa suite.