JANNA M. VAN DER WILT ► Adriana Lima

C'est le 31 juillet 1991 à Amsterdam, que les membres de la famille Van Der Wilt m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Janna Marleen. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de sport depuis trois ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Eliot House ou les Cabot House.

Il m'arrive d'être très bavarde quelques fois ▲ J'aime attirer l'attention de la gente masculine ▲ La seule et unique chose dans laquelle je mets du sérieux est le sport ▲ J'ai toujours eu l'habitude de me retrouver impliquée dans des situations plus ou moins compliquées ou embarrassantes ▲ La seule raison pour laquelle je garde encore le contact avec mes parents, est l'argent ▲ Il m'arrive d'être vraiment superficielle quelque fois, je l'avoue ▲ J'aime bien les hommes sûrs d'eux, car c'est encore plus facile de se jouer d'eux ; ils prennent tout pour acquis, notamment les filles ▲ J'ai toujours évité les relations sérieuses parce que trop compliquées ▲ La plupart du temps, je dépense sans compter ▲ J'aime avoir les choses en main ; lorsque je ne maîtrise pas la situation je craque.

▲ Un jour, je suis rentrée très saoule d'une soirée. Mon lit est superposé et je n'ai donc pas réussi à y monter. J'ai donc décidé de dormir à même le sol. Quelques heures plus tard, le propriétaire est arrivé chez moi. Mon voisin l'a appelé car il m'avait vu par la fenêtre et pensait que j'étais morte. VDM

Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?

J'adore faire la fête, c'est indéniable. Mais lorsqu'il s'agit des Mathers, je ne me pose plus trop de questions : je n'y vais pas. D'une part, je ne souhaiterais pas me faire ridiculiser ou éjecter en y mettant les pieds, et d'autre part, ça serait insensé d'y aller au vue de la rivalité qui oppose les Mathers aux Eliot.

Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?

Ça serait envisageable. L'humanitaire m'a toujours plu et je trouve donc que c'est une bonne idée. Ça ne me dérangerait pas du tout de partager un peu de ce que j'ai avec les autres et de leur consacrer mon temps. On peut dire que ça fait ressortir mon côté sensible.

Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?

Je ne crois pas. Je n'ai pas de talent particulier et d'ailleurs ça ne me dérange pas le moins du monde. Je préfère être simple spectatrice et rire de ceux qui se ridiculisent. C'est beaucoup plus amusant.

Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! Voudrais-tu lui ressembler ou tu t'associes déjà à elle ?

Lui ressembler ? Non. Je n'ai pas vraiment la grosse tête mais j'ai tout de même assez confiance en moi pour ne pas chercher à ressembler aux autres. Donc je dirais plus que je m'associerai à elle ; on n'est pas si différente que ça après tout.

Les Winthrops font une enchère tous les ans. Serais-tu du genre à acheter un homme afin qu'il soit à ton service ?

Et comment ?! Bien évidemment. Qui n'a jamais rêvé d'avoir un homme à son service, prêt à répondre à ses moindres désirs. C'est le genre de chose qui me plairait vraiment à vrai dire.

Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?

Et bien je pense que la vie est beaucoup trop courte pour se faire chier. Quand on a de l'argent, il faut se faire plaisir et surtout dépenser sans compter. C'est sûr qu'on fait plein d'envieux lorsqu'on est un Eliot, alors faisons les rêver un peu plus.

Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?

Je n'ai jamais été très très brillante en cours -Dieu sait pour qu'elle raison le sport est ma passion- et discuter sur des choses antiques m'a toujours ennuyé. Donc une conférence de ce genre serait vraiment le dernier endroit où l'on pourrait me voir. Je n'en vois ni l'intérêt, ni le plaisir.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle maxwell et j'ai 17 yo . Je suis marsienne et j'ai connu le forum grâce à ... en fait j'y ai déjà été . Le forum est actif, attractif et bien géré alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sortirais bien. J'utilise Adriana Lima comme avatar, d'ailleurs les images proviennent de tumblr. Je fais environ vingt lignes par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ POTATOES :judanna:

Je suis née dans une famille que je n'ai malheureusement pas choisi. Ma mère est la fille de la souveraine Béatrix des Pays-Bas, dont je suis donc la petite fille. Je n'ai pas de frère ni de sœur et je suis la seule des petits-enfants de la reine à ne pas porter de titre de noblesse ; mes parents ont refusé tout titre de courtoisie qui leur a été offert. Je pense que ce fut déjà la première délivrance de ce milieu princier mais il y avait toujours le sang qui me liait à la famille royale. Bref, on peut pas dire que j'ai eu une enfance normale. J'ai grandi avec une cuillère en argent dans la bouche ; je n'ai jamais manqué de rien, ni sur le plan affectif, ni sur le plan matériel. J'étais une petite fille très modèle lorsque j'étais plus jeune. Mes parents n'étaient pas très à cheval sur toutes les règles imposées par la reine, c'est la raison pour laquelle j'avais pu suivre une scolarité normale dans une école primaire quelconque avec des gens de mon âge. Même très jeune, j'avais déjà un fort caractère, je me querellais souvent avec mes camarades. Et ça ne s'est pas arrangé au collège où je me suis fait expulsée à plusieurs reprises pour bagarre ou propos déplacés. Mes parents faisaient tout pour que mes petits facéties n'arrivent pas aux oreilles de la reine. Dans cette famille là, tout était question d'image et rien d'autre ; je l'avais vite compris. Je n'étais pas mal dans les études, je me débrouillais plutôt bien. Mais le seul domaine dans lequel j'excellais réellement était la gymnastique rythmique. Je crois même que c'était la seule chose à propos de moi dont ma grand fut fière. Je pratiquais ce sport depuis toujours et je me voyais bien le faire toute ma vie. À 15 ans j'avais déjà participé à plusieurs compétitions au niveau national. C'est également à cet âge là que j'ai intégré le lycée et que beaucoup de choses ont changé. J'avais commencé à changer, aussi bien physiquement que mentalement. Mon corps changeait, je le sentais ; je commençais à attirer le regard et ça me plaisait. Aussi, je m'intéressais de plus en plus aux garçons et ça me plaisait de savoir que c'était réciproque. Ma garde robe n'était donc plus la même, je voulais m'habiller sexy afin de montrer que je n'étais plus une enfant, que l'on me regarde et que l'on me désire. Je commençais beaucoup à m'amuser ; je sortais en boîte le soir et rentrais souvent accompagnée de charmants jeunes hommes. Et la plupart du temps, je ne manquais pas de faire parler de moi dans certains tabloïd qui me désignaient en tant que la rebelle de la famille royale. Je n'étais pas du tout rebelle, je voulais juste être anonyme comme toute monde et faire comme tous les jeunes de mon âge. C'est surtout pour cela que mes relations avec mes parents devenaient de plus en plus tendues. Ils subissaient beaucoup de pression de la part de la reine à cause de moi et donc, ne cessaient de vouloir me tenir en laisse un peu plus chaque fois. S'il y avait moyen de me renier, je ne ferais plus parti de cette famille depuis longtemps. Malgré toutes ces mises en garde, rien ne m'arrêtait. Je n'avais rien compris en ce temps là ; j'agissais comme une gamine. Et c'est à mes 18 ans que se produit la plus grosse de mes bévues.
J'avais été invité à une soirée à laquelle étaient présent de nombreux hommes d'affaire et hommes politiques. J'avais vraiment senti beaucoup d'attention portée sur moi lors de cette soirée, certainement parce que je semblais être la plus jeune au milieu de toutes ces femmes ridés présentes. J'en tirais énormément de satisfaction tout en adressant des petits sourires par ci par là. Je fus surprise par le regard d'un homme, qui avait certainement vingt ans de plus que moi, me scrutant avec intérêt et minutie. Et j'avais ainsi fini la soirée avec lui dans un hôtel. Ce à quoi je ne m'étais pas attendu, c'était que l'affaire soit médiatisée. J'étais à la une de la plupart des tabloïds : la petite fille de la reine a passé la nuit avec un célèbre et riche diplomate. C'était certainement le scandale de trop pour la famille royale ; la reine ne souhaitait plus me voir et demanda donc à mes parents de trouver une solution afin que je quitte les pays pour quelques temps. Je n'étais pas fière de mon geste, mais je l'assumais. C'est à cet instant là que je fus donc inscrite à Harvard et que je traversais l'Atlantique pour arriver aux États Unis. Mes parents jugeaient meilleur que je sois loin de tout ce bruit autour de moi et que je poursuive mes études sérieusement. Je me souviens de la dernier chose que ma mère m'avait dite avant que je ne m'en aille :"Si tu as envie de vivre ta vie de débauche, tu n'as qu'à aller le faire ailleurs." Ça m'avait fendu le cœur.

Depuis, j'ai beaucoup réfléchi sur moi, sur ce que j'étais devenue. Peut être qu'ici on avait pas entendu parlé de mes scandales, mais au Pays-Bas tout le monde me connaissait et avait une mauvaise image de moi. Je ne voulais pas de ça. Personne ne peut savoir ce que ça fait car personne n'a jamais autant été haï par des personnes qui ne la connaissent même pas. Je ne veux pas être perçue comme la gosse de riche qui ne fait rien que des conneries. Je veux montrer à ma famille que je peux être une autre personne. Les gens ne garderont pas définitivement cette image de moi ; c'est une certitude.