(lauri) parce qu'ici on joue au mikado ma gueule.

 
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parce qu'ici on joue au mikado ma gueule
( @lauri j. järvinen   )
crédit/ lookatmenow

Encore et toujours. J'étais assise sur ces pavés de ciments qui ornait le bord de mon balcon, ou plutôt qui le constituait, une cigarette à la bouche, mon téléphone dans les mains. J'avais invité Lauri à venir à l'appartement ce soir, et avais tout ranger comme à mon habitude avant de recevoir du monde. Enfin. Je rangeais pour certaines personnes, pas pour toutes. Mais bon. Il fallait bien s'occuper comme on pouvait, et je n'avais absolument rien fait de ma journée. Pour une fois. Ça changeait de ma vie après les cours. Entièrement différente de celle en vacance. Je me prenais absolument pas la tête sur ça. J'abandonnais toute espoir de productivité certaines fois. Alors oui, j'attendais ce joueur de guitare, en finissant cette cigarette. L'écrasant dans le cendrier avant de retourner à l'intérieur pour rouler un énième joint. Ce soir, ça allait fuser la connerie. J'étais déjà à quelques kilomètres de la terre, alors je n'allais pas tarder à faire de la merde et à dire des choses qui ne serait absolument pas censé. M'enfin, c'était aussi fait pour ça. Une soirée détente avec un ami rencontré il y a peu. Que demande le peuple ? Ah oui, de la bière. J'en avais pleins le frigo. Ainsi que de la nourriture un peu partout. Mon dieu, il allait arriver à Bagdad. Et en y pensant, cette maudite sonnette faisait son travail et ainsi, je courais à la porte pour lui ouvrir, un élan de joie, me faisant laisser mon installation sur la table du salon. Biiiienvénouuuu chez moi. Le sourire, comme toujours, collé sur mon visage.

 
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crédit/ jacensolodjo

J'avais pas mal bossé toute la journée. En début d'après-midi, je t'avais croisée alors que tu t'étais chauffée pour faire quelques courses et tu m'avais proposé de passer chez toi dans la soirée. Putain, bien sûr que j'avais accepté. Et à ce moment précis, je savais que ma soirée serait cool, parce qu'avec toi il ne pouvait en être autrement. Ça me faisait rire, sachant comment on s'était parlé la première fois. Je t'avais envoyée chier, mais ça avait un peu changé depuis... quoique j'aimais toujours t'envoyer bouler, mais le ton n'était clairement plus le même. J'avais bossé quelques heures avec Nausicaa pour son food truck et la journée terminée, je pris la direction de chez toi. En arrivant devant la porte, je sentis cette très claire odeur de weed et souris en appuyant sur la sonnette. T'étais déjà à l'ouest ? La porte s'ouvrit et je te dévisageai, amusé. Sérieux ? Tu m'as même pas attendu ? Je te fis une petite révérence alors que tu m'invitais à entrer, pénétrant dans l'appartement en m'étirant. Merci bien très chère ! J'ai du retard à rattraper on dirait ! C'était le bordel dans ton appartement, et j'attrapai le paquet de chips entamé posé sur la table non loin du joint que tu étais visiblement en train de rouler avant de m'ouvrir. Foncedalle ? J'avais pas spécialement beaucoup mangé dans la journée et mon estomac accueillerait volontiers quelques chips. Pourtant, je reposai le sachet sur la table, y posant aussi mes cigarettes et mon briquet. J'aimais bien cette fille, pour le peu qu'on se connaissait. Elle n'était vraiment pas prise de tête, et c'était exactement ce que je préférais.

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( @lauri j. järvinen )
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Oui, je ne l'avais pas attendu, alors sa remarque me faisait doucement, rire. Il allait devoir rattraper, et vite, et ça serait marrant, parce que j'étais déjà quand même pas mal atteinte, même si ça n'y paressais que très peu pour le coup. Je refermais la porte derrière lui, le regardant vaguement s'étirer et se diriger vers le canapé, ou plus précisément le salon. Et ne me demandez pas pourquoi j'ai eu ce petit moment d'absence, où il se passe le plein de trucs dans votre tête, où il y a des licornes enchantées et des farfadets diaboliques qui danse la samba autour du feu. Enfin bref. Je revenais à moi au mot foncedalle. Ma tête interrogatrice se relevait et mon regard se posait à nouveau sur Lauri, qui était déjà bien à son aise, et une chance. J'appréciais le fait que les gens se sentent bien chez moi, et qu'il n'y ait aucune gêne particulière. Nope, pour le moment, pas de foncedalle, mais ça ne devrait tarder. Toujours aussi distingué moi, éh ben. Mais sers toi je t'en pris. Tu veux de la bières, du vin blanc, de la vodka ? Bien sûr, en posant cette question, j'étais déjà dans mon réfrigérateur, la main posée sur du jambon et du pain de mie. Bon dieu, mais qu'est-ce qui n'allait pas chez moi. Ou alors, un sandwich ? Je voulais cuisiner. La bonne blague. J'avais d'ailleurs déjà zappée que j'étais entrain de rouler une petite mine d'or il y a moins de cinq minutes. Mais bon, c'était charmant comme d'habitude. De quoi ? Je n'en savais strictement rien. Enfin, ça me revenait et je tournais la tête dans un élan. Et si tu veux finir de le rouler et l'allumer, je t'en pris, fais comme chez Pablo. Merveille. Je me rendais compte que je devais vraiment, vraiment la fermer.

 
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La foncedalle te guettait vu comme tu semblais déjà partie haut, très haut. Si tu ne l'avais pas encore, ça ne saurait tarder. Je veux bien une bière s'il te plaît. J'aurais bien pris de la vodka mais je risquais d'être saoul avant d'être raide si je commençais par ça. Je te voyais faire le tour de la cuisine, tu semblais perdue et ça me faisait d'autant plus rire. Non pas de sandwich ça ira... Je m'attelais alors à finir le joint que tu avais démarré quand tu me le demandas. Il était quasi fini, je ne tardai donc pas à pouvoir l'allumer et tirai dessus, gardant la fumée un long moment, histoire de ressentir les effets le plus rapidement possible. J'avais du retard à rattraper après tout, donc autant maximiser chaque taffe. Oh j'ai une idée ! m'exclamai-je en revenant vers toi et soufflant rapidement cette fumée épaisse qui déjà me faisait tourner la tête tellement je l'avais gardée. Viens on fait un gâteau, dis-je avec les yeux brillants, tirant de nouveau sur le joint. Dans son état, et dans celui que je m'apprêtais à avoir, ça promettait d'être hilarant et c'était justement l'idée qui m'attirait. Ça nous ferait un petit défi personnel. Si on voulait manger quand on aurait la foncedalle, autant se lancer un petit défi. J'ai grave envie d'un gâteau, on y met ce qu'on veut dedans, t'en dis quoi. Tout sourire, je tirai encore une fois sur le joint et te le passai ensuite. Faudrait pas prendre le risque que tu redescendes sur terre alors que je monte à peine, n'est-ce pas ?

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Il voulait une bière. J'en voulais une aussi. Et c'est pour cela que je finissais par sortir du réfrigérateur, errant dans ma cuisine, déposant les bières sur le bar pour les ouvrir avec un décapsuleur manquant pour le coup. Où est-ce que j'avais bien pu le mettre ce maudit merdeux de ses morts. Ah. Trouvé. Dans l'évidoir. Purée. J'étais une fille propre quand même. Je me surprenais de jour en jour. Quand Lauri s'exclamait d'une idée merveilleuse qui venait de lui traverser l'esprit comme un avion traverse les océans, je le regardais, attentive. Il voulait un gâteau. Je voulais un gâteau. J'avais tout pour faire un gâteau. Je ne pensais plus que ce mot. Gâteau. Gâteau. Gâteau. C'était marrant. Puis, mettre ce qu'on veut dedans était presque merveilleusement alléchant. Surtout en sachant que je n'avais aucun don pour la pâtisserie. Mais peut-être que lui oui. Un gâteau. Waw… Bravo Skyler pour cette perspicacité. Il nous faut un moule, un bol, un fouet et après je sais pas… Mais. Mais j'adore le chocolat blanc. J'ai une réserve de chocolat blanc. Lorsqu'il me tendait le joint, je le prenais, l'enfournant dans ma bouche pour tirer une latte énorme dessus. J'étais gravement atteinte de stupidité. Et c'était marrant à souhait. Mais bon, Je me reprenais quand même bien, j'étais une bonne fille. Bonne fille. Tirant une deuxième latte, je lui repassais le saint-graal, mon décapsuleur à la main, je me dirigeais vers les bières, les ouvrant pour lui passer alors la sienne et boire une gorgée de celle qui m'était réservée. Tu sais faire les gâteaux toi ? Bonne question, très très bonne question.

 
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J'avais grave envie d'un gâteau. Ou pas exactement. Je savais que j'allais grave avoir envie d'un gâteau, plutôt. Quand j'étais raide, j'avais neuf fois sur dix envie de manger du sucré, alors ça ne saurait tarder vu comment je m'appliquais à la tâche pour te rattraper. Tu planais déjà pas mal, et moi je te rejoignais, assez rapidement. Je repris le joint que tu me redonnais après avoir tiré dessus, acquiesçant. Chocolat blanc, allez, vas-y. Pourquoi pas. C'était pas mon préféré mais toute manière quand t'as faim tu manges n'importe quoi, même du chocolat blanc, alors si ça te faisait plaisir... Le joint dans la bouche, je tirai dessus, gardai une fois encore un peu ma respiration alors que je sentais ma tête tourner, mes muscles se détendre. J'avais un peu forcé pour te rejoindre mais au moins, c'était presque chose faite, et rapidement. J'en ai déjà fait... y a longtemps... j'suis plus très sûr. J'eus un léger rire alors que j'ouvrais tous les tiroirs, loupant les poignées une ou deux fois. Oups, mauvaise évaluation des distances. J'éclatai de rire avant d'enfin réussir à ouvrir le placard que je voulais, trouvant les grands saladiers. J'ai trouvé ! Reposant le saladier sur la table, je m'appuyai sur les avant-bras. T'as trouvé le bol mesureur ? Le bol mesureur. Est-ce qu'au moins ça s'appelait comme ça ? J'étais plus très sûr de ça non plus. C'était une coupe ? Non. Euh. Verre doseur ? J'éclatai de rire de plus belle, j'arrêtais pas de repenser à bol mesureur et me trouvais ridicule. Bol mesureur. Ok.

 
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Le chocolat blanc, c'était la vie, ou du moins, ma vie. J'adorais ça. Je savais pertinemment que ce n'était pas le premier choix de tout le monde, mais c'était le mien, et mister Lauri allait devoir s'y faire. Ma tête tournait. La fumette commençait à faire son effet. Et sur lui aussi apparemment. C'était drôle, mais je pense que dans son sens aussi, ça devait être pas mal hilarant. Je sais qu'il faut des oeufs… C'bien des oeufs hein ? Waw. Sur ma vie, j'étais un légumes. Il rigolait et je faisais de même, en pouffant bien entendu, pour rendre tout ceci beaucoup plus sexy. Beaucoup plus glamour. Je pouvais gagner des prix à rire ainsi comme une baleine. Nous étions des cas. De vrais cas sociaux. Mais on était une bonne équipe en théorie. En théorie seulement. Parce que voir Lauri rater chaque poignée des tiroirs me faisait rire de plus belle. Olala, on va pas aller grand loin toi et moi. Déjà, il y avait un mot en trop dans cette phrase, mais on faisait comme si de rien n'était, parce que sinon ça serait trop cramé. Pourtant, lorsqu'il sortait les bols, je sautais de joie en m'étant mes bras en l'air, trop fier de cette action. Puis il me demandait un bol mesureur. Un bol mesureur ? L'intrigue et le désespoir face à mon ami sûr défoncé, j'étais au pied de me faire pipi dessus de rire. Un verre doseur. Il voulait un verre doseur. Et je le lui prenais dans le placard. Ouais, j'ai un bol mesureur. Un sourire pervers, je me la pétais avec mon truc dans les mains, un peu trop même. À le faire tourner sur mon index, et il fallait bien sûr qu'il tombe, que mon visage se transforme en celui d'une gamine, et que je joue la comédie. C'pas moi c'est casper, il a prit le bol, il l'a jeté, je te promets, c'est pas quelqu'un de gentil. Un mot. Merveille.

 
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Un gâteau, c'était pas très compliqué à faire en temps normal. Même aux USA on en avait des tout préparés, y avait juste à vider le sachet dans un plat et le mettre au four. Mais bien sur que toi et moi, on n'allait pas tant se simplifier la vie, fallait qu'on fasse notre oeuvre nous-même. Des oeufs, oui. Combien ? J'ouvrais le frigo et sortai la boîte contenant les oeufs, perplexes. Quatre ? Six ? Ptêtre douze en fait ? Non quand même pas, ça serait une omelette sinon, pas un gâteau. Ça se fait des omelettes avec douze œufs ? A cette pensée, un sourire étirait mes lèvres. Peu importe on verra tout à l'heure. Le saladier. C'était quand même la priorité, hein, sans le saladier on allait casser nos oeufs où ? Oui, voilà. Donc j'entrepris de chercher les saladiers, loupant les portes de placard à plusieurs reprises si bien que je me mettais à rire et toi aussi, tu loupais pas l'occasion de te foutre un peu de ma gueule. Ca vaaa, tranquiiiile, je gèèère. Je gérais pas tant, mais c'était pour nous mettre en confiance, tu vois. Je riais de plus belle et finis par trouver ce que je cherchais, puis réclamai un bol mesureur, au lieu d'un bol doseur. J'éclatai de rire alors que tu m'enfonçais, répétant bol mesureur à plusieurs reprises histoire de bien m'faire comprendre que j'avais pas utilisé les bons mots. Salope, dis-je le plus simplement du monde en riant. Tu l'avais mérité après tout, non ? Ce fut à mon tour de me foutre de toi quand je te vis faire tomber le fameux "bol mesureur" par terre après avoir fait la maligne. Allez, karma ! Ton casper j'y crois pas ! Tout en riant, je contournai les plans de travail pour aller récupérer le briquet sur la table du séjour histoire de rallumer le joint qui s'était éteint. Méfie-toi, Casper va manger tout ton chocolat blanc si on s'en occupe pas vite. Je revins avec le joint allumé et après avoir tiré dessus, je te le rendais. Comment il marche ton four ? Le préchauffage c'est où ? demandai-je en me penchant vers la bête qui me paraissait hostile avec ses nombreux boutons et ses grilles. Brrrr. J'allais tout faire exploser, c'était sûr.

 
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Les oeufs. C'était bien de savoir qu'il en fallait, mais combien, ça restait à déterminer. La fonction de x des oeufs de chez Skyler. Nouvelle énigme à résoudre si vous voulez mon avis. Je pense qu'il en faudrait six, tu crois pas ? À la ramasse, complet. Nous étions deux phénomènes. Deux francs phénomènes qui allaient foutre en l'air tout l'appartement, mais fuck it. Je m'amusais. C'était fun, c'était simple et c'était magique. Tu gères quedal vas-y t'es nul. Je m'y crois, je m'y crois. Jusqu'à ce que le verre doseur ne tombe par terre et ne se casse. Brillante idée que de faire la kéké avec un verre doseur. J'avais rigolé de lui, et c'était maintenant à son tour. Au salope, j'ouvrais grand la bouche pour montrer ma surprise et mon mécontentement. Mais bon, fallait que je la ferme à un moment… Genre maintenant. Maintenant Skyler. Putain, m a i n t e n a n t. le karma c'est de la merde, et casper il existe d'abord t'es juste jaloux de pas avoir un fantôme de compagnie, c'tout. Gamine. Grosse gamine. Je récupérais le joint qu'il me tendait, le calant entre mes lèvres pour enn aspirer son venin. Je n'allais pas répondre à son tacle sur casper pour une énième fois. Mais maintenant, il ne savais pas utiliser le four. Je m'affalais dessus appuyant sur certains boutons. Vooooilà, ça marche comme ça. Enfin, après, fallait pas me demander à quelle température je l'avais mis, c'était mystère et boule de gomme.Tu m'aimes toujours hein ? Besoin d'affection ? Ouais, à mort, c'était ridicule. Surtout que j'étais couchée comme un cachalot sur le four de la cuisine.

 
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Six. Six œufs. Ça me va. Six œufs, ça sonnait bien, ça devait être ça. Feeling complet. Je me redressai pour te lancer un regard de tueur alors que tu me traitais de nul qui ne gérait rien du coup. Tu dis au pif le nombre d’œufs qu'il faut, tu gères autant que moi eh ! On verrait bien au résultat final si notre pif avait été bon, ou pas. Ca promettait. En voyant ta mine faussement offensée à mon "Salope", j'ouvris la bouche et de grands yeux pour imiter ton expression, histoire d'en rajouter une couche. Haan il avait ooséééééé. Ta tête voulait vraiment dire ça et très clairement, il ne me fallait pas plus de temps pour exploser de rire. Je voudrais pas d'un fantôme de compagnie qui pousse mes bols mesureurs par terre, c'est tout. Je haussai les sourcils, provocateur. On terminait le joint et je l'écrasai dans le cendrier le plus proche. L'heure était venue de trouver comment faire fonctionner le four, et ça, c'était pas gagné. L'essentiel étant qu'on ne fasse pas exploser l'immeuble. Mais t'as mis quoi là ? T'imagines si t'as mis le mode grill ? Et qu'on foutait notre gâteau là-dedans ? Il ressortirait pas cuit au centre et carbonisé dehors, de la grande cuisine je vous dis. Mais oui je t'aime. Je passai un bras autour de tes épaules avec un rire et plaquai un baiser sur ta joue avant de te relâcher. Allez redresse toi, j'ai besoin de mon cop-pilote pour faire ce fichu gâteau.