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MOTYA DILAURENTIS ► camila morrone

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MOTYA DILAURENTIS

feat. camila morrone




ID CARD
  • 11 NOVEMBRE 1996
  • SALEM, OREGON (USA)
  • 21 ANS
  • AMÉRICO-ITALIENNE
  • BISEXUELLE
  • CÉLIBATAIRE
  • MOYEN
  • NEUROSCIENCE
  • MÉDECINE
  • BARMAID
  • BOURSIER
ADMISSION
motya elle est un peu arrivée à harvard comme une fleur. à vrai dire, ils savaient qu’elle réussirait. les sats sont loin derrière elle, mais les médecins en charge de son cas qui la branchait à des machines en tout genre eux, sont toujours sur son dos. après son accident, motya a révélé des capacités intellectuelles comment dire.. remarquables étant donné sa perte partielle de mémoire et son inhabilité à s’exprimer. sans savoir ce qu’il lui arrivait à elle-même, elle savait ce qu’il se passait chez les autres. elle en a subi des expériences, qui lui ont foutu une pression incandescente et dédoublé ses connaissances. on lui a beaucoup apprit, beaucoup imposé, mais motya savait déjà les leçons. alors quand elle dû reprendre le cours de sa vie -malgré son instabilité morale- et reprendre par la même occasion ses études, on lui proposa un transfert chez harvard. elle eut à passer une multitude d’examens éliminatoires qui s’avérèrent positif à son insu. les médecins lui apprirent la nouvelle après l’avoir usée pour des efforts que jamais elle n’aurait dû surmonter. septembre deux-mille dix-sept, une liberté improvisée néanmoins retrouvée, motya s’envole pour une reconversion maladroite de la personne qu’elle a perdu sur son chemin. en essayant, comme à son habitude, de devenir quelqu’un de meilleur.


QUINCY HOUSE

motya donne dix fois ce qu’elle reçoit. car motya au début elle était complètement paumée dans ce bain de génies qui aspirent à une vie parfaite. à l’excellence, persuadés qu’ils ont leur place dans le futur de l’humanité. motya, elle en doutait fort, manquait de confiance en elle et son intégration était un peu calamiteuse. elle cherchait pas à s’imposer mais les seuls endroits où on l’apercevait, c’était en cours et nul part ailleurs. nombreux ne connaissaient pas son prénom, n’avait jamais vu sa gueule d’ange et lors de la rush week, on lui proposait malgré tout de se joindre aux quincys. d’abord hésitante, motya désirait faire quelque chose de bien suite à son nouveau départ et prêter main forte aux personnes en besoin était l’opportunité. elle le doit, pour lui, espérant également que ça améliore son manque de contact humain. car la brunette est celle qui nécessite qu’on lui vienne en aide, pour le moment.


STUDENTS

motya aurait pu se diriger vers les dunsters en effet, mais la vérité c’est qu’elle se sentait pas à l’aise au beau milieu de ces idéaux. comme au milieu de richissimes tyrans, de fêtards incontestés, d’âmes d’artistes, ou bien encore de femmes qui révolutionneront le monde. non, motya elle n’aime pas se caser quelque part, et les quincys sont de loin ceux qui offrent le plus de liberté, là où on ne la forcera pas à porter une étiquette. c’est tout ou rien.


SHE WAS BEAUTY AND CHAOS INTERTWINED ✰ motya c’est une enfant du monde qui s’est perdue dans un cauchemar. autrefois passionnée, c’est depuis son accident devenue une expérience humaine. une intelligence surdéveloppée, surexploitée jusqu’à ce que la puce grille définitivement. motya, c’est aussi une grande bipolaire qui se cherche encore alors que tout le monde semble avoir trouvé le chemin à emprunter. elle, bien que ce soit une adulte a l’impression d’être revenue à zéro. c’est comme si ses capacités s’étaient dédoublées en une fraction de seconde tout en abandonnant ses sentiments, ses sensations, ses secrets. c’est une touriste dans l’esprit d’une autre. une autre qui elle, nous a réellement quitté. dont motya doit reprendre le contrôle quoiqu’il advienne. son nouveau soi-même né il y a maintenant dix-sept mois. cette fois-ci, plus de filtre, plus de secret, nature peinture et libre comme l’air. elle marche pied nu sur un terrain inconnu qu’elle redécouvre chaque jour, ses yeux multipliant des crises d’angoisse et des flashbacks toujours un peu plus glacials. elle a quasiment tout oublié alors qu’elle seule détenait la réponse à la question. son histoire s’est vue déformée, la culpabilité ronge la jeune femme depuis son réveil alors. motya veut lui rendre justice, pour l’homme qu’elle aimait. elle en a traversé des épreuves, mais aujourd’hui plus que jamais la brunette ne sera plus lâche. ce que motya ignore c’est que sa peine est loin d’être finie, et qu’elle devra vivre avec ce vide en elle pour toujours.




explosivesurdouéespontanéenaturelleanxieusegénéreuse


Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle wildworld et j'ai 17 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart. j’en ai entendu parlé un peu partout alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise camila morrone comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par blue comet (av id card), tumblr (gifs). Je fais environ 300-800 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Je souhaite
adhérer un flood d'intégration
je veux être parrainée

Je recense mon avatar
si personnage inventé:  
Code:
[size=10][url=http://www.i-love-harvard.com/u8410]►[/url] ► <span class="pris">CAMILA MORRONE</span> ◊ “ Motya Dilaurentis ”[/size]
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STORY OF MY LIFE

what about everything i've been through


 
≈ ≈ ≈
you were red and you liked me because i was blue
you touched me and suddenly i was a lilac sky
then you decided purple just wasn’t for you
crédit/ tumblrclique ici pour la musique

le lycée ça craint, particulièrement quand t’es la nouvelle du quartier qui connaît personne. c’est-à-dire, pour ma défense, qui ne sait pas qui sont les bonnes et les mauvaises personnes à fréquenter. dès son premier jour, surtout au lycée il faut savoir choisir de quel côté on est, le bon côté de la force ou ceux qui n’en font même pas partie. j’viens d’être transférée dans mon lycée de secteur à portland après qu’on ait muté mon père dans cette ville de merde et clairement, j’aurais préféré ne jamais y mettre les pieds. au lycée, on t’attribue une étiquette à tes moindres dires, moindres gestes, moindres façons de t’exprimer. moi, j’ai toujours ressenti le besoin de faire bonne impression. me faire des amis, puis vivre dans ma petite bulle. mais comme je le disais, on ne choisit pas qui on veut être au lycée. les on-dit et les répartitions des tables de la cafétaria le font à votre place. elle détermine par exemple, votre personnalité, votre tempérament et votre façon d’agir. ayant toujours été passionnée par le cheerleading, j’ai rejoins l’équipe en peu de temps considérant mon expérience dans l’activité. et quand on s’embarque dans ce genre d’activités, surtout quand on est à la tête d’une si grosse équipe, la sociabilité devient un jeu d’enfant. on est sollicité de partout, on connaît les beaux gosses, les belles gosses et on est considéré comme quelqu’un de populaire. c’est ironique puisque ici, être populaire est visiblement péjoratif. on te case avec le joueur le plus attirant de l’équipe de football, et te voilà transformée en regina georges. sans que t’en aies à en caser une, c’comme ça. au début j’aimais bien cette bulle, cet îlot de richesse sur lequel j’étais en sécurité et adorée. ce que motya disait, les autres faisaient. une fille tellement mielleuse que c’en était étouffant. irréel. c’était devenu ça le lycée et on ne peut pas dire que ce soit désagréable, je l’accorde, j’ai clairement pas à me plaindre. mais lorsque vous vous rendez compte que tout ça n’est qu’illusion, que vous êtes en réalité toute seule et que dès que ça peut se retourner contre vous en un claquement de doigt, ça vous refroidit immédiatement. je sais, c’est moins alléchant tout de suite. je suis devenue cible de rumeurs qui se montraient dévastatrices quand t’es qu’une gamine qui a pris l’habitude d’avoir tout ce dont elle nécessitait. et quand t’apprends que ton propre beau gosse athlète de haut niveau et sa bande de cons les ont diffusées, tu rigoles beaucoup moins. car t’es frustrée et ridiculisée. premièrement on se cache, avant de réaliser qu’on ne pouvait compter sur personne. par personne, j’entends personne. en une fraction de seconde tout le monde nous tourne le dos, même ses parents avec qui on a été insolente, injuste et distante et on remarque que personne n’en a vraiment quelque chose à foutre de nous. que quoi que l’on fasse, ce sera utilisé contre nous. car on le mérite bien, hein ? même dylan, même lui putain.


 
≈ ≈ ≈
when you stop wanting them
they start wanting you
crédit/ tumblrclique ici pour la musique

dylan et moi étions amis depuis mon arrivée, dû à nos heures communes en sciences et en mathématiques. on s’est rencontrés grâce à des relations communes, mais ces heures de cours étaient ce qui nous gardaient véritablement proches. lors des rumeurs dégradantes à mon sujet, il est resté neutre et m’a clairement fait comprendre qu’il n’en avait rien à foutre, qu’il me percevait même aux pires instants. qu’importe ce qu’on disait sur moi, qu’importe ma réputation. je pense que je l’admirais pour ça. il y avait cette tessa, son amie d’enfance sur laquelle il avait toujours eu des vues. et puis il y avait moi, à côté de lui, à subir ses plans de drague pour brancher la fille pour qui il a toujours eu un faible. j’étais inexistante. jusqu’à ce que j’arrête de courir après un mec qui n’en a rien à faire de moi. parallèlement je m’étais métamorphosée, nous ne parlions que rarement vu que j’avais arrêté mes heures supplémentaires en sciences. j’appris qu’il s’était fait recalé par sa tessa, et soudainement il s’est mis à m’adresser la parole de plus en plus souvent, à entretenir des conversation plus longues et récurrentes. je sais pas si j’avais vu clair dans son petit jeu, toujours est-il que je l’avais lâché comme une merde, lui aussi. qu’en avais-je à faire de ce mec, on n’avait clairement plus rien à faire ensemble. plus, j’étais en couple désormais. je pense que lorsque j’ai réalisé que je l’avais perdu, même lui, je me suis rendue compte que je m’étais perdue en cours de route. dans cette vanité, dans ce besoin de paraître constant et ce tourbillon de popularité. peut-être que j’adorais ça, me sentir importante. néanmoins que je ne l’étais plus pour quiconque. même pour lui. à mi-chemin sur le parcours de l’adultisme je pris alors l’habitude de me fondre dans la foule, à être humble et ne pas attirer l’attention sur moi. puis nous avons finalement reparlé, avec d’énormes tensions au départ, je l’accorde mais nous avons fini par avoir une relation, une véritable cette fois. assez brève seulement. j’étais devenue un problème, les rumeurs persistaient et je ne méritais clairement pas d’être avec lui. j’allais le ruiner. alors j’ai lâché prise. l’année touchait à sa fin et le lycée également, ce qui sous-entendait que j’allais devoir prendre mon envol, loin de toute cette superficialité qu’était l’établissement dans lequel quelques temps plus tôt je faisais ma loi. et j’avais vu mes notes baisser au fil du temps, durant cette année où l’auto-destruction semblait être une issue de secours. j’avais foutu en l’air mon avenir pour une réputation aux yeux d’adolescents qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, qui plus est allaient m’oublier d’ici deux semaines. je pouvais m’en vouloir qu’à moi-même, ce pourquoi j’ai décidé de me perdre avant de me retrouver. un été en italie, chez mes grands-parents. deux mois où je me pardonnerai et repartirai à zéro, quoi qu’il advienne.


 
≈ ≈ ≈
if you want to fly, you must give up
on everything that weighs you down
crédit/ tumblrclique ici pour la musique

c’est ce que j’ai fais. je suis partie à positano, comme promis, avec deux mois pour réparer mes conneries. c’était le deal. j’ai même eu un permis pour pouvoir enfin m’acheter le scooter dont ma grand-mère rêvait plus jeune. j’entreprenais des petits jobs qui me faisaient sentir utile. malgré les nombreux échecs à mon compteur, je voulais faire les choses mieux cette fois. la vérité étant que je ne suis pas restée seulement deux mois, mais deux ans consécutifs dans cette petite ville qui a tout pour plaire. sincèrement. certes j’envisageais de trouver une école après tout ça, ou prendre une année sabbatique qui en vaut la peine mais c’était sans compter sur lui, ma kryptonite. en effet, notre routine c’était la recherche de jobs constants pour payer de quoi entretenir la bécane avec laquelle je multipliais nos virées. moi à l’avant, lui à l’arrière. ça a toujours été comme ça entre nous et à vrai dire, c’était notre moyen de survie. je l’avoue, c’était un rêvé éveillé dont je souhaitais ne jamais me réveiller. le sourire au bout du quai dans lequel je trempais ma solitude et mes défaites comme un biscuit dans mon café.


 
≈ ≈ ≈
we’ve been caught up in a dream
crédit/ tumblrclique ici pour la musique

mais au fil des désillusions je m’émiettais, tout comme le biscuit. je vivais pour lui et je mourrais pour lui si besoin. c’était réciproque et ça nous gardait fous amoureux, zone de confort où nous étions désormais trop peureux de quitter. ce pourquoi il tentait si souvent d’aborder le sujet, sûrement. j’en voulais toujours plus, franchissais toujours plus de limites et lui était conscient que dans le fond, il n’aurait jamais sû me donner tout ce que je quémandais. il nous fallait entretenir une vraie vie et non pas un rêve dans lequel on s’était perdus selon lui, non, lui ne désirait pas que sa vie se déroule de cette manière. se réveiller ensemble sous les premiers éclats du petit jour, les semaines à se démener pour gagner ne serait-ce qu’un peu de pognon avec le reste du groupe, ce groupe d’amis avec lequel on passait des nuits interminables. dieu sait ce qu’on faisait durant ces nuits, la vérité c’était d’éternels enfants qui ont eu recours à l’illégal plus d’une fois. et tout ça ça l’étouffait, il n’en voulait plus. surtout lorsqu’il apprit le décès de son père, c’était la goutte qui faisait déborder le vase. il se devait de retourner auprès de sa famille, à florence pour tous se soutenir dans cette épreuve. oui, il devait partir. et il ne voulait pas que je le suive, pas cette fois. c’était sa vie et la mienne à présent, dans des circonstances parallèles. ce retour à la réalité m’a brisé. je ne voulais pas le perdre. je ne voulais pas me réveiller de ce rêve. et pourtant, je devais le laisser partir. notre dernier soir ensemble, le six septembre deux-mille seize, nos amis et nous passions une soirée on ne peut plus banale. je le devinerai tôt ou tard, j’étais la seule au courant de son départ et il désirait que ça ne ressemble pas à des adieux. j’ai respecté son choix, pour une fois. à vrai dire, je pense que je voulais me persuader que ça n’en étaient pas. en vain. pour célébrer ces deux dernières années à ses côtés, pour tout l’amour qu’il m’a apporté et pour m’avoir ouvert les yeux, je voulus lui offrir la meilleure des nuits. à lui, à moi. pour nous deux. je me suis sentie redevable à ce moment précis et si ce rêve devait prendre fin alors autant qu’il prenne fin en étant dans ses bras une dernière nuit. je comptais l’emmener aux rochers pas loin de la crique, là où une couche de sable étroite se trouvait en plein milieu de ces derniers, comme un nuage flottant. je comptais l’emmener là et lui prouver que nous n’en avions pas fini. on montait sur ma bécane, j’étais plus qu’excitée. peut-être stressée, aussi. pressée, sûrement ? je ne me souviens plus. inutile. loi de murphy a décidé qu’on percuterait un véhicule dévalant la pente à contre-sens de cette route étroite depuis laquelle on pouvait observer l’entièreté de la ville aux quartiers superposés. je pense que, si positano dégage un tel charme c’est avant tout grâce à ses routes superposées les unes sur les autres. je pense que, si nous avions eu le choix, nous aurions pu resté à positano pour toujours.


 
≈ ≈ ≈
i should have known, don’t trust
the poets cause they prefer to bleed
crédit/ tumblrclique ici pour la musique

je disais que je mourrais pour lui, alors pourquoi ne l’ai-je pas fait ? branchée à un nombre incalculable de câbles en tout genre, passant de tous les côtés de mon corps j’ai l’impression de me réveiller d’une micro-sieste. comme si, pendant quelques secondes, j’avais ressenti le besoin de fermer les yeux. la vérité ? c’est que je comatais dans ce semblant de tombe depuis cinq mois. un lieu dans lequel mes sentiments, mes souvenirs, mes sensations et tout ce qui m’a saisi jusqu’à l’âme m’a été arraché. un vide, si profond que je me sentis étrangère dans le corps d’une brune qui nous a quitté il y a cinq mois, après son accident en bécane. je lui ressemblais toujours, exprimais toujours ce visage d’ange jeune, naïf et innocent qu’elle possédait et pourtant j’ai réussi à avoir ma part dans son esprit. ma part dans cette majorité bien trop usée et fatiguée. je me suis sentie renaître et pourtant, j’avais l’impression d’être déjà morte. ma famille avait été mise au courant. j’étais heureuse de les retrouver et sincèrement, ce retour aux bases, à portland auprès de mes parents m’a permis de prendre de l’espace. mais c’est aussi là où tout a commencé, avant lui, avant dylan, avant que je n’enchaîne les mauvaises décisions. mon mal-être allait prendre le dessus bien trop vite. ce que j’ignorais, même si ces derniers jours où je funambulais après un long sommeil furent vides. quelque chose me manquait, j’avais oublié. on m’en disait peu, le temps que je reprenne mes esprits ou je ne sais quoi. je me souvenais de tout, le lycée, positano, lui, notre amour. mais il manquait des pièces au puzzle de toute évidence, car je ne l’apercevais pas à mes côtés. m’avait-il quitté ? pour quelles raisons ? ce que j’ai appris, c’est qu’on était deux. une jeune femme, un jeune homme. deux jeunes cons qui s’aimaient pour toujours, c’est ce qu’on se répétait. était-il mort ? était-il parti ? était-ce ma faute ? ou avait-il simplement été transféré dans une autre clinique ? qu’il soit ici ou à l’autre bout du monde, je ne le saurai jamais. on ne s’est jamais réellement dis adieu. un baiser d’espoir, peut-être. qui sait. pas moi. on me diagnostiqua d’une perte de mémoire partielle, notamment au niveau des événements précédents mon accident. non, sans blague ? la procédure post-traumatique ne faisait qu’empirer les choses. je ne saurais compter les techniques que l’on a exercé sur ma mémoire, sur mes capacités ou même sur la gestion de mon comportement. une bipolarité grandissante il paraît, mais sinon rien. si ce n’est pas la cicatrice qui me taillade le flanc, alors on pourrait dire que je suis intacte. mais non, je suis de verre et à chaque instant j’ai l’impression de me fissurer, toujours un peu plus proche de l’explosion. je me sentais vide, coupable, inutile, inutile de ne pas pouvoir me souvenir des deux derniers mois qui ont précédé l’accident. coupable de n’avoir rien pu faire pour lui. vide de ne pas savoir s’il est aux cieux ou si j’ai une chance de le retrouver. j’ignorais tout en sâchant qu’il était la réponse à mes questions. mais il n’était plus là. peut-être qu’il m’a abandonné. ou peut-être que je l’ai abandonnée. rongée par les questions, la culpabilité dans ce semblant d’esprit qu’on m’avait laissé habiter, il est clair que j’eus une période sombre. où tout était flou, en espérant pouvoir aller de l’avant un jour. seulement mes médecins pensaient autrement, j’eus des sauts d’humeur très fréquents, des crises d’angoisse toujours plus prononcées et mes journées devenaient de plus en plus pénibles, en vain. c’était sans compter mon aptitude à développer des capacités intellectuelles remarquables au fil des exercices, comme si j’étais devenue une lumière sans avoir utiliser mon cerveau durant des mois. je devenais un rat de laboratoire, plus que de bibliothèque. exploitée par la clinique, une personne brisée sur laquelle on appuyait des efforts multiples. c’en était hélas déjà trop. mon instabilité, le fait que je ne retrouvais pas ce contact humain ni certaines sensations, rien ne m’aidaient. et finalement, alors que ça ne me plaisait pas du tout mes professeurs, si puis-je dire crurent en moi. je pense que cette foi, ce sens que je trouvais à mon utilité m’alimentait dans le fond. même si c’était dûr je trouvais finalement ce besoin de passer à autre chose. encore faut-il y arriver.


 
≈ ≈ ≈
i might be broken but
baby, i’m a survivor
crédit/ tumblrclique ici pour la musique

j’avais envie de reprendre mes études. de pouvoir enfin accomplir quelque chose de concret et cette fois, sans mauvaise décision. sans me perdre en chemin. j’étais encore vide à l’intérieur, mais j’avais envie de me battre. mes crises continuaient mais qu’il en soit ainsi, je n’avais plus peur de moi-même. je commençais bizarrement à être familière avec cette moi que tout le monde prétend connaître sur le bout des doigts. ce qui m’effraie, c’est les autres. le monde infiniment grand. mes médecins en revanche n’eurent pas froid aux yeux et m’envoyèrent tenter ma chance à harvard. bien que je ne suis pas sûre d’être consciente de ce que ça représente, je sais que c’est un énorme enjeu. que c’est plus que tout ce que je n’ai jamais connu. ou peut-être moins, peut-être que je n’ai rien à perdre à présent. quand on est engloutie dans un trou noir dont on sait que l’issue n’est pas à notre portée, un rien pourrait nous donner espoir. nous donner envie de vivre à nouveau. mais on vit dans la peur que cette force se retourne contre nous, comme on en a eu l’habitude. mon cerveau était devenu ma carapace, mon moyen de survie et d’auto-protection parce que clairement, c’est le seul membre que je pouvais considérer comme ma propriété à présent. une propriété qui se voulait partager, mais prendre mon propre chemin allait m’aider à faire comprendre que je n’appartiens à personne. que l’ancienne motya est partie et qu’il faut la laisser s’en aller. aussi surprenant et illogique que cela puisse paraître, qu’importe ce que disent les médias lorsque cette jeune femme de l’oregon fut admise dans la plus grande école mondiale du vingt-et-unième siècle, je me sentais drôlement prête. je n’étais plus cette reine des abeilles que je fus autrefois mais aujourd’hui, je suis forte et j’ai l’impression qu’en continuant sur cette voie rien ne m’arrêtera. mais rien n’est aussi simple, hein ? mon manque de contact humain se prononçait dès mon arrivée, me fondre dans la masse une routine et c’est à peine si j’ôsais regarder quelqu’un dans les yeux. aujourd’hui mal à l’aise quand il s’agit de drame, j’ai l’impression que mon accident me suit partout. comme ma phobie pour l’automobile, tout ça qui me faisait me renfermer sur moi-même. j’étais sensée me comporter en femme à présent, qu’advienne ne pourra et je devais surmonter tout ça. malgré la peur, malgré la souffrance, malgré le vide. je savais que j’aurais besoin d’aide pour apprendre, tout ça. j’suis moins conne faut croire et je sais que je peux plus laisser n’importe qui dans ma vie. je réfléchis, enfin, et ça c’était ma nouvelle façon de vivre. pour que ma vie devienne plus que de la survie.

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bienvenue sur ilh hanwii
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Bienvenue parmi nous & bonne chance pour ta fiche Vic
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QUINCY HOUSE

quelle rapidité dis donc. MOTYA DILAURENTIS ► camila morrone 3997999705 bienvenue parmi nous tout d'abord MOTYA DILAURENTIS ► camila morrone 1688815589
j'ai dévoré ta fiche MOTYA DILAURENTIS ► camila morrone 1881463262 ta plume est tellement belle et les musiques allaient si bien avec l'histoire. MOTYA DILAURENTIS ► camila morrone 3850463188 c'était très beau je trouve, on était vraiment dedans Vic la pauvre quoi :TT: en tout cas, encore bienvenue parmi nous et je te valide miss. MOTYA DILAURENTIS ► camila morrone 152426858
et très très bon choix de maison d'ailleurs MOTYA DILAURENTIS ► camila morrone 3997999705

► Nous te conseillons d'aller vérifier le BOTTIN D'AVATARS afin d'être sûrs qu'on a bien recensé ton avatar !
 ► Afin de mieux comprendre comment marchent les POINTS sur ILH et comment aller RÉCLAMER DES POINTS
 ► Il faut absolument suivre le FIL D'ACTUALITÉ car nous annonçons toutes les nouveautés par là ! Nos animateurs également annoncent leurs nouveautés dans le FIL D'ACTU DES ANIMATEURS
 ► Allez poster votre FICHE DE LIENS par ici
 ► Comme il y a beaucoup de choses à savoir et que tu pourrais être vite perdu(e), nous t'invitons à aller lire le GUIDE DU NOUVEAU avec tout ce qu'il faut savoir sur le forum !

 Et si tu te sens un peu dépassé(e), n'hésites surtout pas à contacter un membre du staff pour demander de l'aide :heaart:
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Bienvenue MOTYA DILAURENTIS ► camila morrone 2511619667
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merci à vous tous & merci pour la rapidité MOTYA DILAURENTIS ► camila morrone 1365124802 heureuse de vous rejoindre MOTYA DILAURENTIS ► camila morrone 152426858
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