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T'es comme un chat errant c'est ça ? (Lauri)

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Hey there stranger

T’as allumé le contact de ton vieux food-truck. Musique de Twenty One Pilots à la radio, gps allumé parce que bon, même si ça fait deux ans déjà que t’es à Boston, t’as rarement roulé jusqu’à Cambridge. D’ailleurs tu n’sais même pas pourquoi t’y es jamais vraiment allée, alors que là-bas, c’est un bon plan pour ton food-truck. Entre midi et deux, les jeunes, ils ont faim, ils n’ont pas forcément l’temps de manger bien et c’est là que tu interviens. Avec ton food-truck un peu trop voyant.
Avec l’odeur de la bonne bouffe qui s’en dégage.
Puis parfois quand t’as la foi d’conduire ton vieux tacot jusqu’à la maison d’retraite où se trouve ta grand-mère, ça t’fait plaisir de voir le sourire des petits vieux qui viennent manger d’la vraie bouffe.
Parce que bon. Tu les comprends qu’ils ont en marre d’manger d’la bouillie et qu’les infirmières les prennent tous pour des vieux croulants.

Tu t’es levée d’bonne humeur.
T’as complètement ignoré les fringues qui traînent par terre. T’as ignoré la console encore allumée c’matin, t’as ignoré l’odeur des clopes froides et pas terminées dans l’cendrier rempli à ras-bord. T’as prévenu Lexi que c’midi tu serais à Cambridge, en ville, la veille t’as même vérifié si y’avait un marché que tu pourrais squatter pour ton business ambulant. T’as même réservé un spot, en centre-ville. T’as même fait un chek-up complet pour voir si t’avais besoin d’faire des courses avant. Parce que t’as qu’une règle pour ton food-truck. Toujours avoir d’la bouffe fraîchement achetée, histoire que ce soit meilleur.

Puis t’as roulé. T’as pas fait attention au temps que tu as mis, puis arrivée à destination, même si t’as un peu galéré pour trouver l’centre-ville, finalement ton food-truck tu l’as garé au spot réservé pour toi. À la fin du marché. Puis t’as commencé à faire chauffer les fourneaux. À écrire le menu du jour sur l’ardoise, à y dessiner des burgers, des sodas, des sachets de frites, tout ça pour donner envie aux futurs potentiels clients.

@Lauri J. Järvinen

CREDIT TO KAIJI FROM ILH
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    Je passais une journée longue et épuisante. Les gens ne me donnaient presque rien, et étaient désagréables. Il y a clairement des jours meilleurs que d'autres, et celui-là rentrait dans la catégorie des mauvais. J'avais envie de retourner dans ma voiture, fumer de l'opium à m'en endormir instantanément pour ne me réveiller que le lendemain. Basta. Mais c'était pas si simple, si je faisais ça, je crèverais clairement la dalle au réveil et j'avais pas assez pour manger. Je déambulais dans les rues de Cambridge à la recherche d'un spot intéressant pour moi, et je tombais finalement sur un coin plutôt bondé à proximité d'Harvard... et surtout, y avait son food truck. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres alors que je m'asseyais un peu plus loin, observant les gens lui acheter des sandwiches et autre. Ça sentait drôlement bon. Je ne m'approchais pas, ne voulant pas "nuire" à ses affaires. Ça fait mauvais genre quand un clochard s'approche un peu trop m'voyez et je ne voulais pas risquer de faire fuir des clients potentiels. J'avais donc passé un moment assis sur un banc pas trop loin, à retravailler mon dernier dessin à la lumière du jour. Lorsqu'en relevant la tête je constatai qu'il n'y avait presque plus personne, je rangeai mon bordel et m'approchai du food truck. Il est frais ton poisson capitaine ? dis-je en m'accoudant sur le petit comptoir à disposition, amusé. Tu bosses dur dis-moi, faudra que tu me donnes tes pistes pour les bons spots comme ça. De la vraie merde pour moi aujourd'hui, constatai-je avec un rire. Y a des jours avec et des jours sans, j'avais appris à faire avec et à le prendre avec le sourire malgré tout. Comment tu vas ? Ça fait un moment. Un moment, tout est relatif. Quelques jours, mais pour moi, c'est long.
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T’en as vu passer des gens aujourd’hui. C’était une bonne idée. D’venir au marché. T’as presque tout vendu. Parfois y’a eu des moments de rush. Parfois y’a eu des moments aussi où t’as voulu balancer les boissons à la tronche des clients tellement ils jouaient avec tes nerfs. À ne pas savoir c’qu’ils veulent exactement. À commander un truc pour au final choisir autre chose. Alors ouais, ça a eu l’effet d’te mettre les nerfs à vif.
Tu t’es retenue. Au moins deux trois fois. À peu près, en fait, t’as arrêté de compter au bout de trois fois.

Puis tu l’as attendu. Lori. Ton chat sauvage. T’sais pas trop expliquer pourquoi tu l’as vu comme un chat sauvage, peut-être le côté sans abri. Pour ne pas utiliser des mots vexants. Quand tu l’as vu, t’as réagi sans vraiment réfléchir. Quand tu l’as vu dans sa galère, à demander des sous aux passants pas loin d’ton food-truck la première fois que tu l’as croisé, t’es venue direct lui filer d’la bouffe. Gratuitement. Par pure bonté. Ou gentillesse, appelez ça comme vous voulez.
T’es comme ça, et de toute façon, personne ne te changera.
T’as espéré le revoir aujourd’hui.
Le revoir souvent. Parce que tu t’sens mal de n’pas avoir insisté pour qu’il vienne squatter chez toi. Pour qu’il profite d’un vrai lit. D’une bonne douche. De tout ce dont il a besoin, chez ta grand-mère.

Et aujourd’hui aussi tu l’as attendu. Puis tu l’as vu.
Il s’est posé un peu plus loin.
Pour n’pas faire fuir les clients.
T’aurais préféré t’occuper d’lui plutôt que les autres ingrats.
Et c’est la fin du rush. Même presque du marché.
Puis il est venu, et t’as eu un sourire aux lèvres. Ça t’serres toujours le cœur quand il vient, quand il s’retient de ne pas venir te déranger quand y’a des clients.
«T’es con. T’sais très bien que j’fais pas d’poissons, moi c’est burgers, frites et tout ce dont tu as envie. J’t’ai gardé des trucs, dis-moi que t’as faim.» Quelle question con. Bien sûr qu’il doit avoir faim.
«J’connais des bons spots à Boston surtout. C’pas souvent que j’viens ici à Cambridge. J’ai une question con. Ça t’dirait pas de bosser avec moi dans le food-truck ?» t’as pas pu t’en empêcher d’lui demander ça. Mais t’as de bons arguments. «Wait...» t’attrapes un cornet de frites et un burger encore chaud. «...tadaaa!» que tu fais, fièrement, lui tendant la bonne bouffe préparée avec amouuur.
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    Tu m'avais déjà expliqué que ton food truck, c'était ton truc à toi. Pas forcément un besoin, mais un plaisir que tu t'offrais quand l'envie t'en prenait. Tu pouvais ouvrir quand ça te chantait et fermer si l'envie de partir te prenait. Je ne savais pas vraiment quand ni comment te trouver, mais c'était toujours un plaisir quand je tombais sur toi. J'ai super faim. T'assures, merci. Si elle faisait du poisson, je serais probablement moins enchanté de bouffer ce qu'elle préparait. Je le ferais parce qu'à mon stade on fait pas la fine bouche, mais je devais bien avouer que je n'étais pas un vrai fan de fruits de mer et poissons déjà de base. Je restai silencieux à sa question, peu certain d'avoir très bien compris. Elle me proposait un job ? C'était bien la première. Wow. Euh... Je ne m'y étais pas attendu et Nausicaa m'avait proposé ça avec un tel naturel que j'étais complètement désarmé. Elle se retourna et, toute fière, me tendit un burger et un cornet de frites fumant. Rien qu'en voyant la bouffe, je sentais mon estomac crier victoire. Rien que l'odeur ça me donnait déjà faim mais de le voir, je sens qu'il va pas durer longtemps ce pauvre burger, dis-je avec un rire. J'attrapai la nourriture et reposai les yeux sur elle, maintenant que le choc était un peu passé. Je sais pas si ta proposition était sérieuse, et c'est super sympa, mais question hygiène je suis pas certain d'être dans les normes imposées par la restauration, répondis-je avec un léger rire. Même si en vrai, ça me ferait carrément plaisir. Je refusais catégoriquement qu'on m'entretienne, mais si je taffais pour gagner mon propre fric, pourquoi je refuserais ? C'était un pas immense pour ma réinsertion dans le circuit, même si c'était qu'un food-truck aux horaires aléatoires.
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Ouais. Le nourrir, c’est vraiment comme si tu nourrissais un chaton sauvage. Ou errant. Ou paumé. Bref, un mélange de tout.
Tu l’aimes bien Lauri.
T’aimes bien quand t’entends son ventre grogner quand tu lui files à manger. Et encore plus pile à ce moment.
«Depuis combien d’temps t’as pas bouffé ?» tu peux pas t’en empêcher. D’lui poser cette question, c’est un peu con, comme quand tu lui as demandé s’il serait opé pour bosser avec toi. Parce que tu sais que ça pourrait l’aider sans qu’il ait l’impression que tu lui fasses la charité. Sans qu’il ait l’impression que tu fasses ça parce que t’as pitié d’lui. Rien d’tout ça. T’es une pote qui lui file un coup d’main, le temps qu’il s’trouve une situation plus stable.
Tu l’as pris de court.
Ça s’voit à l’expression qui s’affiche sur sa gueule d’ange. Mais avant qu’il te réponde, t’en as quand même profité pour lui filer à manger, histoire qu’il ait quelque chose dans l’estomac.

T’as attendu un peu, avant de lui proposer de nouveau de bosser avec toi, puis t’es allée chercher une canette dans ton petit frigo. Enfin deux canettes. Du coca. T’sais pas trop s’il est bière ou pas.
«Tu sais que tu peux venir quand tu veux à Boston pour profiter des deux salles de bain chez ma grand-mère. Donc le problème d’hygiène est plus ou moins réglé.» tu lui souris, lui tendant la canette, ouvrant la tienne juste après.
«Et ouais, j’suis sérieuse. Très même. Pas parce que j’ai pitié d’toi, qu’on soit clairs là-dessus. Mais pour t’filer un coup d’main. Et j’y tiens. Les horaires, ils sont variables et t’auras la chance d’avoir une super patronne !» tu fais, fièrement, retenant un rire. «Non, mais sérieusement, si tu sais mettre des steaks dans du pain, t’as tout pour pouvoir bosser avec moi. Une sorte de partenariat s’tu préfères, et tu pourras être nourri directement sur place.»
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    Nausicaa était vraiment un ange tombé du ciel, elle était partout et surtout très attentionnée avec moi. Seulement depuis ce matin. Ça allait encore, j'avais vu pire. Le pire, c'était définitivement l'hiver. Les gens ne sortaient pas, ne s'arrêtaient pas pour nous donner quoique ce soit, l'hiver nous gelait, on brûlait clairement beaucoup plus de calories qu'on n'en avalait. Je repensai un instant à ces associations qui nous secouraient pendant les vagues de froid. Je commençai à manger le burger qu'elle m'avait si gentiment préparé alors qu'elle s'expliquait concernant son offre. J'allais pouvoir travailler, ne serait-ce qu'un peu. Si pour une personne normale c'était pas un job de rêve voire une corvée, pour moi c'était un véritable sauvetage. Merci, dis-je en récupérant la canette de Coca qu'elle venait de m'ouvrir et j'en bus une gorgée. C'est vraiment super sympa Nausi, je sais pas comment te remercier. J'serai un employé modèle, dis-je avec un léger rire. C'était fair. Elle m'offrait une opportunité, mais c'était pas un don. J'allais bosser pour ce taf et les repas, et les douches. Je mangeai quelques frites, enjoué à l'idée de bosser pour ce food truck. Et donc je commence quand, patronne ? demandai-je le sourire aux lèvres en relevant les yeux vers elle. En deux ans et demi dans la rue, personne ne m'avait encore jamais proposé de travail. Ça fait mauvais genre, un SDF qui travaille pour soi, les gens n'y songent même pas en général. Mais Nausicaa, si. Elle, elle y pensait, et elle était sérieuse. Quand même, un jour, faudra vraiment que j'trouve un moyen de te remercier pour tout ce que tu fais pour moi, ajoutai-je un peu pensivement. Être un employé modèle ne me semblait clairement pas suffisant.
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Tu imagines très bien le calvaire que ton chaton sauvage peut vivre chaque jour. Ça t’fait chier en fait. De n’pas pouvoir lui proposer plus.
Mais t’as une autre idée. En plus d’un boulot, tu t’dis que tu peux lui demander, ou plutôt le forcer à accepter d’venir en coloc avec toi. Enfin, avec tout l’équipage d’la baraque de ta grand-mère, une personne en plus, franchement, y’a moyen de tous se serrer un peu.
«T’as pas à m’remercier vieux. C’est pas à tout l’monde que je propose ça, dis toi que t’es le seul d’ailleurs. Et parce que j’t’aime bien.» tu lui souris puis tu bois une gorgée de ta canette de coca à ton tour, faisant ensuite le tour pour sortir du food-truck et d’arriver en face de Lauri. Au passage t’en profite pour lui ébouriffer les tiffes l’espace de quelques secondes, un peu comme si tu caressais un chat. «Même moi j’suis pas une patronne modèle, t’as bien vu, j’ouvre mon food-truck quand l’envie me prends.» tu ricanes, sortant ensuite une clope de ton paquet, tu t’en grilles une, tendant le paquet à Lauri, même si tu n’sais pas s’il fume. «Sers-toi si tu veux.»

Première clope de la journée.
Première taffe, la meilleure. Tu recraches la fumée un peu pensive, te demandant bien comment tu peux aborder le sujet sur le fait d’lui proposer d’venir squatter ta maison à Boston.
«Tu commences quand tu veux. Bon, cet aprèm y’a pas grand chose à faire, mais on peut aller faire quelques courses déjà. Comme ça tu verras bien c’qui doit être acheté ou non. On pourra aussi penser à un nouveau menu.»

Tu souris, un regard un peu tendre, le genre de regard qu’aurait une sœur envers son frère. «Te prends pas la tête pour ça va. T'as toute la vie pour penser à ça. Mange, ça va refroidir.» autre sourire, nouvelle taffe.
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Alors je suis VIP ? demandai-je avec un petit sourire amusé. Je me doutais bien que tu ne proposais pas ça à n'importe qui, d'autant plus que... fallait être honnête, tu n'avais pas forcément besoin d'une deuxième paire de mains pour son food truck. Tu pourrais très bien gérer toute seule, d'ailleurs t'y arrivais parfaitement. C'était plus un coup de main bonus qu'autre chose, mais moi ça m'allait parce que ça restait malgré tout du travail pour moi. Je t'en pique une, merci. Et j't'aime bien aussi tu sais, ajoutai-je en prenant une cigarette dans le paquet qu'elle me tendait. Je la coinçai derrière mon oreille en attendant de finir de manger, reprenant quelques frites. La clope du post-repas, j'allais la savourer celle-là. Tu m'annonçais que je pouvais commencer quand je voulais, et très clairement, ça m'était bien égal personnellement. J'aurais eu tendance à dire que le plus tôt serait le mieux mais dans la mesure où j'n'avais pas été me doucher pour aujourd'hui, je supposais que ça reportait à demain. J'ai l'impression d'avoir une grande sœur à ce moment précis, dis-je avec un léger rire avant de croquer de nouveau dans mon burger que j'avais désormais bien entamé. Je savais même pas quel âge tu avais, mais c'était vrai que ton comportement était parfois très fraternel envers moi. J'aimais bien. Je n'avais jamais eu de frère ni de sœur dans ma vie, alors ça me faisait un peu bizarre, mais c'était pas franchement déplaisant non plus. A moins que tu ais une douche portative, je suppose que je commencerai demain... si tu es ouverte ? Avais-tu l'intention d'ouvrir ton food truck demain ? Si oui, tu pouvais évidemment compter sur moi.
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Si Lauri est VIP ? Ouais, on peut dire ça. Mais le lui dire, ça lui ferait trop plaisir et ptêt même que ses chevilles gonfleraient. Enfin en tout cas, le message est bien passé et c’est tout c’qui compte. Tu lui proposes une clope, le laisse manger tranquillement pendant que tu commences à taper sur ton portable une potentielle liste de courses qu’il faudra faire le lendemain.
Quand il te dit qu’il a l’impression aussi que t’es comme une frangine pour lui, ça n’pouvait pas plus te faire plaisir, t’as ce sourire idiot qui vient se coller sur tes lèvres qui n’apparaît que très rarement et avec très peu de gens.

«J’vais m’sentir plus vieille que c’que je suis si tu continues. Idiot.» petite tape fraternelle du coup sur l’épaule alors que tu finis ta clope tranquillement.
«Pas de douche portative non, mais par contre, j’ai deux salles de bain chez moi, alors s’tu veux passer demain avant que j’ouvre le food-truck, tu peux.» Puis comme tu comptais faire des courses, il aura tout l’temps pour profiter d’la douche.
«Demain j’pense garder le food-truck fermé et aller faire un tour dans un grand magasin pour remplir le frigo du food-truck, tu veux m’accompagner une fois que tu seras douché ?» tu finis par lui demander, histoire qu’il apprenne c’qui doit être acheté ou non.
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