FELIPE ALVÈS ► maluma

Tu es né à Sao Paulo, cette belle ville industrialisée du Brésil. Tu es le seul enfant que tes parents ont eu, bien trop occuper à bosser pour te donner un frère ou une sœur. Tu dois avouer que c’est quelque chose qui t’a manqué d’ailleurs, tu aurais adoré avoir quelqu’un avec qui jouer au quotidien, mais à embêter surtout. Tu t’es rattrapé de ce côté en étant très social toi-même, allant facilement vers tout le monde. Tu ne juge pas, tu es ouvert à tous. Enfin, tant qu’ils ont de l’argent bien sûr. Puisque tes parents, ils ne bossent pas pour rien. Ils te permettent de vivre dans une grande maison, de te payer pas mal tout ce que tu veux. Alors, tu n’as jamais eu à travailler. Tu as peut-être 23 ans et la majorité des jeunes de cet âge ont de l’expérience, ce n’est pas ton cas. Ce n’est pas pour autant que tu ne t’es jamais intéressé à rien. Dès ton jeune âge, tu étais celui qui postulait pour être président de classe, puis de l’école. Tu as toujours eu un charisme naturel et tu savais comment manipuler les autres autour pour obtenir ce que tu voulais. Tu étais populaire comme on peut dire et autant ton caractère que ton physique t’aidait. Tu avais toujours les bonnes paroles. Tu avais plusieurs amis, enfin tout le monde voulait l’être, puisque rendu adolescent, tu faisais les meilleures fêtes. Ça faisait plaisir à tes parents de te laisser la maison quand ils partaient en weekend quelque part dans le monde. Tu choisissais que les meilleurs autour de toi. Les seuls avec qui tu pouvais être complètement authentique et que tu ne cherchais pas à manipuler et recevoir quelque chose en retour, c’était ta famille. Tu t’es toujours bien entendu avec tes parents et tu leur disais toujours la vérité, même si tu aurais dû faire le contraire parfois. Tu étais également proche de ta famille Alvès, surtout tes cousins, jusqu’à ce qu’ils parent aux États-Unis. Avec eux, vous vous compreniez à cent pour cent. Suite à leur départ, tu es resté en contact avec eux et y allais parfois pendant les vacances d’été. Tu as été jaloux pendant un moment lorsque leurs parents ont choisi de s’installer dans ce pays. Tu étais certain que les possibilités étaient plus grandes là-bas. Malheureusement, tes parents étaient impliqués dans un million de choses au Brésil et n’avaient pas l’intention de lâcher tout ça. Toi aussi tu étais un peu partout également, aimant attirer l’attention. Alors en plus des présidences de classe, tu étais dans plusieurs groupes sportifs et soutenais des causes qui touchaient ta génération, dont le groupe LGBTQ+. Tu n’as jamais caché être bisexuel, malgré le fait que cela soit souvent mal vu dans ton pays. Tu ne te soucis pas de ce qu’on peut penser de toi. Alors quand tu as eu l’âge d’aller à l’université, c’est naturellement que tu es allé vers la politique. C’est un domaine qui t’intéressait et tu étais certain qu’une carrière dans ce domaine était le meilleur pour toi. Tu as commencé tes cours et tu as adoré cela, ne faisant que confirmer ton choix. Sauf qu’avec les années, terminant ta 5e, tu commences à regarder les possibilités pour ton futur, et tu n’arrives à trouver ce que tu veux. Tu sais que tu veux poursuivre tes études encore, mais tu dois penser à après également. Cette idée de découvrir les États-Unis est toujours dans ta tête. Tu vois cela comme le rêve un peu, la liberté. Alors sans le dire à personne, enfin sauf ta famille bien sûr, tu postules à Harvard. Tu sais que tes cousins y sont et tous reconnaissent que c’est la meilleure université au monde. Tu n’en doutes aucunement. Sauf que c’est un très gros changement et tu préfères y aller pour l’été et voir si tu fais le grand pas en t’y installant officiellement à l’automne. Alors tu restes inscris à l’Université de Sao Paulo, tu acceptes ta place en politiques à Harvard et en finissant tes cours, tu quittes ton pays natal pour le rêve américain. Tu espères ne pas être déçu.