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baby, i like it (Elyes)

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Les journées se ressemblaient toutes, tu ne faisais pas grand chose. Restant enfermée dans ton appartement, sans mettre un pied dehors et sans même prendre le temps d’aérer. Tu commençais sérieusement à faire l’ermite et te renfermer sur toi-même. Tu fumais, tu buvais, et bien d’autre chose dont tu ne voulais pas que ça se sache. Tu cachais tout ton matos dans différent endroit de ton appartement, comme par exemple ta petite poudre blanche dans tes boites à bijoux ou dans des bonbonnières. Bref, tu devais une sacré camé et tu avais même refusé de sortir pour voir tes amis durant ces dernières jours. Tu donnais de temps en temps des nouvelles à ton chéri et heureusement. Ce matin ton réveil sonna quelques secondes, le temps que tu réagisses pour l’éteindre. Au final, ton regard se posa sur l’heure affiche et finalement il était déjà plus de treize heure. En gros, tu n’avais rien fait de ta journée, du moins il était encore temps de bouger un peu. Une bonne douche allait te faire du bien, tu restas sous celle-ci facilement une bonne demie-heure. Au final, un message arriva sur ton portable. Sans plus tarder, tu parcourais celui-ci un léger sourire sur tes lèvres, cette fameuse femme avait enfin décidé de partir. Voilà qu’Elyes se retrouvait seul, chez lui. Depuis le temps que tu attendais ce moment, il fallait que tu fêtes ce départ. Un simple message, pour le prévenir de ton arrivé vers vingt heures. Un peu de sport, un peu de shooping, ça te changeait les idées, ça te faisait du bien. Il te restait seulement quelques minutes pour te préparer, un magnifique ensemble de lingerie rouge en-dessous d’un trench. Des talons aiguilles noir, un maquillage assez simple et une coiffure basique. Tu prenais un sac avec toi, mettant plusieurs vêtements mais également quelques sachets plutôt bien cachés. Tu prenais la route pour le rejoindre, tu avais besoin de le retrouver et profiter de cette soirée. Devant sa porte, tu toquas doucement, attendant que celui-ci vienne t’ouvrir.
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Elyes. Tu étais le genre amoureux dévoué, mais ami loyal. Mais avant même que ton histoire avec Cataleya ne commence officiellement, tu avais été confronté à cet espèce de dilemme. Rassurer ta colombienne en cédant pour éliminer la raison de ses craintes ou t'en tenir à ton engagement auprès de ton amie française que tu affectionnais depuis de longues années. Tu étais arrivé à cet espèce de compromis où avec Cat' vous passiez du temps ensemble, chez elle uniquement, et en même temps, tu laissais ton amie faire les choses à son rythme. Puis là soudainement, elle avait choisi de quitter ton studio, et même si tu t'étais assuré qu'elle ait trouvé quelque chose qui lui convienne vraiment, tu finissais aussi soulagé parce que tu savais qu'avec Cat' les choses seraient plus avantageuses. Tu l'avais prévenue pensant que ça lui ferait plaisir, et dans la foulée elle t'avait dit qu'elle viendrait pour vingt-heures. Tu as décidé de faire sauter ton passage à la salle de sport, et après tes occupations de la journée, tu as fait quelques courses. Pâtes carbonara en vue. Tu te sentais prêt à être évalué par ta colombienne après avoir essayé deux ou trois fois pour tes dîners en solo. Après t'être douché, tu enfilais un beau jean et un tee-shirt sympa, quand à la porte tu entendais toquer à ta porte avec délicatesse qui venait à te faire sourire instantanément. Bonsoir, belle inconnue.. Osais-tu dire loin de te douter de la surprise qu'elle te réservait, comme pour souligner le fait que tu ne l'avais pas vue chez toi depuis trop longtemps. La laissant entrer tu l'attirais à toi pour l'embrasser à ses lèvres avant de constater qu'elle venait en prime un sac avec elle. Tu veux que je te dise ? Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir.. Le problème avec elle c'est que très tôt après votre rencontre tu t'étais habitué à sa présence, et depuis que vous étiez en couple, tu détestais subir son absence, toi qui était demandeur. Et à avoir son sac, tu avais cette impression que son intention était semblable à la tienne. Tu lui prenais le sac des mains que tu finissais par poser au sol.
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Tu t’éloignais du droit chemin, tu laissais tomber petit à petit tes études pour passer tes journées à fumer, et à avoir la tête en vrac. Nombre de fois que tu as séché les cours pour aller te poser au milieu de ce parc, allongée sur un banc après avoir fumé, ou t’avoir fait un rail de cocaine. Toi, qui était de base une élève brillante, avec des excellentes notes, pour le moment c’était tout le contraire. Si tu continuais sur ce chemin, tu savais pertinemment que tu allais redoubler ton année. Ni une ni deux, après avoir reçu le message de ton petit-ami, tu avais décidé de sortir de ton trou et de profiter un peu de cette belle journée avant de te rendre chez lui. Il avait certainement des choses à faire, contrairement à toi. Tu avais donc acheté quelques ensembles de lingerie, mais également des vêtements pour cet été. Comme si tu en avais déjà pas assez, mais tu ne pouvais pas t’en empêcher d’acheter quelque chose qui te plaisait. Après tout ça, une petite séance de sport, ou tu avais remarqué que tu n’arrivais même plus à tenir un tour du parc, certainement dû à toute cette fumette. Pourtant ça ne te faisait toujours pas ouvrir les yeux, que tu foutais en l’air ta vie et ta santé par la même occasion. Après tout ceci, une bonne douche, préparation pour lui faire une magnifique surprise. Et tu prenais la direction pour le rejoindre. Tu étais pressé, il t’avait tout de même manqué durant ces quelques jours. Tu ne lui avais pas posé la question, tu comptais bien rester dormir près de lui cette nuit. Tu toquas plusieurs fois à sa porte, attendant que celle-ci s’ouvre pour voir Elyes. « Bonsoir jeune homme » lâchais-tu avec un léger sourire sur tes lèvres. Tu entras rapidement dans son appartement, après tout tu n’allais pas rester planté au milieu du couloir, surtout au vu de la tune que tu portais. Il déposa ses lèvres contre les siennes, prolongeant doucement son baiser. Le laissant prendre mon sac pour le déposer à peine plus loin. « J’ai encore une autre surprise pour te faire plaisir. » laissais-tu glisser entre tes lèvres. A vrai dire, tu n’allais pas rester avec le trench sur toi pendant des heures. Sans plus tarder tu enlevas doucement la boucle de ta veste, puis les boutons et enfin tu le laissas glisser le long de tes bras pour qu’il tombe ensuite sur le sol. Te retrouvant en tenue plutôt légère, face à lui, un léger sourire sur tes lèvres.
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Au tout début de votre relation, tu avais passé énormément de temps chez elle comme pour la rassurer à cause de la présence de ton amie française. Mais c'est vrai que très vite le quotidien vous avait rattrapé et finalement tu finissais un peu en manque, parfois, de ta chérie. Alors qu'elle vienne à toi, en pensant à prendre un sac en prime, ça te faisait véritablement plaisir. Et apparemment ta chère et tendre ne manquait pas d'idées pour te ravir. Intrigué, tu ne demandais qu'à en savoir plus. Alors tu avais scruté ses mains qui détachait son joli trench tendance et de saison, et tes lèvres agrippèrent gentiment ta lèvres inférieure l'espace de quelques secondes pour finir par laisser place à un sourire. Oh.. Disais-tu le ton relativement malicieux. T'approchant un peu plus d'elle tu glissais ton index au sien pour l'inviter à faire un tour sur elle-même et apprécier ce si bel ensemble même si toi tu étais plutôt d'avis que c'était son corps qui sublimait cet ensemble et non l'inverse. L'attirant contre toi en laissant glisser ta main au bas de son dos tu ajoutais. Tu sais comment combler ton homme, toi.. L'effet de surprise te faisait vibrer c'était indéniable. T'es sublime.. C'est pas avec ton plat de pâtes carbonara que tu allais concurrencer c'était certain. Mais tu y avais mis du cœur, un peu comme tu t'appliquais à cet instant à l'embrasser. Tu finissais complètement distrait. Elle avait ce pouvoir sur toi, elle t'ensorcelait autant qu'elle t'apaisait, et tu avais tendance à penser que c'était véritablement la combinaison parfaite. Sans quitter ses lèvres et son étreinte tu l'attirais vers le canapé.
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Tu avais décidé de jouer le grand jeu, de passer un bon moment avec lui, comme la plupart du temps d’ailleurs. Même si ce début de relation n’avait pas été franchement très positive que ça soit pour l’un comme pour l’autre. Des décès, une squatteuse, rien de bien bon. Mais cette fois-ci, tu voulais mettre ça vraiment derrière toi et profiter. Tu avais bien d’autre problème, mais tu comptais pas lui en parler, il en avait déjà suffisamment, ce n’était pas la peine de le mettre là-dedans également. D’ailleurs en y pensant, tu n’avais pas pris ta dose aujourd’hui, tu n’y avais absolument pas pensé. Tu avais été occupé toute la journée et le fait de retrouver ton homme, t’avait permis de ne être en manque ou autre. Bien sûr, tu en avais tout de même glissé dans ton sac, au cas ou. Mais si tu pouvais éviter de le faire devant lui, ça serait formidable. Tu ne saurais pas comment réagir s’il viendrait à l’apprendre… Un léger frisson parcouru ton corps à cette pensée, tu ne voulais pas le perdre, tu ne voulais pas te disputer avec lui. Non, tu voulais juste être dans ses bras, contre lui, le sentir contre toi, sa peau contre la tienne. Tu avais laissé glisser ton trench le long de ton corps, laissant place à un ensemble plutôt sexy, qui mettait tes formes encore plus en évidences. Sa main glissa le long de ton dos, tes mains se retrouvèrent autour de sa nuque, un léger sourire sur tes lèvres. « Et ce n’est que le début. » laissais-tu sortir de ta bouche, tu prolongeas ce baiser. « Merci. », ça te faisait toujours plaisir d’entendre des compliments de sa bouche. Tu savais qu’il le pensait réellement et ça te procurait toujours des petits papillons dans le ventre. Tu te laissas entrainer vers le canapé, pour finir allongé sur celui-ci, toujours contre lui. Tes mains qui se promenaient doucement, mais surement, un peu partout.
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