Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitysnap back to reality, oops, there goes gravity (violoup @ copenhague)
-25%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable Gamer 16,1” HP Victus 16 – 16 Go /512 Go
749.99 € 999.99 €
Voir le deal


snap back to reality, oops, there goes gravity (violoup @ copenhague)

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

 
≈ ≈ ≈
I don't wanna hurt you but you live for the pain
I'm not tryna say it but it's what you became
You want me to fix you but it's never enough
That's why you always call me cause you're scared to be loved
( @C.-Loup de L. De Monpezat   )
crédit/ shameless ✰ the weeknd

Je fixe mon téléphone, la conversation Whatsapp et je sais que Zora et Stella ont raison. Je dois me barrer d'ici vite fait bien fait. Y'a pas moyen que je reste une minute de plus, le temps se rallonge à l'infini et j'ai beau lancer des regards noirs aux gars qui sont chargés de me surveiller, rien n'y fait. J'ai essayé, putain. Et Loup doit avoir un sacré rapport de mes exploits dans sa chambre alors qu'il n'est même pas là : tentative de fuite multiples à grand coup de douche qui coule sans personne dedans et moi qui essaye de passer par la fenêtre. Bon, non seulement ça m'énerve, mais en plus je suis pas spécialement connue pour avoir un calme olympien quand il s'agit de ma liberté. Il n'est pas le premier à m'avoir mise dans cette situation et y'a rien de pire que de mettre un lion en cage. Après toute mes tentatives infructueuses, je décide de m'asseoir en tailleur au milieu de la pièce, mon téléphone étant ma dernière arme. Tweeter que je suis retenue contre mon gré ? Appeler n'importe qui ? Non. J'ai besoin de l'aide de personne et Loup ne me gardera pas comme ça indéfiniment. Je finis par réserver un billet d'avion pour le soir même et je vérifie les voitures les plus proches. Ouais, je me casse et plus jamais de la vie je remets les pieds dans ce pays. J'avais été naïve de me fier à notre escapade parisienne, rien n'avait changé. Il restait le même enfoiré qui était venu me rabaisser à l'hôpital alors que j'avais failli y passer. Je jette mon téléphone sur le lit, après de ma valise que je n'avais même pas pris la peine de défaire. Finalement, il semblerait que tout s'accélère parce que les gardes s'éloignent pour laisser entrer Loup. Rien que de le voir je suis agacée et je me redresse d'un coup, je suis un volcan qui va pas tarder à entrer en éruption et j'espère qu'il a bien capté qu'il était Pompéi dans l'affaire. « Ça y est ? Tu m'honores de ta présence ? T'inquiètes, ça durera pas longtemps. »  Je me foutais pas mal de son rôle de prince, je l'avais respecté et si j'étais pas sortable en temps normal, j'avais connu quelques gala qui s'étaient assurés que j'étais suffisamment incollable sur l'étiquette pour juste avoir envie de la foutre en l'air quand bon me semblait. « T'as cru que j'allais rester comme ça sans rien dire ? » Il me connait. Et c'est pas après notre dernière étreinte à l'aéroport de Paris que j'allais calmer la bête dans mes tripes.  « T'as honte, c'est ça ? » Dis le, que j'te fais honte. Que je suis même pas présentable en tant qu'invitée, même si c'était pour me mettre dans un hôtel en ville j'aurais rien dis putain. J'aurais compris. Mais pas ça.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

 
≈ ≈ ≈
I don't wanna hurt you but you live for the pain
I'm not tryna say it but it's what you became
You want me to fix you but it's never enough
That's why you always call me cause you're scared to be loved
( @Violet Goldman )
crédit/ shameless ✰ the weeknd

Le palais Amalienborg. A peine tes bagages posés que t’as passé la journée entière enfermée dans cette immense pièce en compagnie de père et de Frederik, votre conseiller. Après votre arrivée à Copenhague, tu n’avais évidemment pas pu prendre de nouvelles de Vee avec qui tout s’était passé si vite que tu n’avais pas eu le temps de lui dire quoi que ce soit alors que ton malhonnête conseiller lui avait suggéré de prendre une autre voiture, ayant remarqué votre rapprochement. Il suivait tes moindres faits et gestes à Cambridge par le biais de journaux people et rapportait évidemment tout à ton père. Tu n’avais pu dire un mot à Vee et sentait bien que tu ne faisais pas les choses correctement. Tu ne pouvais t’empêcher cependant, malgré tes craintes la concernant, de penser qu’avec un peu de chance, elle s’acclimaterait, et lorsque tu rentrerais dans tes appartements ce soir, tu la daterais comme une reine pour te faire pardonner ce malentendu. Il était évident qu’il ne s’agissait pas tout à fait d’un malentendu, Frederik ne voulait pas qu’elle sorte de tes appartements, tu avais fait bien trop de frasques comme ça pour te pavaner avec une fiancée illégitime. Ton père continuais de sermonner ton comportement suite à ton entrée à la Mather, mais impassible face à lui, tu enchainais sur ton avenir post diplôme, ainsi que ton rendez-vous avec le premier ministre sur lequel tu t’étais préparé. Une fois la réunion terminée, tu quittais cette annexe de votre palais afin de venir la rejoindre. Tu constatais que la porte était fermée, alors tu toisais tes gardes à l’entrée, froidement. « Du har ikke slettet hende ud af dagen? » Tu te doutais bien de qui était à l’origine de cette sordide séquestration. Tu ne voulais pas ça. « Åbn denne dør » finissais-tu sèchement avant d’entrer dans la grande pièce, la découvrant alors. Elle était furieuse. « Vee … » tu t’approchais lentement d’elle, déposant tes mains sur sa taille. « Je t’assure que ce n’était pas de mon plein gré. Tu … Je t’invite au restaurant ce soir. On ira en ville, on s’en fiche de ce que diront les gens. » Tu ne savais pas bien pourquoi tu disais tout ça, tu savais que certaines personnes seraient furieuses, mais sans trop le savoir, tu n’avais pas envie qu’elle s’énerve, bien que c’était légitime. « Non, bien entendu. C’est pourquoi je te propose de me parler maintenant. Discutons-en. » Mais elle te le demande. Si t’as honte d’elle. Toi, Loup. Jamais tu ne pourras avoir honte d’elle. Qui es-tu pour juger cette fille tandis que toi tu t’adonnes à de bien plus sombres activités ? Malheureusement, le futur roi que tu es ne peux te permettre de te tenir à côté d’une fille aussi scandaleuse qu’elle, d’après Frederik. Ca ne ferait que te descendre auprès de l’opinion publique. Tu prends ton temps pour répondre, tes mains toujours sur sa taille si elle ne les as pas retirées. « Vee … ce n’est pas ça. Fais moi confiance. Reste je t’en prie. Nous trouveront une solution. » Tu la regardes droit dans les yeux à présent. Tu n’as jamais été comme ça pour un fille et ça te fait mal de te retrouver dans cette position. Mais tu ne peux plus faire machine arrière après ce que vous avez vécu. « Ce n’était pas ma volonté, crois-moi. »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

 
≈ ≈ ≈
I don't wanna hurt you but you live for the pain
I'm not tryna say it but it's what you became
You want me to fix you but it's never enough
That's why you always call me cause you're scared to be loved
( @C.-Loup de L. De Monpezat   )
crédit/ shameless ✰ the weeknd

Réfléchir ? Non. Pas moyen. En temps normal, j'aurais pu, étudier toute les possibilités, essayer de relativiser. Je l'avais fais un nombre incalculable de fois pour Ryder, alors pourquoi pas pour Loup ? Mais y'a une variable qui a changé : on m'avait privé de ma liberté en plus de porter atteinte à ma dignité. Et ça, c'était absolument pas acceptable. Jamais de la vie. Les dernières personnes qui avaient essayé avaient eu un retour de bâton plutôt violent. D'ailleurs, c'est ce qui m'avait menée à vivre dans la rue pendant un moment. Enfin, dans la rue... Disons sous un nouveau toit chaque nuits. Mais là, c'était juste humiliant à en crever et c'était ma honte qui parlait à ma place. Pour la première fois pourtant, il ne se braque pas au contraire. Il a l'air... conciliant. Et au lieu de voir ça comme une preuve de sa bonne foi, j'y vois une faiblesse dans laquelle je m'empresse de m'engouffrer. « Me touche pas » je le repousse sèchement, je supporte plus son contact, c'est comme si ça me brûlait. Je le fusille du regard, procès sans possibilité de se défendre : je prononce sa sentence sans l'ombre d'un regret dans le regard. « Non. Je m'en vais. » La valise et mes tentatives de fugue, c'était pas suffisant ? « On s'en fiche de ce que diront les gens ? Non mais, regarde autour de toi. Tu penses pas qu'il y a un léger problème entre ce que tu dis et ce qu'il se passe ? » Je refuse de croire que c'est pas une idée dont il est à l'origine, tout simplement parce que c'est à 200% quelque chose qu'il est capable de faire et de refaire. J'ouvre grand les yeux, faussement surprise alors qu'il me propose d'en parler : « Parler de quoi, Loup ? Du fait que je suis infiltrée dans ton foutu palais comme la pute du prince ? Regarde sérieusement, regarde. » Je désigne les gardes qui ne doivent pas comprendre un traître mot de ce que je baragouine mais ils sont les preuves vivantes de ma situation. Je secoue la tête, je serre les dents, je voudrais pouvoir dire plus mais je sais que je vais déborder. « Oh et  je t'en prie, garde ça bien au chaud. » Je sors de ma poche la fameuse feuille d'instructions qui m'interdit de foutre le nez dehors et de la lui plaque contre le torse. « Ajoute une clause de confidentialité la prochaine fois. Que nos portraits du voyage à Paris ne se retrouve pas partout. Au pire tu flouteras ma gueule. » Je suis sèche, je suis acide, je m'en fous. Je suis blessée. Et là, je tilte. « Te faire confiance ? Te croire ? Je t'ai fais confiance. J'ai traversé l'Océan Atlantique pour passer du temps avec toi même si pour toi c'était juste parce qu'il y avait de la place dans ton foutu jet avec ton hôtesse qui te dévorais des yeux. Mais faut croire que finalement, je suis toujours aussi bien considérée que quand on est partis. Tout ce que j'ai cru qu'on avait réussi à construire à Paris, c'était juste de la naïveté. » Je lui tourne le dos pour récupérer mon téléphone sur le lit et le glisser dans ma poche. « Pas la peine de m'accompagner. Je passerai par derrière avec un sac sur la gueule puisque c'est ce qu'il faut. » Je suis pas prête d'oublier le jour où, pour moi, t'avais estimé que je valais même pas la peine d'être quelqu'un.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

 
≈ ≈ ≈
I don't wanna hurt you but you live for the pain
I'm not tryna say it but it's what you became
You want me to fix you but it's never enough
That's why you always call me cause you're scared to be loved
( @Violet Goldman )
crédit/ shameless ✰ the weeknd

Alors que tes mains glissent sur sa taille, elle te repousse sèchement. Tes lèvres effectuent un petit rictus alors que tu te recules, ne la quittant pas du regard, toujours impassible malgré tout ce que tu penses, et tout ce que tu peux … ressentir. Tu l’écoutes attentivement, parce qu’après tout, personne ne l’a fait aujourd’hui. « Très bien. Je vais réparer ce malentendu. Je vais ordonner à Frederik que tu puisses sortir de ces appartements quand cela te chante. Je resterai avec toi plus souvent, et je demanderai à ce que quelqu’un te fasse découvrir la ville lorsque je serai en rendez-vous. Mais je t’en prie, ne t’en vas pas. » T’effectues de grands gestes diplomatiques pour la convaincre de ta bonne foi, t’approchant un peu plus d’elle, le regard plongé dans le sien. Mais t’as l’impression que ça ne suffira pas. Pourtant, t’es sincère. Tu n’as jamais voulu que ça se passe comme ça, parce que t’as beau être un enfoiré, tu ne traites pas les femmes de cette façon, et jamais tu ne t’amuserais à les séquestrer … sans leur consentement. La situation ne te fait pas rire, et tu diras deux mots à Frederik que tu as dans ta ligne de mire à partir de ce jour. Tu sais que c’est lui qui a orchestré ce cafouillage. Tu es conscient des enjeux de ton avenir politique, mais ne t’abaisserait jamais à cacher Vee à ce point, pas jusqu’à la séquestration. Tu re-tentes une approches douce envers elle, avec l’envie de déposer tes mains sur ses épaules, mais te contente de les approcher sans les toucher. « Tu sais bien que ce n’est pas ce que tu es. » Mais elle te plaque ce bout de papier sur ton torse et tu le prend pour le lire rapidement, comprenant parfaitement de quoi il s’agit. Tu en fais une boulette de papier entre tes mains avant de le balancer violemment à travers la pièce. « Mais ça ne signifie rien pour moi ce papier ! On va faire ce qu’il faut. Reste s’il-te-plait. » Tu repenses aux fameuses photos dont elle parle, celles où vous avez l’air heureux. Celles où vous avez l’air d’un … bref. Tu lui parles de confiance, mais blessée et âpre envers toi, elle te balance tout ce qu’elle a sur le coeur. Tu es conscient que tu as dépassé largement depuis vingt minutes ton seuil de tendresse, alors t’as encore plus une boule dans la gorge en l’écoutant. Elle a compris pour Anna, alors tais-toi. Tu l’observes silencieux. T’acquiesces doucement à ses paroles. « Si t’as pas confiance … » Tu ne peux pas forcer les choses. Tu te recules doucement, comme résigné. Tu l’observes se mettre dos à toi pour prendre ses affaires. « Je te le demande Vee. Ne t’en vas pas. » Tu tentes une dernière fois, et tu t’approches doucement d’elle. Une dernière fois pour l’étreindre derrière elle.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

 
≈ ≈ ≈
I don't wanna hurt you but you live for the pain
I'm not tryna say it but it's what you became
You want me to fix you but it's never enough
That's why you always call me cause you're scared to be loved
( @C.-Loup de L. De Monpezat   )
crédit/ shameless ✰ the weeknd

Je le regarde droit dans les yeux et ça ne m’inspire que du dégoût. Tous les bons sentiments que j’avais cru se développer sur Paris, c’était juste du vent. Je m’étais raccrochée à l’espoir qu’il restait quelque chose de profondément humain en lui, que j’allais enfin percer sa carapace petit à petit. Que je pourrais aller au delà de cet image de golden boy qu’il se donne. En réalité, c’est tout sauf une image : c’est la vérité. Et ça me fait mal, parce que je ne sais ce qui est le pire, que j’y aie cru ou que ce soit l’implacable et froide réalité. Je m’étais fourvoyée et peut être que tout ça c’était simplement le karma. Bordel. Pourtant il essaye. Il s’excuse, il s’explique, il tente de me faire comprendre. Mais je suis totalement hermétique à ses paroles, je suis sur mes positions et j’en reviendrai pas. Par fierté. Par honneur. Peut être par amour. Je tressaille lorsqu’il jette le bout de papier à travers la pièce et je ricane, mauvaise : « Quoi, ça te sembles pas légitime ? Non sérieusement, le Prince du Danemark avec l’héritière de l’empire Goldman, quelle honte. Juste après le scandale sur ma famille en plus, c’est dingue. » Clairement, la banque faisait des prouesses à elle toute seule puisqu’on soufflait qu’elle dirigeait secrètement le monde et c’était sans doute vrai tant les gouvernements devaient à Goldman Sachs. Mais si on rajoute l’adultère de mon père... Je lui lance un regard noir, aussi noir qu’une tempête. « "On" va rien faire du tout. Moi je rentre à Boston et toi tu fais ce que t’as à faire et tu souris pour la caméra.  » Je ne peux pas gagner contre l’objectif d’un appareil photo. Je ne peux pas gagner contre les mauvaises paroles du peuple. Je me retourne et il me demande encore une fois de revenir sur ma décision. S’il avait hésité à me toucher jusqu’à là, il outrepasse mon interdiction pour me prendre dans ses bras. Heureusement, je n’ai pas à affronter son regard, sinon j’aurais  craqué. Pourtant je ne l’éloigne pas, parce que ce contact me ramène à la veille, aux jours d’avant, je pose mes mains sur ses bras comme pour m’assurer de sa présence et je me fonds dans cette étreinte. A nos rires au bord de la Seine, à nos dîners interminables au restaurant, à notre ascension de la Tour Eiffel. A ce béret qui est au fond de mon sac, à ces croissants partagés le matin. A ces déambulations sans but dans tous les quartiers, à ces sourires que je n’avais jamais remarqué, à ces photos qu’on aurait jamais du prendre et à celles qui nous ont été volées. À ces rires innocents dans la nuit parisienne, à ces ébats dans toute les pièces de l’hôtel. À ces quelques jours qui auront eu l’air d’un paradis qui n’était qu’une étape de plus vers la chute libre. « Lâche moi. » C’est dit faiblement, presque sans conviction mais ma colère est plus forte que mon envie d’y croire et je saisis ma valise avant de lui faire face. Je ne sais pas si je suis triste ou en colère mais tout ce qui me vient c’est : « Det er forbi. Je croyais vraiment que je m’étais trompée. » Je le dépasse pour aller jusqu’à la porte : « Je connais le chemin.  »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

 
≈ ≈ ≈
I don't wanna hurt you but you live for the pain
I'm not tryna say it but it's what you became
You want me to fix you but it's never enough
That's why you always call me cause you're scared to be loved
( @Violet Goldman )
crédit/ shameless ✰ the weeknd

Alors que tu balances ce bout de papier à la con qui n’est même pas passé par toi, elle te regarde presque avec mépris. Tu l’observes, toujours sans émotion sur le visage parce que sinon, tu serais dans tous tes états. « Tu t’fous de ma gueule ? C’est maintenant que tu t’en rends compte ? Et malgré ça d’après toi on a fait quoi à Paris ? Parce que m’afficher avec toi malgré les paparazzis, t’embrasser dans les rues, te faire l’amour à chaque fois que je te voyais te promener dans la résidence c’était quoi ? Putain de merde Vee, j’ai mis ma réputation de côté pour toi, mais toi tu ne vois que ce bout de papier que je n’ai même pas signé ! » Ouais tu t’énerves. Finalement. Parce qu’elle ne se rend pas compte de tes enjeux, elle ne voit pas que t’as fait des putains d’efforts pour ne pas être le batard habituel. Juste pour elle. T’avais jamais fait ça avant merde ! Pour personne ! Mais malgré tout ça, elle veut se barrer. T’en as pas envie, même si t’es clairement énervé de la situation. T’essaie de mettre ça de côté, parce que c’est pas toi qui a passé la journée entière enfermé comme un con dans une résidence à part alors tu te calmes, mais tu fais vraiment un effort pour prendre sur toi. Mais elle te regarde avec ses yeux noirs. Sombres. Tu t’approches d’elle alors qu’elle a le dos tourné. Cette étreinte rassurante et presque sensuelle que tu lui offres. Comme pour lui remémorer les moments que vous avez passé à Paris. Juste le temps de quelques secondes. Mais cela ne lui suffit pas. Tu la lâches, comme elle te le demande. Tu recules, une fois encore. Et voilà qu’elle te le sort dans ta langue maternelle. Tu l’observes calmement alors que t’as juste qu’une envie, tout envoyer valser. Tu réponds simplement en anglais. « Très bien. » Parce que tu lui as demandé de rester par trois fois. Tu as atteints tes limites. « T’as raison. Et non. Hors de question que tu repartes comme ça, je vais t’escorter. » réponds-tu froidement, avant de prendre ses bagages des mains, te dirigeant vers la sortie, sans même adresser un regard aux gardes. Alors que Vee te suit en colère, tu croises Frederik qui vous regarde de loin, à lui non plus, tu ne lui adresses pas un regard. Vous en discuterez à ton retour de l’aéroport. Vous sortez vers ta voiture de fonction, et le chauffeur vu ton visage comprend immédiatement qu’il doit se remettre au volant de la mercedes. Tu fous ses bagages dans le coffre, lui ouvre la porte avant de contourner la voiture afin de te mettre à ses cotés. « Tu pars si tu veux, mais je t’accompagne au moins jusqu’au jet. Hors de question que tu prennes un avion commercial. » Tu effectue un léger rictus en regardant par la vitre de ton côté avant de continuer discrètement. « Elle ne sera pas là. » En parlant d’Anna. Tu veux t’assurer qu’elle rentre dans les meilleures conditions, et tu lui remboursera bien évidemment son billet.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

 
≈ ≈ ≈
I don't wanna hurt you but you live for the pain
I'm not tryna say it but it's what you became
You want me to fix you but it's never enough
That's why you always call me cause you're scared to be loved
( @C.-Loup de L. De Monpezat   )
crédit/ shameless ✰ the weeknd

Ça m’agace, j’ai envie de lui hurler au visage, j’ai envie de lui coller une claque, de lui faire regretter cette journée enfermée, la honte que j’ai ressentie, la rage de m’être sentie bafouée, d’avoir cru à cette espèce de ‘’nous’’ qui avait eu l’air de se former pendant notre voyage. Et tous ses arguments me semblent terriblement mal trouvés, toute ses justifications me semblent être des excuses balancées sans la moindre considération. J’ai trop l’habitude de ses mensonges et de ses coups bas pour voir qu’il était sincère, pour une fois. Il a beau tenter d’avoir la moindre contenance, je n’en ai strictement rien à faire, c’est comme parler à un mur en béton armé. Je ne suis pas prête à entendre ses explications, je vois en gras dans ma tête les mots que cette note comprenait. « Vas te faire foutre, Loup. Ça, c’est clair ? Que t’ai pas signé, ça veut rien dire du tout. Peut-être que tu voulais juste pas assumer. Peut-être que t’avais envie de t’en sortir l’air de rien, me baiser à Paris, me baiser à Copenhague mais cachée dans cet endroit. J’ai même pas envie d’avoir d’explications, c’est inutile. Juste… Laisse-moi tranquille.  » Voilà, c’est exactement ce que je voulais. Qu’il me laisse tranquille. Ne plus voir son visage qui est maintenant fermé, qui n’a plus la moindre étincelle de tendresse que j’avais cru desceller quand on était en France. « Je suis stupide, et Alex avait raison. Je n’aurais pas dû en attendre autant de toi. Je n’aurais rien dû attendre de toi.  » Je crache ce que je ressens, comme pour le blesser autant qu’il m’a blessée, même si c’est injuste, même si c’est incroyablement puéril. Je veux écraser tous ces souvenirs pour n’en faire qu’une mélasse indescriptible, comme quand on se réveille d’un rêve. Je saisis mes valises mais Loup prend les devants et se dirige vers la sortie où attend le chauffeur. Il a l’air déterminé, comme s’il s’était fixé un objectif dans l’espoir de ne pas dévier. En arrivant à la voiture, je fais claquer ma langue sur mon palais : « Hors de question que tu viennes ; j’ai certainement pas besoin de toi !  » D’ailleurs j’aurais même pas pris sa voiture si ça tenais qu’à moi. J’aurais commandé un taxi, ou j’en sais rien. Mais en voyant son regard, je comprends que je n’ai pas mon mot à dire dans cette histoire et après un râle agacé, je glisse sur la banquette arrière alors que le chauffeur démarre directement. Il est assis à côté de moi et ça me met encore plus en colère d’être impuissante à ce point face à ses décisions. « Mais putain, non, je remonte pas dans ton foutu jet. Et je te jure que je saute de cette voiture en marche si tu prends encore une décision contre mon plein gré, j’en ai ras le cul que tu t’imagines mieux savoir que moi ce que je veux, c’est clair ?!  » Et lorsqu’il évoque l’hôtesse, j’explose : « J’en ai rien à foutre qu’elle soit là ou non ! Qu’est-ce que j’en ai à faire que toute les nanas que tu te sois tapées soient là ?! Tu crois que ça me fait quelque chose ?! C’est pas comme si j’avais la moindre importance, à tes yeux, merde, c’est pas comme si on était quelque chose ! » Oui ça me fait quelque chose mais valait mieux qu’il n’en sache rien. Sans réussir à me calmer, je reprends : « ‘’On’’ est rien du tout, j’ai bien capté, ça. Et ‘’on’’ était déjà rien y’a quelques jours ; tu m’as juste ramenée sur Terre, je te remercies sinon j’aurais pu commencer à croire que t’étais pas si mauvais dans le fond. » Vite. Qu’on arrive. Je ne supporte plus.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

 
≈ ≈ ≈
I don't wanna hurt you but you live for the pain
I'm not tryna say it but it's what you became
You want me to fix you but it's never enough
That's why you always call me cause you're scared to be loved
( @Violet Goldman )
crédit/ shameless ✰ the weeknd

Vous êtes tous les deux à bout de nerf et ça se ressent surtout par ses cris de rage. Toi, comme d’habitude, tu tentes de rester calme, parce que c’est tout ce qu’il te reste. T’es déjà blasé de la vie à vingt-cinq ans. On te l’a prise alors quand tu vois que la vie te prend Violet aussi, tu te dis simplement à quoi bon se battre ? Et pourtant, tu le fais quand même. A ta façon. Tu prends ses bagages puisqu’elle a envie de partir. Elle partira certes, mais pas sans que tu ne l’aies accompagnée. Et surtout, tu veux jeter un oeil aux gardes du corps qui la raccompagnent, ton conseiller leur a peut-être donné des instructions dont tu n’es pas au courant. Au moins elle est avec toi, même si ça signifie qu’elle va te gueuler à l’oreille dans la voiture durant tout le trajet. D’ailleurs, ça commence déjà. Tu regardes droit devant toi, t’es passif parce que t’auras beau te justifier, ça ne servira à rien visiblement. Tu acquiesces simplement à ses paroles sans même la regarder, t’es fatigué en fait. « Op de luchthaven. » Que tu balance froidement à ton chauffeur qui s’exécute en démarrant la voiture de fonction. Elle ne veut pas de toi ? Tu ne lui avais pas demandé la permission en fait. Dommage. D’ailleurs, tu ne réponds pas à ça non plus, le fait de t’asseoir près d’elle dans la voiture en est une à elle-même. Tu soupires. Elle continue. Elle s’arrête jamais sérieux ? Tu te retournes vers elle, la toisant du coin de l’oeil avant de répondre calmement. « T’a pas bientôt fini de faire l’enfant ? » Mais elle enchaine. Tu lèves les yeux au ciel. « Arrête. Tu sais que c’est complètement faux mais on peut pas discuter, t’es énervée, ça sert à rien. » Ouais toi aussi t’es énervé en fait. Parce qu’elle ne s’écoute qu’elle-même depuis tout à l’heure. Ca fait trois putain de fois que tu lui demandes de rester et elle en a rien à battre de tous les putains d’efforts que t’as fait pour elle ! Pour une fille ! Merde ! Tu sers la mâchoires, ainsi que le dossier en face de toi de la main. Tu soupires alors qu’elle continue avec ses ‘on est rien’ ’t’es qu’une merde’ ‘merci de m’avoir fait comprendre’ et bla bla bla. Bref. Tu lèves les yeux au ciel en pensant à Alex qui va t’étriper en rentrant parce que clairement le séjour s’est mal passé et c’est toi le connard. Chantez avec nous si vous connaissez la chanson. Le reste du trajet se fait dans un silence de mort, vous regardez tous deux le paysage par vos vitres respectives. Vous arrivez finalement à l’aéroport, t’as laissé tes gardes du corps au palais tellement t’es parti en furie, ton père va te massacrer à ton retour et toi t’as pas l’habitude de sortir aussi peu couvert mais tu t’en branles. Tu bouscules presque ton chauffeur qui tente de prendre les bagages de Vee, mais à la place, il va lui ouvrir la porte gentiment. Tu les prends ses bagages à la con et marches vers le jet avant d’y monter. Tu toises la nouvelle hôtesse, ça non plus c’est pas dans tes habitudes de ne pas te présenter chaleureusement. Tu déposes ses bagages, bien rangés et redescend pour faire monter Vee la princesse parce que t’es un gentleman même quand elle te fait putain de chier. Une fois tous deux à l’intérieur, tu te sens con. Tu la regardes. Elle est belle. Même énervée. T’as envie de l’embrasser, de la serrer fort contre toi, mais elle risque de t’en foutre une monumentale alors tu t’abstiens. « Fais bon voyage, Vee. » dis-tu doucement avant de tourner les talons, saluant d’un signe de tête le commandant et l’hôtesse, avant de descendre du jet, et partir.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)