Ingrid W. Hawthorne ♦ Leven Rambin

C'est le 15 mai 1991 à Los Angeles, Nevada, que les membres de la famille Hawthorne m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Wendy et Ingrid, comme mes deux grands mères. Je suis statut célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en plus ou moins fière. Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de médecine et de biochimie depuis quatre ans. Je travaille aussi après les cours comme serveuse dans un Starbucks depuis quatre ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Dunster ou les Students.


Ingrid n’utilise que son deuxième prénom depuis ses 17 ans pour ne plus être associée à Wendy Hawthorne, une des plus jolies mini miss du Nevada ▲ Elle a un joli brin de voix mais ne chante plus depuis des années et refuse de monter sur scène ▲ Elle a fait partie de l’équipe de pompom girls pendant ses quatre années de lycée ▲ Elle n’est pas douée pour les langues étrangères et a un accent affreux ▲ Elle croit aux extra-terrestres et espère de tout cœur qu’ils appartiennent au camp des gentils qui voudront sympathiser avec les terriens ▲ Elle a toujours eu une bonne mémoire, et retient facilement tout ce qu’elle voit ou entend ▲ Elle n’a jamais touché à aucune drogue ▲ Elle est capable de s’endormir n’importe où et de faire de mini siestes de 10 minutes pour être en forme ▲ Elle n’a pas peur des araignées comme les trois quarts des filles, mais les abeilles et les guêpes la clouent sur place ▲ Elle était à deux doigts de la boulimie étant plus jeune, mais elle a réussit à s’en sortir toute seule en s’éloignant de sa famille.

▲ Aujourd'hui, je décide de me faire couler un bain bien chaud pour me détendre. Le temps de me déshabiller, mon chien, un énorme saint-bernard, a décidé lui aussi de s'installer dans la baignoire, avec tous ses jouets. VDM

Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?

Comme beaucoup d’étudiants, je compte profiter des soirées données par les différentes confréries pour m’amuser, déstresser et passer du bon temps. Je n’ai rien contre le fait de boire un peu, deux ou trois verres pour lever quelques inhibitions et se mettre dans l’ambiance. Mais j’ai déjà passé quelques soirées chez eux qui ont mal fini. Je ne comprends pas les gens qui boivent à en vomir, ou qui se droguent pour ressentir plus de choses. Je pense venir en début de soirée et en fonction de l’ambiance, rester ou pas.

Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?

Même si je ne suis pas chez les Quincy, je suis assez sensible à certaines causes que ces étudiants défendent, les maltraitances aux animaux et l’écologie entre autres. Pourquoi pas un voyage pour sensibiliser des populations au recyclage, au respect de la planète. Mais je ne pense pas être capable d’aller dans un village loin du monde pour construire des écoles ou instruire des enfants. D’autres sont bien plus doués que moi pour ça.

Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?

Les concours de talent, j’ai donné en étant plus jeune. Ma mère m’a fait apprendre à jouer quelques chansons au piano, m’a fait apprendre quantité de chansons et de chorégraphies, m’a appris à faire tant de manières et de grimaces pour plaire à un jury que je suis un peu dégoûtée de la scène et que je ne pense pas participer à ce genre de show pendant un bon moment. Même si apparemment, j’ai une jolie voix.

Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! (Pour les garçons) Comment tu la trouves ? (Pour les filles) Voudrais-tu lui ressembler ou tu t'associes déjà à elle ?

Les filles trop parfaites, trop maquillées, trop apprêtées, qui passent des heures à se soucier de leur apparence, j’avoue avoir du mal à les supporter. Et j'ai tendance à me méfier d'elles. Je ne suis pas contre un peu de maquillage mais je ne comprends pas les filles incapable de sortir de chez elle sans pot de peinture sur le visage. Malheureusement, la plupart des cabots semblent rentrer dans cette catégorie, et j’ai peu d’affinités avec elles. Si elle n’est pas que belle, si elle a quelque chose dans la tête, le courant pourrait passer, sinon, non merci à une amitié basée sur les apparences.

Les Winthrops font une enchère tous les ans. (Pour les garçons) Aimerais-tu un jour y participer ? (Pour les filles) Serais-tu du genre à acheter un homme afin qu'il soit à ton service ?

J’ai déjà assisté à leur vente aux enchères de l’an dernier, l’ambiance était assez spéciale on va dire. Je n’avais fait aucune enchère, même si il y avait de beaux spécimens dans le lot. Les hommes-objets, je ne suis pas fan. Je pense que si mon petit ami devait participer à ce « show », j’essayerai de l’acheter, pour lui faire plaisir, et pour éviter que d’autres filles profitent de lui. Mais si quelqu’un me plait, je préfère qu’il le sache autrement que par des enchères sur son corps. Pour voir, cette enchère est un bon moyen de passer une soirée sympa entre filles, rien de plus.

Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?

Je pense qu’il est bien trop frimeur, et que j’adorerai le voir trébucher, s’écraser le nez par terre et rayer ses lunettes à 1000$. Ma réponse va un peu rejoindre celle sur les Cabots, il y a surement des gens très bien parmi eux, mais les trois quarts sont trop vantards, trop précieux, et trop insupportables pour que je m’intéresse à eux. Mais je demande qu’à être surprise par l’exception cachée par eux.

Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?

Je suis une Dunster donc j’ai tendance à aller faire un tour dès qu’il y a un évènement d’organisé par ma maison. Je ne connais pas vraiment beaucoup la littérature victorienne, ce serait l’occasion de m’y intéresser. Mais tous les soirs pendant une semaine, ce serait too much. Peut-être juste deux soirs.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle amaryllis et j'ai 25 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à moi, bazzart et pub rpg. Je le connais depuis un bon de temps, puis j'ai eu quelques problèmes perso qui m'ont démotivée de beaucoup de choses, dont le net. Mais je re-louche par ici depuis quelques jours alors j'ai décidé de me (ré)inscrire. Question intégration, je devrai bien m'en sortir mais je ne dirais pas non à un petit coup de main. J'utilise Leven Rambin comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr, la source ultime. Je fais environ une page word en georgia 11 par RP et mon personnage est un inventé sorti tout droit de ma petite tête..

Mot de la fin ? ▲ back in black ♫

Je n’ai jamais connu mon père, ou plutôt, je n’ai que très peu de souvenirs de lui. Il est décédé quand je n’avais que trois ans. On m’a parlé d’un accident de moto, de verglas, d’un camion qui a dérapé, mais je ne sais rien de plus. C’est un sujet un peu tabou dans ma famille. Ma mère ne s’est jamais remariée, et comme elle ne supportait pas de vivre seule, elle est allée s’installer avec sa sœur aînée, elle aussi célibataire.

Ma tante travaillait dans un salon de coiffure. Une maman est un jour entrée avec une petite fille, lui demandant de la coiffer d’une façon bien particulière, pour un concours de mini miss. Curieuse de nature, ma tante lui a demandé plus d’information sur ce genre de concours, que sa cliente s’est empressée de lui donner. Le soir même, ma mère et ma tante ont assisté à ce même concours pour voir de quoi il retournait exactement. Et sont rentrées avec la même idée en tête « et si nous faisions participer Wendy à un concours de mini-miss ? ». Trois semaines plus tard, j’étais inscrite à mon premier concours, je n’avais que cinq ans. Forcément, j’avais très peu d’expérience par rapport aux autres filles, et j’étais encore timide et hésitante sur scène. Mais apparemment, mes boucles blondes et mon sourire ont séduit le jury puisque j’ai fini deuxième dauphine, place plus qu’honorable pour une débutante. Ma mère et ma tante étaient folles de joie. La première année, on faisait un concours par mois. Pour moi, c’était un moment spécial qu’on passait toutes les trois, je portais de jolies robes avec plein de paillettes, de jolies chaussures. Je me faisais chouchouter, j’étais jolie. Et, tout le monde était heureux quand je gagnais un diadème ou un trophée. Le conte de fée a duré quatre ans. Quatre ans pendant lesquels j’étais pleinement heureuse. A neuf ans, les choses ont un peu changé. La compétition devenait plus présente entre les filles, les juges étaient plus exigeants, les numéros se devaient d’êtres plus précis. J’avais pris l’habitude de chanter pour mon numéro de talent, parce que j’avais une jolie voix. Ma mère m’a fait prendre des cours de piano pour encore avoir plus de chances d’impressionner le jury, un artiste complète devait forcément avoir plus de succès et de meilleures notes. Ma mère devient plus exigeante, plus sévère avec moi, et j’étais inscrite à deux concours par mois. Mais je restais docile, et souriante et je faisais de mon mieux pour réussir et gagner. J’aimais tellement faire plaisir à ma mère, et quand je gagnais, on passait la journée suivante entière à faire du shopping, rien que toutes les deux. Mon moment préféré du mois.

J’ai continué les concours tout en grandissant. Les filles de ma classe me voyaient dans les journaux locaux et parfois à la télévisions dans des reportages, et me trouvaient vraiment géniales. Une bonne partie voulaient être mes amies. J’étais ce qu’on pouvait appeler une fille populaire. Arrivée au lycée, c’est tout naturellement que j’ai rejoins les cheerleaders, même si j’ai du prendre des cours de danse supplémentaires pour garder un bon niveau. Entre les cours, les entraînements de pompom girls, les cours de piano, les entraînements pour les concours, j’avais peu de temps pour moi et je commençais vraiment à fatiguer. Pour ne pas que je prenne de poids et que je reste en forme, ma mère me faisait suivre un régime assez strict. Peu de protéines ou de féculents, beaucoup de légumes. Je suis devenue une habituée des micro siestes de 10 minutes, je m’endormais dès que je pouvais fermer les yeux et poser ma tête. Tout ça pour rattraper les heures de sommeil que j’vais en retard car je ne rentrais souvent qu’à 23h de mes entraînements et que je finissais rarement mes devoirs avant 2h du matin. A 17 ans, j’ai piqué une crise juste avant un concours, je n’en pouvais plus. J’ai arraché mes postiches, mes faux cils, déchiré la robe que je devais porter et je me suis enfuie de la salle. J’ai du appeler ma meilleure amie pour qu’elle vienne me chercher et je me suis cachée chez elle, refusant pendant 48h de parler à ma mère. Quand je suis rentrée chez moi, ma mère m’a juste prise dans ses bras et m’a chuchotée qu’on pouvait réduire le nombre de concours à un par mois, mais qu’il était impossible de s’arrêter car tous les coûts liés au défilés l’avaient forcée à s’endetter et elle ne pouvait assurer votre vie quotidienne qu’avec les chèques que je nous faisais gagner. J’étais horrifiée qu’elle ait pu se servir de moi. Je lui ai fait promettre que je ne continuerai que pendant un an, le temps que je finisse le lycée et qu’ensuite, elle me laisserait partir étudier où bon il me semblait, sans avoir à redire quoi que ce soit. Les trois samedis où je n’avais pas de concours à assurer ainsi qu’une bonne partie des vacances scolaires, je travaillais dans un Starbucks pour mettre de l’argent de côté pour me payer moi-même mes études. Car malgré ce monde de pailleté dans lequel je vivais, j’avais envie d’étudier, d’apprendre, de comprendre plus de choses. Je me suis encore plus démenée en cours pour avoir un dossier irréprochable, pour pouvoir être acceptée à Harvard, à l’autre bout du pays, aussi loin que possible de la mauvaise influence de ma mère.

Lorsque j’ai posé mes valises dans ma chambre à Harvard, tout a changé pour moi. Plus de contrôle, personne sur mon dos, plus besoin d’être parfaite à tout moment, plus besoin de tous ces entraînements qui me fatiguaient tellement. J’ai pu redécouvrir le plaisir des grasses matinée, des journées en pyjama sans avoir à se maquiller, et surtout de bons petits repas auxquels je n’avais plus eu le droit ces dernières années. Moi qui était à deux doigts de la boulimie, qui me faisait vomir avant chaque pesée que me faisait subir ma mère, était en train de goûter à nouveau à de la viande, des plats en sauce et des pâtisseries bien sucrées et colorées. J’ai tout simplement repris goût à la vie, et rien, même pas les cours de médecine de plus en plus durs années après années, ou mon boulot après les cours dans le Starbucks de la ville, ne pouvaient m’enlever mon sourire.