Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityl'opportunité est prompte à s'enfuir, mais longue à revenir (alexana)
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l'opportunité est prompte à s'enfuir, mais longue à revenir (alexana)

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Nirvana. Nirvana. Nirvana. Ce prénom sonne comme une douce mélodie dans mon esprit. Avant que ton nom n'apparaisse sur mon téléphone et s'impose au reste de ma journée, j'avais pour intention de faire une petite virée avec quelques copines à moi. Des filles peu fréquentables mais qui savent ravir mon côté obscur et malsain. Tu es arrivée de nul part et tu as changé la donne, c'est avec toi que je vais satisfaire mes envies de liberté ce soir. Mes mains traînent négligemment dans les poches de mon pantalon de costard. Je ne mets pratiquement que cela, mes journées étant trop chargées pour me contenter d'un vulgaire jean et un basique. J'ai une réputation à tenir et un charisme à entretenir. Je suis à l'heure mais vas-tu l'être ? Je me tiens assez loin du yacht pour éviter que le capitaine ne me tienne la crampe. Je ne suis pas ce que l'on peut appeler un mec sociable, j'ai mes têtes et je ne parle pas avec n'importe qui. Il est n'importe qui et n'a nullement besoin d'obtenir mes bonnes grâces. Je jette un coup d'oeil à ma montre et replace ma main dans ma poche, je n'ai aucune patience et j'espère sincèrement que tu ne vas pas me poser un lapin. J'entends des pas, je me retourne et te lance un sourire à peine perceptible. Je suis content que tu sois venu mais je ne le montre simplement pas, par pudeur sans doute ou par habitude. Sourire n'est pas inné, je dois bien souvent me forcer pour paraître un minimum sociable en société. Sourire ne m'a jamais rien apporté d'autre que des emmerdes, c'est surement ce qui explique cette froideur qui se dégage de moi. Deux grands yeux s'approchent de moi et me clouent sur place, je suis partagé entre l'admiration et l'interrogation. Ta photo disait donc vrai, tu fais partie de ces beautés indescriptibles. Je m'avance d'un pas vers toi, ne prends pas peur ma jolie. Quelque chose me dit que tu n'es pas comme les autres, qu'un truc spécial te caractérise et cela va être ma préoccupation première de la soirée, te découvrir. Bonsoir Nirvana. Durant ce laps de temps assez court, j'ai effectué de petites recherches à ton sujet mais je n'ai malheureusement rien trouvé. Tu es donc la seule en mesure de m'en apprendre davantage sur toi.

@Nirvana Abernathy
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Tu te caractérises comme un homme plutôt glacial, pourtant je te trouve déjà bien plus chaleureux que la plupart des personnes que je côtoie. Alexandrie, voilà un prénom peu commun. Alors est-ce que tu vas réussir à être mon phare ce soir ? Est-ce que ta lumière sera assez forte pour que je vienne jusqu’à toi ? Ce qui est certain, c’est que ta plume m’a intrigué tout au long de la journée. Tu sembles différent de tous les autres. D’ailleurs, tu ne le sais pas encore, mais j’ai souris plus que la moyenne à chaque fois que mon téléphone vibrait et m’annonçait une notification de ta part. L’énigme que tu incarnes m’a alors poussé à te rejoindre pour cette escapade que tu m’as proposée au large. M’enfuir de cette ville, que ce soit sur un gros bateau ou une vulgaire barque dépasse toutes mes attentes pour notre première rencontre. Je redoute désormais le moment où nos regards vont se croiser pour de vrai. Est-ce que je vais te plaire ? Est-ce que c’est important de toute façon ? J’ignore réellement quelle attitude adopter. Est-ce que je dois me positionner comme une femme qui vient simplement faire connaissance avec un jeune homme ou bien en une séductrice impitoyable ? J’imagine que le choix se fera selon le feeling. Ayant écouté tes conseils, je débarque sur le port de Boston recouverte d’un chandail de grand-mère un peu trop large. Mes yeux de biche scannent l’endroit et se focalisent rapidement sur une silhouette masculine que j’imagine être la tienne. Après quelques enjambées bruyantes à cause des talons de mes bottines, j’arrive à ta hauteur pour découvrir de plus près l’homme que tu es et qui a rythmé ma journée. La première phrase que tu me dédies m'arrache un sourire. Je crois que je pourrais te l’accorder, ma beauté est spéciale. On aime ou on n'aime pas. « Je te retourne le compliment » Effectivement, tu n’as rien de normal non plus, tout comme moi, tes traits sortent carrément de l’ordinaire. Tu dois déjà être au courant, mais bordel, tu as un charme fou malgré l’impassibilité dont tu fais preuve. Je t'épargnerais donc un compliment que des tas de nanas en émoi ont déjà dû te faire. J'veux pas être assimilée à ces cruches. Je suis au dessus de tout ça. « Bonsoir Alex » Balançant mes cheveux sur une de mes épaules, je te tends ma main recouverte de bagues onéreuses pour sceller les présentations. « Tu m’emmènes pécher la crevette ? » Il fallait bien que le naturel revienne au galop après avoir tenté de le chasser. J’ai beau être milliardaire, je reste une fille dysfonctionnelle dans toute sa splendeur « Au fait, j’ai toujours été une femme. J’suis née femme et je le suis restée, promis juré » Et j’ai même failli te dire que tu pouvais vérifier, mais je me suis abstenue, c’est fou. Je fais déjà des efforts alors que je ne te connais même pas. Je n'ai pas envie d’en mettre une de travers et que tu me files déjà entre les doigts. Fuis pas s’il te plaît, laisse moi une chance de t’amuser et d’égayer ta nuit.
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C'est avec plaisir que je constate ta ponctualité, tu es à l'heure et cela me ravi, je n'aurais pas pu accepter le moindre retard. Je suis peut-être impassible mais le temps nous est compté, je ne suis pas présent sur ce pont pour niaiser. Mon besoin de liberté a prit le dessus sur toutes mes priorités. C'est toi et moi ce soir et rien d'autre, je ne pourrais pas tolérer un intrus dans cette nouvelle équation. Pour ne pas être dérangés, tu fermeras ton portable mais je te le ferais savoir en temps voulu, le risque que tu me prennes pour un violeur est encore trop présent. C'est vrai après tout, tu ne connais rien de moi et tu acceptes de venir sur un bateau pour quelques heures hors du temps mais rien ne laisses présager que je suis saint d'esprit. Je te complimente sur ta beauté atypique, c'est ce qui me plait, je déteste les banalités, tu vas vite t'en rendre compte. Tu utilises mon pseudonyme pour me saluer, j'apprécie pleinement cette familiarité. J'attrape ta main et m'incline légèrement vers l'avant pour déposer mes lèvres sur ta paume. Ta peau est douce et ta main minuscule. Pas vraiment, il te faudra trouver une autre tinder date pour aller à la pèche à la crevette. Ce n'est pas dans mes attributions. Pardonnes mon manque de discernement, j'ai bien du mal à capter le sarcasme quand il s'agit de cela, ou d'une blague. Tu ne me laisses pas le temps de me ridiculiser et viens m'assurer de l’authenticité de ton identité sexuelle. Je lâche ta main et ne peux m'empêcher de te regarder dans les yeux, ton regard est intense et poignant Nirvana. Tu te doutes bien qu'un homme tel que moi ne croit que ce qu'il voit alors tant que tu ne m'auras pas prouvé ton authenticité, le doute est permis. Mon sourire semble vouloir s'étirer très légèrement, tu m'obliges à briser tous les codes ce soir. Je m'approche de toi et te tends mon bras tel le gentleman que je peux parfois incarner. On ne fait pas attendre un désir d'évasion. J'attends que tu saisisses mon bras pour me diriger vers le fond du pont, là où notre yacht de ce soir nous attend. Devant l'embarcation, je défais ta main de mon bras et passe le premier, dans l'unique but de te tendre une main pour t'aider à traverser. Si mademoiselle veut bien se donner la peine d'entrer dans mon univers. Ouvrir les portes de mon monde à la première fille venue ne fait pas parti de mes habitudes, tu es une privilégiée. Tu traverses la passerelle étroite et je glisse ma main dans ton dos pour me rapprocher de toi. Entres et fais comme chez toi Nirvana, je vais donner mes instructions au capitaine ou qu'importe sa fonction, je ne serai pas long. Je te quittes pour la cabine à l'avant du yacht et lorsque tu n'es plus dans mon champ de vision, mon sourire s'intensifie nettement. Cette soirée en ta compagnie promet monts et merveilles.
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J’ignore complètement où je vais mettre les pieds. Peut-être que j’ai rendez-vous avec le diable en personne ce soir. Peut-être que je ne verrais pas le soleil se lever demain. Et si tu étais un sombre prédateur ? Pourtant, je crois en mon intuition et mon intuition me dit que je dois venir jusqu’à toi, qui que tu sois. Malgré cette sérénité qui se dégage tout autour de moi, mon estomac est un paquet de nœuds et mon cœur s’agite dans tous les sens à chaque mètre que je franchis. Arrivant enfin à ta hauteur, je me rends compte que tu n’es pas un mensonge. Ta photo colle impeccablement à ta frimousse, pire, tu es encore plus beau en vrai. Tes lèvres effleurent ma peau et je frémis en tournant nerveusement ma tête vers l’eau qui scintille à nos côtés. Ok, tu me déstabilises, mais tu ne dois pas t’en apercevoir, absolument pas. Je préfère alors récupérer mes enfantillages pour tenter de creuser tes ambitions nocturnes « Ah… Mince alors, la fan de crustacés qui sommeille en moi est fortement déçue » plaisantai-je en te voyant malheureusement resté assez sérieux. Bon sang, tu ne te laisses pas atteindre aussi facilement hein. Je vais devoir vraiment sortir les rames sur ce bateau. Ta main bien masculine lâche la mienne. Le contact visuel prend le relai. Je reste hypnotisée par la profondeur de ton regard qui me scrute à m’en faire perdre mon identité. Néanmoins, je te confirme mon genre, par rapport à ta confidence faite plus tôt via tinder. Yes, j’ai réussi à faire fondre un tantinet l’épaisse couche de glace qui te recouvre. Ce ne serait pas un joli sourire qui se profile ? Si tu as honte de montrer tes émotions, sache que moi non. Alors je souris pour toi plus facilement, afin de te montrer que tu peux te lâcher en ma compagnie, que tu as le droit de rire, de pleurer et de hurler les pires obscénités qui te traversent. « Faisons encore un peu planer le doute alors » Je crois que tu m’as foutu mal à l’aise pour le coup, je ne sais plus du tout sur quel pied danser. Est-ce que c’était une manière de me faire comprendre que nous pourrions conclure pour vérifier tout ça ? Damn. Je te suis plus du tout. Tu m’offres ensuite ton bras auquel j’enroule le mien. Je reconnais les codes des gentlemen. Tu n’es pas issu de la classe moyenne, j’y mettrais ma main à couper. Tu viens sûrement du même monde que moi et cela ne me surprend guère étant donné ton langage soutenu. « Allons-y mon cher, j’ai hâte de disparaître de la surface de la Terre » Tu me guides jusqu’au bout du ponton et c’est là que je comprends définitivement l’étendue de ton portefeuille. Un yacht. Le même type de bateau sur lequel j’ai passé des tas d’étés en famille ou avec des amis. Tu te sépares de moi pour sauter sur le navire et je laisse un soupir de déception s’échapper entre mes lèvres. Je commençais à m’habituer à ton bras lié au mien moi.. « J’arrive, heureusement que je suis équilibriste dans un cirque » mentis-je en traversant la passerelle pour regagner en proximité avec toi. Seulement, tu ne me laisses pas encore le temps de me réhabituer à ton odeur qui m’enivre, voilà que tu disparais de nouveau en me laissant à l’entrée de la cabine « Très bien, files moussaillon, ne me fais pas trop attendre, j’suis impatiente » Une fois ta silhouette complètement évanouie, j’entre à l’intérieur et découvre le luxe qui habite cette maison flottante. Mes doigts caressent un comptoir en marbre et rapidement, je trouve le chemin menant au bar. Je nous serre deux verres en attendant ton retour et je continue de me noyer dans les détails de la décoration qui m’entoure. « Alexandrie !!! » criai-je en tapant du pied sur le parquet, incapable de rester seule quand une obsession prend possession de moi, en l’occurrence, toi. Ainsi, j’abandonne nos boissons pour retrouver l'extérieur. Je me rapproche de la rambarde et lève ma bouille vers le ciel et plus particulièrement vers le quart de Lune qui me nargue « Arrête de me regarder comme ça. Ouais il me plaît, mais j'suis trop tordue, je sais pas comment le... » confiai-je à l'astre jusqu'à ce que je sente une présence derrière moi.
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C'est sans la moindre difficulté que j'arrive à te diriger sur le ponton, tu sembles impatiente de découvrir ton habitacle pour les prochaines heures. Comme à mon habitude, je reste impassible, même lorsque tu me lances une remarque qui doit sans doute être amusante. J'ignore si tu as vraiment été équilibriste dans un cirque ou non, cela ne m'étonnerait pas que cette information soit vraie. Je te regarde passer devant moi pour embarquer sur le yacht et me passe volontiers de commentaire. Il faut que j'aille donner les instructions au commandant, je ne veux en aucun cas lui laisser le champ libre. J'improvise, pas lui. Tu me réponds de ta joie de vivre presque communicative. Laisses-moi deux ou trois minutes ma belle, pas plus. Cette impatience me plait, je n'ai nullement l'intention de te faire attendre Nirvana, je t'ai promis de m'occuper que de toi ce soir. Calmement je te quittes pour rejoindre le poste de pilotage où le capitaine m'attend. Mes instructions sont données sur un ton froid et impassible, le management par l'intimidation a toujours été un domaine dans lequel j'excelle. Mais mon attention est vite capté par ta silhouette s'avançant vers la rambarde. Je te regarde et ignore totalement le capitaine qui veut absolument me poser une dernière question de navigation. Il tente de savoir l'heure à laquelle il devra faire demi-tour, est-il si pressé que ça de rentrer ? Nous ferons demi-tour quand je l'aurai décidé. Je ne peux pas être plus clair, il est peut-être aux commandes du yacht mais c'est moi qui prend toutes les décisions. Je rejoins l'extérieur et m'approche de toi sans faire le moindre bruit. Tu regardes le ciel et je me demande ce que tu fais, c'est curieux, tu sembles seule et accompagner en même temps, c'est une émotion que je n'ai encore jamais eu l'occasion d'expérimenter. Les mains dans les poches, j'avance jusqu'à toi. Nous avons de la chance ce soir Nirvana, le ciel nous offre toute sa clarté. Le yacht tremble un tant soit peu lorsque le commandant démarre les moteurs. Nous ne tardons pas à manœuvrer pour quitter le port. Je te regarde dans les yeux et lève la tête pour admirer la voie lactée. Bon sang, les astres m'ont toujours fascinés. C'est la seule chose sur terre qui me rappel à quel point la vie est insignifiante et que toutes les apparences que nous cherchons désespéramment à sauver ne nous empêcherons pas de mourir à la fin. J'ai toujours été très fataliste dans mes réflexions surtout en ce moment où j'ai tendance à voir le verre à moitié vide. Je prends appui sur la rambarde et croise les bras contre mon torse tout en reportant mon attention sur tes yeux, sur tes magnifiques yeux. Maintenant que nous nous éloignons de notre quotidien, une question trotte dans ma tête et si tu me le permets, j'aimerais te la poser. Suivre un inconnu sur un bateau fait parti de tes habitudes ? Tu as accepté ma proposition sans poser la moindre question, cela m'intrigue malgré moi. J'aurais pu te poser n'importe quelle autre question mais c'est celle-ci qui est venue en premier. Tu es mystère à toi toute seule Nirvana, je veux le percer à jour.
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Peut-être que tu me joues la comédie ? Peut-être que tu es un plus grand mythomane que moi et que tout ce luxe ne t’appartient pas ? Tu vas bien devoir me rendre des comptes sur ta situation, que je puisse établir un portrait bien clair de toi. Bref, alors que tu t’es volatilisé pour mettre le cap je ne sais où avec ton capitaine, je quitte l’intérieur pour faire le plein d’air « marin ». Disons qu’il est assez difficile de recharger ses poumons en oxygène non pollué en plein Boston. Mes mains s’agrippent ensuite au garde-corps en inox et mes yeux se lèvent vers la nappe obscure recouvrant la ville. La lune, ma plus fidèle amie semble bien curieuse et voilà que je me mets à lui parler en attendant nerveusement ton retour. Le coin est plutôt paisible, surtout à cette heure-ci. J’entends d’ailleurs les battements de mon coeur, sûrement parce que tu le fais battre plus fort que d’habitude. Tout à coup, je sens de nouveau ta présence et j’interromps par conséquent mon dialogue sans réel interlocuteur. Tu te rapproches pour te poster à mes côtés et je t’écoute en me sentant magiquement apaisée. Ta voix est calme, tes mots sont pesés et élégants, je craque. J’acquiesce timidement avec ma bouille et m’accroche plus fermement à la rampe quand le bateau démarre pour nous sortir de ce parking aquatique. Enfin. Enfin, nous prenons un peu de vitesse et je sens le vent qui frappe ma peau fine et pâle. Nos regards s’accrochent et se décrochent. Par tous les moyens, je tente désormais de fixer le même point lumineux que toi sur cette voûte céleste. Je veux voir ce que tu vois. Je veux ressentir ce que tu ressens. Dans tous les cas, j’écoute avec attention ce que tu me confies et je trouve ça juste, beau. « Tais-toi. Ne dis pas ça. Tu ne sais pas de quoi l’avenir est fait. Peut-être qu’on trouvera le moyen de vivre éternellement d’ici là, mais je parie que tu ne saisiras même pas cette opportunité, je te sens fataliste… » C’est dingue, c’est moi qui te dis ça alors que je suis la première à critiquer la vie et à provoquer la mort. Tes yeux sombres me fixent et je les fixe en retour. Qu’est-ce que tu fais ? Tu tentes de m’analyser ? Tente pas ça, tu vas être déçu. Inspirant profondément, je me penche un peu vers l’avant pour admirer l’eau qui se fait fendre sous le passage de la coque et je soupire en enregistrant ta question « Oui et non. » Ce n’est pas ce que tu attendais comme réponse et je le conçois, c’est assez flou, je dois réessayer. « Pour être honnête, peu de personne, voir aucune ne m’a déjà proposé un premier rendez-vous en tête-à-tête sur un bateau. Je pouvais pas dire non, même si j’allais rencontrer un serial killer » C’était si inattendu et exotique comme rencard, je ne pouvais pas refuser, ça m’appelait trop. C’était comme cette pomme qu’Eve ne devait pas croquer, ouais, tu étais et tu es encore cette pomme étincelante et bien juteuse que je veux dévorer « J’ai pas grand chose à perdre de toute façon, à part une vie sous des tonnes de dollars et de responsabilités. Et bien que j’aime cette vie que mes ancêtres m’ont laissée, je préfère de loin les situations qui provoquent en moi une bonne décharge d’adrénaline. Tu me trouves trop inconsciente c’est ça ? » C’est bien là que tu veux en venir non ? Je suis au courant que les hommes peuvent être mal intentionnés et que suivre un inconnu en pleine nuit n’est pas sérieux, mais c’est plus fort que moi. « Est-ce que je dois me faire du soucis d’être grimpée sur ce yacht avec toi ? Est-ce que je risque autre chose que d’être foudroyée par ton charme fou ? Dis-moi Alex, dis moi un peu qui tu es, d’où tu sors tout ça hein ? » que je t’interroge en me retournant pour pointer de manière hasardeuse la structure qui nous surplombe.
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