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I'ma drink the pain away
— with ALIPER.
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J'aurais aimé que cette soirée soit parfaite, genre comme on peut le voir dans les films ou les séries. Mais visiblement, même dans la vraie vie, il faut que ça merde. Bon, là, en soit ce n'est rien de grave. Il n'y a pas de zombie qui nous attaque, Voldemort qui débarque de nulle part ou encore un frère maléfique. Non, là, c'est juste Alek qui a trop bu. Je connais son passé de fêtard, et là, ce passé est bien loin quand je vois son état. Bon, au lieu de manger, boire et danser, je vais devoir m'occuper de lui. C'est super, non ?. On rêve toutes de nous occuper de notre mec bourré, le soir d'un bal. Ouais, en fait, on ne le dit pas, mais c'est ça notre rêve. J'ai donc activé le mode "maman" largement bien avant l'heure, et m'occupe de gronder Alek. Enfin, lui, ça le fait rire et il continue de déballer des conneries. Je vais finir par le frapper, c'est moi qui vous le dis. Pour le moment, je lui dis clairement qu'on ne fera plus rien. Oui, plus rien, nada. Bon ok, je ne vais pas résister bien longtemps, mais on s'en tape. Parcourant le couloir à la recherche d'une fontaine à eau, j'écoute Alek, je ne peux rien faire d'autre, sauf que là, il arrive à m'arracher un rire. Voilà qu'il devient philosophe le petit. "On est des légos....et bien ton petit Légo, il va s'emboîter avec ta main, d'accord ? Et j'ai dit qu'on ne ferait plus rien, parce que je ne pouvais plus dormir dans tes bras !". Et puis quoi encore ? C'est lui que je punis, pas moi. Une fois à la fontaine, je le laisse boire, le taper derrière la tête, à son énième connerie. Restant sur le côté, j'en profite pour le renifler. Oui, comme une chien -pas une chienne- à la recherche de substance illicites. "Mais quoi ?....", je répète ses mots, croisant les bras en le regardant. Je prépare mon regard noir, celui qui peut le tuer sur place. "C'est une blague ????????????", je hurle presque dans le couloir. "Mais tu es débile ou bien ?", je continue dans ma lancée, le tapant à l'aide de ma pochette. Comme ça, s'il a des hématomes, on ne pourra pas dire que ça vient directement de moi, si ?. "Tu es fatiguant, même moi je sais différencier un joins d'une cigarette, moi Alek !!!! Je sors avec un ado, ce n'est pas possible", je soupire, lui faisant signe de moi à nouveau, et jusqu'à demain s'il le faut.
© LOYALS
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