"Les rêves sont des choses parfaites qui nous permettent de toujours garder l'espoir." cette phrase est surement le leitmotiv parfait de l'enfance de Noalyne, Princesse de Norvège. Loin de l'air parfaite que le monde imagine, la belle ne pouvait se plaindre de ne pas tout avoir pourtant elle aurait voulu se plaindre d'un manque de folie dans son enfance surement à cause du coté très stricte de la famille royale. Petite, cela lui faisait peur, mais c'est dans les rêves que la belle Noa se réfugiait afin de toujours rendre heureux ses parents : oui, plonger dans ses rêves, l'aider à se souvenir qu'on a toujours de l'espoir et ainsi, se montrer sage, altruiste et respectueuse. Dès les premiers apprentissages, la demoiselle, aussi peu prédisposé à certaines matières, se donnait corps et armes à la tache toujours soucieuse de montrer le meilleure d'elle. Si l'or croulait, l'amusement était moindre si on tenait une comparaison avec les enfants plus communs. Pourtant, elle trouvait son amusement discrètement en compagnie de son frère ainé, beaucoup moins avec la jumelle de celui-ci : si ils aimaient profondément Ambre, la pauvre ne jouait guère avec eux, bien trop faible... Les enfants n'y comprenaient guère grand chose. Très jeune, les cours de Piano, la danse ou les cours de bienséances furent de mises. L'enfant, si téméraire, était-elle ... ne se voyait clairement pas capable d'assurer toutes ses choses et à ses yeux, elle n'imaginait qu'une chose : comment un enfant peut il assumait tant de fardeau ? Noalyne était inquiète pourtant dès son plus jeune age, aidé de son frère, elle tentait de se montrer une dure à cuir et d'impressionner son papa.
Noalyne prenait en assurance pourtant la belle ne savait comment se comporter réellement dans la haute société. Au départ, on la voyait un peu comme la gauche de la famille hésitante, mais c'est son panache qui impressionnait. Populaire, elle n'hésitait pas à aller au devant des gens bien qu'on n'appréciait pas trop cela à la court et souvent, on pouvait percevoir la déception de ses parents : éloignement des objectifs ? Certainement, c'était sa crise d'adolescence à elle. Rebelle, nous étions loin de la demoiselle fière de ses origines princières qui est sage comme une image, c'était sa période... 15 ans de connerie. Dehors, fugueuse, elle se déguisait presque pour se montrer telle une vagabonde et surtout, ne pas être princesse. Noa passait sa vie à faire des âneries et surtout, se faire un peu rattraper par son frère dont elle se trouvait très proche. Un jour, la jeune femme ramena même un groupe de personne dont elle s'était entiché, en douce, jusqu'au palais. Ce fut l'engueulade du siècle ! Pourtant, tout bascula pour le meilleur ou le pire, les deux sens dirons-nous... cet événement l'a calma, mais la traumatisa. Un retour à la petite Noalyne tant chérie par sa famille, surement en version gelée, glaciale. Un soir, un ami lui proposa une balade, il n'y avait aucun soucis, aucune ambiguïté pour la jeune femme. Ils se promenèrent, mais bientôt, dans la pénombre de cette marche douce, il l’emprisonna de ses bras et s'occupa de son cas. La jeune fille de 16 ans qui avait pourtant fait mille et une bêtises n'avait jamais connu les plaisirs de la chair ainsi, l'homme osant se faire passer pour ami pendant plusieurs mois, prit le nom de "violeur", "agresseur". Malheureusement, il était aussi sa première fois. Électrochoc, la belle s'insultait intérieurement en courant après le drame. La belle avait créer sa vie hors du château telle une vagabonde, osant se faire passer pour une princesse bien dans son rôle lors de ses retours au château, certes quelque peu rebelle, mais qui tentait de s'améliorer : en réalité, à cet instant, elle se mit dans l'esprit qu'elle n'en était rien ! Oui, elle n'était qu'une merde, irrespectueuse, qui avait fait que des conneries pour échapper à la droiture de sa famille et c'était une grosse erreur : cette agression était sa faute alors elle ne dirait rien, vivrait avec sa peine et jurait de ne plus décevoir personne. Ainsi, la demoiselle tenta au mieux de redevenir la version la plus sage et altruiste de Noalyne tout en formant autour d'elle et de son caractère, une carapace de givre, créer par une tristesse et un dégout infini. Rien ne s'arrangea... sa faible sœur décéda presque un mois seulement après comme si les drames s'enchainaient pour la tuer à petit feu. C'était aussi à ce moment-là qu'elle aurait besoin de soutien sans que pour autant, on sache la vérité, mais ce fut impossible car on ravagea sa famille, la famille royale. Ambre, sa sœur décédée, n'était guère sa véritable sœur et bien vite, en quelques mois, tout changea. Une certaine Nova s'installait au palais sous les yeux d'une Noalyne, pommée. La belle ne savait que penser de tout cela mais bien vite, elle comprit qu'on ne penserait plus à elle. On la mettrait de coté et que son seul choix était de souffrir : elle l'avait mérité. Son frère ainé, dont elle était si proche, découvrait peu à peu le véritable sentiment de gémellité et fut bien plus proche de la dénommée Nova.. A présent, c'était certain... elle serait la cinquième roue de carrosse de la famille royale.
Au fil des années, la belle s'était forgée un caractère, une carapace, mais derrière celle-ci, on pouvait découvrir une fragilité à toute épreuve, mais personne ne connaissait ce secret qui avait rendu à la famille royale, sa tendre Noalyne, la véritable, celle de l'enfance. Sa blessure dans le cœur, comme un unique secret, Noalyne avait surement vécu l'éloignement de son grand-frère, mais avait su reconquérir ses parents pour sa plus grande joie. La fratrie vivait, aux yeux de la belle, de hauts comme de bats tant elle se sentait hors du jeu. Depuis quelques années, la belle avait épaté ses proches de sa détermination : le journalisme pour une princesse ? Affreux, mais ses motivations, ses explications et sa façon d'expliquer les choses auprès de son père avait su l'épater, le convaincre. Gracieusement, elle avait, pour sa maman, choisi la danse après une longue hésitation avec la musique qui était ses deux grandes passions. Bien consciente que la belle n'était pas la première héritière de la couronne, elle décida très vite d'oser se montrer maitresse de son destin et osa se lancer dans un blog qui marcha directement : une princesse qui tient un blog, ça plait autant aux sponsors, qu'aux fans pourtant cela n'était pas qu'un plaisir vu tout le contrôle que son père exige et exerce dessus ... les convenances, toujours les convenances ! Néanmoins, on lui passait à présent tout de par ce coté première de la classe : oui, elle était brisée intérieurement, se sentait délaissé de sa fratrie, mais en vraie, elle était surement la favorite des parents sans pour autant avoir la difficulté de se trouver un jour Reine.