we're vibin'. + NOCO

≈ ≈ ≈
{ we're vibin'. }
crédit/ tumblr ✰ w/noah m. ferrari.

tes pieds enfermés dans une paire de talons beaucoup trop serrées, le corps enveloppé d’un tissus qui coûte horriblement chère en guise de robe qui moule tes formes sans passer dans la vulgarité. toi, t’as vite appris à faire la différence entre la classe et la crasse, tu sais comment soigner ton image à la perfection pour faire refléter n’importe quel mensonge que tu veux leur gerber. et ils tombent tous, un par un dans ton piège à rat sans même s’en rendre compte. boucle d’oreille verrouillée et les opales qui font des allers retours entre ton reflet et l’écran de ton cellulaire où les messages avec Noah défilent. tu sais pas ce qu’il cherche ni ce qu’il veut mais toi, ça t’amuses alors tu le pousses un peu plus sans vraiment y croire. parce que t’es pas prête de l’attendre comme il le veut, t’as même fait en sorte qu’Al aille te faire une petite course en t’aidant de ce battements de cils innocents auquel on ne sait pas résister. et tu regagnes le salon, attrapant ton sac à la volée pour te diriger vers la porte qui s’ouvre pour te couper dans ton élan. tu manques de pouffer de rire en voyant Noah entrer avec détermination, tu croises les bras en le dévisageant de haut en bas. - respire, respire Ferrari.. tu te moques en lui mimant de ralentir. - t’avais autant envie que ça de me voir ? tu demandes, interrogatrice. pourtant, tu partageais toutes tes nuits ou presque sous le même toit que lui. quand t’es pas avec stella, c’est ici que tu crèches et pareil pour lui quand il n’est pas chez une de ses proies faciles à détourner.

Quelques sms échangés et te voilà déjà dans ton appartement avec ta belle, enfin la belle Coco de tous les temps. Pétasse ouais, c’était la première à te péter les couilles dès le matin pour un détail ou à venir dans ta chambre parce que tu faisais trop de bruit sur le moment. Autant dire que l’insulter aurait été lent comme vengeance. Mais elle restait Coco. Et Coco c’était Coco wesh. Tu peux pas te passer de la princesse Chanel deuxième du nom. Ouais parce que la première c’est LR et c’est la Reine de ton homme. Autant dire que tu souris en coin quand tu l’entends avant d’ajouter Je ne respire que pour toi Wertheimer lâches-tu avant d’avancer vers toi pour déposer tes lèvres sur sa joue Tu hantes mes pensées chaque jour alors dès que j’ai l’occasion de t’enlever à Stella, je le fais et j’adore Sourire en coin alors que tu viens passer par le bar pour chercher son verre et sa bouteille, tu en profites pour lui parler D’ailleurs mon dieu, elle est en couple non ? J’ai entendu deux Cabots parlés d’un mec avec qui elle traine souvent, euh … Merde son prénom je sais plus Dis-tu en réfléchissant, Stella était une amie et tu avais fait taire les rumeurs peut-être débile ou non mais finalement les remarques que t’avaient fait les deux Cabots penchaient plus pour une vérité de couple qu’autre chose. Bon, maintenant que je peux t’enlever à Stella .. Un verre peut-être ? Toujours un verre et après réflexion sur ce que nous allons faire

≈ ≈ ≈
{ we're vibin'. }
crédit/ tumblr ✰ w/noah m. ferrari.

poupée de cire qui décrispe son masque, qui le craquèle un instant. l’instant du jeu, de la séduction, la tentation inébranlable qui s’accapare la pièce au moment même où il met un pied chez vous. une minute de plus et tu te serais sûrement éclipsé, mais il est là, à pic et le souffle court de cette envie viscérale de te rejoindre. tu ne manques pas de pouffer un rire, les mots qu’il gerbe comme une grasse flatterie qui ne t’atteint même pas. - j’ai toujours su.. que tu dis entre tes lèvres étirées dans un sourire. le fantasme qui ne décolle pas de la peau, qui s’agite, qui gronde encore et toujours. - tes pensées doivent être vraiment attrayantes alors, j’aimerais bien les rencontrer un jour. la voix qui se mêle à une mélodie charnelle, subjective qui se marie au regard aguicheur que tu lui adresses dans la foulée. montre lui tes pensées, les plus intimes, les plus timides, les plus destructrices. et tu souffles en reprenant tes esprits, secouant la tête en t’agitant. - t’es venu faire ta langue de pute en me parlant des ragots que les étudiants peuvent baver ? que tu demandes sur la défensive. parce que ça parle de stella, parce que tu t’en branle de ce qu’on peut raconter. - parce que si c’est ça, j’ai mieux à faire Ferrari. regard dédaigneux, le sac remonté sur l’épaule et prête à prendre la fuite de cette conversation futile. enfantine. - hm.. ça dépend. que tu murmures en te retournant vers lui, relâchant tes bras en faisant glisser le sac par la même occasion. - tu comptes prendre un verre et discuter du nouveau sac à main de Pierre ou pas ?