Pourquoi rester dans l'enceinte de l'école ? [PV NEVADA]

Aujourd'hui c'était journée de repos, et heureusement pour moi, en ce moment j'étais pas mal fatiguée entre les cours, la natation et la Quincy House, il faut vraiment dire que j'étais débordée. J'avais l'impression de ne plus avoir vraiment de temps à me concentrer à moi même. C'est désespérant, au plus haut point, j'ai limite l'impression que mon cerveau va exploser d'une minute à l'autre. L'heure que j'avais de libre cet après-midi, j'allais la consacrer à Nayeli, une de mes camarades qui m'aide beaucoup en ce moment et je dois dire que c'est pas de refus. Elle m'avait proposé de boire un café au parc aux alentours de 15h. Cela m'avait laissé le temps de ranger ma chambre qui s'était transformé en champ de bataille au cours de la dernière semaine et je peux vous garantir que faire un peu de rangement avec autour de soi 6 chats, c'est limite mission impossible. J'adore mes chats mais franchement parfois ils m'agacent, mais bon il est hors de question que je m'en débarrasse. Cela fait, j'étais allé faire un tour en ville, histoire d'acheter quelques cadeaux de Noël pour mes amis. Car une fois de plus, j'étais en retard à ce niveau. Si seulement j'avais le pouvoir de me dédoubler, tout serait vraiment plus simple. A la sortie du cinquième magasin, je jetai un coup d'oeil à ma montre me rendant compte que 15h arrivait bientôt. C'est donc mes sacs à la main et poussée par le doux vent, que je rejoignais le parc de Cambridge. Ce lieu était l'un de mes endroits préférés, en général c'est là que je me rendais si j'avais besoin de faire le vide dans mon esprit. Qui plus est, j'en connaissais les moindres recoins vu que c'est ici même que je venais courir au moins 2 fois par semaine. Arrivée au lieu de rendez-vous, il me fallut encore quelques minutes pour distinguer la silhouette de Nayeli, assise sur un banc. Je ne me fis pas prier pour la rejoindre, elle était pour le peu que je la connaissais une fille agréable, sympathique à souhait et avec le coeur sur la main. Finalement à sa hauteur, j'esquissai un large sourire à son attention avant de poser mes sacs à terre. M'asseyant sur le banc, je lui fis la bise, une vieille habitude française que je n'avais toujours pas effacée alors que les américains trouvaient cela déplacé." Je ne t'ai pas trop fait attendre j'espère, je n'ai pas vu l'heure passée. " Si seulement les journées pouvaient durer plus de 24 heures, ça m'aiderait énormément enfin bon je demandais un peu la lune là. Croisant les jambes, je prenais à nouveau la parole." Ca fait plaisir de te voir, tu sais, j'étais contente que tu me proposes qu'on se voit aujourd'hui. Et en plus on a de la chance, le soleil est un peu avec nous. " Autant profiter des derniers rayons de soleil avant que l'hiver n'arrive définitivement sur la ville.