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Brighter than the sun (Lisbeth & Oliver)

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Brighter than the sun
@Lisbeth Larsson & Oliver Matthiew Davis

They say nothing is more beautiful
than a pregnant women


Longeant Carson Beach, mon appareil photo en main, je divague un peu, me laissant guider par mes pas, prenant quelques clichés une fois de temps en temps. J'étais censé passer la soirée avec mes deux frères, une demande de ma part, mais j'ai reçu un coup de fil de Sam ce matin m'informant que son retour de compétition - la raison de cette soirée - était retardé par son coach qui désirait profiter de l'équipement mis à disposition sur place. Pas de mal, c'est plus que compréhensible : il se donne à fond pour ses entraînements et ses courses. Ça me laissait seul avec mon aîné, chose qui n'est pas arrivé depuis quelques mois maintenant.

Ou du moins, c'était le plan. Puisque Monsieur, fidèle à lui-même, doit encore bosser plusieurs heures au poste. On le changera jamais! J'en suis donc à me promener un peu au hasard en espérant qu'il se libérera avant que les douzes coups de minuit ne sonnent et que je me change en citrouille! Riant bêtement de mes pensées, je colle à nouveau l'oeil au viseur de ma caméra pour capter les rares passants. Une en particulier attire mon attention. Une femme enceinte, presque lumineuse dans le coucher de soleil. Le doigt sur l'amorce, je prends quelques photos sans qu'elle ne s'en doute avant de baisser ma caméra et de venir à sa rencontre.

- Bonjour, fis-je doucement, avec un sourire. Désolé de vous déranger, mais vous permettez que je vous prenne en photo? La questionnais-je, agitant légèrement mon appareil photo.

Je me veux charmant, mais il y a certaines personnes qui n'aiment pas se retrouver devant un objectif et je peux comprendre. Il y en a aussi qui s'arrête sur mon jeans ajusté et légèrement déchiré, mon blouson de cuir, mes cheveux mi-longs, mon nez percé ou mes doigts tatoués. On verra bien ce que ça donnera avec cette femme.

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« They say nothing is more beautiful than a pregnant woman. »
Ce soir, elle serait seule. Clay, ayant énormément de travail, ne pourrait pas se libérer avant une heure tardive de la nuit. Lisbeth était un peu triste, même si elle avait fait attention à ne pas le montrer au téléphone. Bon, ce n’était pas comme s’ils étaient perpétuellement collés l’un à l’autre quand ils ne travaillaient pas mais la future maman avait su s’habituer à sa présence qui, elle devait se l’avouer, la réconfortait. Avec lui, elle arrivait à penser à autre chose qu’au terme de sa grossesse, qui avançait à grands pas. D’ici quelques semaines, ils seraient parents et depuis le début de sa grossesse, cela angoissait Lisbeth. Des centaines de questions tournaient en boucle dans son esprit, depuis des mois, la principale étant: serait-elle une bonne mère ? Ça devait être une crainte que beaucoup de femmes enceintes devaient avoir mais la jeune professeure avait toutes les raisons de l’être plus que les autres. Ayant vécu au sein d’un contexte familial extrêmement difficile et ayant été injustement internée six ans en hôpital psychiatrique, elle craignait de reproduire certains schémas de son enfance. Pour se vider la tête, elle avait donc décidé de sortir de chez elle pour se balader dans le seul endroit de la ville ayant le pouvoir de l’apaiser : la plage. Habitant dans le quartier, elle n’avait pas à parcourir des kilomètres pour se rendre dans son havre de paix. Fort heureusement, car elle arriva essoufflée sur le sable fin et encore chaud d’heures du soleil de la journée. Elle retira ses sandales en prenant appui contre un rocher (ça devenait un peu difficile de se pencher sans support) avant de commencer sa petite balade. Le soleil se couchait lentement derrière l’océan, illuminant de ce fait sa chevelure teinte en blond depuis quelques mois. Ils flottaient librement derrière elle, tout comme les pans de sa longue robe qui lui arrivait à mi-tibia, dévoilant ainsi une partie de ses tatouages ornant ses jambes. Ses bras nus en dévoilaient également mais son dos était couvert, masquant ainsi la plus grande des œuvres encrées qui décorait son corps. Absorbée par le coucher du soleil, les pieds dans l’eau, elle n’eut pas conscience d’être prise en photo jusqu’à ce qu’un jeune homme s’approche d’elle, appareil en main. Lisbeth fut tirée de sa rêverie quand il l’interpella et son regard se posa sur lui puis sur la caméra. Un peu surprise par sa demande, elle resta sans voix quelques secondes. Qu’est-ce qui lui prouvait qu’il n’était pas dérangé et pervers sur les bords ? Demander à quelqu’un s’il pouvait être pris en photo, c’était peu commun. Surtout quand on ne se connaissait pas.

« Bonsoir… Et bien, c’est une demande un peu bizarre, non ? »

Mais, à bien le regarder, il n’avait pas l’air d’être un pervers voyeur. Son look lui rappela le sien des mois plus tôt. Elle aussi avait connu les piercings, les vêtements troués, les cheveux en bataille, les blousons et les tatouages (qu’elle avait toujours, d’ailleurs). Ce n’était pas elle qui jugerait son style. La future maman finit par lui sourire et elle abandonna ses sandales un peu plus loin, sur la plage.

« J’accepte seulement si vous me donnez votre prénom et la raison pour laquelle vous voulez me photographier. »

C’était raisonnable comme condition, non ?
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Un léger rire s'échappe de mes lèvres à sa constatation et, par réflexe, je passe la main dans mes cheveux, baissant la tête quelques secondes. Touché! Vu le nombre d'heures que je passe avec ma caméra en main et avec l'entourage des cours, j'avoue que je ne penses plus tellement que ça peut paraître étrange de demander à un étranger si je peux lui tirer le portrait, que ce soit sur pellicule numérique comme dans ce cas-ci ou même en dessin. Je baigne trop dans cet univers pour ne pas remarquer ma bizarrerie et ça me fait rire que cette femme me la rappelle.

Contrairement à certains gens que j'ai déjà abordé de la sorte, je ne trouve pas de dégoût ou peur maladive dans son regard lorsqu'elle me jauge, elle a plutôt un doux sourire qui fait s'agrandir le mien. Non seulement elle projetait une belle image, mais elle me semble sympathique. Et cette pensée est rapidement confirmée lorsqu'elle me parle à nouveau, me demandant mon prénom et ma motivation.

- Oliver, m'empressais-je de lui répondre en lui tendant la main. Oliver Matthiew Davis, précisais-je. Je suis artiste et étudiant en Arts visuels à Harvard. Je vous ai simplement vu sur la plage, avec le coucher de soleil et le tout me semblait trop beau pour ne pas demander la permission de ne pas l'immortaliser, expliquais-je.

Le tout est techniquement déjà inscrit sur la carte mémoire de mon appareil photo, mais j'essaie tout de même d'avoir la permission de ceux dont je capte le visage. Un question d'habitude pour les cours, les profs demandant souvent une preuve d'approbation avant de valider le travail. Si on ne peut identifier la personne parce qu'elle est de dos ou que son visage est masqué, ils nous laissent tranquille, mais sinon, on ne peut rendre la photo. Ce n'est pas une mauvaise habitude : ça apporte un certain professionnalisme, même si ça complique nettement les choses parfois.

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« They say nothing is more beautiful than a pregnant woman. »
Lisbeth était loin de se formaliser sur le physique et le look de son interlocuteur. Ce n’est pas ce qui attira son attention, mais plutôt sa demande incongrue. Jamais personne ne lui avait demandé de la prendre en photo et ça ne la surprenait pas car jamais elle ne s’était imaginée photogénique. Et puis se retrouver prisonnière de l’objectif la mettait mal à l’aise. Elle se rendait à peine compte de l’aura qu’elle dégageait en étant enceinte. Peut-être qu’elle la dégageait même en temps normal mais que personne ne l’avait encore remarqué. Quoi qu’il en soit, elle avait implicitement promis au jeune homme qu’il pourrait la photographier en répondant à deux questions. Quand elle vit son sourire s’agrandir, elle comprit qu’il était un peu plus détendu. Elle serra volontiers sa main et s’approcha de lui.

« Enchanté Oliver. Je m’appelle Lisbeth. Vous êtes sérieux quand vous dites ça ? Jamais je n’aurais imaginé que quelqu’un veuille me prendre en photo durant un coucher de soleil… »

Les artistes étaient bien mystérieux. Mais mystérieux dans le sens positif du terme. La jeune femme se demanda si les clichés qu’ils allaient prendre seraient réussis, surtout qu’elle sentait déjà le malaise l’envahir. Elle n’aurait rien de naturelle sur ces photos et elle était certaine qu’elle aurait l’air tendue. Il aurait mieux fait de la photographier contre son gré. Ah, mais il l’avait déjà fait, sauf qu’elle l’ignorait.

« Vous savez, je n’aimerais pas saboter vos photos. Je me sens déjà stressée à l’idée d’être photographiée. » Avoua-t-elle avec un sourire un peu gêné.
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- Enchanté Lisbeth, répétais-je lorsqu'elle répond à ma poignée de main et se présente.

Une mine amusée se peint sur mes traits tandis qu'elle s'étonne que je puisse m'intéresser à son image au milieu de ce paysage.

- Cent pour cent sérieux, affirmais-je avec un léger signe de tête.

Bien des gens ne réalise pas qu'en certaines occasions, ils peuvent facilement devenir beaucoup plus attrayants. Ça ne prends parfois qu'un simple sourire. Mais c'est une question d'appréciation : lorsqu'on voit son reflet dans le miroir à tous les matins et dans toutes les occasions, on a tendance à oublier une part de notre beauté.

Un léger rire s'échappe de mes lèvres alors qu'elle m'explique que le stress commence déjà à l'envahir. C'est une réaction normale et plutôt courante chez quelqu'un qui n'est pas habitué à ce se retrouver devant un objectif. Et même avec les modèles en cours, on a parfois besoin de quelques photos d'échauffement! Mais qu'elle s'inquiète de possiblement me saboter une photo m'amuse, c'est gentil de sa part, mais sur ce point elle n'a pas vraiment besoin de s'en faire. L'avantage du numérique, voir les résultats immédiatement et pouvoir prendre des clichés en grande quantité si ça ne convient pas tout de suite.

- Pourtant, vous étiez loin de les gâcher tantôt, expliquais-je en allumant l'écran sur la dernière photo en mémoire et de tourner l'appareil pour la lui montrer.

Une photo d'elle en contre-jour, avec la plage et l'eau qui vient frôler ses chevilles… Elle n'a peut-être pas la silhouette des mannequins de Victoria's Secret, mais de mon point de vue, elle est magnifique, alors elle n'a pas à se tracasser pour ça.

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« They say nothing is more beautiful than a pregnant woman. »
Jamais quelqu’un n’avait fait une telle demande à Lisbeth et même si sa réaction première était l’étonnement mêlée à une pointe de stress, elle était flattée. N’étant pas du tout artiste, elle avait du mal à imaginer le cadre magnifique dans lequel elle se trouvait et le rendu que ça donnait. Cependant, Oliver était plus que sérieux quand il lui avoua que la scène valait la peine d’être immortalisée. Posant une main sur son ventre rebondi de huit mois, la future maman lui avoua craindre de gâcher ses clichés à cause du stress. Peur irrationnelle puisqu’il possédait un appareil-photo numérique donc, par conséquent, il pouvait dans la minute effacer les photos qui ne convenaient pas et en reprendre d’autres. L’étudiant ne tarda pas à la rassurer en lui tendant son bien côté écran. Lisbeth s’approcha et regarda l’image affichée, étonnée. C’était elle, ça ? Sa silhouette se découpait à contre-jour, mettant merveilleusement bien en valeur ses rondeurs de grossesse. Il n’y avait pas à dire, la photo était magnifique. La jeune femme releva la tête, un sourire aux lèvres.

« Cette photo est magnifique ! Je ne pensais pas… Enfin, je ne me voyais pas comme ça, en fait. »

En temps normal, elle détestait se prendre en photo ou que quelqu’un d’autre s’en charge. D’ailleurs, elle possédait très peu de clichés d’elle et il fallait vraiment qu’elle y soit obligée pour qu’elle accepte de prendre la pose. Mais ce soir-là, c’était un peu différent. Et, à bien y réfléchir, elle n’avait pas une seule photo d’elle enceinte, ses clichés d’échographie ne comptant pas vraiment comme souvenirs. Alors elle décida d’accepter la proposition d’Oliver et elle afficha une expression beaucoup plus sûre.

« Dites-moi ce que je dois faire. Je dois me mettre comment ? »
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Elle regarde la photo sans sembler croire au premier abord que c'est bien elle qui a été immortalisée sur le petit écran. Cependant l'image fait son chemin et j'ai le plaisir de la voir sourire.

- On ne se voit jamais comme on est, fis-je avec un léger sourire. On est notre pire juge, indiquais-je sur le ton de la confidence.

Je ne dis pas qu'on est toujours à notre avantage, mais on a souvent tendance à diminuer ce que l'on est. Combien de fois, lorsque quelqu'un nous fait un compliment, on rétorque d'arrêter de dire des conneries? On peut aussi se prendre un fard monstre devant l'air convaincu de celui ou celle qui nous fait ce compliment. Il ne faut pas non plus se prendre pour le modèle par excellence à en redéfinir les canons de beauté, mais apprécié sa valeur par moment, ça ne fait pas de mal au moral.

Un nouveau sourire fleurit sur les lèvres de la blonde tandis que ses doigts se pose sur la rondeur apparente de son ventre. Ne me demandez pas depuis combien de temps elle est enceinte, je sais seulement que Carter n'était pas rendu là. Et étant absolument nul en la matière, je ne serais pas capable de dire si c'est pour bientôt ou non. La seule chose que je sais au sujet des bébés, c'est que je ne sais pas quoi faire avec tant qu'il ne sont pas en âge de s'intéresser à la peinture à doigt ou au crayon de couleur.

- Déjà comme ça, c'est bien, répondis-je à la question de Lisbeth, me reculant subitement pour la cadrer et appuyer sur la détente.

Un léger rire m'échappe puisque je l'ai peut-être pris par surprise.

- Navré, m'excusais-je, mais c'est mignon avec la main sur le bedon, expliquais-je. À dire vrai, je n'ai jamais photographié de femmes enceintes, avouais-je. J'en ai dessiner quelques fois en cours et je sais que certaines poses peuvent fatiguées, mais sinon…

Je laisse ma phrase en suspens, haussant vaguement les épaules pour signifier que ce n'est qu'un détail. Penchant la tête légèrement sur le côté, je me permet un instant d'analyser la femme qui se tient devant moi.

- J'ai peut-être une idée, finis-je par murmurer. Deux petites secondes…

Passant la courroie de mon appareil photo en bandoulière, je me dépêche à retirer mes bottines et bas pour les balancer un peu plus loin afin qu'il ne soit pas dans le champ. Remontant le bas de mon jeans, je m'avance un peu plus loin dans l'eau afin de pouvoir cadrer et qu'elle soit dans les rayons du soleil couchant. Appareil à nouveau en main, n'hésitant pas, je m'accroupi, essayant quand même de ne pas me retrouver trop dans la flotte ou de noyer mon sac.

- Vous pouvez avancer juste un petit peu encore? Demandais-je, le nez au-dessus du viseur. Un pas environ, suggérais-je. Et les mains sur le ventre comme tantôt? Ou une position qui vous semble naturelle et confortable, pour ça, je me fis sur vous, admis-je en riant.

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Lisbeth ne regrettait pas sa sortie tardive. Elle qui pensait seulement se balader un moment sur la plage avant de rentrer pour une bonne nuit de sommeil était surprise par la tournure que prenait ce moment. Après avoir regardé la photo prise auparavant par Oliver, sans qu’elle ne le sache, elle fut subjuguée par ce qu’elle dégageait. Jamais elle n’aurait imaginé être aussi inconsciemment photogénique. Elle fit part de son émerveillement au photographe en herbe et, ce qu’il lui répondit était totalement juste. Les gens ont souvent tendance à se dévaloriser, à se voir moins bien que ce qu’ils ne sont en réalité. Bien entendu, il existait aussi l’inverse : les personnes vantardes. Et des « Moi je » par-ci et des « Moi je » par-là, Lisbeth ne supportait pas ce type d’individus. Elle était plutôt du genre à se mettre en retrait, à faire ce qu’elle avait à faire sans qu’on la dérange et sans déranger. En fine observatrice, peu de chose lui échappait et cette capacité lui avait à maintes reprises servie. Sans son côté observateur et parfois un brin paranoïaque, elle ne serait sûrement plus de ce monde à l’heure actuelle. Alors même si ce qu’elle était lui paraissait parfois négatif, elle ne devait jamais oublier que sous cette carapace se cachait une belle personne. Au sens figuré et peut-être même propre. En tout cas, ça semblait être l’opinion d’Oliver.

« Alors heureusement qu’il y a des personnes pour nous rappeler que nous ne sommes pas seulement ce que nous imaginons. »

La jeune femme lui sourit puis posa sa main sur son ventre, lui demandant quelle posture adopter. Le stress était toujours présent mais moins envahissant qu’auparavant. Les choses sérieuses commencèrent alors, l’étudiant se débarrassant de ses chaussures, retroussant le bas de son pantalon avant de se reculer, les pieds dans l’eau. Le fait qu’il s’éloigne un peu la détendit. Non pas qu’elle n’appréciait pas sa présence mais cela lui permettait d’oublier un peu qu’il braquait son objectif sur elle. A sa demande, elle s’avança d’un pas, la main toujours posée sur son ventre. Elle pouvait sentir les derniers rayons du soleil la caresser légèrement et, presque par réflexe, elle leva le menton, offrant son visage aux dernières lueurs du jour. Comment pourrait-elle vivre éloignée de l’océan ? Même son appartement de Stockholm n’était pas situé bien loin de la mer. Ce n’était pas le même paysage, certes, mais il avait tout son charme aux yeux de Lisbeth. Bientôt, elle entendit le déclic lointain de l’appareil-photo et elle fut tirée de ses pensées. Alors elle se concentra sur le bruit des vagues qui s’écrasaient contre ses chevilles et bientôt, elle oublia Oliver sauf quand il lui donnait quelques instructions. A la fin de cette séance photo improvisée, Lisbeth avait un grand sourire aux lèvres. Jamais elle n’avait imaginé qu’elle apprécierait autant être sous le regard de l’objectif.

« J’espère avoir été un bon modèle. »

Elle passa une main dans ses cheveux pour y mettre un peu d’ordre, la brise marine ayant joué parmi les mèches.

« On peut voir le résultat ? » Demanda-t-elle en s’approchant de lui.

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Lisbeth Larsson & Oliver Matthiew Davis

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Un nouveau sourire nait sur mes lèvres lorsqu'elle approuve mes dires et j'hoche légèrement la tête pour appuyer les siens. De voir les gens se redécouvrir, c'est probablement l'une des joies de faire de la photographie. Réussir à capter le petit quelque chose qui les fait briller et être capable de l'immortaliser pour le leur montrer et qu'ils voient ce qu'ils manquent. Malheureusement, ça ne fonctionne pas avec les égos démesurés. Ou alors, je ne connais pas la technique. Après, ça ne m'intéresse pas particulièrement de le connaître. En faire un métier, devenir photographe pour vivre, je devrais probablement l'apprendre, mais ce n'est qu'un hobby pour moi. Une source de plaisir que je n'ai pas envie de tarir parce que ça rime avec obligation 365 jours par années. Je prends des contrats à l'occasion, mais ça n'en reste pas moins que si je n'en ai pas envie, je ne suis pas obligé de le faire.

Et aujourd'hui, ce n'est pas du tout une obligation. C'est l'habituel horaire trop chargé de mon frangin qui m'a amené à fureter un peu sur le bord de l'eau et rencontrer cette jolie femme au ventre rond qui illumine doucement. Et j'ai la chance qu'elle m'accorde encore quelques photos. Les premiers clichés qui s'emmagasine sur la carte mémoire sont, de mon point de vue, des photos d'échauffement, une façon de briser la glace en quelque sorte. D'habitué à ma présence, mais surtout à l'objectif pointé sur elle et qui doit tendre ses muscles, même si c'est inconsciemment. Lui donnant quelques indications, je me tais bien vite alors qu'elle bouge toute seule, levant son visage vers le soleil, alors que je ne lui ai pas demandé, mais m'offrant un spectacle magnifique et tout en douceur. J'apprécie le contraste entre les traits bien découpés de son visage, ses cheveux blonds et la rondeur de son ventre, contrastant avec ses tatouages et le fond de la ville que je capte selon l'angle que je prends, bougeant sans mouvements brusques autour d'elle, lui laissant entendre quelques suggestions de positionnements.

La lumière naturelle commençant à manquer, je m'approche cependant, remettant le protecteur au bout de l'objectif pour signifier que la séance est terminé. Le sourire affiché sur ses lèvres élargit le mien et j'ai un léger rire en regagnant la surface sèche avec elle. Je vois déjà Jason secouer la tête lorsque je lui dirais ce qui vient de se passer. On pari combien qu'il me dira encore qu'un jour, il recevra un appel pour une plainte de harcèlement contre moi parce que je demande aux inconnus si je peux les prendre en photos?

- C'était très agréable, acquiesçais-je pour répondre à Lisbeth. Oui, bien sûr! Fis-je en allumant l'écran de la caméra pour la lui tendre, gardant cependant la bandoulière autour de mon cou. Il suffit d'utiliser les flèches pour naviguer de gauche à droite et voir les clichés, expliquais-je. Je peux vous les envoyés aussi si vous voulez. Après tout, c'est vous le sujet, indiquais-je avec un sourire.

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« They say nothing is more beautiful than a pregnant woman. »
Après avoir momentanément oublié l’objectif de l’appareil-photo, Lisbeth s’était sensiblement détendue et adoptait les poses naturellement. Quand Oliver lui faisait quelques suggestions, elle s’exécutait avec plus de fluidité et de naturel. Elle pourrait presque prendre goût à prendre la pose. Malheureusement, la séance se termina bientôt et, comme l’eau commençait à devenir froide du fait des derniers rayons du soleil qui disparaissaient derrière l’océan, ils sortirent de l’eau pour rejoindre la plage. La future maman demanda s’il était possible de voir les clichés et le photographe en herbe s’approcha d’elle, appareil en main. Elle le prit entre ses mains et fit défiler les différents clichés qu’elle trouvait magnifiques. Elle qui n’avait jamais songé à faire une séance photos de grossesse était bien contente de ne pas en avoir fait une plus tôt. Comme quoi le hasard faisait très bien les choses. Elle songeait déjà à faire développer plusieurs photos et en mettre une dans la chambre de leur enfant.

« Elles sont vraiment magnifiques ! Vous avez du talent et je suis certaine que vous faites parti des meilleurs étudiants de votre promotion. »

Sa sincérité parlait. Lisbeth lui rendit son appareil-photo, un peu émue. Ça, c’était encore un coup de ses hormones. Elle sourit à Oliver puis reprit :

« Je pense qu’on pourrait se tutoyer… Enfin, si vous le voulez. »

Qu’ils cessent de se vouvoyer achèverait de briser la glace. Du moins, c’était l’humble avis de Lisbeth. Mais si le jeune homme refusait, ce n’était pas grave : ça ne l’empêcherait pas de toujours apprécier son travail. Finalement, elle s’excusa mais elle commençait à fatiguer de rester debout, même si la séance photo n’avait pas été excessivement longue. La future maman s’assit avec précaution sur le sable qui se refroidissait rapidement, encore capable d’amorcer ce mouvement seule. Mais pour combien de temps encore ? Grande question ! Une fois installée, elle leva le regard sur Oliver, une main posée sur son ventre.

« Je ne sais pas si tu as l’habitude de faire ou d’accepter ce genre de demande mais… Tu serais d’accord de faire une séance photo quand il ou elle sera né(e) ? »

Vu la qualité de son travail, elle était prête à l’engager à vie.

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